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La narration qui vous passe par la tête
S
27 août 2020 20:53


Au début de la soirée du Jeudi 27 septembre 2020, un homme, que nous observons de dos, marchait au bord d'une plage. Il était vêtu d'une longue tunique pourpre ajustée à son corps élancé. Sur le col, on distinguait de fines broderies en or, ouvrage de quelque artisan bien habile.

L'homme, que l'on regarde maintenant de profil, s'avançait d'un pas décidé vers une foule impatiente qui, lorsqu'elle le vit, poussa une bruyante clameur.

Septime se jucha sur un petit rocher.

La brise fraîche venant de la mer faisait claquer les pans de sa tunique. Clac ! Clac !

Les rayons du soleil couchant éclairait une partie de son visage, lui donnant une aura presque hypnotique.

Il plaça ses mains sur sa taille et, du regard, embrassa la foule qui n'avait cesser de l'acclamer.

Septime était si grisé qu'il ne vit pas la jeune femme qui se frayait un chemin dans la foule. Elle, elle ne l'acclamait pas. Elle agrippait un sac à main à l'intérieur duquel remuait un révolver contenant une balle qu'elle vouait à la cervelle de l'homme en tunique.

« Approchez, approchez ! Prenez place à même le sable. Asseyez vous en tailleur; la paume des mains ouvertes vers le ciel.» s'écria soudain Septime.

« Fermez les yeux. Inspirez longuement. Hmpffffff. Expirez. Pfuuuuuu. Voilà, c'est très bien. Déten...».

Pan ! Le temps se figea. La pointe ronde de la balle était brulante contre le front de Septime. Une trainée de poudre s'étirait jusqu'au canon d'un Colt 45 tendu par la jeune inconnue.

Le temps redémarra puis se figea à nouveau. La balle creusait la chair faisant perler une goutte de sang qui brilla un instant avant de s'écouler lentement.

Un enfant joufflu pleure. Il ne sait plus comment redescendre du cerisier.

Un adolescent, assis dans un caddie au milieu d'un parking, mord dans une baguette croustillante. De la mayonnaise en gicle et tâche son manteau en cuir.

Un jeune homme se promène dans un parc, son coeur bat fort. Il est sur le point d'inviter la jeune fille qui l'accompagne à sortir avec lui.

Enfin un homme pleure. Il sait qu'il ne descendra plus de ce rocher.


Je posterai des saynètes de temps à autres. Elles ne signifient rien. Je les ai écris pour l'amour de l'écriture. Si le coeur vous en dit, faite pareil.
27 août 2020 20:58
Pour varier un peu les styles.

La femme est à l’homme comme l’esprit est au corps, L’homme est à la femme comme le corps est à l’esprit. L’un ne va pas s’en l’autre, l’autre est dépendant de l’un .

Mise en situation ~~

Prenez un corps, jeune et fort dénué d’esprit , il est alors dans un état végétatif, inutile .... Même si l’esprit est actif mais troublé , alors l’esprit se retournera contre le corps ( auto mutilation, malnutrition, ect... )

Maintenant inversons les rôles ~~

Prenons un esprit vif dans un corps malade , usé ou incomplet... Alors , l’esprit devra supporter le fardeau du corps , limitant ses capacités , et perdra de sa vivacité inexorablement.

Mais si le corps et l’esprit, sont parfaitement coordonnés , vifs tout les 2 .. Alors , L ‘un permettra à l’autre d’avancer .. L’ esprit commande , le corps agit, le corps avance, l’esprit puise dans la force du corps pour accroître ses capacités, et ainsi de suite .. les possibilités de développement sont presque infinis ...

Il en est de même pour l’homme et la femme , ils se complètent , et L’ un permet à L’ autre d’avancer pour aller toujours plus loin.
27 août 2020 21:05
Je sais pas si c est de toi mais c est absolument MAGNIFIQUE smiling smiley
Citation
FlashBaCk✓ a écrit:
Pour varier un peu les styles.

La femme est à l’homme comme l’esprit est au corps, L’homme est à la femme comme le corps est à l’esprit. L’un ne va pas s’en l’autre, l’autre est dépendant de l’un .

Mise en situation ~~

Prenez un corps, jeune et fort dénué d’esprit , il est alors dans un état végétatif, inutile .... Même si l’esprit est actif mais troublé , alors l’esprit se retournera contre le corps ( auto mutilation, malnutrition, ect... )

Maintenant inversons les rôles ~~

Prenons un esprit vif dans un corps malade , usé ou incomplet... Alors , l’esprit devra supporter le fardeau du corps , limitant ses capacités , et perdra de sa vivacité inexorablement.

