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La narration qui vous passe par la tête
L
27 août 2020 23:14
Les joies des trajets en train?

Comme chaque dimanche elle prenait son train.
Comme à chaque fois, elle s'installait et prenait un livre qu'elle dévorait.

Ce jour-là, le wagon dans lequel elle se trouvait, était silencieux.
Elle n'avait pas plus prêté attention aux voyageurs qui s'y trouvaient qu'à ceux qui étaient montés à la même gare qu'elle. Le wagon était pour ainsi dire, vide.

Cette fois çi, elle avait l'esprit ailleurs. Elle n'avait pas envie de lire. Alors elle regardait le paysage défiler. Il défilait devant ses yeux à toute vitesse tandis que le trajet lui paraissait terriblement long.

C'est alors qu'elle leva les yeux en l'air. Ses yeux se sont portés sur le porte-bagages qui se trouvait au dessus de sa tête. Aucun bagage ne s'y trouvait. Puis elle regarda autour d'elle, elle ne vit aucun voyageur. Ses yeux se sont alors portés une nouvelle fois sur l'emplacement à bagages vide. Il était en verre.

Elle sentit comme un regard insistant. C'est alors qu'elle vit, à travers le verre dont était constitué le porte-bagages, le visage d'un jeune homme installé au loin.
Ils étaient installés l'un en face de l'autre séparés de plusieurs fauteuils.
Se sentant observée, elle regarda à son tour comme pour s'en assurer. Effectivement il la regardait, sûrement depuis un moment... C'est alors qu'un jeu de regards s'exerça entre les deux passagers.

Puis, le jeune homme se déplaça vers elle, et lui demanda gentiment s'il pouvait s'assoir. N'y voyant aucun problème, elle accepta.
(Il ne lui inspirait aucune crainte et elle le trouvait bel homme).
Ils firent connaissance.
C'est alors que le trajet leur paru à tout deux, extrêmement rapide.

Son arrêt était sur le point d'arriver et ils durent alors se quitter, presque à contrecoeur, car une magie avait opérée entre eux.
Elle descendit du train tandis qu'il continuait jusqu'à sa destination.

Le dimanche suivant, ils se reverraient probablement. Effectivement, ils se revirent à la même heure et dans le même train.... et se fût ainsi, tous les dimanche qui suivirent....
S
27 août 2020 23:23
Jolie ! Tres bien raconté.
Citation
Labradorite a écrit:
Les joies des trajets en train?

Comme chaque dimanche elle prenait son train.
Comme à chaque fois, elle s'installait et prenait un livre qu'elle dévorait.

Ce jour-là, le wagon dans lequel elle se trouvait, était silencieux.
Elle n'avait pas plus prêté attention aux voyageurs qui s'y trouvaient qu'à ceux qui étaient montés à la même gare qu'elle. Le wagon était pour ainsi dire, vide.

Cette fois çi, elle avait l'esprit ailleurs. Elle n'avait pas envie de lire. Alors elle regardait le paysage défiler. Il défilait devant ses yeux à toute vitesse tandis que le trajet lui paraissait terriblement long.

C'est alors qu'elle leva les yeux en l'air. Ses yeux se sont portés sur le porte-bagages qui se trouvait au dessus de sa tête. Aucun bagage ne s'y trouvait. Puis elle regarda autour d'elle, elle ne vit aucun voyageur. Ses yeux se sont alors portés une nouvelle fois sur l'emplacement à bagages vide. Il était en verre.

Elle sentit comme un regard insistant. C'est alors qu'elle vit, à travers le verre dont était constitué le porte-bagages, le visage d'un jeune homme installé au loin.
Ils étaient installés l'un en face de l'autre séparés de plusieurs fauteuils.
Se sentant observée, elle regarda à son tour comme pour s'en assurer. Effectivement il la regardait, sûrement depuis un moment... C'est alors qu'un jeu de regards s'exerça entre les deux passagers.

