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L'esprit mécanique connecté à la machine à extraire l'argent a créé l'illusion que l'homme est séparé de la nature, et que la nature est comme une matière première morte et inerte qu'il suffit d'exploiter. Mais, en fait, nous faisons partie du biome. Et nous faisons partie du virome. Le biome et le virome, c'est nous. Lorsque nous faisons la guerre à la biodiversité de nos forêts, de nos fermes et dans nos entrailles, nous nous faisons la guerre à nous-mêmes.

L'urgence sanitaire du coronavirus est inséparable de l'urgence sanitaire de l'extinction, de l'urgence sanitaire de la perte de biodiversité et de l'urgence sanitaire de la crise climatique. Toutes ces urgences sont ancrées dans une vision du monde mécaniste, militariste et anthropocentrique qui considère l'homme comme distinct - et supérieur - aux autres êtres. Des êtres que nous pouvons posséder, manipuler et contrôler. Toutes ces urgences sont ancrées dans un modèle économique basé sur l'illusion d'une croissance sans limite et d'une avidité sans limite, qui violent les frontières planétaires et détruisent l'intégrité des écosystèmes et des espèces individuelles.

De nouvelles maladies apparaissent parce qu'une agriculture mondialisée, industrialisée et inefficace envahit les habitats, détruit les écosystèmes et manipule les animaux, les plantes et d'autres organismes sans aucun respect pour leur intégrité ou leur santé. Nous sommes liés au niveau mondial par la propagation de maladies comme le coronavirus parce que nous avons envahi les habitats d'autres espèces, manipulé les plantes et les animaux pour des profits commerciaux et par cupidité, et cultivé des monocultures. En abattant des forêts, en transformant des exploitations agricoles en monocultures industrielles qui produisent des produits toxiques et vides sur le plan nutritionnel, en dégradant notre régime alimentaire par des procédés industriels faisant appel à des produits chimiques synthétiques et au génie génétique, et en perpétuant l'illusion que la terre et la vie sont des matières premières à exploiter pour en tirer des profits, nous sommes effectivement liés. Mais au lieu de nous connecter sur un continuum de santé en protégeant la biodiversité, l'intégrité et l'auto-organisation de tous les êtres vivants, y compris les humains, nous sommes connectés par la maladie.

L homme a oublié Dieu, il s est pris pour Dieu et il en paye desormais les consequences

Bisous



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/10/20 09:34 par Le.Prince.Vegeta.

Selem

bon pour synthétiser :
- Il faut sauver l’écosystème
- l’homme n’est pas supérieur aux animaux
- le covid c’est mal et c’est à cause de nous
- on est des arbres

hhhh je rigole

mais sinon tu connais la peste ?
ce fut une maladie tres violente qui decima surement 1/3 de la population mondiale de l’epoque
Avaient ils la « technologie » ? avaient ils le « progres » ?

il ne faut pas tt confondre et mélanger.

Le combat pour l’écosystème ok. Mais parler des pandemies comme si c’etait pas qqch qui se reproduisait .. euh..

Salam aleikoum,

Tu dresses un constat juste.

Mais quelles solutions se présentent à nous ?

On est accrochés à notre confort matériel comme des huîtres à leur rocher, et on ne peut pas limiter notre impact environnemental en continuant à vivre dans la surconsommation et la surproduction.

Il faut des action collectives, à grande échelle, il faut repenser nos modes de vie.

Le coronavirus n'est pas un nouveau virus, il touche les chauves souris d'Asie oriental depuis bien longtemps.

C'est le fait de nous mettre en contacte avec ces chauves souris sauvages qui a permis au virus de se transmettre aux humains.

D'autres virus nouveaux pour l'homme peuvent apparaître du fait qu'on empiète sur les zone d'habitation d'espèces sauvages.

Citation
Sun7 a écrit:
Selem

bon pour synthétiser :
- Il faut sauver l’écosystème
- l’homme n’est pas supérieur aux animaux
- le covid c’est mal et c’est à cause de nous
- on est des arbres

hhhh je rigole

mais sinon tu connais la peste ?
ce fut une maladie tres violente qui decima surement 1/3 de la population mondiale de l’epoque
Avaient ils la « technologie » ? avaient ils le « progres » ?

il ne faut pas tt confondre et mélanger.

Le combat pour l’écosystème ok. Mais parler des pandemies comme si c’etait pas qqch qui se reproduisait .. euh..

