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Nicolas Sarkozy dévoile ses plans en matière d'immigration
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10 juin 2005 09:45
Source : LEMONDE.FR | 09.06.05 | 20h22 • Mis à jour le 09.06.05 | 21h38

Nicolas Sarkozy, ministre de l'intérieur et président de l'UMP, a annoncé, jeudi 9 juin, plusieurs mesures en matière d'immigration. En prenant la parole devant une convention de l'UMP sur l'immigration, à l'Assemblée nationale, le numéro deux du gouvernement a ainsi marqué son retour en affirmant qu'"il faut reconnaître au gouvernement et au Parlement le droit de fixer chaque année, catégorie par catégorie, le nombre des personnes admises à s'installer sur notre territoire".

Nicolas Sarkozy a également souligné l'importance de "choisir les flux migratoires et non pas de les subir. D'autres pays l'ont fait, comme la Grande-Bretagne, le Canada, la Suisse. Je ne crois pas au fatalisme de l'immigration, pas plus que je ne crois au fatalisme de l'insécurité", a tenté de faire valoir M. Sarkozy. Et de poursuivre : "Actuellement, moins de 5 % des immigrés viennent pour répondre à des besoins précis de l'économie, ce qui n'empêche pas les autres de peser eux aussi sur le marché du travail".

Selon le ministre de l'intérieur, "il faut un meilleur équilibre entre l'immigration de travail et l'immigration de droit. Nous devons attirer des travailleurs qualifiés, des créateurs d'entreprises, des chercheurs, des professeurs d'université, par un système de points à la canadienne. Il faut être plus volontariste et exigeant en matière d'accueil et d'intégration".
HAUSSE DE 50% DES RECONDUITES À LA FRONTIÈRE

M. Sarkozy a fixé à ses services un objectif de hausse de 50 % des reconduites à la frontière de clandestins en 2005. "Il faut d'abord retrouver la maîtrise quantitative des flux. C'est une condition impérative si nous voulons restaurer une vision positive de l'immigration et rendre possible l'intégration des immigrés", a déclaré le président de l'UMP, en clôturant la convention de l'UMP à laquelle il participait.

Il a également indiqué que, depuis 2002, "des progrès importants ont été accomplis" et "la lutte contre l'immigration illégale est redevenue une priorité de l'action publique". "Entre 2002 et 2004, les reconduites effectives à la frontière avaient augmenté de 72%, grâce à l'allongement du délai de rétention et à l'implication des services".

Le pensionnaire de la place Beauvau a également précisé qu'il ferait le lien "entre la délivrance des visas et la délivrance des laissez-passer consulaires".

"Par ailleurs, je veux mettre un terme dès 2005 aux détournements de procédure, aux mariages blancs, à l'aide médicale d'Etat", a-t-il encore prévenu, avant d'ajouter qu'il fallait être "plus rigoureux sur l'appréciation des conditions de revenus, de logement, d'intégration" préalables au regroupement familial.

"PAS DE QUOTAS" POUR VILLEPIN

Quelques heures plus tard, M. de Villepin, alors invité du journal de 20 heures sur France 2, est revenu sur les déclarations de M. Sarkozy concernant l'immigration. "Nous disons la même chose", a estimé le premier ministre. "Pas de quotas ethnique ou par nationalité, ce n'est pas l'esprit de notre pays, nous sommes fidèles à une tradition humaniste", a-t-il dit, avant de souligner qu'il était d'accord avec son ministre de l'intérieur sur la prise en compte des besoins "par profession". "Que nous soyons soucieux de planifier les besoins de l'économie française en prenant en compte par profession ces besoins, en liaison avec les pays sources de l'immigration, quoi de plus naturel".

"Le plus urgent (...) c'est de faire en sorte qu'avec nos compatriotes, tous ceux qui aujourd'hui souffrent du chômage, nous puissions satisfaire ces emplois" qui ne trouvent pas preneurs aujourd'hui, a souligné le premier ministre. Et d'insister : "Priorité à l'emploi pour nos nationaux, pour ceux qui vivent dans notre pays et pour le futur, dès lors que nous aurions d'autres besoins, faire en sorte que nous répondions à l'exigence de notre économie".

Avec AFP
[b]"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas."[/b] [i]Géronimo[/i]
I
10 juin 2005 09:57
je suis d'accord, c'est pragmatique et logique pour un pays qui veut réorganiser son marché de l'emploi.

les risques :

- de la récupération politique en interne
- le pompage des ressources qualifiées de l'afrique.

même si ça n'a pas marché en allemagne avec les indiens, ça risque d'avoir du succès avec les africains qui sont friands de la douce france.

et puis surtout, ça ne change pas grand chose au problème des immigrés clandestins, puisque ces populations seront disqualifiées d'entrée de jeu par le système à points.



"gallek...qui ne tente rien n'a rien!"
s
10 juin 2005 11:28
moi je trouve que l on va deraciner un peu plus de marocains : pourquoi les marocains parce que Hassan 2 était au courant du viellissement de la population en France.é d problemes que la france rencontre avec certains pays d afrique ou d ailleurs . noubliez pas que notre force est d'être marocains berbere sahraoui rifains arabes restons solidaires avec nos freres é restez loin de ce complot d medef
i
10 juin 2005 13:52
SARKOZY vous dites SARKOUZY

la politique de SAR9OZY est la transition entre la démocratie et le fachisme, on peut pas trouver mieux.
 
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