Puis, le jeune homme se déplaça vers elle, et lui demanda gentiment s'il pouvait s'assoir. N'y voyant aucun problème, elle accepta.
(Il ne lui inspirait aucune crainte et elle le trouvait bel homme).
Ils firent connaissance.
C'est alors que le trajet leur paru à tout deux, extrêmement rapide.

Son arrêt était sur le point d'arriver et ils durent alors se quitter, presque à contrecoeur, car une magie avait opérée entre eux.
Elle descendit du train tandis qu'il continuait jusqu'à sa destination.

Le dimanche suivant, ils se reverraient probablement. Effectivement, ils se revirent à la même heure et dans le même train.... et se fût ainsi, tous les dimanche qui suivirent....
L
27 août 2020 23:35
Je te remercie ?
Citation
Septime a écrit:
Jolie ! Tres bien raconté.
L
27 août 2020 23:38
écrit à l'instant Angel

Jonas est assis là, sur un banc, face à l'étang, dans ce joli petit parc tout fleuri, petit coin de verdure dans une ville trop grise et trop bruyante. C'est là qu'ils se sont rencontrés il y a plus de trente ans. C'était un jour de pluie. Il s'en souvient comme si c'était hier. Il était assis là, exactement comme aujourd'hui, emmitouflé dans son long manteau noir, laissant les gouttes dégouliner sur son visage, perdu dans des pensées profondes, éperdu dans son monde serti de doutes et de solitudes.
Elle, Anaëlle, aimait la pluie, surtout cette lourde pluie d'été aux relans d'orage. Elle s'était assise à ses côtés sans mot dire. Il s'était senti mal à l'aise un court instant, jusqu'à ce qu'elle commence à lui parler. Elle lui parla du temps, qu'elle aimait en toute saison, juste histoire de faire la conversation. Lui qui avait jusque là traîné ses jours seuls et s'en était très bien contenté, se surpris à apprécier cette voix douce qui s'adressait à lui comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Impression qui s'accentua lorsque vers elle il tourna son regard. Leurs yeux se rencontrèrent dans le grondement de tonnerre. La foudre tomba à quelques mètres, brisant en deux le grand saule qui déversait ses larmes dans l'eau agitée de l'étang. La suite est facile à imaginer. Un grand amour était né à cet instant précis. Ils ne se quittèrent plus. Les années qui suivirent furent les plus belles, les plus tumultueuses, les étonnantes de sa vie. Une histoire qui ne se raconte pas, qui se vit à l'intérieur, entre de deux âmes que le destin a réunies.
Et puis un jour, voilà plus de vingt aujourd'hui, elle avait disparu, elle s'était volatilisée. Elle n'avait rien emporté, pas même laissé un mot, rien. Ce jour là aussi, il s'en souvient comme si c'était hier. Le sol se dérobant sous ses pieds quand il réalisa qu'elle était partie, le gouffre qui s'était ouvert en lui quand il compris qu'elle ne reviendrait pas, le manque, incommensurable qui s'était installé peu à peu. Alors, à la fin de chaque journée écoulée dans son absence, il était revenu dans ce parc, s'asseoir sur ce banc. Peut-être l'attendait-il. Peut était-ce un hommage à cette femme qui avait donné un sens à son existence... peut-être était-ce un rendez-vous manqué.
Ce soir là, à quelques pas, il remarque une feuille de papier toute chiffonnée. Pourquoi il la ramasse ? Je crois que lui-même l'ignore. Il n'est pas d'un naturel curieux. Pourtant, il la ramasse et la défroisse. C'est une lettre, écrite à la main, au stylo plume, d'une écriture fine qui lui semble familière.

