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Nigeria: des séparatistes menacent d'attaquer des installations pétrolières
t
21 septembre 2005 21:23
Nigeria: des séparatistes menacent d'attaquer des installations pétrolières
Une milice séparatiste du sud du Nigeria a lancé mardi un ultimatum aux autorités fédérales, exigeant la libération avant mercredi après-midi de leur chef arrêté par la police et menaçant de s'attaquer à des installations pétrolières dans le delta du Niger.

"Nous leur avons donné un ultimatum de 24 heures. S'ils ne le relâchent pas dans les 24 heures, nous ferons exploser les installations dans notre zone, celle du delta du Niger", a déclaré à l'AFP le numéro 2 du groupe, Alali Horsefall.

A la suite de l'arrestation de Alhaji Mujahid Dokubo Asari, le chef de la NDPVF (Niger Delta People's Volunteer Force), des membres de ce mouvement illégal ont érigé mardi soir des barricades pour bloquer une route majeure de la ville de Port Harcourt, dans le delta, a affirmé l'AFP un proche de M. Asari. Des coups de feu ont été entendus dans la nuit.

"Mes hommes sont prêts", a menacé M. Horsefall, ordonnant à la police nigériane de libérer le chef de la NDPVF mercredi avant 14H00 (13H00 GMT).

"Nous ne voulons pas faire du mal à des étrangers. Nous leur demandons donc de quitter le territoire", a-t-il prévenu.

Dans un communiqué, la police a indiqué mercredi que Alhaji Mujahid Dokubo Asari était actuellement interrogé par ses services "sur ses déclarations séditieuses dans la presse". "Il est soupçonné de trahison", poursuit le texte.

Le 10 septembre, un quotidien nigérian avait publié un entretien de M. Asari dans lequel celui-ci dénonçait le Nigeria, comme "une entité diabolique" qu'il affirmait vouloir "combattre" et voir "se désintégrer".

"(...) Alhaji Dokubo a reconnu avoir tenu de tels propos et les a réaffirmés", selon le communiqué de la police. "Il coopère actuellement avec les enquêteurs et pourrait être poursuivi s'il est reconnu coupable", ajoute le texte.

Plus tôt, le numéro 2 du NDPVF avait affirmé que Alhaji Mujahid Dokubo Asari était "de nouveau accusé de trafic d'armes et de menaces contre la sécurité du Nigeria".

Le chef de la NDPVF avait mis en place début 2004 des camps d'entrainements secrets pour les jeunes militants Ijaws dans le delta du Niger, au sud de Port Harcourt, avant de lancer une campagne de violences contre les installations pétrolières de la région.

Recherché par le gouvernement fédéral, M. Asari avait participé, à l'invitation du président Olusegun Obasanjo, à des pourparlers de paix ayant abouti à la signature d'un accord de cessez-le-feu en octobre 2004.

Il vivait depuis lors dans une villa luxueuse de Port Harcourt, continuant cependant de se faire l'avocat de la cause sécessionniste Ijaw et menaçant régulièrement de reprendre la lutte armée.

Le delta du Niger est l'une des principales zones de production pétrolière du Nigeria, sixième exportateur mondial et premier producteur d'Afrique avec 2,5 millions de barils par jour. Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell possède un important réseau de puits et de pipelines dans cette région et y emploie un grand nombre d'expatriés.

Le groupe de Mujahid Dokubo Asari affirme y défendre les intérêts de l'ethnie Ijaw dans la région. La milice NDPVF revendique également l'autodétermination pour le groupe ethnique Ijaw, le contrôle des ressources ainsi que la tenue d'une conférence nationale souveraine pour discuter des problèmes du pays.

Le pétrole représente 95% des revenus extérieurs du Nigeria. Les leaders de plusieurs groupes ethniques vivant dans le delta du Niger, dont environ 12 millions d'Ijaws et les membres de la minorité Ogoni, réclament une plus grande autonomie et une meilleure redistribution des recettes pétrolières.

