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Onze radios et trois télévisions pour avril procha
z
20 mars 2006 08:14
[www.lematin.ma]


Onze radios et trois télévisions pour avril prochain


17.03.2006 | 15h50
Le processus d'attribution des autorisations d'émettre pour les nouvelles radios et télévisions a atteint la phase finale. Les licences devraient être décernées avant le 5 avril par la haute autorité de la communication audiovisuelle. Selon une source proche de la HACA, cette étape est l'aboutissement d'un travail titanesque que l'autorité a commencé en novembre 2003 et qui se poursuit jusqu'aujourd'hui. Si l'opinion publique s'est montrée par moment impatiente puisqu'elle ne voyait «rien venir», les observateurs avertis tiennent à rappeler que la HACA n'a pas chômé durant cette période. Elle a même «sprinté» afin que, en l'espace de deux ans, soient construit tout l'appareil administratif.

Ainsi, plusieurs directions ont été installées, notamment, celles des études juridiques, du suivi des programmes, des études et développement, et de la logistique et informatique.

Sur un autre registre, la HACA n'est pas restée les mains croisées, puisque elle a émis des avis concernant la loi sur l'audiovisuel et le pôle public. Elle a rapidement eu à trancher plusieurs litiges. Tout le monde se rappelle encore le conflit ayant opposé 2M au PJD.

Ce n'était pas d'ailleurs le seul dossier épineux sur lequel la HACA a fait montre, à travers ses décisions, d'une impartialité et d'une indépendance sans faille. La haute autorité a également hérité d'une situation qu'il fallait normaliser.

Quand tout le monde ne donnait pas cher des attributions de la HACA face à des mastodontes comme SAWA et Médi I, celle-ci a démonté qu'elle pouvait conformer "l'existant" quelque soit sa "puissance" présumée ou réelle. Un seul credo ayant régi la démarche de la haute autorité : tout le monde est sur le même pied d'égalité face à la loi.

C'est ce même respect des dispositions de la loi 70-03 qui a amené la HACA à mettre de l'ordre dans le "magma" des demandes soumises à son appréciation. Il fallait séparer les "simples lettres d'intention" des véritables projets porteurs. Une centaine de demandes ont été passées au crible et plusieurs d'entre elles ont été déclarées juridiquement irrecevables.

La HACA a décidé, par la suite, d'accompagner les opérateurs dans la construction de leurs dossiers. Au final, une cinquantaine de radios et 7 télévisions ont participé à la première rencontre organisée, il y a un mois de cela. Ces réunions, qui ont duré quinze jours, ont abouti à la sélection de 31 dossiers de radios et 4 projets de télévisions dont le plus solide est celui de Médi I–Sat.

Aujourd'hui la HACA a donné la possibilité aux opérateurs de se prononcer solennellement et de défendre leurs dossiers. Concernant les radios, 8 appels à concurrence ont été émis par la HACA parce qu'il y a une pluralité de demande et une rareté des fréquences. Trois autres radios devraient bénéficier de la procédure de gré à gré.

Quant aux télévisions, 3 projets devraient normalement être autorisés. Il faut rappeler que les opérateurs qui se verront décerner les licences déposeront d'un délai de trois mois pour commencer à émettre sinon, la HACA leur retirera la licence.
z
20 mars 2006 17:49
Départ de Sitail? (enfin!?) : "Des rumeurs circulent également concernant 2M-Soread . La récente nomination de Fayçal Laraichi à la présidence de son conseil d’administration, laisse présager des changements à la tête de la chaîne, dans les semaines à venir."

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Projets télés et radios: Qui sont les candidats (L'Economiste)

· Jettou fils, Majidi, Groupe Chaâbi et le groupe l'Economiste-Assabah dans la radio.
· Les 4 projets télé potentiels
· Les radios les plus «viables»
· Rien de définitif avant le 4 avril

C’EST ce mercredi que débutent les auditions des porteurs de projets de télévision et radio. Une commission technique du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA), composée en majorité de cadres de la haute autorité de la communication et de l’audiovisuel (HACA), doit, du 15 au 23 mars, rencontrer ces porteurs de projets.

