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Oujda : débat sur le dossier des Marocains expulsés d’Algérie
W
31 mars 2010 18:50
Oujda : débat sur le dossier des Marocains expulsés d’Algérie

Les intervenants au colloque Examiner les problèmes qu’endurent les séquestrés de Tindouf et l’évolution du dossier des victimes d’expulsions collectives d’Algérie était l’objet d’un colloque à Oujda les 25 et 26 mars.


Ils étaient tous unanimes, juristes, chercheurs en droit et relations internationales, représentants d’organisations humanitaires, avocats et surtout les victimes de la déportation de 1975 ainsi que les séquestrés marocains de Tindouf qui ont regagné la patrie, à pointer du doigt l’Algérie pour sa responsabilité dans le préjudice qu’elle a porté aux 45.000 familles marocaines expulsées injustement en 1975 et sa responsabilité directe du calvaire qu’endurent les Marocains séquestrés à Tindouf. C’est ce qui ressort des trentaines d’interventions présentées lors des deux jours du colloque organisé à Oujda les 25 et 26 mars, et qui était initié par le laboratoire des droits humains et le droit humanitaire de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’Université Mohammed Ier. Un colloque qui avait pour but de sensibiliser sur la situation humaine des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf ainsi que sur les victimes de l’expulsion massive et arbitraire d’Algérie. Mohammed Meliani, doyen de la Faculté de droit a précisé dans une déclaration à ALM que : «l’objectif étant de corroborer la diplomatie parallèle dans sa quête de défense des droits des victimes auprès des organisations internationales dynamiques dans le domaine de la défense des droits humanitaires». Aussi les participants ont-ils plaidé dans leur déclaration finale pour la création d’un observatoire national chargé de l’archivage de tous les documents et témoignages inculpant l’Algérie dans les violations qu’ont subis les déportés de 1975 et que subissent les séquestrés marocains à Tindouf. Il sera aussi procédé à la création d’une cellule de réflexion pour canaliser l’ensemble des actions menées par les ONG internationales, acteurs associatifs et chercheurs universitaires pour approfondir la réflexion et mieux communiquer autour de ces deux causes justes qui accablent l’Algérie et le Polisario. Il est à signaler que ce colloque a été notamment marqué par la présentation de témoignages des victimes ayant subi le joug des tortionnaires du Polisario à Tindouf et des agents de sécurité algériens. Aussi une occasion pour les victimes de la déportation pour rappeler que la manière brutale dont ils étaient traités a démontré que l’Algérie est partie prenante dans un conflit qu’elle a prémédité pour déstabiliser le Maroc. Plusieurs intervenants ont expliqué, par ailleurs, que le fait d’associer ces deux dossiers est une nouvelle approche pour démasquer ceux qui se cachent derrière les principes humanitaires et le droit international. Quant au juriste espagnol, Miguel Angel Puyol Garcia, président du Centre des études hispano-marocaines, basé à Saragosse en Espagne, il n’a pas mâché ses propos en accusant directement le Polisario de détourner l’aide humanitaire à des intérêts personnels et qui commencent à être connus par tout le monde. «Les aides humanitaires collectées pour subvenir aux besoins des populations des camps de Tindouf sont systématiquement détournées par le Polisario et je possède des preuves qui l’attestent», a martelé M. Puyol.
Le 29-03-2010 à 10:26
Par : Ali Kharroubi
DNCR à Oujda

[www.aujourdhui.ma]
D
31 mars 2010 19:34
Merci pour cette info, Jawed.

Si elle est vraie, que ces accusations sont avérées, c'est un grand pas qui est fait.
Les responsables vont réagir mais comment ?
C'est l'Algérie, le pays, qui va payer, encore. Ces gens-là préfèreront s'entre-tuer que de reconnaître quoi que ce soit et de faire profil bas.
Ce qu'il faut c'est du sang neuf, qui puisse payer la dette du pays, sans en porter la responsabilité.
W
6 mai 2013 12:10
Colloque

"L’expulsion des Marocains vivant en Algérie (1975) en regard du droit international et humanitaire"

Vendredi 17 mai 2013 de 08h30 à 12h30

Sénat de Belgique

(Salle des Congrès)

21 rue de Louvain – 1000 Bruxelles


Le 8 décembre 1975, le gouvernement algérien ordonne l'expulsion des ressortissants Marocains établis sur le territoire algérien depuis des décennies. Ces milliers de personnes (on parle de 45.000 familles et 350.000 personnes), intégrées depuis des années en Algérie ont été expulsées du jour au lendemain, vers le Maroc.

Les Marocain/es furent expulsés, laissant derrière eux famille, biens mobiliers, immobiliers, financiers et autres. Outre la perte des biens matériels, cette expulsion va déchirer les familles et plus particulièrement les familles algéro-marocaines.

Les autorités marocaines, peu préparées pour répondre à l'afflux massif des expulsés d'Algérie dressent, à la hâte, des camps de tentes à proximité d'Oujda, la ville frontalière. Ces abris de fortune et des conditions de vie précaires furent leur lot durant des semaines, des mois, voire plusieurs années pour les moins chanceux d’entre eux.

Des associations, constituées de membres ayant subi l'expulsion de 1975, ont été créées au Maroc et en France. Elles se mobilisent aujourd'hui pour faire entendre leur voix. Pourquoi ont-elles tant tardé à se faire entendre? Quelles sont leurs revendications? Quels sont les résultats attendus? Quelles sont les actions qu'elles mènent? Quels sont les enjeux portés par leurs combats? Ceux de la mémoire, de la reconnaissance de leur souffrance, de la réhabilitation du statut de leurs aînés (et partant, du leur), un dédommagement financier et/ou moral?

La liste des questions est bien longue et il importe d'y répondre. C'est à cet objectif que s'attelle ce colloque afin d'objectiver le débat à la lueur de l'analyse des événements de 1975.

Programme

Modérateur : Hassan BOUSSETTA, Sénateur

8h30 : Accueil des participants

9h00 : Marie ARENA, Sénatrice. Introduction

9h15 : Abdellah HARSI, Professeur à la Faculté de Droit de Fès. L’expulsion des Marocains d’Algérie au regard du droit international de la migration

9h35 : Eric DAVID, Professeur émérite de droit international à l’Université Libre de Bruxelles. Les possibilités de recours (particuliers, associations, états) auprès des instances internationales

10h55 : Hadj GACEM, Journaliste (Presse écrite algérienne). Vision algérienne des expulsions et mesure de rétorsion du gouvernement marocain

10h15 : Pause

10h30 : El Houssine BOUASRIA, Vice-président de l’ADMEA (Association de défense de marocains expulsés d’Algérie), expulsé en 1975. Objectifs et missions de l’ADMEA

10h50 : Mohamed CHERFAOUI, Expert à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), expulsé en 1975. Témoignage

11H10 : Débat

12h00 : Fatiha SAIDI, Sénatrice. Conclusions


Inscription obligatoire avant le mercredi 15 mai 2013 auprès de Dominique DURIEU, par téléphone au 02/501.77.71, télécopie 02/501.71.18 ou courriel [email protected], en mentionnant votre nom, prénom, adresse et n° de téléphone.
 
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