Mais si le corps et l’esprit, sont parfaitement coordonnés , vifs tout les 2 .. Alors , L ‘un permettra à l’autre d’avancer .. L’ esprit commande , le corps agit, le corps avance, l’esprit puise dans la force du corps pour accroître ses capacités, et ainsi de suite .. les possibilités de développement sont presque infinis ...

Il en est de même pour l’homme et la femme , ils se complètent , et L’ un permet à L’ autre d’avancer pour aller toujours plus loin.
27 août 2020 21:05
C'est trop beau crying( Vraiment sur ce forum je suis l'une de tes ferventes fans.
Citation
Septime a écrit:


Au début de la soirée du Jeudi 27 septembre 2020, un homme, que nous observons de dos, marchait au bord d'une plage. Il était vêtu d'une longue tunique pourpre ajustée à son corps élancé. Sur le col, on distinguait de fines broderies en or, ouvrage de quelque artisan bien habile.

L'homme, que l'on regarde maintenant de profil, s'avançait d'un pas décidé vers une foule impatiente qui, lorsqu'elle le vit, poussa une bruyante clameur.

Septime se jucha sur un petit rocher.

La brise fraîche venant de la mer faisait claquer les pans de sa tunique. Clac ! Clac !

Les rayons du soleil couchant éclairait une partie de son visage, lui donnant une aura presque hypnotique.

Il plaça ses mains sur sa taille et, du regard, embrassa la foule qui n'avait cesser de l'acclamer.

Septime était si grisé qu'il ne vit pas la jeune femme qui se frayait un chemin dans la foule. Elle, elle ne l'acclamait pas. Elle agrippait un sac à main à l'intérieur duquel remuait un révolver contenant une balle qu'elle vouait à la cervelle de l'homme en tunique.

« Approchez, approchez ! Prenez place à même le sable. Asseyez vous en tailleur; la paume des mains ouvertes vers le ciel.» s'écria soudain Septime.

« Fermez les yeux. Inspirez longuement. Hmpffffff. Expirez. Pfuuuuuu. Voilà, c'est très bien. Déten...».

Pan ! Le temps se figea. La pointe ronde de la balle était brulante contre le front de Septime. Une trainée de poudre s'étirait jusqu'au canon d'un Colt 45 tendu par la jeune inconnue.

Le temps redémarra puis se figea à nouveau. La balle creusait la chair faisant perler une goutte de sang qui brilla un instant avant de s'écouler lentement.

Un enfant joufflu pleure. Il ne sait plus comment redescendre du cerisier.

Un adolescent, assis dans un caddie au milieu d'un parking, mord dans une baguette croustillante. De la mayonnaise en gicle et tâche son manteau en cuir.

Un jeune homme se promène dans un parc, son coeur bat fort. Il est sur le point d'inviter la jeune fille qui l'accompagne à sortir avec lui.

Enfin un homme pleure. Il sait qu'il ne descendra plus de ce rocher.


Je posterai des saynètes de temps à autres. Elles ne signifient rien. Je les ai écris pour l'amour de l'écriture. Si le coeur vous en dit, faite pareil.
S
27 août 2020 21:09
Merci beaucoup. Ca me touche beaucoup.


N'hesite pas aussi à ecrire ce qu'il te passe par la tete dans le style que tu souhaites.
Citation
LaSienne a écrit:
C'est trop beau crying( Vraiment sur ce forum je suis l'une de tes ferventes fans.
27 août 2020 21:10
Toi aussi c'est trop beau ce que tu ecris yawning smiley
Citation
FlashBaCk✓ a écrit:
Pour varier un peu les styles.

La femme est à l’homme comme l’esprit est au corps, L’homme est à la femme comme le corps est à l’esprit. L’un ne va pas s’en l’autre, l’autre est dépendant de l’un .

Mise en situation ~~

Prenez un corps, jeune et fort dénué d’esprit , il est alors dans un état végétatif, inutile .... Même si l’esprit est actif mais troublé , alors l’esprit se retournera contre le corps ( auto mutilation, malnutrition, ect... )

Maintenant inversons les rôles ~~

Prenons un esprit vif dans un corps malade , usé ou incomplet... Alors , l’esprit devra supporter le fardeau du corps , limitant ses capacités , et perdra de sa vivacité inexorablement.

