Que de chemin parcouru depuis la sortie du premier album d'Orishas « A Lo Cubano » en mai 1999 en Espagne. Acclamé par la presse dans toute l'Europe dès sa sortie, le groupe s'est lancé dans une tournée marathon dès l'été 1999. De clubs en festivals, la tournée européenne durera plus de deux ans avec des soirées d'anthologie à l'Olympia, l'Ancienne Belgique ou le Royal Festival Hall.
On retrouvera le groupe dans les plus prestigieux festivals européens comme le Lowlands (Hollande) où ils partageront l'affiche avec des groupes comme Deftones ou Cypress Hill, le Rosckilde (Danemark) où ils metteront le feu en compagnie de groupes aussi divers que Tool ou Wyclef Jean, le Paleo Nyon, les Francofolies de la Rochelle ou le Pop Kom.
Petit à petit le groupe prend une stature internationale et après avoir envahi l'Europe, le groupe part à la conquête des États-Unis en novembre 2000 où la presse lui fait un accueil unanime : articles et critiques dans le Time, Rolling Stone, The Source, Vibe,...
Le groupe s'installe peu à peu comme un groupe live incontournable, capable de partager la scène avec des artistes aussi divers que Compay Segundo, Orquestra Aragon, Iggy Pop, Cypress Hill, Macy Gray, Manu Chao ou Marcus Miller. Orishas gagne ses galons sur la route et sort de l'Europe pour participer à différents festivals de Jazz au Canada, en Afrique du Sud en passant par le Brésil et le Mexique.
Orishas prouve que sa fusion, unique en son genre, lui permet de briser les frontières de style et d'être aussi à l'aise face à un public latino, hip hop, pop ou rock.
Plus de vingt pays accueilleront l'album avec un réel succès d'estime. Le groupe est disque d'or en Espagne et en France.
Décembre, c'est le retour triomphal à Cuba où le groupe squattait depuis des mois déjà les premières places des radio-charts, Orishas offrira deux concerts qui réuniront des dizaines de milliers de jeunes cubains. La boucle est bouclée, puisqu'après avoir fait le tour du monde, les Orishas voient enfin leur rêve se réaliser : pouvoir jouer devant leurs familles et le peuple cubain.
Les collaborations ne se font pas attendre et on retrouve Roldan Gonzalez sur différents albums de rap français dont Kerry James ou internationaux (Ari, Da Weasel).
Après plus de 200 concerts dans le monde entier, le groupe décide de se remettre à composer en août 2001, c'est donc naturellement qu'il se remet au travail avec le producteur-compositeur français Niko Noki . (Passi, Bisso Na Bisso), déjà responsable avec Roldan Gonzalez des musiques du premier album.
Il décide également de s'octroyer les services d'un jeune compositeur d'avenir DJ Mig-One (Starflam). Ils encha”neront plusieurs sessions de studios entre la Belgique et Paris, pour maquetter pas moins de vingt titres. Novembre 2001, le groupe se sent prêt à rentrer définitivement en studio pour enregistrer le successeur d'A Lo Cubano. Ils choisissent le studio EMI à Paris où la crème des musiciens cubains se retrouvent sous les ordres du groupe pour immortaliser les chansons d' « Emigrante ».
Le groupe a mûri et beaucoup appris de ces tournées à travers le monde, les sujets sont plus profonds (« Desparacidos », « Emigrante », « Gladiatores »,... ) et traités d'une façon plus internationale. L'ouverture sur le monde les a visiblement influencé dans l'écriture.
Niko Noki co-produit l'album en compagnie d'Orishas et signe la majorité des titres, DJ Mig One apporte 3 compositions qui renforcent la pluralité de leur influence.
L'album se mixe au studio Polygone à Toulouse sous la houlette de Mario Rodriguez (Notorious Big, Public Enemy, Mobb Deep, Fonky Family, 113,...) L'alchimie est une nouvelle fois parfaite. On retrouve également deux artistes de grande valeurs et amis de longue date du groupe sur l'album : Passi sur La Vida Passa et Yuri Buenaventura sur 300 Kg de Rap.
Le nouvel album sortira dans toute l'Europe le 22 avril 2002 et une tournée de présentation passera dans plus de dix pays Européens avant de passer l'été sur les scènes des plus grands festivals.
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