La décision de l’Autorité Palestinienne de reporter à mars 2010 un vote sur le “Rapport Goldstone” au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies à Genève constitue une immense trahison du peuple palestinien. En outre, la prouesse stupide et honteuse sert énormément le dessein israélien de couvrir les crimes néo-nazis perpétrés par l’armée d’occupation israélienne pendant sa guerre manifestement criminelle contre la Bande de Gaza il y a neuf mois.
La saisine du rapport par le Conseil des Droits de l’Homme aurait probablement pavé la route à la poursuite des criminels de guerre israéliens devant la Cour Pénale Internationale (CPI), ainsi que devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) à La Haye.
L’Autorité Palestinienne a donné une pléthore de prétextes, la plupart fallacieux, pour justifier l’acte scandaleux que de nombreux Palestiniens, des gens ordinaires comme des intellectuels, ont décrit comme un acte de trahison nationale.
De fait, les Palestiniens avaient à leurs côtés une solide majorité de 33-35 Etats-membres sur les 47 du Conseil, ce qui veut dire que le rapport de la commission Goldstone aurait pu facilement être avalisé par le Conseil des Droits de l’Homme et transféré à la CPI ou à la CIJ.
La seule réelle interprétation de la décision de l’AP de reporter le vote du rapport que l’on puisse faire est que le régime de Ramallah a tout simplement voulu apaiser Israël et l’administration Obama, sans tenir compte des effets et conséquences désastreux sur la cause palestinienne, en particulier sur les victimes oubliées des crimes de guerre israéliens dans la Bande de Gaza.
Eh bien, si Israël peut s’en tirer avec le meurtre de 1.300 Palestiniens et la destruction de la moitié de Gaza, le prochain holocauste aura probablement des proportions européennes. Après tout, on ne peut demander au monde d’être plus palestinien que les Palestiniens eux-mêmes.
Avant la décision, on a dit que le Président Obama était personnellement intervenu en coulisses pour demander à la direction de l’AP d’arrêter de faire pression pour l’approbation du rapport car selon lui, elle saperait « le travail diplomatique ».
De même, on a suggéré que l’AP était parvenue à un marché avec Israël selon lequel le régime sioniste d’apartheid acceptait d’accorder une licence à une compagnie de télécommunications appartenant à de riches hommes d’affaires liés à l’AP en échange du report de la discussion sur le rapport Goldstone au Conseil pour les Droits de l’Homme des Nations Unies. (1)
L’ambassadeur de l’AP à l’ONU à Genève, Ibrahim Kreishi, a été cité disant que la direction palestinienne préférait un « texte de compromis ».
« Cela nous aidera à expliquer aux Israéliens que la communauté internationale est avec les Palestiniens pour réaliser leurs espoirs et leurs rêves. »
Quelle imbécillité ! Après plus de 42 ans d’occupation militaire criminelle, devons-nous encore expliquer nos souffrances aux Israéliens ?
M. Khreishi pense-t-il réellement que tout ce dont les Israéliens ont besoin pour cesser leurs crimes nazis contre notre peuple est simplement d’ « une explication convaincante » ?
L’ambassadeur de l’OLP pense-t-il qu’un « texte de compromis » obligera les brutes et les criminels de guerre méprisables de Tel-Aviv à reconsidérer leur approche criminelle vis-à-vis des Palestiniens ?
Et de toutes façons, que signifie « un texte de compromis » ? Israël n’a-t-il pas commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité sciemment, volontairement et délibérément contre la population innocente de Gaza ?
Israël n’a-t-il pas fait pleuvoir la mort, en utilisant le fin du fin de la technologie américaine de mort, sur des civils sans protection, tuant et mutilant des milliers d’hommes, femmes et enfants innocents ?
Israël n’a-t-il pas aspergé de phosphore blanc de grandes parties de Gaza, brûlant des vies innocentes sur tout le territoire côtier ?
Israël n’a-t-il pas déversé sciemment et délibérément une pluie de bombes sur des maisons, des mosquées, des collèges, des hôpitaux et des écoles partout à Gaza ?
Alors, comment un être humain ayant un semblant d’honnêteté et de moralité peut-il essayer de minimiser ces crimes infâmes et sataniques en acceptant d’adopter « un texte de compromis » ?
De tous les peuples du monde, nous, Palestiniens, devons appeler un chat un chat, en particulier lorsque nous voyons l’épée dans les mains de nos fossoyeurs, de nos bourreaux et des assassins de nos enfants.
L’armée judéo-nazie, marine et aérienne, a massacré notre peuple en masse à Gaza et en Cisjordanie. Elle a perpétré des crimes affreux, au grand jour, au vu et au su du monde entier.