Mais si le corps et l’esprit, sont parfaitement coordonnés , vifs tout les 2 .. Alors , L ‘un permettra à l’autre d’avancer .. L’ esprit commande , le corps agit, le corps avance, l’esprit puise dans la force du corps pour accroître ses capacités, et ainsi de suite .. les possibilités de développement sont presque infinis ...

Il en est de même pour l’homme et la femme , ils se complètent , et L’ un permet à L’ autre d’avancer pour aller toujours plus loin.
27 août 2020 21:11
Ouais C est de moi. T’es un bon Welcome
Citation
Charles.Ingalls a écrit:
Je sais pas si c est de toi mais c est absolument MAGNIFIQUE smiling smiley
27 août 2020 21:12
Aych Oukhty Welcome
Citation
LaSienne a écrit:
Toi aussi c'est trop beau ce que tu ecris yawning smiley
K
27 août 2020 21:33
Un jour où il pleut,mon Valet cours m'ouvrir la porte de mon carosse , version Peugeot 205,puis il se met a 4 pattes pour que je puisse descendre ssans me salire mes souliers a skratche.

Passé la porte de notre théâtre au doux nom de "bar pmu des sans culotte mais avec caleçon kalvin Klein" .le Valet me demande s'il pouvait prendre ma veste pour me la garder au vestiaire,je le regardais et lui dit : ma veste est trop onéreuse pour qu'elle soit mise sur ceintre aux ccotés d'autres vulgaire veste...moi elle a été faite dans un tissu léger par un couturier italien qui repond au nom de Sergio Tacchini..

Je lui ai dit : va me chercher mon verre de camomille plutt..vaurien..

Je m'assois a un balcon pour admirer la pièce,jouee par des gavroche maghrébin et italiens ,tt en sirotant ma camomille ..
L
27 août 2020 21:38
Salam Septime,

Très beau texte, merci pour ce partage ?
L
27 août 2020 21:45
Voici ma contribution, écrit il y a quelques années,, la flemme d'écrire là tout de suite Angel

17h30.
Élénore commence à préparer le repas. Aujourd'hui, ce sera lasagne à la bolognèse. Les enfants adorent, ils seront contents. Tiens, ils devraient être rentrés de l'école à cette heure-ci. Ils ne vont pas tarder. Éléonore prépare ses légumes: oignons, poivron vert, poivron rouge, carotte, une gousse d'ail. Elle commence à couper l'oignon... toujours les yeux qui pleurent quand elle coupe les oignons. Est-ce pareil pour tout le monde? Tiens, les enfants sont en retard. Ensuite les poivrons, coupés en dés, puis la carotte, râpée, le tout à suer dans la casserole. Les enfants rentrent toujours en bus de l'école. Le trajet dure plus d'une heure, mais dans leur petit village, il n'y a pas de meilleure école plus proche. Le bus aurait-il tarder? Elle appelle Diégo. Une sonnerie, deux... cinq sonneries... répondeur.
Il est temps d'ajouter la tomate. Éléonore ouvre deux boîtes de tomates concassées bio. Elle prend toujours les bio, elles ont plus de goût. Il faut aussi faire revenir la viande dans la poëlle. Tout en émiettant le haché, boeuf et veau, elle appelle Sandra. Pareil, cinq sonneries, répondeur. Ils n'auront pas entendu se dit-elle. Elle appelle leur père, Alex. Répondeur. On croirait une mauvaise blague.
Elle verse la viande dans la sauce. Ça doit mijoter un moment. Quelle journée! Depuis ce matin, elle ne s'est pas arrêtée. Quelle idée aussi de cuisiner une lasagne, justement aujourd'hui. En plus, au train où ça va, ils ne mangeront pas avant 20h. Elle déteste manger tard, surtout la lasagne, ça reste sur l'estomac. Elle sort le plat à four rectangulaire, celui en pyrex et prépare déjà les pâtes à lasagnes et la mozzarrella. La sauce sera bientôt prête.
Elle regarde les horaires du bus, en temps réel, sur le net. Il serait passé à l'heure habituelle. Peut-être le site n'est-il pas à jour. Elle appelle encore, Diégo, Sandra, Alex... rien, répondeur. Alex devrait rentrer d'une minute à l'autre. Les enfants ont déjà presqu'une heure de retard. Sans doute ont-ils ratés le bus et oublié de prévenir.
La sauce est prête. D'abord, une couche de pâte dans le fond du plat, puis une couche de sauce, une couche de pâte, une couche de sauce, etc... Elle ne met jamais de crème fraîche, Alex l'a en horreur. Elle termine en parsemant la mozzarella sur toute la surface. Voilà, c'est prêt. Il n'y a plus qu'à enfourner 20 à 25 minute.
Enfin, elle peut souffler un peu. Mais elle est de plus en plus inquiète. Personne encore n'est rentré à la maison. Ni les enfants, ni Alex. Elle reprend le téléphone et appelle à nouveau.
Allo? - Diégo? - Oui. Qui êtes-vous? - C'est maman voyons! - Pardons, vous devez faire erreur, ma mère est à la maison. Comment connaissez-vous mon nom? - Diégo, cesse de te moquer de moi, je suis morte d'inquiétude! Sandra est avec toi? - Vous connaissez aussi ma soeur? Mais qui êtes vous? - Diégo, tu commences à m'inquiéter là. Sois sérieux s'il-te-plaît. Il y a un silence. Au loin, Eléonore entend une femme crier gaiement: "Alex, Diego, Sandra! la lasagne est prête!"... exactement comme elle l'aurait fait...
9
27 août 2020 21:45
Moi aussi j'en ai un lol
S
27 août 2020 21:46
Le procès - première partie
écrite il y'a plus de dix ans.

