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Nous et l’esprit tribal
s
28 juin 2007 15:09
Nous et l’esprit tribal

Par Abdelaziz Djaout


Au moment même où il établissait le principe du tawhid (l’unicité de la Divinité), l’islam déclarait un combat farouche à l’esprit tribal qui gouvernait l’Arabie. Les arabes de la période préislamique ne reconnaissaient en effet aucune autre allégeance qu’à celle qu’ils attribuaient au sang. Au-delà de leurs idoles, le primat du principe tribal déterminait leurs amours et leurs haines, leurs alliances et leurs inimités, la paix comme la guerre. Appartenant totalement à la tribu, ni les dieux ni les individus ne résistaient à son emprise. Ils perdaient en effet leurs droits face à ce principe qu’aucune valeur ne pouvait déloger du piédestal sacralisé sur lequel il trônait.

Pourtant, une fois bien compris, le tawhid a eu raison de cette idolâtrie du sang qui ne laissait aucune place ni à la raison ni au cœur. C’est que, par la voie du tawhid, l’islam, en tant que révélation divine, procède à un recentrage de l’être et de ses sentiments d’appartenance sur sa propre intériorité, le libérant de ses attaches familiales et sociales, donc culturelles, pour le ramener à son état naturel, sa fitra. "Nous appartenons à Dieu et à Lui nous retournons" [2 : 156]

Qu’en est-il aujourd’hui ? Sommes-nous, nous les musulmans d’Occident et d’ailleurs, les héritiers de l’Arabie préislamique ou les fidèles adeptes de cette religion qui l’a libérée du joug de la tribu ? Pour le savoir, il nous incombe de jauger nos comportements à l’aune des valeurs qui découlent du principe de la transcendance. Ci-après et brièvement, je présente quelque-unes de ces valeurs telles que je les comprends, en les contrastant à nos efforts pour les vivre, les défendre et les promouvoir.

D’abord, la liberté de l’homme sans laquelle la transcendance perd tout effet sur l’intériorité qu’elle aspire à réformer. Dans le discours coranique, l’homme était libre de croire ou de ne pas croire et n’avait plus, par ricochet, aucun droit de contraindre l’autre, quel qu’il soit, à quelque croyance que ce soit. Le fameux « nulle contrainte en religion » [2 : 256] n’était pas seulement un droit attribué pour les besoins d’un système à stabiliser, mais plus encore une condition nécessaire pour « l’opérabilité » pleine et entière de la transcendance elle-même.

Ensuite, une fois établie, la liberté de chacun et de tous appelait, toujours selon l’esprit et la lettre du Coran, un principe régulateur nécessaire pour gérer les rapports conflictuels potentiels et probables que ces libertés individuelles, de par leur nature, allaient sûrement produire. C’est le principe de la justice, al-‘adl, qui, parce que moins naturel que la précédente valeur, se présente au croyant sous la forme du commandement formel : « Certes, Dieu commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez » [16 : 90].

Et pourtant... nos discours, nos attitudes, comme nos actes, laissent penser que ces notions, liberté et justice, ont perdu tout attrait pour nous. Comment en effet ne pas le croire quand on se refuse le droit d’exprimer nos divergences les plus légitimes de peur que les autres ne les utilisent contre nous ? Dire sa préférence de « laver le linge sale en famille », n’est-ce pas avouer sa soumission à l’esprit tribal ? Comment ne pas le penser quand on constate notre promptitude à condamner l’injustice qui nous touche et qui n’a d’équivalent que notre absence presque totale des luttes sociales qui importent à nos concitoyens ? Pire, comment peut-on oser qualifier de non prioritaire la cessation des injustices qui frappent nos coreligionnaires dans les pays musulmans, juste parce qu’elles se font impunément au nom de notre religion ?