Il n’y a eu aucune circonstance atténuante ni controverse sur ce qui s’est réellement passé. Il n’y a eu aucune circonstance atténuante ni controverse sur ce qui s’est réellement passé.
Les soi-disant « roquettes Qassam » ne sont qu’une diversion et ne devraient pas se retrouver dans la même phrase que l’affreuse machine de mort israélienne, car l’énormité et le caractère meurtrier, dans les deux cas, sont absolument incomparables.
Et de plus, la personne qui a rédigé le rapport, Richard Goldstone, est un juif, en fait un Juif sioniste, qui n’a jamais exagéré ces crimes de guerre contre une population complètement livrée à elle-même, dont chaque survie physique a toujours dépendu, et continue de dépendre, de la bonne volonté de la communauté internationale.
En conséquence, le peuple palestinien, la victime de plus longue date du racisme génocidaire, et le monde libre autour de nous, aimeraient savoir ce qui a fait que la direction palestinienne de Ramallah et son ambassadeur dérouté à Genève se sont aplatis de façon si soumise devant la pression sioniste.
N’avez-vous donc une once d’honneur et de dignité nationale ? Après tout, nous parlons de crimes de guerre réels et de centaines d’enfants assassinés sans pitié par l’armée de cette bande de voyous, les porte-paroles sionistes qui maintenant, sans vergogne, se vantent d’avoir fait pencher l’ambassadeur de l’AP vers une aide à la propagande israélienne.
Néanmoins, il est probablement injuste de stigmatiser Khreishi, un simple fonctionnaire qui avait à transmettre les instructions stupides de Ramallah.
Bien sûr, Khreishi aurait dû démissionner plutôt que de prendre part à une action ignominieuse de trahison nationale. Mais l’ultime scélérat est bien sûr le judenrat palestinien de Ramallah, qui a l’habitude de sacrifier les intérêts nationaux palestiniens pour apaiser Israël et plaire à l’administration Obama, dans l’espoir d’en obtenir une « rétribution » quelconque.
Il est intéressant de constater cependant que la seule « rétribution » donnée à l’AP dont nous étions été témoins a pris la forme de davantage d’expansion des colonies juives en Cisjordanie, davantage de provocations juives sur l’esplanade la Mosquée Al-Aqsa, et davantage de violence et de terrorisme juifs contre des citoyens palestiniens sans protection, en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza.
En ce qui concerne l’administration Obama, elle a elle aussi « récompensé » l’Autorité palestinienne pour sa perfidie et pour la trahison de son propre peuple en fermant les yeux sur l’expansion des colonies israéliennes, et en insistant pour que l’AP reprenne les discussions avec l’arrogant gouvernement de Benjamin Netanyahu sans conditions préalables.
Les gens qui ne se respectent pas eux-mêmes ne méritent pas qu’on les respecte. De plus, une autorité qui maltraite, torture et tue ses propres citoyens pour plaire à l’occupant israélien et obtenir de lui un certificat de bonne conduite est hautement disqualifiée pour être le véritable représentant du peuple palestinien.
Enfin, on peut assurer sans crainte que l’AP redoute tout autant qu’Israël une discussion approfondie du rapport Goldstone.
Selon certaines sources, l’AP a exhorté Israël à poursuivre la guerre criminelle contre la Bande de Gaza jusqu’au bout.
On pense également qu’Israël est en possession de preuves accablantes montrant quelques responsables de l’AP suppliant Israël de poursuivre la guerre à Gaza pour écraser le Hamas.
Il est donc plus que probable que l’AP se soit retrouvée dans une situation excessivement embarrassante, ce qui expliquerait pourquoi elle ne veut pas qu’un débat public sur le rapport Goldstone ait lieu dans un avenir proche, car il révèlerait de nombreux secrets choquants et embarrassants sur sa connivence avec Israël dans l’attaque néo-nazie contre la Bande de Gaza.
(1) Lire, en anglais : "Palestinians cry 'blackmail' over Israel phone service threat”, par Ben Lynfield, The Independant, 1er octobre 2009.
une sacré bande de vendus ces gens de l'autorité palestinienne. ils avaient tous les éléments en main pour faire justice (enfin un semblant de justice) au peuple palestinien, colonisé depuis 60 ans. et au lieu de ça, ils baissent leur pantalon devant les israhelliens!
à croire que ces dirigeants ne sont autres que des suppôts des israhelliens.
Nous n'avions pas besoin d'autres preuves que Abbas et sa bande ne sont que des figurants au services d'Israel (Ce que le monde civilisé appelle "les modérés", mais en voici une autre pour ceux qui avaient encore des doutes.
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, mais en voici une autre pour ceux qui avaient encore des doutes.
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