Pieds et poings liés, je suis maintenu assis par deux officiers sur le banc des accusés.

La salle, où une foule hostile s’est réunie, semble irréelle, comme tout droit sorti d’un mauvais songe. C’est une pièce étroite et obscure aménagée sous des combles et peinte à la hâte.

Au milieu, posée sur une estrade, trône une longue table noir entourée de plusieurs rangées de pupitres d’écoliers. Des gens en colère viennent s'y masser. Situés à faible distance du plafond, on distingue des balcons sur lesquels le public est obligé de courber l’échine.

Dès qu'on me fit entrée dans cette salle sinistre, je suis la cible d’huées, de sifflements et de quolibets. « Pervers ! », « Manipulateur !», « Menteur ! », « Escroc ! », « Charlatan ! » se font entendre de toutes parts. Ils ont les prunelles éclatées, la bouche écumante et les narines qui dégoulinent de morve. Ces gens me dévoreraient vivant si l’occasion leur avait été donnée.

Je ne me laisse pourtant pas décontenancé, mieux, dans une sorte de bravade mesquine, je fais monter leur ressentiment. À travers le fragile reflet que me renvoi la vitre en plexiglas, maculée de crachats et placée entre moi et le public, je fais mine de me recoiffer.

Alors les huées et les crachats reprennent de plus belles. J’évite de justesse quelques chaussures sales.

Soudain, une voix sépulcrale, projetée du fond des combles me fait sursauter. Elle exhorte : « Silence ! Le procès de Septime va démarrer ! Un homme ventripotent à l’allure patibulaire pénètre dans la salle par une porte dérobée. Il est coiffé d’un képi poussiéreux qui cache la moitié de son crâne. Il s'avance hésitant vers la table noir. Puis il s'y assoie et le public se lève, révérencieux, solennel.

Dieu du ciel ! C’est lui le juge !
S
27 août 2020 21:58
Le Procès - deuxième partie
écrite il y'a plus de dix ans.

Après avoir longuement scruté l’assistance, et sans le moindre regard pour ma personne, le juge lance : « Par les pouvoirs qui ne me sont pas conférés, je déclare le procès de Septime ouvert. Les charges pesant contre ce vil personnage sont : Manipulation perverse de l’opinion publique, mensonges, arrogance, hérésie, démence et - en ajustant son képi sur son crâne difforme il ajoute - harcèlement à l’égard de ceux qui ne se soumettent pas à son projet machiavélique.»