Jonas, mon Amour,

Comment te dire ?
Te dire encore... encore et encore, toujours les mêmes mots...
Il y a si longtemps que tu es parti. Les jours sans toi sont tellement longs, tellement vides.
On m'a dit, au début, que je m'habituerais à ton absence, mais rien n'y fait, sans toi, la vie n'a plus de saveur. Ton visage, ton regard, la douceur de ta peau, ton odeur, toute la tendresse de tes gestes, tout, tout est encore gravé en moi. Comment pourrais-je m'habituer ?
Tu sais, chaque soir, après le travail, je viens ici, dans ce parc, je m'installe sur ce banc, tu sais, celui près de l'étang qui a vu naître notre histoire. Combien de jours comptent 20 années ? Oh !Beaucoup trop !
Tu te souviens du grand saule ? Tu sais qu'il est toujours là ? Il a résisté malgré la brisure qui l'a séparé de lui-même. Il a continué à grandir, à s'épanouir, il est tellement beau aujourd'hui. Si seulement tu pouvais le voir. Mais il sait, lui, où est sa moitié.
Où es-tu, toi ?
Chaque soir, je t'écris, et chaque soir, je ne sais où poster cette lettre, alors je la confie aux larmes du pleureur, et elle se noie dans l'étang. On m'a dit que cela me soulagerait de t'écrire, alors je t'écris. Je t'écris ton mon amour, toutes mes peines, toutes mes joies... oui, il y en a encore, même si elles me paraissent bien fades sans toi ; je t'écris mes doutes, mes pensées, tout, même mes pas, je te les écrit, à l'encre de ma plume, pour que tu sois avec moi, au moins ici... ici...
Mais tu n'es pas là. Et lorsque je termine ma lettre, le gouffre s'ouvre un peu plus dans mon cœur, parce que tu ne la liras pas. Non, tu ne la liras pas. Alors je froisse la page maculée d'encre bleue et parsemée de larmes, et je la jette à l'étang. Et tout se mélange. Tout. Tout ce que tu m'as laissé d'amertume en disparaissant comme tu l'as fais, sans un mot, sans rien emporter, ne me laissant que ton absence, notre amour et tous nos merveilleux souvenirs.
Cette lettre, mon Amour, sera la dernière. Je n'écrirai plus désormais. Ça fait trop mal. Je sens que la vie s’effiloche dans mon corps fatigué. Près de vingt années à t'attendre, c'est bien trop long. Je sais que jamais je ne pourrai t'oublier. Je voudrais juste que ton souvenir ne me fasses plus souffrir.
Alors pardonne-moi mon Amour, pardonne-moi, je ne viendrai plus t'écrire.

Je t'aime.

Anaëlle, ton Amour...
L
27 août 2020 23:51
Excellent. On s'y croirait ?

J'attends la suite @Septime ?
Citation
Septime a écrit:
Le Procès - deuxième partie
écrite il y'a plus de dix ans.

Après avoir longuement scruté l’assistance, et sans le moindre regard pour ma personne, le juge lance : « Par les pouvoirs qui ne me sont pas conférés, je déclare le procès de Septime ouvert. Les charges pesant contre ce vil personnage sont : Manipulation perverse de l’opinion publique, mensonges, arrogance, hérésie, démence et - en ajustant son képi sur son crâne difforme il ajoute - harcèlement à l’égard de ceux qui ne se soumettent pas à son projet machiavélique.»

Le nombre d’objections qui me viennent à l’esprit est telle que je manque de m’esclaffer. Comment ce pantin à l’aspect de muletier peut se trouver juge en ces lieux ? D'ailleurs le voilà qu'il tonne : « J’ai en ma possession, messieurs dames, les témoignages de plusieurs personnes racontant les sévices qu’elles ont subies de cet homme, un odieux personnage au demeurant. C’est horrible ! C’est affreux ! J’ai par exemple sous mes yeux le témoignage de Mlle Calice. Elle y raconte les horreurs auxquelles Septime s’adonne à l’abri de nos regards. Elle y raconte aussi avoir été la victime de ses propositions incessantes, indécentes et obscènes. Et ce n’est là, messieurs dames, qu’une infime partie des témoignages que nous détenons à son encontre. Mais oui, messieurs, dames ! L’on m’a tout raconté ! J’ai tout consigné ici, sur ces feuillets. Nous allons à travers ce procès tout dévoiler, nous allons faire tomber le masque sur la laideur de cet homme, Septime, dont juste la vue me donne la nausée. Que l’on appel le premier témoin à la barre !» .

