"Nantes : un Mémorial "unique en France"... en attendant la Guadeloupe
Il se veut "unique en France" et porte donc un nom à priori "bien muri"... Il ne sera pas le "Mémorial de la traite négrière" et encore moins le "Mémorial de l'abolition de la traite négrière" : il est à Nantes, où "même l'historien des Anneaux de la mémoire, Jean Breteau, serait sceptique : 'Nantes ne peut s'arroger une mémoire abolitionniste. Elle s'est entêtée dans la traite'." d'après Ouest France (du 10 mai 2010), une référence Ouest France.
Il ne sera pas non plus le "Mémorial de l'esclavage", celui-là, et beaucoup plus encore, puisque "Centre Caribéen d’Expressions et de Mémoire de la Traite et de l’esclavage", verra le jour, un jour, en Guadeloupe : le "Mémorial ACTe". Notre Ministre de la Culture y est même déjà ce jour.
Non, lui, sera, à Nantes, en septembre 2011 : le "Mémorial à l'abolition de l'esclavage"... Un "cheminement méditatif qui s’insère entre la passerelle Victor Schœlcher et le Pont Anne de Bretagne, avec en regard, de l’autre côté de la Loire, le palais de justice"; un "parcours, comme une évocation métaphorique et émotionnelle", il sera "dévoilement et immersion", il sera "rappel, gardien, et avertissement" : tout un programme en somme..."