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MAM offre l'aide sécuritaire à la Tunisie ?
p
12 janvier 2011 17:41
qui croire...

La France refuse toute ingérence en Tunisie
[www.lefigaro.fr]

Si l'opposition dénonce le «silence» voire une certaine «complaisance» envers le régime tunisien, le gouvernement assure au contraire avoir «une position équilibrée».

Ne pas se poser en «donneurs de leçons» tout en invitant les autorités «à mieux prendre en compte les attentes de leur population». Tels sont les mots utilisés mardi par la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie pour qualifier la position officielle de la diplomatie française face aux affrontements meurtriers qui opposent la police à la population depuis quatre semaines en Tunisie. Mercredi, le porte-parole du gouvernement François Baroin a défendu cette posture. «Déplorer les violences, appeler à l'apaisement, faire part de ses préoccupations, c'est une position équilibrée que défend aujourd'hui la France», s'est-il justifié. «La Tunisie est un ancien protectorat français. Compte tenu de nos liens d'amitié et compte tenu de notre histoire commune, aller plus loin serait faire preuve d'une ingérence qui n'est pas du tout la ligne de (notre) diplomatie», a-t-il encore précisé.

ou

MAM offre l'aide sécuritaire à la Tunisie

Citation
a écrit:
A ce niveau, on ne sait plus quel mot employer : connerie ? incompétence ? ignorance ? Comment Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères de la République, intervenant dans le cadre solennel de l'Assemblée nationale en lisant un texte écrit d'avance, a-t-elle pu proposer une coopération sécuritaire à la Tunisie au moment où les morts se comptent par dizaines ?

[www.rue89.com]
f
12 janvier 2011 19:44
Les Tunisiens aimeraient aussi obtenir des visas pour émigrer...
w
12 janvier 2011 20:00
Salam

Le monde tourne à l'envers.

Frédéric Mitterrand après avoir soutenu et défendu le pédophile Polanski.

Aujourd'hui, c'est son ami le dictateur sanguinaire qu'il soutien à savoir ben Ali.

Encore un peu de conspiration

Polanski encore un brave

moody smiley moody smiley moody smiley moody smiley

Ill
p
14 janvier 2011 12:03
Salam,

un autre article sur lemonde :

[www.lemonde.fr]

Citation
a écrit:
[...]Michèle Alliot-Marie est-elle allée trop loin, mardi 12 janvier, en proposant, à l'Assemblée nationale, le savoir-faire français à la police tunisienne pour "régler les situations sécuritaires" ? Critiquée devant l'Assemblée nationale par l'opposition sur l'extrême retenue de la réaction française face à la répression en Tunisie, la ministre des affaires étrangères a répondu : "Plutôt que de lancer des anathèmes, je crois que notre devoir est de faire une analyse sereine et objective de la situation." [...]

affaire à suivre.
h
14 janvier 2011 20:44
je trouve tres dangereux ce qu'a dit cette incompétente d'aliot marie ... et surtout de faire ce genre d'annonce publiquement, sans aucun scrupule, ni honte ...
assalam o alykoum
w
15 janvier 2011 11:21
Salam

Parlons-on du savoir faire français d'Aliot Marie grinning smiley


Nouvelles provocations racistes et colonialistes de la criminelle de guerre sioniste Alliot Marie. La France-Israel veut mater elle meme la Revolte des peuples au Maghreb

Alliot Marie est une racaille sioniste, ici prenant ses ordres de Prasquier et autres pompiers pyromanes israeliens de la haine antisemite, de la haine des arabes, le CRIF qui a fait de la France une base arriere du terrorisme international israelien. Pourquoi aucun journaliste francais ne dit de quelle confession est Ben Ali? Est-ce que vous avez vu vous des Musulmans diriger la France, les Etats-Unis, Israel? Alors pourquoi des arabes juifs sionistes dirigeraient des pays a majorite Musulmane au Maghreb ou en Arabie Saoudite ?
Ben Ali torture, massacre les Musulmans au nom de sa confession israelite, officiellement laicite franc maconne, et au nom des interets de la France-Israel, ce sont des snipers franco-israeliens qui assassinent les jeunes manifestants en Tunisie. Est-ce que je dois faire un tableau egalement pour l'armée algerienne ou le Maroc ? Ces gens la n'ont jamais été élu par les peuples au Maghreb, ils ont éte mis en place par le terrorisme, la guerre, les genocides, les massacres de la France-Israel, les reseaux des 'decrets cremieux' plus exactement. Il faut leur dire sans concessions, si vous etes pas contents, foutez-le camp a Tel Aviv, et c'est pareil en France, si t'es pas contente Alliot Marie, degage a Tel Aviv !
Voila une excellente raison pour mater et mettre en laisse tous les politiques francais de confession raciste sioniste comme Alliot Marie qui sement la haine, la terreure et la guerre au Maghreb et en Afrique. Il faut mettre au pas une bonne fois pour toute la France-Israel, et il faut le faire quand les fers sont chauds, sinon nous allons tout droit vers une guerre totale en France et en Europe.