Un homme long et malingre, au visage taillé dans du roc, se lève et crie d’une voix aiguë : « Que l’on fasse entrer l’honorable Mlle Calice »
S
28 août 2020 08:32
Le Procès - troisième partie
écrite, il y'a plus de dix ans


Mon regard se voile, je réalise peu à peu la situation. Ce procès a donc pour but de m’humilier, de dévoiler l’ineffable, d'entonner à haute voix, les basses confessions d’un homme que la vindicte populaire veut clouer au pilori de ses penchants. Ils cristalliseront en ma personne le reflet de leurs propres pêchers. Je serais le mal incarné. Jugé fondamentalement malfaisant. Et au vu de la façon dont le juge se pourlèche les babines, il ne va pas me rater.

Mlle Calice est une femme dont la veulerie ne se dément jamais. On obtient d’elle en la soudoyant, la plus dégradante des faveurs. Elle n’a ni charme, ni esprit, et s’accommode des bassesses et des mesquineries avec complaisance.

En la regardant s’approcher de l’estrade, je ne peux m’empêcher de déglutir. Je l'observe impuissant, emportée par l’excitation de m’humilier. Elle agrippe un déambulateur placé à coté de la table noir et qui fait office de barre à témoin.

Tout en me toisant du coin de l’oeil, la détestable Mlle Calice, lève sa main gauche et dit : «Je jure sur l’absence de mon honneur que ce qui sortira de ma bouche ne sera que la stricte vérité. J’attends vos questions Mr le Juge. ».

Jamais parjure ne m’aura paru si perfide. L’atmosphère commence soudain à m’oppresser, je ploie sous le poids de la honte. C’est qu’avec Mlle Calice, nous avons entretenu une fugace correspondance épistolaire. Je lui confiais tout ce qu’il y’avait à confier. Je ne revêtais pour elle, à vrai dire, aucun secret. Nous nous étions rencontré il y’a maintenant quelques mois. A l’issu de ce rendez vous, répugné je pris la décision de ne plus la revoir. Elle ne me le pardonna pas. Aujourd’hui, à cette barre, elle sait qu’elle a le pouvoir de me déchoir du respect que les gens portent à mon égard. Elle ajuste sa robe lorsque le juge la presse de témoigner. Dans une longue inspiration Mlle Calice se tourne vers moi. Du regard j’invoque sa pitié, je la supplie de ne rien dévoiler. Elle semble se moquer de mes suppliques. Aussi fort que l’on puisse haïr un homme, il est des manoeuvres, des postures, des attitudes que l’on devrait s’interdire d’adopter. Comme celle à laquelle semble vouloir se livrer

Mlle Calice hésitante un moment, elle triture ses petits doigts avant de dire...
S
28 août 2020 09:31
Le Procès - dernière partie
écrite il y'a plus de dix ans

« Très bien Mr Le Juge. Vous me voyez intimidée. C’est que le Maure est un homme agressif, violent et si sanguinaire ! Oh si vous saviez ! Avez-vous vérifié ses chaînes ? Elles m’ont l’air de petite vigueur pour un homme aussi démoniaque. Regardez le rouler sa mâchoire, il m’assassinerait sans pitié si vous aviez tous le dos tourné. »

Le juge, d’un signe de la tête, envoie trois gardes, armés jusqu’aux dents, vérifier mes chaînes. Ils inspectent chaque parcelle du métal qui me maintient attaché à mon cauchemar éveillé. L’un deux s’approche du juge pour lui chuchoter au creux de l’oreille quelque propos sibyllin. D’un hochement de tête, le juge rassure la perfide Mlle Calice qui alors continue sur sa vile lancée :

« Je peux reprendre, délivrée de mes angoisses. Eh bien voilà, tout à commencer ce jour où … »

Dans l’assistance, au fur et à mesure que son témoignage livre mes secrets, des visages blêmissent, des yeux se révulsent, des mains se lèvent au ciel et des sanglots se font entendre. Au fond de la salle, des gens quittent les lieux en persiflant quelque imprécation.