Le nombre d’objections qui me viennent à l’esprit est telle que je manque de m’esclaffer. Comment ce pantin à l’aspect de muletier peut se trouver juge en ces lieux ? D'ailleurs le voilà qu'il tonne : « J’ai en ma possession, messieurs dames, les témoignages de plusieurs personnes racontant les sévices qu’elles ont subies de cet homme, un odieux personnage au demeurant. C’est horrible ! C’est affreux ! J’ai par exemple sous mes yeux le témoignage de Mlle Calice. Elle y raconte les horreurs auxquelles Septime s’adonne à l’abri de nos regards. Elle y raconte aussi avoir été la victime de ses propositions incessantes, indécentes et obscènes. Et ce n’est là, messieurs dames, qu’une infime partie des témoignages que nous détenons à son encontre. Mais oui, messieurs, dames ! L’on m’a tout raconté ! J’ai tout consigné ici, sur ces feuillets. Nous allons à travers ce procès tout dévoiler, nous allons faire tomber le masque sur la laideur de cet homme, Septime, dont juste la vue me donne la nausée. Que l’on appel le premier témoin à la barre !» .

Un homme long et malingre, au visage taillé dans du roc, se lève et crie d’une voix aiguë : « Que l’on fasse entrer l’honorable Mlle Calice »
S
27 août 2020 22:03
Pas mal du tout ... pas mal du tout !


Citation
La Louve** a écrit:
Voici ma contribution, écrit il y a quelques années,, la flemme d'écrire là tout de suite Angel

17h30.
Élénore commence à préparer le repas. Aujourd'hui, ce sera lasagne à la bolognèse. Les enfants adorent, ils seront contents. Tiens, ils devraient être rentrés de l'école à cette heure-ci. Ils ne vont pas tarder. Éléonore prépare ses légumes: oignons, poivron vert, poivron rouge, carotte, une gousse d'ail. Elle commence à couper l'oignon... toujours les yeux qui pleurent quand elle coupe les oignons. Est-ce pareil pour tout le monde? Tiens, les enfants sont en retard. Ensuite les poivrons, coupés en dés, puis la carotte, râpée, le tout à suer dans la casserole. Les enfants rentrent toujours en bus de l'école. Le trajet dure plus d'une heure, mais dans leur petit village, il n'y a pas de meilleure école plus proche. Le bus aurait-il tarder? Elle appelle Diégo. Une sonnerie, deux... cinq sonneries... répondeur.
Il est temps d'ajouter la tomate. Éléonore ouvre deux boîtes de tomates concassées bio. Elle prend toujours les bio, elles ont plus de goût. Il faut aussi faire revenir la viande dans la poëlle. Tout en émiettant le haché, boeuf et veau, elle appelle Sandra. Pareil, cinq sonneries, répondeur. Ils n'auront pas entendu se dit-elle. Elle appelle leur père, Alex. Répondeur. On croirait une mauvaise blague.
Elle verse la viande dans la sauce. Ça doit mijoter un moment. Quelle journée! Depuis ce matin, elle ne s'est pas arrêtée. Quelle idée aussi de cuisiner une lasagne, justement aujourd'hui. En plus, au train où ça va, ils ne mangeront pas avant 20h. Elle déteste manger tard, surtout la lasagne, ça reste sur l'estomac. Elle sort le plat à four rectangulaire, celui en pyrex et prépare déjà les pâtes à lasagnes et la mozzarrella. La sauce sera bientôt prête.
Elle regarde les horaires du bus, en temps réel, sur le net. Il serait passé à l'heure habituelle. Peut-être le site n'est-il pas à jour. Elle appelle encore, Diégo, Sandra, Alex... rien, répondeur. Alex devrait rentrer d'une minute à l'autre. Les enfants ont déjà presqu'une heure de retard. Sans doute ont-ils ratés le bus et oublié de prévenir.
La sauce est prête. D'abord, une couche de pâte dans le fond du plat, puis une couche de sauce, une couche de pâte, une couche de sauce, etc... Elle ne met jamais de crème fraîche, Alex l'a en horreur. Elle termine en parsemant la mozzarella sur toute la surface. Voilà, c'est prêt. Il n'y a plus qu'à enfourner 20 à 25 minute.
Enfin, elle peut souffler un peu. Mais elle est de plus en plus inquiète. Personne encore n'est rentré à la maison. Ni les enfants, ni Alex. Elle reprend le téléphone et appelle à nouveau.
Allo? - Diégo? - Oui. Qui êtes-vous? - C'est maman voyons! - Pardons, vous devez faire erreur, ma mère est à la maison. Comment connaissez-vous mon nom? - Diégo, cesse de te moquer de moi, je suis morte d'inquiétude! Sandra est avec toi? - Vous connaissez aussi ma soeur? Mais qui êtes vous? - Diégo, tu commences à m'inquiéter là. Sois sérieux s'il-te-plaît. Il y a un silence. Au loin, Eléonore entend une femme crier gaiement: "Alex, Diego, Sandra! la lasagne est prête!"... exactement comme elle l'aurait fait...
L
27 août 2020 22:04
Merci ?
Citation
Septime a écrit:
Pas mal du tout ... pas mal du tout !
J
27 août 2020 22:06
Salam aleykum Welcome

Très beau smiling smiley
Merci pour le partage.
Citation
FlashBaCk✓ a écrit:
Pour varier un peu les styles.

