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Nicolas Sarkozy annonce l'expulsion d'une dizaine d'islamistes radicaux
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29 juillet 2005 10:26
Nicolas Sarkozy a annoncé, dans un entretien accordé au Parisien daté vendredi 29 juillet, qu'une dizaine d'islamistes radicaux allaient être expulsés de France d'ici à la fin du mois d'août et qu'un Algérien allait l'être dès cette semaine.

"Dès cette semaine, un ressortissant algérien connu pour ses propos haineux envers notre pays (...) va être expulsé", a déclaré M. Sarkozy. "Une dizaine d'autres personnes, signalées pour promouvoir un discours islamiste radical, seront renvoyées vers leur pays d'origine d'ici à la fin du mois d'août", a ajouté le ministre. "Pour ceux qui sont de nationalité française, je veux par ailleurs relancer des procédures de déchéance de nationalité", a-t-il réaffirmé.

M. Sarkozy a souhaité par ailleurs qu'une "surveillance accrue soit mise en place sur les passagers de certains vols internationaux". "Ce travail se fera essentiellement à partir de rapprochements de fichiers autour des personnes qui voyagent en direction de pays comme le Pakistan, la Syrie et l'Afghanistan, qui peuvent être considérés comme des destinations sensibles et qui sont en tout cas des lieux de passage vers l'Irak", a-t-il précisé.

Il a souligné qu'"au moins sept personnes venant de France sont mortes là-bas pour la cause d'Al-Qaida" - dont certaines dans des attentats-suicides - et qu'"une dizaine d'autres se trouvent toujours sur place".
"UNE AGITATION CONTRE-PRODUCTIVE"

Avant l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy entend rester le "plus longtemps possible" au gouvernement, satisfait d'apporter sa "contribution" au "travail collectif". Accusé de harcèlement médiatique envers Jacques Chirac jusqu'à il y a peu, le ministre de l'intérieur concède, dans le même entretien, que "les sondages et les petites phrases créent une agitation contre-productive". "Je suis président de l'UMP. Diviser la majorité, ce serait donc me diviser moi-même. Cela n'aurait pas beaucoup de sens", assure-t-il.

Mercredi, Dominique de Villepin avait estimé que l'on faisait un "mauvais procès" à Nicolas Sarkozy, qui avait allusivement comparé Jacques Chirac à Louis XVI. Lors d'une conférence de presse à Matignon, le premier ministre avait vanté une équipe gouvernementale dans laquelle "nous prenons tous les risques, les uns et les autres".

Dans les colonnes du Parisien, Nicolas Sarkozy, qui n'a pas assisté à la conférence de presse pour cause de déplacement à La Courneuve, précise avoir déjeuné avec le chef du gouvernement juste avant de se rendre dans la Cité des 4 000.

"Dominique de Villepin (...) considère qu'il est utile que le président de l'UMP soit membre du gouvernement. Je suis heureux d'apporter ma contribution à ce travail collectif. Il en ira ainsi jusqu'au terme de la période où s'ouvrira la présidentielle", poursuit celui qui ne fait pas mystère de ses ambitions élyséennes. "Mon intention est de rester le plus longtemps possible au ministère de l'intérieur pour remplir ma mission. Quand on sera dans la dernière phase de la campagne présidentielle, si je devais être candidat, les conditions seront forcément nouvelles", ajoute-t-il.

Interrogé sur ses relations personnelles avec le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy précise le rencontrer tous les lundi matin depuis son retour au gouvernement en juin, ce qui "n'était pas le cas avant". "Nous parlons beaucoup ensemble. J'ai des convictions fortes. Mes différences ont toujours été claires. Je n'ai pas l'intention de les abdiquer mais je le fais dans le sens de l'intérêt général qui commande que nous aidions le président à réussir son quinquennat", explique-t-il.

Avec AFP et Reuters
source : lemonde.fr
[b]"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas."[/b] [i]Géronimo[/i]
 
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