Je lutte pour retenir mes larmes. Rien de plus douloureux pour un homme que d’assister au procès de ses propres paradoxes et de ses plus enfouies penchants. Mon honneur, livré à cette dame de joie dont même les cul-de-jatte ne voulaient pas, venait d’être violé, bafoué, décousu jusqu’à ses derniers filaments.

La détestable Mlle Calice conclu : « J’espère ne rien avoir oublié. Comptez sur moi pour demander de repasser à la barre si ma mémoire rappelle à mon esprit quelques éléments qu’involontairement j’aurais occulté

Rien ne sera plus jamais comme avant. Je suis fini. Les yeux embués, je quémande de l’assistance une once d’indulgence.

C’est lorsque m’avouant vaincu que je vis une lueur aveuglante, une hallucination libératrice, comme un colombe dans un champ de bataille.

Soudain une détonation soulève les coeurs. Sourde, violente, impétueuse. Dans le sillage de ce grondement les gens se bousculent dans l’effroi, comme les reflux bruyants des vagues sur la plage.

Quelque chose de brûlant perce mon front et je me revois enfant gravissant le Cerisier. Je me revois assis sur les bancs d’écoles aux odeurs boisées . J’entends ma mère m’enseigner les verset du Livre Saint. Je sens du bout des doigts les aspérités des murs de notre maison de campagne.

Je ferme les yeux à tout jamais.

Citation
The DailyNews a écrit:
Le tireur fut appréhendé à l’extérieur par les gardes. On lui trancha la tête séance tenante. Personne n’a su de qui il s’agissait ni pour quelles raisons il a assassiné Septime. Ce qui est certain c’est que son acte a soustrait sa victime d’une atroce humiliation. Paix à leurs âmes.
L
28 août 2020 09:51
Magnifique ?
S
28 août 2020 16:13
Je vous propose d'écrire cette histoire à plusieurs. Je la commence et continuez là aussi loin que vous le pouvez, ne serait-ce que par une petite phrase.

Soyez bienveillant et évitez d'être vulgaire. Cette histoire doit pouvoir être lue à des enfants. On lui donnera un titre à la toute fin, si on arrive à aboutir à une fin évidemment. Soyons créatif. Plongeons dans le bestiaire de nos cultures où se mêlent des djinns, des ghouls ou des Aicha Kandicha .



*

*****

**********


Il était une fois un petit garçon qui s'appelait Amine et qui vivait dans un douar niché dans la plaine.

Un beau jour, en rentrant de l'qicem, il apprit que sa mère était malade et qu'on avait fait amener l'imam pour l'ausculter.

Le Saint Homme diagnostiqua une forme rare de boukhetat. Fort heureusement, avait-il dit, tout n'était pas perdu car il existait un remède. Cependant ce remède avait un prix.

«quel est-il ?» demanda Abderahmane, le père d'Amine. Certes ils étaient pauvres mais il savait bien qu'il pourrait compter sur la solidarité des habitants du douar.

L'Imam soupira un instant, « ce remède ne s'obtient pas avec de l'argent...» dit-il en regardant Amine.
L
28 août 2020 16:45
Ce remède se trouve auprès de la fée des djinns.
Il est extrêmement bien gardé par des créatures aussi effrayantes que puissantes.
Personne ne put jusque là, l'approcher.

La fée des djinns vit dans une habitation un peu particulière aux confins du désert.

Des milliers de kilomètres séparent la ville du petit Amine et ce trésor qui permettrait à sa maman la guérison....



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/08/20 17:06 par Labradorite.
S
28 août 2020 16:55
A cet instant l'imam qui n'avait cesser d'observer Amine dit « il y'a bien un moyen d'arriver jusqu'à la fée. On peut y'arriver par une grotte qui mène à un passage souterrain conduisant jusqu'à elle. Mais seul un petit homme pourrait s'y faufiler »

Abderahmane chuta sur un sadari et se tint la tête. Quelle catastrophe ! Seigneur Dieu, quelle catastrophe ! Sa jeune épouse allait donc deceder. Mais Amine ne l'entendait pas de cette oreille.
L
28 août 2020 17:21
Amine qui était très courageux décida lui même d'aller récupérer le remède. Mais son père ne l'entendit pas de cette oreille. En effet, Amine était bien trop jeune selon lui.