Aussi, nos sociétés "développées" sont principalement urbaines.

Pour nourrir cette population urbaine, on est obligé de faire de l'agriculture intensive, qui ne respecte pas l'environnement et les bêtes.

On a perdu énormément de savoirs faire de nos grands parents, qui avaient des conditions de vie plus difficile, et avaient appris à les adoucir.

Maintenant on ne sait pas faire grand chose à part ce dans quoi on s'est spécialisé dans notre domaine professionnel.
Surtout, on est pas prêt à voir notre confort baisser. On a été habitués à un niveau de vie élevé, pour la plupart on a connu que ça.

Chacun pourrait déjà faire un effort pour réduire son impact environnemental en modifiant progressivement son mode de vie.
Pour l'alimentation, privilégier les aliments bruts issus de la production locale. Manger de la viande d'élevage traditionnels (de ferme), et de façon occasionnelle.
Pour l'hygiène, éviter les produits chimiques au maximum car ils polluent.
Utiliser la voiture seulement lorsque c'est nécessaire, si possible choisir un véhicule "propre". Privilégier la marche, le vélo, la trottinette, les transports en commun.
N'acheter que ce dont on a besoin, et les besoins d'une famille sont déjà énormes.
Privilégier la production locale.
Acheter de seconde main si possible. Entretenir les choses et les réparer. Fabriquer ce qu'on peut.
Trier ses déchets et les limiter autant que possible.
C'est le minimum qu'on puisse faire de façon individuelle. Et ça semble tellement insuffisant.

Tres beau résumé de ce qu il faudrait faire

Perso, je suis un anti conso depuis toujours !!!

Je ne consomme quasiment rien, pas de voiture, je mange en partie ce que je produits ou cueille

Mon paradigme, c est celui de la nature

On doit revenir au regle et loi de la nature, la connaitre, la comprendre pour vivre en totale harmonie avec elle au lieu de l exploiter pour en tirer des gadgets qui ne nous servent a rien et nous deconnecte de la nature et du reel

Ne rien prendre a la nature sans lui rendre en retour

La remercier et etre respectueux pour tout ce qu elle nous offre comme habitat, garder manger, habillement

Nous vivons plus a echelle de la nature, a echelle humaine

L etre humain a toujours vécu en petit groupe, de 50 a 150 personnes, en petite communauté, son impact etait quasi nul sur la nature

Bien au contraire, par son mode de vie naturel, il favorisait la vie de la nature, la biodiversité, au lieu de tout detruire comme actuellement a cause de sa consomation qui ne NOURRIE que son EGO

Citation
Pensée sauvage a écrit:
Aussi, nos sociétés "développées" sont principalement urbaines.

Pour nourrir cette population urbaine, on est obligé de faire de l'agriculture intensive, qui ne respecte pas l'environnement et les bêtes.

On a perdu énormément de savoirs faire de nos grands parents, qui avaient des conditions de vie plus difficile, et avaient appris à les adoucir.

Maintenant on ne sait pas faire grand chose à part ce dans quoi on s'est spécialisé dans notre domaine professionnel.
Surtout, on est pas prêt à voir notre confort baisser. On a été habitués à un niveau de vie élevé, pour la plupart on a connu que ça.

Chacun pourrait déjà faire un effort pour réduire son impact environnemental en modifiant progressivement son mode de vie.
Pour l'alimentation, privilégier les aliments bruts issus de la production locale. Manger de la viande d'élevage traditionnels (de ferme), et de façon occasionnelle.
Pour l'hygiène, éviter les produits chimiques au maximum car ils polluent.
Utiliser la voiture seulement lorsque c'est nécessaire, si possible choisir un véhicule "propre". Privilégier la marche, le vélo, la trottinette, les transports en commun.
N'acheter que ce dont on a besoin, et les besoins d'une famille sont déjà énormes.
Privilégier la production locale.
Acheter de seconde main si possible. Entretenir les choses et les réparer. Fabriquer ce qu'on peut.
Trier ses déchets et les limiter autant que possible.
C'est le minimum qu'on puisse faire de façon individuelle. Et ça semble tellement insuffisant.

Salam

Ce n’est pas faux, l’homme récolte ce qui l’a semé.
Les virus sont interdépendants de notre écho système.
Cependant le coronavirus est une attaque biologique réfléchi, et non la manifestation d’une négligence involontairement généralisée..

