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Le niveau des océans pourrait monter de plus d’un mètre
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27 mars 2009 23:06
La montée du niveau des océans pourrait être bien supérieure à ce qui était prévu jusqu’alors et atteindre au moins 1m à la fin du siècle, mettant en péril les millions de personnes qui vivent dans les régions littorales de faible altitude, indiquent de nouvelles études scientifiques. « Différentes équipes de chercheurs peuvent arriver à des prévisions légèrement différentes, mais les différences dans le détail de ces projections ne doivent pas obscurcir un tableau d’ensemble, dont même les valeurs minimum semblent impliquer des effets très graves, » précise le professeur Konrad Steffen, de l’Université du Colorado.


Par David Adam, The Guardian, 11 mars 2009

Les scientifiques réunis au congrès de Copenhague sur le changement climatique averissent que l’évolution des calottes glaciaires des pôles pourraient augmenter le niveau de la mer d’un mètre ou plus en 2100. Les conséquences d’un tel phénomène pourraient s’avérer graves, avertissent-ils. Dix pour cent de la population mondiale - soit environ 600 millions de personnes - vivent dans des zones vulnérables.

Cette nouvelle estimation paraît sensiblement aggraver les prévisions que contenait le rapport publié en 2007 par le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du climat (GIEC), qui tablait sur une augmentation du niveau des mers pouvant atteindre jusqu’à 59cm durant le siècle. Ce rapport indiquait également qu’une augmentation plus forte ne pouvait être exclue, mais que les connaissances sur les calottes glaciaires étaient insuffisantes pour prévoir à quelle vitesse elles pourraient se désagréger avec l’augmentation de la température.

Le Professeur Konrad Steffen, de l’Université du Colorado, précise que les nouvelles études réalisées sur la fonte des glaces au Groenland montrent que celle-ci s’est accélérée durant la dernière décennie.

« Je prévois que l’élévation du niveau de la mer d’ici à 2100 soit de l’ordre de 1 m », indique-t-il. « Elle pourrait être de 1,2 m ou 0,9 m, mais c’est un 1m ou plus si l’on considère l’évolution actuelle, qui est jusqu’à trois fois supérieure à la moyenne qu’avait prédite le GIEC. C’est un changement majeur, qui appelle à l’action. »

Le Dr John Church, du Centre australien de recherche sur le climat et la météorologie de Tasmanie, déclare : « Les plus récentes observations effectuées par les satellites et au sol indiquent que le niveau de la mer continue d’augmenter de 3 mm ou plus par an depuis 1993, un taux qui est situé bien au-dessus de la moyenne du 20e siècle. Les océans continuent à se réchauffer et à se dilater, la fonte des glaciers de montagne a augmenté et l’inlandsis du Groenland et l’Antarctique contribuent également à l’élévation du niveau de la mer. »

Le Professeur Eric Rignot, chercheur au Jet Propulsion Laboratory de la NASA, indique que les nouvelles études réalisées depuis le rapport du GIEC montrent que la fonte et la disparition des glaces ne peut pas être négligée. « En raison de l’accélération [ de la vitesse de déplacement ] des fronts des glaciers dans de nombreuses régions, les calottes glaciaires du Groenland et l’Antarctique contribuent plus et plus rapidement à l’élévation du niveau de la mer que prévu. »

Le Professeur Stefan Ramstorf, de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur le climat, déclare : « Sur la base de l’expérience passée, je m’attends à ce que l’élévation du niveau de la mer s’accélère à mesure que la planète devienne plus chaude. »

Les estimations du GIEC avaient été en grande partie basées sur la dilatation des océans provoquée par la hausse des températures, plutôt que sur l’apport des eaux de fonte et l’impact de la dislocation des glaciers dans la mer.

M. Ramstorf précise que les résultats des recherches laissent présager une hausse du niveau de la mer comprise entre 75cm et 1,90m en 2100. Même si la communauté internationale parvenait à réduire les émissions de gaz à effet de serre provoquant le réchauffement de la planète, l’« estimation la plus favorable » est d’environ 1m, ajoute-t-il.

« Différentes équipes de chercheurs peuvent arriver à des prévisions légèrement différentes, mais les différences dans le détail de ces projections ne doivent pas obscurcir un tableau d’ensemble, dont même les valeurs minimum semblent impliquer des effets très graves. » déclare M. Steffen.

John Ashton, représentant spécial pour les changements climatiques au Foreign Office, déclare : « Nous devons prendre en compte le pire des scénarios vraisemblable pouvant se dérouler durant l’existence de ceux qui vivent aujourd’hui. »

Plus de 2000 chercheurs de 80 pays sont présents à la conférence, dont l’objectif est d’inciter les politiques à agir contre le réchauffement de la planète.
i
28 mars 2009 14:51
bah tu ne sais pas nager l'euro ?
Un métre....c'est encore jouable...avec de bonnes bouées !
l
28 mars 2009 14:55
Les Maldives commencent déjà à disparaitre et seront bientôt un paradis perdu pour les touristes.
A
28 mars 2009 14:59
Quand toutes les îles paradisiaques auront disparu, les gros bourgeois seront bien obligés de revenir vers nous, et là on les attendra de pied ferme Cool
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
28 mars 2009 19:40
adieu hollande et compagnie !
mais c'est encore loin, diront certains.
la vie est éphémère, mieux vaut bien la vivre avant de la perdre.
 
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