Mais Amine s'obstine.

Il pensa à un sorcier très connu qui pourrait l'aider à trouver la force d'affronter les créatures.

Alors, un soir, tandis que tout le monde dormait, Amine quitta discrètement la maison pour aller retrouver ce sorcier....
M
28 août 2020 17:26
On n’est jamais sûr de bien connaître la personne avec laquelle on traite.
Un homme sans importance, avec de petits moyens, peut devenir une personne de pouvoir.

On oublie beaucoup de choses dans la vie mais on oublie rarement une insulte.

Comment pouvais-je savoir que cet homme était ambitieux, calculateur et malin, un serpent à mémoire d’éléphant ?

Il n’avait en réalité aucun moyen de le savoir. Mais dans ces conditions il eût mieux valu ne pas tenter le sort en le provoquant. On n’a rien à gagner à insulter gratuitement. Résistez à la tentation d’offenser, même un faible.

La satisfaction est maigre comparée au danger que vous courez s’il devient un jour puissant
S
28 août 2020 21:50
Il atteignit très rapidement les champs et prit un sentier au hasard. Il avait entendu dire que le sorcier habitait une petite bâtisse rouge sans clôture, et qu'on reconnaissait sa maison car c'était la seule dont le toit n'était pas en tôle. Mais la nuit était tombée et on ne distinguait plus grand chose.

Amine ne s'était pas rendu compte qu'une silhouette le suivait depuis qu'il avait quitté la ville. Cette silhouette se déplaçait d'une manière effrayante. Elle disparaissait d'un endroit pour réapparaître d'un endroit sans faire de bruit.

Amine continuait à courir. Il était vaillant. D'autres enfants seraient pétrifiés, mais Amine ne laissa pas son coeur céder à la peur.

Alors qu'il passa près d'un chêne, il entendit derrière lui comme un sifflement.

Il se retourna et ce qu'il vit lui glaça le sang.



Citation
Labradorite a écrit:
Amine qui était très courageux décida lui même d'aller récupérer le remède. Mais son père ne l'entendit pas de cette oreille. En effet, Amine était bien trop jeune selon lui.

Mais Amine s'obstine.

Il pensa à un sorcier très connu qui pourrait l'aider à trouver la force d'affronter les créatures.

Alors, un soir, tandis que tout le monde dormait, Amine quitta discrètement la maison pour aller retrouver ce sorcier....
L
28 août 2020 23:24
C'était une créature mi-homme mi-cheval, un centaure.

C'est alors qu'Amine fût d'abord tétanisé puis pris ses jambes à son cou et pénétra à toute vitesse dans la maison du sorcier.

Il était essoufflé.

Tandis qu'il reprenait ses esprits, il réalisa que la créature qu'il essayait de fuire se trouvait face à lui. Amine était de nouveau tétanisé car il assistait à un spectacle étrange... Le centaure pris la forme d'un humain, et ce n'était personne d'autre que le sorcier qui venait de tester Amine sur sa témérité. ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/08/20 23:25 par Labradorite.
S
1 septembre 2020 10:29
Le sorcier lui tint ce discours :

- "Brave Amine ! Tu as beaucoup de courage d'affronter la nuit et ses secrets pour guérir ta mère. Je t'en félicite ! Sais tu qui je suis ?"

- "Le sorcier de la forêt" repondit Amine, la voix tremblante.

- "C'est bien ca ! Et connais tu ma principale qualité " demanda à nouveau le sorcier.

- "On dit que vous savez tout ce qu'il y'a à savoir"

- "Tu es bien renseigné jeune homme ! Je sais donc deux choses : la première est que tu te rend auprès de la fée des djinns sur les conseil d'un Imam pour sauver ta mère"

- "Oui c'est tout à fait ça Sorcier. Et je venais vous voir pour m'aider à m'y rendre. Quelle est la deuxième chose que vous savez ?"

