dans le meme genre: LE PEUPLE DISPOSE D'UNE CAPACITÉ DE SOUMISSION IMPRESSIONNANTE ( lu dans marianne)
Les crises sont utiles au système. Qui paie les pertes? Le << vulgum pecus>>, toujours plus soumis, toujours plus inquiet.
Les crises font partie du système, et c'est même ce qui le pérennise. Quand ces crises sont graves, elles font d'énormes dégâts. Mais, à y bien regarder, on comprend qu'elles sont voulues, pour ne pas dire nécessaires à celui-ci. En effet, elles ont <<l'avantage>> d'obliger à reporter les pertes sur les états, c'est a dire sur le vulgum pecus qui s'éreinte déjà depuis des lustres à combler les bévues antérieures. A ce stade de compréhension du système, ce n'est plus de l'admiration que l'on a : on s'incline! compte tenu du nombre de crises qui se sont produites depuis le début sans qu'aucun peuple ne se soit soulevé violemment, on se demande au nom de quoi le système changerait.
La seule solution : la création d'un système financier fondé sur des réserves réelles. Mais les peuples assoiffés d'avoirs accepteront-ils de devenir normalement consommateurs, Rien n'est moins sûr. Le système fonctionne sur une équation assez simple: création de désirs = besoin d'argent = obligation d'emprunts = aliénation de l'individu qui n'a pas les moyens au départ!
La grande crise permet dans un premier temps d'éliminer les gêneurs. Les gros établissements rachètent les débris de ceux qui n'ont pas résisté. Puis les puissantes multinationales en profitent pour dégager les<< salariés en trop>> au prétexte de <<crise>> et tout ces puissants laissent aux états le soin de panser tout cela. ce que ces derniers font en pompant dans l'argent public ( en faisant à nouveau d'autres emprunts aux banques!) afin de financer les RSA, RMI, etc...
Et ce sont les peuples qui paierons l'addition. Le système financier mondial tel qu'il a été pensé et mis en place nécessite: - des guerres à répétition; -des banques qui absorbent la totalité des épargnes et du fruit du travail; -Des relais médiatiques; - Des média omniprésents relayant l'idéologie dominante en boucle + la pulsation primaire de consommation en boucle aussi; -Des masses anonymes de moins en moins éduquées; - Des peurs savamment entretenues sur tout ce qui pourrait hypothétiquement entamer le peu d'acquis des uns et des autres. ....
chargement...
+ 