Les candidats disposeront d’une heure chacun pour défendre leur dossier. Les travaux de la commission obéiront à un calendrier précis. Une fois les auditions achevées, un délai supplémentaire de cinq jours (du 24 au 28 mars), est donné à ces candidats pour fournir des compléments d’information lorsque cela aura été jugé nécessaire par la Commission. Ce ne sera pas fini pour autant puisque l’évaluation de l’appel à concurrence prévue pour l’octroi des licences radio n’aura lieu qu’à partir du 30 mars. Elle prendra fin le 4 avril. C’est donc à cette date que sera connue la première tranche des futurs opérateurs de télévisions et de radios privées marocaines. Depuis plusieurs semaines déjà, plusieurs noms de porteurs de projets «fiables» circulent. Le sujet passionne, d’abord parce qu’il s’agit de la toute première initiative de ce genre au Maroc.

Le téléspectateur marocain, qui ne dispose jusqu’à présent que de deux chaînes nationales (SNRT et 2M-Soread), est demandeur de programmes différents de ceux diffusés actuellement. Mais ce n’est pas tout. Le pays, qui veut vivre au rythme d’une transition démocratique moderne et qui a adopté une loi libéralisant l’audiovisuel, doit concrètement entamer cette ouverture. La réussite audiovisuelle, si réussite il y a, est avant tout politique.

Certains projets de télé sont déjà connus. C’est le cas de Médi I Sat dont la création avait été annoncée par le président Jacques Chirac lui-même. Le projet de couverture nationale sera orienté vers l’information et les services. Il figure sur la liste des quatre dossiers de demande de licence sélectionnés par le CSCA.

D’autres projets sont moins connus. Et les informations qui circulent émanent de l’entourage, voire des candidats eux-mêmes. Des sources au sein même de ces candidats avancent divers noms. Le deuxième projet retenu s’appellerait donc RITMO TV et serait exclusivement orienté musique. Il s’agirait d’un investissement italien. La troisième télévision privée porterait le nom de CANAL 3M et serait une télévision régionale couvrant Casablanca et Marrakech. Son initiateur, un investisseur français du nom de Pierre Lambert, aurait choisi ces villes en raison du pouvoir d’achat. Le quatrième projet baptisé 3TVEM serait généraliste.

Côté radios, 31 demandes ont été déclarées recevables par le CSCA (cf. www.leconomiste.com). Une partie d’entre elles sera soumise à appel à concurrence. Ce qui suppose que les porteurs de projets doivent convaincre les membres de la commission au cours des auditions. Ce sont essentiellement les projets à caractère régional, qui émettront notamment sur Casablanca et Marrakech, qui sont considérés comme les plus «solides». Ce qui ne signifie pas pour autant qu’ils résisteront, à terme, à la forte concurrence sur le segment radio. Ici aussi, plusieurs noms circulent, particulièrement pour les catégories considérées comme à forte concurrence. Ces projets sont maroco-étrangers.

Il faut toutefois indiquer que le nombre de fréquences pour émettre sur l’axe Casablanca-Marrakech-Casablanca serait faible par rapport à la demande et donc fortement concurrentiel. Les rumeurs parlent de FC Radio, une station à laquelle participerait Mounir Majidi, connu dans le monde des affaires, notamment dans l’affichage où il possède FC Com, une des plus grandes sociétés de la place. Le groupe Chaâbi serait également candidat avec une radio du nom de Caffoumym. Radio Galileo, un autre projet, serait présenté par le fils de Driss Jettou et un groupe français GFM. Sur la liste Radio KFM, qui appartiendrait à un homme d’affaires marocain du nom de Belaghmi. Le groupe français Start connu en France dans l’audiovisuel investirait dans Radio Hit Music en association avec Younes Boumehdi, fils du Général Boumehdi. D’autres noms circulent. Le groupe Eco-Médias, éditeur de L’Economiste et Assabah, a également déposé un dossier de demande de radio spécialisée en économie. Le journaliste Abdellah Stouky a également formulé une demande d’émission sur Marrakech avec Bahja FM.