Certains de ses leaders, comme Asari, réclament l'indépendance totale de la région. Leurs militants sont responsables d'attaques répétées et actes de vandalisme contre les installations pétrolières locales.


source:www.jeuneafrique.com
t
21 septembre 2005 21:24
J´ espère bien que l´ algérie, va aider ce peuple à s´ autodeterminersmiling smiley)
D
21 septembre 2005 21:32
Salam,


et bien sur pour le plus grand bien des entre priese petroliere ainsi que des pays petroliers, pour faire monter le prix du baril.
t
22 septembre 2005 21:00
Nigeria: des séparatistes prennent le contrôle d'une installation pétrolière

Des militants séparatistes armés ont pris jeudi le contrôle d'au moins une station de pompage de pétrole importante dans le sud du Nigeria pour protester contre l'arrestation de leur chef, accusé de "trahison".

Les partisans d'Alhaji Mujahid Dokubo Asari, le chef de la NDPVF (Niger Delta People's Volunteer Force, un mouvement sécessionniste de la région du delta du Niger) avaient lancé mardi un ultimatum de 24 heures aux autorités fédérales, menaçant de faire exploser des installations pétrolières si leur chef n'était pas libéré.

Un responsable du géant pétrolier américain ChevronTexaco et des agents de sécurité ont indiqué à l'AFP que la station de pompage d'Idama, située à 25 km au sud-ouest de Port Harcourt sur la rivière Sambreiro dans l'Etat de Rivers, a été occupée et fermée jeudi par ces militants.

"Ce matin, un groupe de 120 miliciens armés sont arrivés à bord de huit vedettes sur la plateforme et ont ordonné sa fermeture. Cela a été fait et ils sont partis vers d'autres stations de pompage", a expliqué le responsable de Chevron qui a requis l'anonymat.

Six soldats nigérians, stationnés à Idama pour la protection du site, ont été désarmés par les militants, selon un responsable d'une compagnie de sécurité opérant dans la région.

Le commandant adjoint de la NDPVF Alali Horsefall a indiqué que ses hommes prévoyaient de prendre le contrôle d'autres installations d'exploitation de gaz et de pétrole dans les nombreuses criques de la zone.

"Nous allons faire sauter toutes ces installations", a-t-il dit, affirmant que ses hommes allaient aussi s'attaquer aux installations de la compagnie anglo-néerlandaise Shell - trois stations de pompage et l'usine de gaz naturel de Soku - situées au sud de Port Harcourt.

Le porte-parole de Shell, Don Boham, a affirmé qu'aucune des installations de sa compagnie n'avait été touchée, mais un responsable de sécurité a indiqué que des villageois se regroupaient jeudi non loin de Soku.

M. Asari a comparu jeudi matin devant la Haute cour fédérale du Nigeria à Abuja. Le tribunal a décidé de le maintenir en détention et de l'accuser de "trahison" et de "tenue de réunions interdites", a déclaré à la presse, à l'issue de cette comparution, le ministre nigérian de la Justice, Bayo Ojo.

Il sera formellement accusé "dans les deux prochaines semaines", a-t-il ajouté.

L'avocat de M. Asari, Me Uche Okoko, a, lui aussi, été arrêté, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le delta du Niger est l'une des principales zones de production pétrolière du Nigeria, sixième exportateur mondial et premier producteur d'Afrique avec 2,5 millions de barils par jour.

Le groupe de M. Asari affirme défendre les intérêts de l'ethnie Ijaw dans la région. La milice NDPVF revendique également l'autodétermination des Ijaw, le contrôle des ressources ainsi que la tenue d'une conférence nationale souveraine pour discuter des problèmes du pays.

Les militants du NDPVF avaient déjà érigé mardi soir des barricades pour bloquer une route majeure de la ville de Port Harcourt. Des coups de feu avaient été entendus dans la nuit.

La police avait indiqué mercredi que M. Asari était interrogé par ses services "sur ses déclarations séditieuses dans la presse". Le 10 septembre, un quotidien nigérian avait publié un entretien de M. Asari dans lequel il dénonçait le Nigeria, comme "une entité diabolique" qu'il affirmait vouloir "combattre" et voir "se désintégrer".

Les compagnies pétrolières internationales installées dans le delta du Niger, traditionnellement instable, ont renforcé leur sécurité, évacuant une partie de leurs personnels des sites de production et limitant au maximum les déplacements.

La NDPVF avait signé un cessez le feu en octobre 2004 avec le gouvernement fédéral, après des négociations entre M. Asari et le président Obasanjo, et entamé un désarmement.

 
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