Quoi qu'on en dise, la vie à tout de même sa part de futilité. Dèsfois on ne sais même plus quoi penser. Le seul espoire de la vie c'est la mort. On y resterait pas une éternité ici.
J'ai des rêve qui apparaissent en ce moment. Des réminiscences de rêves anciens. Que je n'ai jamais compris. Peut être était il associé à cet état d'esprit ? Ils restent assez insaisissables mais je m'en rapproche de plus en plus. Ils n'ont rien de particulièrement enviables. Ni de rebutant. Ce sont des idées telles qu'elles. J'ignore tant de ma propre vie qu'il m'est parfois difficile de concevoir que j'ai vécu. Si on me pose la question je répondrais que oui j'ai vécu, c'était fatiguant, et je n'ai pas compris ni le pourquoi, ni le comment, ni en quelle mesure j'étais ci ou j'étais ça. D'ailleurs le mot qui me vient est diffus, et je l'associe immédiatement par la rime au mot confus. La vie, une sorte de confusion qui se diffuse tranquillement puis s'éteint brutalement. Le silence assourdissant du fracas des étoiles que jamais nous ne verrons vivant si ce n'est dans les rêves dont nous n'aurons pas souvenir. Et je suis bien, je suis sereins. J'aime quand rien ne soit plus que ce qu'il est. Et paradoxalement je suis contrains à être plus que ce que j'étais. C'est une forme de définition de la souffrance, une définition plus poétique de la souffrance.
On apparaît et puis on se fond dans la masse, on vie comme on doit vivre et on surmonte ce que l’on doit surmonter. La vie un cadeau ? Je ne sais pas trop, mais elle c’est notre expérience, nous ne sommes certainement pas là vainement, c’est certains. Il y a tant à faire, à cultiver, tellement ! Comment expliquer qu’on stagne autant ? Que parfois, on se meurt intérieurement ? C’est pour moi un manque évident d’une lumière qui réside en nous tous et dont on se détourne.
J’invoque Dieu pour qu’il apaise ceux qui souffrent et qu’Il nous guide sur ce qu’Il le satisfait de nous.
La vie prise telle quelle est futile, un vaste mascarade, une illusion qui nous fait croire que la réalité est le concret... quoi que sémantiquement c'est assez juste... comment dire alors? l'essentiel? l'essence? le principe????
Bref, le cadeau de la vie, je le vois dans la conscience. C'est la particularité de l'humain par rapport au reste de création. Conscience de soi et du monde qui l'entoure, conscience de son monde intérieur, et pour ceux qui ont du cran, conscience de l'illusion et de la présence, l'existence, de quelque chose de plus grand, de plus essentiel, quelque chose qui relie tout et qui est la cause de notre existence et de notre conscience...
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