Extrait de l'article suivant :
[www.oumma.com]
p
28 juin 2007 15:15
salam

très bon article, merci srnit thumbs up
!!*!! le seul chat autorisé sur ce forum
28 juin 2007 15:31
c'est assez confus...

on souffre aujourd'hui de nationalisme, l'esprit tribale est bien innoffensif. moi je suis pas contre un esprit tribal. les tribus c'est des grandes familles pour moi... et pour moi, faire en famille est une trés bonne chose...

on s'occupe de l'affaire familiale... ca marche impec... du point de vue économique, c'est une trés bonne chose.
et je ne vois pas en quoi ca peut toucher à l'aspect universel de la chose.

si je demande à un de mes amis de travailler avec moi, suis-je mauvais? et si c'était un cousin? et si c'était un homme du village des grands parents? où est l'instinct tribal...

bref, je ne vois pas où est l'atteinte à l'universalisme de l'Islam. par contre, celui qui se dit "Marocain", lui... il touche directe à l'universalisme... car il pose une frontiére géographique (insensé) entre lui et ses freres Musulmans (tunisiens, et algériens par example)...

et enfin, il y'a les rigolos qui pensent que l'universalisme, c'est de laisser les non-musulmans intervenir dans nos affaires...
ca! c'est de la stupidité... et on retrouve ca chez les Nationalistes...

sous pretextes que des non-Musulmans vivent sur le meme territoire sur la carte que nous... on devrait les considérer comme des fréres...

c'est trés bete comme logique... on est pas obligés, chacun fait ce qu'il veut... s'ils veulent faire autre chose, c'est leur droit. et s'ils veulent me suivre, ils sont les bienvenus...

mais de là à les suivre... c'est pas intelligent... sauf peut etre s'ils sont directement concernés... là, ca devient leur droit. mais sinon... on s'en fout. je suis à 100% pour des régles pour respecter ses voisins... mais de là à leur donner le pouvoir d'intervenir dans mes affaires, je ne suis pas si ouvert que cela...

independance avant tout...
s
3 juillet 2007 14:59
Fraternité et Solidarité

Extrait :

Aux Arabes fraîchement convertis à l’Islam qui ne pouvaient accepter qu’esclaves affranchis et gens de conditions humble pussent être leurs égaux et leurs frères, le Messager de Dieu déclarera péremptoirement : ’Dieu, en vérité, vous a débarrassés de la superbe du paganisme antéislamique (djâhiliyya) et de sa fierté par les ancêtres. Aujourd’hui, de deux choses l’une : croyant pieux ou pervers réprouvé. Vous êtes tous d’Adam, et Adam est de terre…’.
La fraternité des croyants est une fraternité vivante, agissante. Elle se veut amour, entraide, compassion, secours, solidarité… Elle est présente dans l’heur comme dans le malheur. S’aimant dans l’Amour de Dieu et de Son Prophète, les croyants forment un même édifice, un même corps. Qu’une joie ou une peine atteigne un seul d’entre eux, et les voilà qui s’en ressentent. Le Prophète les a comparés au corps humain. Si une seule partie de ce dernier est malade, tout le reste souffre de fièvre et d’insomnie. Il les a aussi représentés comme les pierres d’une construction qui se renforcent et se soutiennent mutuellement.


Le couronnement de cette fraternité, c’est l’Amour en Dieu (al-h’oubb fîl-lâh), degré suprême de la foi. Car le vrai croyant aime (et déteste) pour Dieu. Loin de toute autre considération mondaine. Arrivé à ce stade ultime, il pourra déguster la saveur de la foi, se complaire dans le réconfort de sa fraîcheur…
Et dans ce vaste champ de fraternité et de solidarité, l’émulation reste de mise : ’Lorsque deux êtres s’aiment en Dieu, le plus cher d’entre eux, aux yeux de Dieu, c’est celui qui aime le plus ardemment son compagnon’, rapporte la Tradition.


L'article complet :
[www.oumma.com]
D
9 mai 2020 00:26
Bonsoir , au juste il y a des avantages surtout en temps de crise car il y a une solidarité que se met en place ( ennif) mais il y a aussi des inconvénients car vous êtes membre d'un tout et vous n'êtes pas autorisé à vous dé puzzlé .J'invente un mot .Vous devez suivre le tout et seul vous ne pouvez réfléchir c'est le tout qui réfléchit et souvent c'est menotté .Vous n'êtes pas libre individuellement car vous n'existez pas .Tant que vous suivez le tout c'est bon ..mais si vus vous isolez vous êtes banni ;
 
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