La fusée n’est pas partie de Chine..

Se nourrir directement de la nature, ça donne une autre dimension à l'alimentation.
Les vrais biens ce n'est pas l'argent, c'est la terre cultivable.

Toutefois c'est très difficile d'avoir un mode de vie tourné vers la nature quand on a des enfants.
On ne peut pas les retirer de cette société dans laquelle on évolue. On vit au rythme de l'école, on leur offre un niveau de vie "normal" pour qu'ils ne se sentent pas à part.

Certains y arrivent toutefois.
J'ai déjà croisé des familles avec enfants qui vivaient de façon nomade dans un camping car.
Mais ils sont marginaux et considérés comme tel par la société.

Je connais une femme que je trouve très inspirante.
C'est une femme assez âgée, qui a grandi à la campagne.
Elle a fondé une grande famille et s'est occupé au mieux de ses enfants, avec très peu de moyens.
Elle a élevé des moutons, cultivé des olives et des amandes, gravit des montagnes pour y ramasser du thym sauvage pour épicer sa cuisine, plusieurs kilomètres à parcourir avec un gros sac sur son dos rempli de plantes aromatiques.
Cette femme sait cuisiner et même plus que ça, préparer des aliments de base, les conserver.
Elle sait coudre, réparer, taper les peaux de mouton, fabriquer des coussins avec la laine.
Elle sait économiser l'eau car elle a connu la vie sans eau courante.
Elle connaît les plantes qui soignent, celles qui sont comestibles, celles qui sont toxiques.
Elle sait s'occuper des bêtes, plumer un poulet, préparer toutes les parties du mouton.
Elle continue de prendre soin de ses enfants et petits enfants.
Cette femme est une matriarche, elle a le respect et la considération des ses enfants et belles filles, c'est à elle qu'on demande conseil, c'est le pilier de la famille.

Je suis un peu sortie du sujet, mais c'est pour dire que parmi les anciens, il y a encore pas mal de personnes loin de ce mode de vie de surconsommation, en particulier dans les milieux ruraux.

Même en milieu urbain, je vois pas mal de personnes d'un certain âge qui se déplacent en vélo, achètent leurs legumes et leurs œufs à la ferme, cultive un potager dans leur jardin, ont quelques poules, cousent et tricotent certains de leurs vêtements, etc.

C'est un mode de vie qu'on se doit de transmettre à nos enfants, qu'ils voient que la vie ce n'est pas que métro/boulot/dodo.


Pour en revenir à ce que tu disais, l'avantage d'un groupe social restreint c'est que l'individualisme n'y a pas sa place.
On se doit de penser collectif, on a un lien fort avec chaque personne du groupe, généralement lien familial, l'intérêt commun prime. Et on est plus susceptible de faire des sacrifices pour les autres.
Par exemple dans un groupe restreint la nourriture sera partagée, on ne laissera pas une personne du groupe manquer de nourriture quitte à se rationner.
Les plus vulnérables sont pris en charge et protégés par le reste du groupe.

On est aussi interdépendants, chacun se charge d'une tâche selon ses capacités et savoirs/savoirs faire.

On évolue dans un espace restreint, on a conscience que les ressources ne sont pas inépuisables, donc on prend soin de notre environnement qui est le garant de notre survie et de la,survie du groupe et de ses descendants.

Citation
Le.Prince.Vegeta a écrit:
Tres beau résumé de ce qu il faudrait faire

Perso, je suis un anti conso depuis toujours !!!

Je ne consomme quasiment rien, pas de voiture, je mange en partie ce que je produits ou cueille

Mon paradigme, c est celui de la nature

On doit revenir au regle et loi de la nature, la connaitre, la comprendre pour vivre en totale harmonie avec elle au lieu de l exploiter pour en tirer des gadgets qui ne nous servent a rien et nous deconnecte de la nature et du reel

Ne rien prendre a la nature sans lui rendre en retour

La remercier et etre respectueux pour tout ce qu elle nous offre comme habitat, garder manger, habillement

Nous vivons plus a echelle de la nature, a echelle humaine

L etre humain a toujours vécu en petit groupe, de 50 a 150 personnes, en petite communauté, son impact etait quasi nul sur la nature

Bien au contraire, par son mode de vie naturel, il favorisait la vie de la nature, la biodiversité, au lieu de tout detruire comme actuellement a cause de sa consomation qui ne NOURRIE que son EGO