La France officielle offre ses services pour mater les peuples du Maghreb
In Tunisia-watch
Paris propose à Alger et Tunis son « savoir faire » dans la gestion des manifestations
La France propose officiellement à la Tunisie « son savoir‑faire » dans la gestion des questions sécuritaires lors des manifestations publiques. Critiquée à l’Assemblée nationale française par les députés de l’opposition sur la retenue française au sujet de la situation en Tunisie, la ministre française des Affaires étrangères, Mme Alliot Marie, a indiqué ce mardi 11 janvier que le gouvernement français « ne peut que déplorer qu’il puisse y avoir des violences qui concernent ces peuples amis », selon des propos rapportés par l’AFP, ajoutant que « la priorité doit aller à l’apaisement après des affrontements qui ont fait des morts ».

« Notre premier message doit être celui de l’amitié entre les peuples français et tunisien, et on ne doit pas s’ériger en donneurs de leçons face à une situation complexe », a-t-elle dit à propos de la Tunisie tout en invitant les dirigeants à « mieux prendre en compte les attentes » des populations. La diplomate française a expliqué le mécontentement social et politique par « énormément d’attentes de la part des jeunes », « particulièrement de jeunes formés, de pouvoir accéder au marché du travail ». « Le président Nicolas Sarkozy entend dans le cadre du G8 et du G20 répondre aux préoccupations et aux besoins qui sont ceux de la Tunisie et de l’Algérie en la matière », a-t-elle affirmé.

Et pour mieux gérer les questions sécuritaires au cours des manifestations publiques, Mme Alliot Marie a proposé le « savoir‑faire » de son pays en la matière. « Le savoir‑faire, reconnu dans le monde entier de nos forces de sécurité, permet de régler des situations sécuritaires de ce type. C’est la raison pour laquelle nous proposons effectivement aux deux pays (Tunisie et Algérie) de permettre dans le cadre de nos coopérations d’agir pour que le droit de manifester puisse se faire en même temps que l’assurance de la sécurité », a-t-elle dit.

Depuis le début des émeutes, c’est la première fois qu’un officiel français de haut rang s’exprime sur les violences survenues en Tunisie et en Algérie. Mais à l’unanimité les observateurs ont relevé la retenue de Paris, sans doute en raison des intérêts qu’elle entretient avec ces deux pays, ses deux anciennes colonies.
[www.lequotidienalgerie.org]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/01/11 11:34 par wakrim.
b
15 janvier 2011 12:41
Momie du RPR carrieriste de la première heure beaucoup moins de classe que Veil et Dati, alourdie des initiales Mouche A Merde, toujours amante jamais mère elle ne marquera ni son temps ni l'histoire.
Elle peut dire des conneries elle ne sera pas davantage sur le devant de la scène pour autant.
X
15 janvier 2011 13:03
Citation
a écrit:
Ait Mohand Ouwidir dit :
13 janvier 2011 à 16 h 45 min

Il est tout à fait normal que la france veuille intervenir dans nos deux pays respectifs afin de protéger et sauver SA CINQUIEME COLONE, à savoir ses anciens hommes de troupes devenus par la force des choses et des évènements des « généraux » DICTATEURS et ERADICATEURS… qui protègent les intérets vitaux de leur mère patrie fafa !!!

Allons enfants de la patrie…..

Excellent.
B
16 janvier 2011 09:39
Dans le même genre il serait intéressant de s'intéresser à la position du FMI et de son patron sur la question tunisienne.


Les recettes économiques du FMI en Tunisie ont provoqué la pauvreté généralisée et le chômage
vendredi 14 janvier 2011
Le 17 décembre dernier des manifestations massives et spontannées ont éclaté dans la ville de Sidi Bouzid (dans le centre de la Tunisie) après que Mohammed Bouazizi, 26 ans, ait tenté de s'immoler par le feu parce qu'une policière l'a gifflé et craché au visage.

Le seul crime de Bouazizi est d'être un vendeur de rue de fruits et légumes sans autorisation légale dans un pays où les politiques économiques néolibérales ne lui offrent, à lui comme à des milliers d'autres (1) aucun espoir de travail. La tentative de suicide de Bouazizi, provoquée par l'humiliation policière et la confiscation de sa seule source de revenus révèle le profond désespoir qui prévaut parmi la jeunesse tunisienne, particulièrement chez les jeunes diplômés universitaires.

