Salam, je suis un peu nostalgique ces temps-ci.... Racontez-moi vos souvenirs d'enfance, vos anecdotes, vos (premières) rencontres, vos vacances au bled, etc. Et surtout n'oubliez pas d'envoyer des salawat sur notre prophète bien-aimé (saws) en ce vendredi !
Akhenaton en parle mieux que personne, nostalgie des quartiers dans les années 80-90
Les ombres sont des rêves, les ombres sont des rêves Les ombres sont des rêves...
Cette histoire est une fable, le conteur de celle-ci est fiable Et sans parler du Diable, le bonheur est friable Car mon règne en fait n'a jamais été minable Ma contrée était de sable, mes sujets des ombres innombrables Où l'amitié était le ciment, le jeu, le piment L'amour l'agrément, la joie, l'aliment Nous vivions tous dans nos rêves et nos passions Mais la vie d'adulte a déclenché un processus d'élimination De formidables randonnées à vélo À poutres sustentatoires dans une station de métro Où sont passés les rois, les reines qui naguère Fabriquaient des cendriers pour la fête des pères ? Pourquoi ai-je perdu le sourire, avec un air si triste Pour des amis qui se sont trompés de piste ? L'enfant qui sommeillait en moi s'est évaporé Et malgré, je désire rester
Au fin fond d'une contrée par les vents battus Je suis le roi fou désuet, souverain d'un peuple de statues Ils ont tous quitté mes rêves, et moi je me souviens
Je regrette ces soirs d'été où nous faisions des parties de cache-cache Les t-shirts plein de taches, planqués sous des bâches, sache Que nous étions des gosses comme les autres Épris de liberté, les poumons gonflés de fierté Pour mon malheur, l'enfance n'est pas éternelle Le miel donna du fiel, et le rêve devint sel L'enveloppe corporelle a crû Les ombres m'ont quitté, mes compagnons sont devenus des statues De tous ceux qui jouaient au soldat avec moi La moitié ont désormais des traces sur le bras Et je ferme les yeux afin que s'envole Le souvenir de voir leurs mères les chercher à la sortie de l'école L'amour qu'elles leur portaient, l'attention qu'elles leur donnaient Se doutaient-elles qu'un jour, ils voleraient dans leurs porte-monnaies Mais JP, tu as grandi trop tôt, ton visage aujourd'hui me fait froid dans le dos Tu as quitté mon royaume sans prévenir Ton ombre est un souvenir, statue de glace fût ton devenir Tu hantes ma contrée avec un regard figé Ici, tu as laissé notre amitié
Au fin fond d'une contrée par les vents battus Je suis le roi fou désuet, souverain d'un peuple de statues Ils ont tous quitté mes rêves, et moi je me souviens
Comme le peuple de Loth, ils n'ont pas cru à la miséricorde Et quand je les aborde, dans leurs cœurs il pleut des cordes Sans ignorer qu'un peu d'amour peut changer la statue en ombre Libre, souple et sombre Pour pouvoir absorber le maximum de lumière La licorne chevauchant la crinière d'un éclair Et tout est clair dans la nuit des songes Au moins je peux y chasser ces terribles regrets qui me rongent La réponse au changement de cap Pourquoi suis-je devenu comme un souverain de l'île de Pâques ? Heureusement qu'une reine d'Orient m'a épousé Elle m'a redonné un peuple d'ombres afin de pouvoir gouverner Ma destinée est jonchée de paysages verts Depuis que j'ai quitté l'ennui de mon désert Ensuite, si mon mental va, des fois Je ne puis l'éviter, je me revois...
Au fin fond d'une contrée par les vents battus Je suis le roi fou désuet, souverain d'un peuple de statues Ils ont tous quitté mes rêves, et moi je me souviens
Ah, moi ce sont mes annees Fac, au debut des annees 2000. j'avais un petit studio pour etudiante, des copines avec qui on se tapait des bons delires, et des etudes qui m'interessaient beaucoup. La semaine j'avais cours (31 heures de cours par semaine si ma memoire est bonne). Le week-end je restais dans mon studio a reviser les cours, preparer les TD de la semaine d'apres, ecouter de la musique et dormir. J'avais ni tele, ni ordi, ni internet, juste une radio, mais c'etait la belle vie. De tres bons souvenirs.
Il y avait aussi une fille qui jouait au foot avec nous Elle était trop forte techniquement J'étais choqué le jour où je l'ai vu avec une tenue féminine Une wéch de quartier l'a sous-estimé un jour Je peux te dire qu'elle a pris une grande raclée
Citation mag4 a écrit: lol je me souviens du sport, quand on jouait au foot on utilisait les allées des immeubles comme cages de but