Rien n’est toutefois officiel. Il faudra donc attendre le 4 avril prochain pour disposer de la liste définitive. Le monde de l’audiovisuel est en pleine ébullition.
Des rumeurs circulent également concernant 2M-Soread . La récente nomination de Fayçal Laraichi à la présidence de son conseil d’administration, laisse présager des changements à la tête de la chaîne, dans les semaines à venir. Mais tout dépendra là aussi de la stratégie du nouveau président et des décisions qui seront prises pour la gestion de la chaîne.

Du pain sur la planche pour LMS-Médiamétrie

La société LMS-Médiamétrie, qui vient de remporter l’appel d’offres pour la mesure de l’audiométrie au Maroc, a du pain sur la planche. Les projets de télévisions et de radios disposeront de mesures d’audience. Les annonceurs devront, si la loi du marché est respectée (ce qui n’est pas toujours le cas en la matière), demander ces mesures pour dispatcher leur budget publicitaire.
Amale DAOUD
a
21 mars 2006 01:32
Je pense que la concurrence est formidable stimulant pour la création de valeur ajoutée, pourvu qu'il en soit ainsi pour ces futurs radios et télés.
z
4 mai 2006 21:44
Média : Crise de gouvernance à 2M
04.05.2006 | 17h42

Rien ne va plus entre la directrice de l’information de 2M et la direction générale de la chaîne. C’est confirmé, Samira Sitaïl vient de déposer sa démission auprès du président du pôle audiovisuel, Faïçal Laraïchi himself. D’ailleurs elle n’est pas la seule, c’est le cas aussi pour Réda Benjelloune, directeur adjoint en charge des magazines de la chaîne. Quelques jours auparavant, Taoufik Debbab, directeur adjoint de l’information en charge des journaux télévisés, a ouvert le bal de ces démissions en série. Contre toute attente, sa demande a été validée par le DG. Et c’est la goutte qui a fait déborder le vase.

A l’origine de cette mini-crise de la chaîne d’Aïn Sebaâ, qui n’est d’ailleurs pas la première, «une mésentente avec les dernières décisions du directeur général». Ce dernier a procédé à des chaises musicales et une série de nominations contestées. Il vient de confirmer un ex d’Euronews Khalid Moustaphaoui et Jamaâ Goulahsen dans leur poste de rédacteur en chef. Parallèlement, Chaïb Hammadi et Hamid Saâdni viennent d’être promus directeurs adjoints par intérim en remplacement à Debbab, partant. Curieusement, même le président de la SNRT n’aurait pas été consulté à la veille de ces changements.

«D’autant plus que ces chaises musicales portent sur un service sensible, celui de l’information», précise une source à la SNRT. Une chose est sûre, Faïçal Laraïchi a opposé son niet, en refusant la démission de Sitaïl et de Benjelloune. Ce que confirme ce dernier qui ne souhaite pas «verser de l’huile sur le feu dans une affaire qui reste interne à la boîte». Selon Réda Benjelloune, «logiquement une réunion d’urgence devrait se tenir avec le président ce jeudi vers 17 heures pour tirer cela au clair». A priori, il y a de fortes attentes. Cette entrevue devrait se traduire par une tentative de conciliation plutôt que des règlements de comptes. Le président devrait réitérer le refus des démissions et traiter le problème de l’information. De sources concordantes à 2M, cette tension illustre parfaitement la guerre de clans au sein de la chaîne qui se traduit par «une rédaction parallèle ou à deux vitesses». Le DG voudrait aussi avoir son mot à dire dans la gestion de l’information. Cette guerre de tranchées ne date pas d’aujourd’hui.

