L'avalanche de mauvaises nouvelles en provenance d'Irak et d'Israël fragilise les ambitions du président américain
Si rien n'est encore joué pour l'élection du 2 novembre à la Maison-Blanche, George W. Bush a, d'ores et déjà, perdu sur la scène internationale, et plus encore au Moyen-Orient, une bataille d'importance stratégique: celle de sa crédibilité. Comment pourra-t-il prétendre désormais instaurer la démocratie à Bagdad et y garantir le respect des droits de l'homme tandis que, jusqu'à la nausée, s'étalent à la Une de tous les journaux arabes les photos de prisonniers irakiens torturés ou humiliés par des GI hilares dans un pays à feu et à sang? Comment pourra-t-il davantage évoquer, sans s'attirer les sarcasmes, son ambitieux projet d'un «Grand Moyen-Orient» enfin stabilisé au moment où Ariel Sharon lui-même voit son douteux plan d'évacuation de Gaza - chaleureusement parrainé par Washington - rejeté au sein du Likoud, le propre parti du leader israélien? «Achèteriez-vous une voiture d'occasion à cet homme?» raillaient les adversaires de Richard Nixon lors de sa campagne présidentielle de 1972. Le Watergate et quelques années ont passé depuis, mais la même question, à peu de chose près, pourrait être ainsi reformulée pour George W. Bush: «Achèteriez-vous un plan de paix à cet homme?» Certes, toujours pugnace, son protégé Ariel Sharon n'a pas dit son dernier mot. Quoique sonné et humilié par le camouflet de ce référendum dans les rangs du Likoud, il vient déjà de gagner une première manche en survivant, le 3 mai, à une motion de censure déposée contre lui à la Knesset. Quant à la seconde manche, qui devrait se jouer dans les quinze jours, le Premier ministre israélien pourrait aussi la remporter après avoir symboliquement modifié son plan d'évacuation de Gaza (maintien de quelques colonies de plus), puis en s'assurant une majorité, fût-elle courte, grâce au soutien des travaillistes, voire en constituant avec eux un nouveau gouvernement de coalition ou encore en organisant un référendum à l'échelon national.
«Bad news», commentaient ces jours derniers plusieurs éditorialistes américains effarés par cette avalanche de mauvaises nouvelles en provenance du Moyen-Orient. Personne ne devrait s'en réjouir, et surtout pas les Palestiniens
La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder :)
Mdr hamza...l je crois que tu t'es trompé de sujet Moi aussi je dis comme toi : Allez le Maroc, inchallah on gagnera :p (oups revenons à nos moutonsssss)
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Oui c'est clair je suis d'accord avec toi. Mais bon non seulement j'espère que ce bush perdra les éléctions, mais faut aussi savoir qu'on est tous concerné par l'actualité mondiale, hélàs qui n'est pas jolie jolie !
au passage : "Allez le Maroc", remonte nous le moral samedi inch'Allah !!
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Non khouya, je ne disais pas qu'on votera ou quoi que ce soit pour lui. Juste lorsque je dis "concerné par l'actu", c'est qu'on doit tt savoir partout (pour nous instruire, débattre, revendiquer ect....). N'oublis pas par la même occasion qu'il y a des arabes vivant aux E.U. donc ils sauront quoi faire là-bas.
Allez si tu le veux bien, tournons la page
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