- "La deuxième chose que je sais est que l'Imam n'est pas un imam ! Il s'est joué de vous ! C'est un grand sorcier qui a t'as envoyé vers une mort certaine."

Amine fut saisi d'effroi. Qui croire ?
Citation
Labradorite a écrit:
C'était une créature mi-homme mi-cheval, un centaure.

C'est alors qu'Amine fût d'abord tétanisé puis pris ses jambes à son cou et pénétra à toute vitesse dans la maison du sorcier.

Il était essoufflé.

Tandis qu'il reprenait ses esprits, il réalisa que la créature qu'il essayait de fuire se trouvait face à lui. Amine était de nouveau tétanisé car il assistait à un spectacle étrange... Le centaure pris la forme d'un humain, et ce n'était personne d'autre que le sorcier qui venait de tester Amine sur sa témérité. ...
L
1 septembre 2020 11:49
Amine était perdu.
Il ne savait plus qui croire. Il était en pleur, car tout ce qui l'importait c'était de soigner sa mère et lui permettre de vivre encore de très belles années.

Cet imam était pourtant réputé pour sa sagesse, aussi réputé que ce sorcier pour son efficacité.

Alors les questions ne cessaient de tourner en boucle dans sa tête.
Dans quel buts cet imam aurait inventé cette histoire ?
Y avait-il réellement un remède qui l'attendait auprès de la Fée des djinns ?
Qui Est-il réellement ? Un imam ou un sorcier ?
Le sorcier était-il honnête en lui demandant de se méfier de l'imam ?
Sa mère allait-elle s'en sortir ?

Amine était désespéré et ne savait plus quoi faire. Et si ce sorcier- là, avait la solution ? C'est alors qu'il se décida à lui raconter toute l'histoire sont que la maladie de sa mère qui venait d'être diagnostiquée par cet imam sorcier.

Soudain, Amine réfléchi puis se demanda, et si la maladie de sa mère était aussi l'un des nombreux mensonges de ce charlatan qui se faisait passer pour un imam auprès de tous les habitants ?
Amine aimerait y croire...
S
4 septembre 2020 14:08
A cette idée Amine rebroussa chemin. Il courut jusqu'à son village. Lorsqu'il n'était plus qu'à quelques pas de sa maison, il vit, à travers une de ses fenêtres, des silhouettes. Il s'approcha sur la pointe des pieds de la vitre. Ce qu'il vit le pétrifia.

Il vit l'imam qui partageait un thé avec son père et sa mère qui n'était pas malade. Ils riaient à gorge déployée. Furieux, il allait crier lorsqu'une main surgissant de derrière se plaque contre sa bouche. Il eut juste le temps de voir le sac de jute dont on le couvrait puis il sentit une force le tirer et l'emmener loin de sa maison.

Il voulu hurler à l'aide et se débattre mais c'était impossible. L'être qui l'avait kidnapper était bien trop fort pour lui.

Il sentit qu'on le soulevait puis qu'on le jetait dans une surface lisse. Boug ! Quelque chose se referma sur lui et soudain silence. Des voix étouffées lui parvinrent puis il entendit vombrir et soudain il fut balloter. Il sentit des frissons lui parcourir les tripes. Quelle était cette sensation ?

Il demeura ainsi un tres long moment avant qu'il ne sentit plusieurs secousses, puis un silence. Ensuite il entendit à nouveaux des voix étouffées. On ouvrait il-ne-savait-quoi sur lui. Soudain on l'attrapa et on le mit debout.

Quand on lui retira sa toile de jute, il fut aveuglé par la lumière qu'il n'avait pas vu des heures durant.

Soudain quelqu'un hurla : "Bandes d'abrutis, ce n'est pas lui!".

Il y avait plusieurs hommes qui se tenaient dans un hangar et derrière lui, il y'avait un petit avion.

Amine ne le savait pas encore mais il était au Mexique !


Lol oui mchit b3id
Citation
Labradorite a écrit:
Amine était perdu.
Il ne savait plus qui croire. Il était en pleur, car tout ce qui l'importait c'était de soigner sa mère et lui permettre de vivre encore de très belles années.