Vingt-quatre années ininterrompues de corruption, de dictature et de politiques néolibérales ont fait que la richesse du pays se concentre entre les mains d'une élite minoritaire liée au président Zine El Abidine Ben Ali et à la famille de sa femme. Bouazizi, diplômé universitaire (2) tentait de survivre avec dignité et d'entretenir sa famille en travaillant comme vendeur ambulant et cela dans un pays considéré par bon nombre d'observateurs et d'analyses économiques occidentaux comme un « miracle » économique, l'un des « Lions d'Afrique » (3).

Les misérables conditions économiques à l'intérieur du pays, l'absence d'offre de travail et de libertés politiques ont projeté Bouazizi, comme des milliers d'autres jeunes hommes et jeunes femmes au Magrheb, aux marges de la société. Le taux de chômage officiel en Tunisie, très largement sous évalué, est de 14% (4). Cependant, le taux de chômage parmi la jeunesse (entre 15 et 24 ans) est de 31%. Les 10% les plus riches du pays accaparent 32% des revenus et les 20% les plus riches 47% tandis que les 60% de la population plus pauvre se partage seulement 30% des revenus (5). L'émigration est passée de 18.000 en 1980 et à 80.000 en 2005. Malgré ce panorama, le FMI décrit la gestion économique du gouvernement et la répartition inégale des richesses parmi la population et entre les régions plus riches du nord et de la côte et celle de l'intérieur du pays comme une « prudente gestion macro-économique » (6).

Le méprisable comportement de la police à l'égard de Bouazizi est chose courant en Tunisie, une police qui ignire les droits humains élémentaires, piétine la dignité de la population et ne tolère aucune sorte de dissidence. Quelques jours après la tentative de suicide de Bouazizi, la pauvreté, le chômage et l'oppression ont poussé un autre jeune homme au suicide. Le mercredi 22 décembre, Hussein Nagi Felhi, également chômeur, s'est électrocuté et tué en grimpant sur une tour de haute tension. Les témoins affirment qu'il criait « non à la misère, non au chômage » pendant qu'il escaladait la tour. (7)

L'épidémie de chômage chez les jeunes, les inégalités, la répression policière et l'absence de toute liberté fondamentale ont exacerbé la solidarité de la population qui a pris les rues dans des protestations spontannées et non planifiées. Quelques jours après la tentative de suicide de Bouazizi et du décès de Felhi, les protestations se sont étendues dans tout le pays pour atteindre la capitale, Tunis, et elles se poursuivent malgré le black out des médias nationaux et la brutalité de la répression policière qui a provoqué plusieur victimes mortelles, dont un jeune de 18 ans.

Ce n'est pas la première fois qu'en 24 ans de règne le dictateur Zine El Abidine Ben Ali s'affronte à la rage du peuple causée par le manque de travail et la misère, mais il s'agit certainement aujourd'hui du plus grand défi lancé à la domination. Il y trois ans, en janvier 2008, son appareil de sécurité avait écrasé les protestations de Redhayef, une ville minière du sud du pays où les travailleurs et les jeunes s'étaient mobilisés pour les salaires et contre le chômage. A l'époque, plus de 300 personnes ont été détenues suite aux protestations (9). Mais, cette fois-ci, l'exaspération de la population a atteint son niveau maximal. En dépit du fait que le gouvernement a rapidement censuré toutes les pages web qui parlent des manifestations, plusieurs manifestants ont lancé une page Facebool pour donner et partager les informations sur la révolte (10). Cette dernière ne cesse de gagner en intensité et il n'y a aucun signe qu'elle va s'arrêter. Les manifestants en ont assez du status quo maintenu par la richissime famille corrompue qui est au pouvoir, un système de gouvernement répandu au Proche orient et en Afrique du nord

Un allié de l'occident: l'hypocrisie des politiques néolibérales et de la diplomatie occidentale

Le respect des droits humains et de la liberté de la presse sont quasi inexistant en Tunisie. Un institut d'évaluation place le pays parmi les nations les plus corrompues avec une note de 4, 3 sur 10 (le chiffre 10 indiquant l'absence de corruption et le 1 le degré le plus élevé). Le Freedom House Index Túnez, considère la Tunisie comme un pays « non libre » (11), ce qui n'est pas surprenant dans un pays où le gouvernement contrôle presque tous les aspects de la vie de sa population. La jeunesse y est particulièrement étroitement contrôlée et observée. Le gouvernement, par le ministère de l'éducation décide y compris des champs d'étude des étudiants (12).

Bien que les protestations qui se sont étendues à tout le pays ont adopté la forme d'un ras-le-bol social élémentaire pendant les premiers jours, elles se sont rapidement transformées par la suite en une sorte de meeting politique généralisé. Aujourd'hui, les manifestants qui descendent dans la rue exigent ouvertement la démission du président Ben Ali avec le mot d'ordre en dialecte tunisien « Yezzi Fock » (« Ben Ali, ça suffit! »), qui est devenu la principale consigne politique.

