Une image qui met en relief un changement de type d'habitat, de mode de vie, du cos ou coefficient d'occupation du sol avec la "bétonisation" et la "bitumisation" imperméabilisante de l'espace urbain s'accompagnant de la densification du nombre d'habitants au m² équipé ; extension verticale en lieu et place de celle horizontale.
On pourrait dénoncer cette évolution "quantitative" au détriment de celle "qualitative", cependant elle permet de préserver l'espace péri-urbain et de destiner les terres avoisinantes à l'agriculture en limitant l'extension des agglomérations.
Dans la région de Rabat, une zone verte "non édificandi" a été définie pour limiter l'extension du périmètre urbain.
Au delà de ces considérations, cette photo évoque implicitement l'évolution démographique effrénée à l'échelle planétaire, épuisant les ressources terrestres limitées, comme les effets induits : énergie grise et pollution contingente à l'exploitation et la transformation de ces mêmes ressources, déforestation, augmentation du volume des eaux usées et réduction de la disponibilité en eau potable, pour ne citer que ceux-là .
Modifié 2 fois. Dernière modification le 01/02/21 11:20 par bandolero.
"[…]dès qu’on dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte alors cher à la société. D’où je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une durée de vie déterminée, l’homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé seront les plus réduites possible en termes de coûts pour la collectivité».
Quelques lignes plus loin, il écrit : «en effet du point de vue de la société, il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle ne se détériore progressivement». Et d’ajouter : «je suis pour ma part, en tant que socialiste, objectivement contre l’allongement de la vie parce que c’est un leurre, un faux problème».
«La liberté fondamentale, c’est le suicide»
À ce moment-là, la question de l’euthanasie n’est pas encore abordée.
C’est le journaliste qui lance le sujet, dans la question suivante :
«Le monde à venir, "libéral" ou "socialiste", aura besoin d’une morale "biologique", de se créer une éthique du clonage ou de l’euthanasie par exemple», relance-t-il.
«L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figure.
Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste c’est la liberté et la liberté fondamentale, c’est le suicide ; en conséquence le droit au suicide direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société.
Dans une société capitaliste, des machines à tuer, des prothèses qui permettront d’éliminer la vie lorsqu’elle sera trop insupportable, ou économiquement trop coûteuse, verront le jour et seront de pratique courante.
Je pense donc que l’euthanasie, qu’elle soit une valeur de liberté ou une marchandise, sera un des règles de la société future», imagine Jacques Attali, en 1981."
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