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Loveislam89 a écrit:
Non ce n'est pas haram, c'est pas de l'alcool que tu peu consommer.
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Zakfiel a écrit:
Personne ?
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a écrit:
Cependant, la consommation de cette boisson est-elle pour autant licite ? Cette boisson ne serait-elle pas illicite parce que devenue impure (najis) eu égard au fait que de l'alcool y a été mélangé ?
Les avis sont divergents sur le sujet : une telle boisson est effectivement illicite d'après certains ulémas, mais licite d'après d'autres. En effet :
– cette boisson est illicite (pour cause d'impureté, najâssa) d'après ceux des ulémas qui sont d'avis que l'alcool est rituellement impur (najis) et que tout liquide – eau ou boisson – qui est en petite quantité (qalîl) devient rituellement impur quand un liquide impur y est mélangé ;
– elle est illicite (pour cause de d'impureté, najâssa) d'après ceux des ulémas qui sont d'avis que l'alcool est rituellement impur (najis) et que tout liquide – autre que l'eau – devient rituellement impur – même étant en grande quantité (kathîr) – quand un liquide impur y est mélangé ;
– elle reste licite (même si l'alcool s'y trouvant a été extrait du vin) d'après ceux des ulémas qui sont d'avis que l'alcool est rituellement impur (najis) mais que tout liquide dans lequel un liquide impur est mélangé reste rituellement pur (tâhir) – qu'il soit eau ou autre, qu'il soit en grande ou en petite quantité – du moment qu'aucune des qualités du liquide impur n'y apparaît ;
– elle reste licite (même si l'alcool s'y trouvant a été extrait du vin) d'après ceux des ulémas qui sont d'avis que l'alcool est illicite à la consommation (harâm) mais n'est pas rituellement impur (mais est au contraire tâhir)
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a écrit:
– le khamr appartient à une Première catégorie, qui est telle que la boisson alcoolique qui y appartient est interdite aussi bien en grande qu'en petite quantité, que cette quantité enivre concrètement le buveur ou pas .ils sont également impurs rituellement (najis).
––– jus de raisin qui, sans avoir été chauffé, a fermenté
––– jus de raisin qu'on a fait cuire jusqu'à ce qu'il perde de son volume, la perte étant moindre que les 2/3 du volume d'origine, puis qui a fermenté
––– eau dans laquelle on a mis à tremper des dattes, on ne l'a pas fait chauffer, et cela a ensuite fermenté) ;
––– eau dans laquelle on a mis des raisins secs à tremper, on ne l'a pas fait chauffer, et cela a ensuite fermenté
– le tilâ' et le nabîdh fermentés (fait a tout sauf raisin et datte.... genre cidre) appartiennent pour leur part à une Seconde catégorie : il est licite d'en boire à 2 conditions :
1) qu'on en boive pour obtenir de la force (par exemple face à un climat rigoureux ou à des travaux rudes) et non par plaisir ;
2) et qu'on en boive une petite quantité, qui n'enivre concrètement pas le buveur
Par ailleurs, ces alcools ne sont pas rituellement impurs (ghayr najis).
––– le jus de raisin qu'on a fait chauffer jusqu'à ce qu'il perde ses 2/3, et qui a ensuite fermenté ;
––– l'eau dans laquelle on a fait tremper ces fruits mais le tout a été chauffé pendant un certain moment, puis le tout a fermenté ;
––– le nabîdh (comme le naqî') faits avec du miel, ou des figues, ou du blé, ou de l'orge, ou du sorgho – soit que cette eau a été mise à chauffer (cela s'appelle alors le nabîdh dans l'usage hanafite), ou pas (cela constitue alors le naqî' ) –, puis qui ont fermenté
––– tous les alcools confectionnés à partir des jus de fruits crus autres que celui du raisin – comme le jus de pomme (qui, une fois fermenté, donne le cidre), ou celui de canne (qui, une fois fermenté, donne le rhum (<<<<< erreur de celui qui a rapporté cet avis, car le rhum est aussi distillé d'où sa grosse quantité d'alcool ), etc.
Boire jusqu'à s'enivrer est donc strictement interdit, quelle que soit la boisson par laquelle on y parvient.
Par contre, boire une boisson fermentée sans aller jusqu'à l'ivresse est interdit s'il s'agit d'un des alcools de la Première Catégorie, mais non pas s'il s'agit d'un des alcools de la Seconde (du moment qu'on n'en boive pas par recherche du plaisir mais par besoin, hâja).