La femme est à l’homme comme l’esprit est au corps, L’homme est à la femme comme le corps est à l’esprit. L’un ne va pas s’en l’autre, l’autre est dépendant de l’un .

Mise en situation ~~

Prenez un corps, jeune et fort dénué d’esprit , il est alors dans un état végétatif, inutile .... Même si l’esprit est actif mais troublé , alors l’esprit se retournera contre le corps ( auto mutilation, malnutrition, ect... )

Maintenant inversons les rôles ~~

Prenons un esprit vif dans un corps malade , usé ou incomplet... Alors , l’esprit devra supporter le fardeau du corps , limitant ses capacités , et perdra de sa vivacité inexorablement.

Mais si le corps et l’esprit, sont parfaitement coordonnés , vifs tout les 2 .. Alors , L ‘un permettra à l’autre d’avancer .. L’ esprit commande , le corps agit, le corps avance, l’esprit puise dans la force du corps pour accroître ses capacités, et ainsi de suite .. les possibilités de développement sont presque infinis ...

Il en est de même pour l’homme et la femme , ils se complètent , et L’ un permet à L’ autre d’avancer pour aller toujours plus loin.
27 août 2020 22:15
Je ne suis pas aussi douée que toi, Ce que j'aime ce sont des extraits de livres qui m'ont marqué.
Je lis depuis l'âge de 8 ans et je n'ai jamais cessé.
Je vais en donner deux que j'aime particulièrement. Le premier extrait du livre Le petit Prince de Saint- Expury que tu connais, mais peut'être pas d'autres.

Que signifie " Apprivoiser"
- C'est une chose trop souvent oublié , dit le renard, ça signifie " créer des liens"
-
Citation
Septime a écrit:
Merci beaucoup. Ca me touche beaucoup.


N'hesite pas aussi à ecrire ce qu'il te passe par la tete dans le style que tu souhaites.
27 août 2020 22:25
Aleykoum Salam,

Welcome
Citation
ManG,BouG, C la sanT a écrit:
Salam aleykum Welcome

Très beau smiling smiley
Merci pour le partage.
27 août 2020 22:37
Le msge est parti tout seul lol
Je continue.

- Tu n'es encore pour moi'qu'un petit garçon semblable à d'autres petits garçons du monde, mais si tu m'apprivoises je serais unique au monde pour toi et tu seras unique au monde pour moi .
L'amour entre un homme et une femme demande également à être apprivoisé.

Deuxième extrait qui vient du livre La nuit des Temps de Barjavel.que j'ai du lire au moins une centaine de fois . La premier fois que je l'ai lu j'avais 14 ans. Très beau livre.


- Amour. Ce mot n'existe pas dans votre langue. Depuis que je t'ai vu vivre auprès de Païkan,
j'ai compris que c'était un mot insuffisant. " Je l'aime " nous le disons de la femme ,
mais aussi du fruit que nous mangeons, de la cravate que nous avons choisis, la femme le dis de son rouge à lèvre. Elle dit de son amant " il est à moi", il dit de sa maîtresse " elle est à moi".

Tu dis le contraire " je suis à Païkan" et lui dit " je suis à Eléa".Tu es lui, tu es une partie de lui.

C'est 4 mots " Je suis à Lui " valent mieux que la plus belle déclaration d'amour.
Tu ne trouves pas, toi le lecteur anonyme.




Citation
LaSienne a écrit:
Je ne suis pas aussi douée que toi, Ce que j'aime ce sont des extraits de livres qui m'ont marqué.
Je lis depuis l'âge de 8 ans et je n'ai jamais cessé.
Je vais en donner deux que j'aime particulièrement. Le premier extrait du livre Le petit Prince de Saint- Expury que tu connais, mais peut'être pas d'autres.

Que signifie " Apprivoiser"
- C'est une chose trop souvent oublié , dit le renard, ça signifie " créer des liens"
-
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