Cet imam était pourtant réputé pour sa sagesse, aussi réputé que ce sorcier pour son efficacité.

Alors les questions ne cessaient de tourner en boucle dans sa tête.
Dans quel buts cet imam aurait inventé cette histoire ?
Y avait-il réellement un remède qui l'attendait auprès de la Fée des djinns ?
Qui Est-il réellement ? Un imam ou un sorcier ?
Le sorcier était-il honnête en lui demandant de se méfier de l'imam ?
Sa mère allait-elle s'en sortir ?

Amine était désespéré et ne savait plus quoi faire. Et si ce sorcier- là, avait la solution ? C'est alors qu'il se décida à lui raconter toute l'histoire sont que la maladie de sa mère qui venait d'être diagnostiquée par cet imam sorcier.

Soudain, Amine réfléchi puis se demanda, et si la maladie de sa mère était aussi l'un des nombreux mensonges de ce charlatan qui se faisait passer pour un imam auprès de tous les habitants ?
Amine aimerait y croire...
L
9 septembre 2020 11:15
ptdr
Comment veux-tu trouver une suite?
6 février 2021 19:15
Après avoir repris ses esprits, Amine réalisa que tout n'avait été que supercheries. Il était furieux et épuisé.
Mais, il tenait absolument en découdre avec tous les protagonistes.

De plus, la confusion qui venait de se produire à cause de ces imbéciles de ravisseurs, n'avait pas aidé le petit Amine.

Toutefois, ces derniers reçurent l'ordre de ramener Amine dans son douar.
Aussitôt, ils montèrent dans l'aéronef qui se trouvait dans le hangar et s'envolèrent...

Amine quant à lui réfléchissait au plan qu'il devait mettre rapidement en place afin de savoir qui étaient ces mystérieux personnages qui se prenaient pour ses parents et qui avaient été les auteurs d'une telle mascarade, accompagnés et soutenus par celui qui est censé représenter la sagesse du village...
L'image de ses parents riant aux éclats en compagnie de l'imam ne quittait plus son esprit....
La colère, l'amertume et la haine s'installèrent dans le coeur de l'enfant.

À présent, tout s'embrouillait dans l'esprit du petit bonhomme....

Citation
Septime a écrit:
A cette idée Amine rebroussa chemin. Il courut jusqu'à son village. Lorsqu'il n'était plus qu'à quelques pas de sa maison, il vit, à travers une de ses fenêtres, des silhouettes. Il s'approcha sur la pointe des pieds de la vitre. Ce qu'il vit le pétrifia.

Il vit l'imam qui partageait un thé avec son père et sa mère qui n'était pas malade. Ils riaient à gorge déployée. Furieux, il allait crier lorsqu'une main surgissant de derrière se plaque contre sa bouche. Il eut juste le temps de voir le sac de jute dont on le couvrait puis il sentit une force le tirer et l'emmener loin de sa maison.

Il voulu hurler à l'aide et se débattre mais c'était impossible. L'être qui l'avait kidnapper était bien trop fort pour lui.

Il sentit qu'on le soulevait puis qu'on le jetait dans une surface lisse. Boug ! Quelque chose se referma sur lui et soudain silence. Des voix étouffées lui parvinrent puis il entendit vombrir et soudain il fut balloter. Il sentit des frissons lui parcourir les tripes. Quelle était cette sensation ?

Il demeura ainsi un tres long moment avant qu'il ne sentit plusieurs secousses, puis un silence. Ensuite il entendit à nouveaux des voix étouffées. On ouvrait il-ne-savait-quoi sur lui. Soudain on l'attrapa et on le mit debout.

Quand on lui retira sa toile de jute, il fut aveuglé par la lumière qu'il n'avait pas vu des heures durant.

Soudain quelqu'un hurla : "Bandes d'abrutis, ce n'est pas lui!".

Il y avait plusieurs hommes qui se tenaient dans un hangar et derrière lui, il y'avait un petit avion.

Amine ne le savait pas encore mais il était au Mexique !


Lol oui mchit b3id
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