Le plateau syrien du Golan "partie intégrante de l'Etat d'Israël" (Olmert) AFP 26.09.06 | 14h48
e plateau syrien du Golan occupé et annexé par Israël "est partie intégrale de l'Etat d'Israël", affirme le Premier ministre israélien Ehud Olmert, cité mardi par la presse locale.
"Tant que j'occuperai les fonctions de Premier ministre, le plateau du Golan demeurera entre nos mains car il est partie intégrante de l'Etat d'Israël", déclare M. Olmert, fermant ainsi l'option d'une relance de pourparlers de paix avec la Syrie.
Les négociations avec la Syrie, qui portent essentiellement sur l'exigence syrienne de restitution de ce plateau, ont été interrompues en janvier 2000.
A cette date, le gouvernement travailliste israélien dirigé par Ehud Barak avait envisagé un retrait de la quasi-totalité du Golan, hormis une bande étroite de terre longeant la rive orientale du lac de Tibériade, le principal réservoir d'eau douce d'Israël.
Le plateau du Golan a été occupé dans la foulée de la guerre israélo-arabe de 1967 et annexé en 1981.
De son côté, le ministre de la Défense Amir Peretz a estimé devant la commission parlementaire de la Défense et des Affaires étrangères qu'il ne fallait pas exclure d'éventuelles discussions avec la Syrie.
"Si nous atteignons la conclusion qu'il existe une réelle volonté de mener des discussions, je suggère de ne pas fermer la porte", a-t-il déclaré.
"En ce moment, nous devrions prendre aux sérieux les déclarations belliqueuses de (Bachar) al-Assad", le président syrien, a-t-il toutefois ajouté.
M. Assad a affirmé dans un entretien à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel que son pays était "décidé à parvenir à une solution pacifique totale" au Proche-Orient. Accusant Israël de refuser une solution négociée, il a ajouté: "Mon espoir de paix pourrait changer un jour. Et quand l'espoir disparaît, alors peut-être la guerre est vraiment l'unique solution".
Le Premier ministre israélien a récemment affirmé ne pas considérer la Syrie aujourd'hui comme un possible "partenaire" pour des négociations tant que Damas "continuera de soutenir le terrorisme".
Israël accuse la Syrie de fournir des armes au Hezbollah chiite libanais et d'aider les organisations radicales islamistes palestiniennes du Jihad islamique et du Hamas.
M. Peretz a également indiqué que Damas avait diminué le niveau d'alerte de son armée depuis la fin de la guerre au Liban entre le Hezbollah et l'armée israélienne, le 14 août.
Plusieurs jours après le début de l'offensive israélienne au Liban, le 12 juillet, le chef des services de renseignements israéliens Amos Yadlin, avait affirmé que la Syrie avait élevé son état d'alerte au niveau maximum de crainte d'une attaque de l'Etat hébreu.
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