Pour rappel, il y a deux ans, un bras de fer avait opposé la même directrice de l’information à certains journalistes. La directrice avait fait face à une fronde violente et des journalistes avaient menacé de faire une grève du journal télévisé: «C’est elle ou nous», avaient-ils menacé en 2004. Et ce sont deux parmi ces derniers qui viennent d’être nommés respectivement directeur adjoint par intérim de l’information des JT en arabe et en français. Cette même équipe s’était opposée à la nomination de Sitaïl en mai 2001. De même qu’elle s’était opposée à la nomination de Taoufik Debbab et de Réda Benjelloune à la tête de deux nouvelles sous-directions. Des proches de 2M s’interrogent aussi sur le timing de cette crise. Pourquoi aujourd’hui et pas avant sachant que l’environnement audiovisuel est en ébullition: l’arrivée de Laraïchi à la tête du pôle audiovisuel, le statut de 2M au sein de la SNRT, les enjeux de la libéralisation et les différents centres d’intérêts des uns et des autres… sont autant d’éléments cités. La diffusion d’émissions en prime time sur des thèmes tabous comme la prostitution, la pédophilie et le tourisme sexuel ne font pas non plus l’unanimité au sein de la télé et exacerbent les clivages. D’aucuns parlent même de lobbying exogène, voire politique, qui a trouvé son écho à 2M.

Par ailleurs, l’arrivée de nouveaux entrants dans l’audiovisuel tels que Médi 1 Sat qui sollicite une vingtaine de journalistes arabophones et autant francophones donne une bouffée d’oxygène et ouvre de nouvelles perspectives. Or, les ressources humaines dans le microcosme des médias sont une denrée rare. Mis à part la presse écrite et les deux chaînes de la SNRT, le réservoir des compétences et des profils opérationnels est quasi vide.

Amin RBOUB
Source : L'Economiste
o
4 mai 2006 23:40
en tout cas sans jamais se justifier, ils continuent à nous refuser des radios ou tv 100% rifaines...qu' ils aillent se faire voir...si c' est pour avoir plusieurs chaines identiques comme toutes les chaines actuelles,....ca ne sert à rien....mieux vaut le vide actuel...
z
5 mai 2006 03:26
je pense que les vannes n'ont pas ete ouvertes, on attend toujours les etudes des dssiers qualifies, je n'ai pas entendu parler de quelqu'un qui presentait une candidature de radio rifaine. Jene pense pas qu'ils aient un quelconque probleme avec une radio regionale rifaine vu que la tele officielle a deja fait le pas en presentant des news en rifain je crois. Le but de cette loi est entre autre de permettre des actions pareilles,
o
5 mai 2006 04:00
Citation
zaki7 a écrit:
je pense que les vannes n'ont pas ete ouvertes, on attend toujours les etudes des dssiers qualifies, je n'ai pas entendu parler de quelqu'un qui presentait une candidature de radio rifaine. Jene pense pas qu'ils aient un quelconque probleme avec une radio regionale rifaine vu que la tele officielle a deja fait le pas en presentant des news en rifain je crois. Le but de cette loi est entre autre de permettre des actions pareilles,

pour te repondre, voilà un article qui date de 1 jour


Un « pro-Rif » met la Haca dans l'embarras


Les sages de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuel (HACA) n'ont toujours pas rendu leur copie concernant les agréments des radios et télévisions privées. Et pour cause, ils ne sont pas d'accord sur les modalités de délivrance de ces agréments.
Selon une source bien informée, un des membres de la HACA appuie la création d'une radio au Rif « pour la promotion du Rifain ». Une démarche que les autres sages n'arrivent pas à comprendre et rejettent catégoriquement.
Devant cette impasse, le souverain aurait pris la décision d'intervenir pour débloquer la situation. Initialement, la HACA devait annoncer la liste des radios et télévisions reçues le 4 avril dernier. Un camouflé pour Ghazali qui, aujourd'hui, doit attendre les directives du cabinet royal pour finaliser son travail

le J H 04/05/2006
 
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