Le président Ben Ali, qui a presque 80 ans, est très conscient de la gravité et de la menace qui pèse sur son pouvoir. Sa première réaction a été de tenter de lâcher du lest en démissionant certains hauts responsables locaux, en remplaçant quelques ministres et en promettant ensuite de noveaux investissements et des créations d'emplois. Mais comme ces fausses promesses ne peuvent calmer la rage des manifestants, c'est à la brutale répression policière habituelle et aux menaces qu'il a recours. Vu l'ampleur des événements, il a été forcé d'apparaître à la télévision en promettant de châtier la « minorité extrémiste » accusée de provoquer des « désordres » qui ont « un impact négatif sur la création d'emplois en éloignant les investisseurs et les touristes » (13). Cette préoccupation du président à l'égard du secteur du tourisme n'est pas étonnante vu qu'il est étroitement contrôlé par sa famille et par sa femme, comme l'ont révélé les câbles diplomatiques diffusés par Wikileaks.

Pour les gouvernements occidentaux, Etats-Unis et Union européenne en tête, le dictateur tunisien et sa famille constitue un cas « exemplaire » de « stabilité » dans un pays musulman d'Afrique du nord. Le FMI qualifie les politiques néolibérales qui y sont menées comme « prudentes » et « intelligentes » alors qu'elles ne bénéficient qu'à une petite minorité qui s'est enrichie par la corruption sur le dos de la population. Un cas de corruption révélé par Wikileaks est à cet égard emblématique; le beau-frère du président a acheté 17% des actions d'une banque juste avant sa privatisation et les a ensuite revendues bien au-dessus de leur valeur.

Le gouvernement tunisien est un fidèle allié des Etats-Unis dans ses guerres coloniales en Afghanistan, Irak et ailleurs. Un rapport de l'ONU sur les centres de détention secrets inclus la Tunisie dans la liste des pays qui abritent ces derniers où même la Croix rouge internationale ne peut avoir accès aux prisonniers. (14)

Les services de renseignement tunisiens coopérent étroitement à la « guerre contre le terrorisme » menée par les Etats-Unis et ont participé aux interrogatoires de prisonniers dans la base aérienne de Bagram en Afghanistan, tout comme en Tunisie. Des câbles diplomatiques récents publiés par Wikileaks révèlent que, depuis un certain temps, les Etats-Unis sont préoccupés par la rage croissante qui vit dans la population et à l'égard de la corruption des familles Ben Ali et Trabelsi (la famille de la femme du président) pour lesquelles les richesses du pays sont des biens personnels.

Une liste de câbles de l'ambassade des Etats-Unis à Tunis publiés sur la page web du journal britannique « The Guardian » indiquent que les Etats-Unis considèrent la Tunisie comme un état policier « avec peu de liberté d'expression ou d'association et de graves problèmes de droits humains » et qualifient y compris la famille Ben Ali de « quasi mafia » (15). Mais qu'à cela ne tienne, le Département d'Etat des Etats-Unis se flatte du soutien actif apporté par les forces de sécurité tunisiennes. Sur la page web du Département d'Etat, on peut lire que « Les Etats-Unis et la Tunisie ont un agenda actif d'exercices militaires conjoints. Historiquement, l'aide étatsunienne en matière de sécurité a joué un rôle important dans la consolidation de ces relations. La Commission militaire conjointe USA-Tunisie se réunit annuellement afin de discuter sur la collaboration militaire, le programme de modernisation des forces armées tunisiennes et d'autres questions de sécurité » (17).

L'issue du mouvement de révolte n'est pas encore très clair. Le gouvernement de Ben Ali tente désespérement de contrôler la situation en déployant toutes ses forces de sécurité dans les villes touchées par la protestation. Jusqu'à présent, les manifestants ont été relativement pacifiques (ce qui n'est certainement pas le cas des forces répressives, qui ont tué, selon certaines sources, une vingtaine de personnes). Pendant que les manifestants brandissent du pain et des pancartes, le FMI continue à pressionner Tunis afin d'appliquer des politiques d'austérité et recommande au gouvernement d'en finir avec les subventions alimentaires et pour le combustible et qu'il réforme le système de sécurité sociale afin d'ouvrir la voie à sa privatisation (17). L'hypocrisie du FMI n'a pas de bornes puisque ces mesures, appliquées dans tous les pays sur les recommandations de cet organisme, sont présentées comme devant favoriser « l'emploi et la croissance ».

Basel Saleh, professeur adjoint à la Faculté d'économie et d'études sur la Paix de l'Université de Radford en Virgine, Etats-Unis. Traduction française pour le site www.lcr-lagauche.be Source: [www.globalresearch.ca]

source : [www.npa2009.org]
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