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Nations-Unies : Le Maroc dénonce la provocation de l'algérie
11 octobre 2007 14:10
Alger torpille toute perspective de règlement de la question du Sahara

Le ridicule ne tue point. Devant la quatrième Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, la prestation du diplomate en herbe algérien, teintée d'une vision daltonienne, en est une parfaite illustration. En effet, l'ambassadeur de l'Algérie aux Nations unies, Youcef Yousfi, aurait dû revoir la copie de son texte devant faire objet de discours avant d'en faire une quarantaine d'exemplaires.

C'est de la pure diplomatie à la Donald Duck, qui agrémente l'ambiance régnant dans les coulisses des instances onusiennes.
On se demande quelle peut bien être la raison de cette intervention, puisque cela ne concerne aucunement l'intégrité territoriale algérienne, à moins que…. Dans les faits, la situation est cocasse : défendre un mouvement de mercenaires, appelé communément le polisario, dans l'enceinte onusienne, un groupuscule qui n'y a d'ailleurs pas droit de cité.

Comme celui qui l'avait précédemment nommé à ce poste new-yorkais, le diplomate algérien ne connaît pas par cœur l'article 2 de la Charte des Nations unies, qui stipule que "Nul Etat ni groupe d'Etats n'a le droit de s'ingérer ou d'intervenir, directement, sous quelque forme que ce soit ou pour quelque raison que ce soit dans les affaires intérieures ou extérieures des autres Etats ". La forme : c'est le polisario. Les raisons : des desseins hégémoniques.
En clair, l'Algérie est le principal interlocuteur pour le règlement définitif du dossier du Sahara marocain.

Pourtant, Bouteflika, président algérien, par la voix de son représentant à New York, n'a de cesse de répéter que l'Algérie n'est pas partie prenante dans le dossier.
De qui se moque-t-on ?
Dans le théâtre d'ombres qu'est la politique algérienne, l'évolution des rapports entre le pouvoir présidentiel et son rejeton polisarien n'a pas besoin d'être regardée à la loupe.

Le jeu est clair.Peter Van Walsum, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, n'a-t-il pas a bel et bien confirmé, il y a quelques mois, au siège même des Nations unies, que l'Algérie "a un rôle prééminent et dominant" dans la crise du Sahara marocain ?
Pour l'heure, il serait opportun pour certains rescapés de l'ère de Boumediene de trouver la voie à même de les réconcilier avec la population algérienne, au lieu de se frayer une voie devant masquer leur incapacité de gérer leurs affaires internes, au risque de perdre la voix, voire d'atteindre son extinction totale, car l'ingérence ne peut que nuire à terme et aboutir à l'impasse.

Et c'est déjà l'impasse. Résultat désespérant pour cette diplomatie que les contrats gaziers ne peuvent plus sauver. Le jeu ne risque plus d'être biaisé par les hydrocarbures.
Ce vacillement touche au politique et à la façon dont il est pensé, car il exprime un double niveau de crise.

Crise de bas en haut et de fond en comble, du national à l'international.A tel point que le sommet ne parvient plus à se constituer en fondement démocratique.

Dès lors, dans le dossier du Sahara marocain, il se cherche une voie atlantique, surtout que le sujet est aujourd'hui décentré et ne parvient plus à se repérer. L'opinion internationale en a saisi les signaux, au point de craindre pour l'instabilité en matière sécuritaire dans la région du Maghreb.
Aussi, le temps n'est plus à la contemplation, car en toile de fond, se profile une situation qui prend les aspects d'un enfer humanitaire avéré.

Ceux qui entravent l'établissement de la paix dans la région ou oeuvrent à la déstabiliser font preuve d'une extrême lâcheté et d'une duplicité flagrante. D'ailleurs, il n'est pas du tout étonnant que le polisario se targue d'être l'un des plus vieux mouvements de mercenaires à se maintenir aussi longtemps. Quant au prix payé pour sa longévité, celui-ci est connu.

En tout état de cause, l'heure n'est plus à la contemplation, car secoué par les saillies de la vraie vie, le résident d'Al Mouradia demeure toujours perdu dans ses mirages et ses illusions.
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Autant la communauté internationale s'est montrée ouverte et intéressée par la proposition marocaine, autant l'Algérie et certains soutiens obscurs ont intérêt à assumer et à adhérer au projet du Maroc, au nom de l'Histoire, de la vérité et de la paix. Il est clair que l'initiative marocaine a mis l'Algérie ( le polisario n'en est qu'une des ses marionnettes) dans une crise qui s'étend dans l'espace diplomatique.

Sur le plan mondial, elle est perçue en tant que révolution et un pas de géant dans la résolution définitive du dossier du Sahara, pour lequel un rendez-vous a été pris avec l'Histoire : l'autonomie et rien que le statut de l'autonomie dans cette région du sud du Royaume du Maroc.

Une autonomie synonyme de paix sous-régionale et de respect mutuel des intégrités territoriales.

LE MATIN
10/10/2007
"Avec un H majuscule"
l
11 octobre 2007 14:59
Merci Ssi Hamid pour cette info..dommage que l'Administration au Maroc est toujours du bord des corrompus..autrement le Maroc serait plus crédible...
a
11 octobre 2007 23:06
la guerre des maux ..la guerre des faibles .. c reconfortant , plus ça fait du bruit moins c serieux ; une vraie guerre on ne parle pas on attaque
 
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