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" Les musulmans ils ont droit de frapper leur femmes "...
23 juin 2018 05:03
Salam Aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatuh
Bismillahi Rahmaani Rahiim


On entend souvent cette phrase tiré de bouche d'islamophobes, d'haineux, de personnes qui invite à la confusion et à la division, mais tout à une réponse en islam, voici celle de Tariq Ramadan :

"Il ne suffit pas de citer un passage du Coran pour avoir tout démontré, définitivement. Car il faut également savoir comment le texte en question s'insère dans la Révélation et dans son histoire. (…) En effet, le Coran a été révélé sur vingt-trois années, il y a eu la période mecquoise et la période médinoise, certains versets répondent à des événements circonstanciés, tel verset précède tel autre, certaines interdictions ont été révélées par étapes (le vin, ou ar-ribâ par exemple), enfin, l'absolu du message révélé est sujet à une interprétation tenant compte du moment historique – et donc relatif – que lui donne le sens. (…) C'est en gardant ces considérations en mémoire que l'on peut aborder la question qui nous occupe ici. En effet, la question qui a trait à la femme en islam nécessite une lecture du Coran forcément précise, méticuleuse et pointue.

La société des Arabes de la Mecque était patriarcale. La femme était peu considérée et n'avais pas, à proprement parler, de véritable statut social. (…) Pendant de nombreuses années [quand le Prophète vit à la Mecque], les révélations vont se succéder pour faire mûrir les croyants et leur permettre, chaque jour davantage, de se distancer, de "s'arracher" pourrait-on dire, de leurs anciennes habitudes, de leurs anciens réflexes. (…) Par la Révélation et par l'exemple du Prophète, les premiers musulmans apprenaient à se réformer.

Bientôt, avec l'Hégire [l'émigration de la Mecque à Médine], ils allaient franchir une étape décisive dans leur éducation religieuse. (…)

La société de Médine est tout à fait différente de celle de la Mecque. La femme a un rôle social bien plus important et certains clans sont organisés selon les principes du matriarcat. Très vite, les nouveaux émigrés [d'origine mecquoise] vont être troublés par les façons de faire des femmes Ansâr (femme de Médine). Présentes dans la vie publique, elles s'affirment nettement dans l'espace privé. Omar ibn al-Khattâb (qui sera plus tard le second calife de Muhammad) affirma qu'avant l'hégire "nous nous imposions à nos femmes, mais lorsque nous nous sommes rendus chez les Ansâr où les femmes s'imposent dans leur clan, nos femmes commencèrent à prendre les habitudes des femmes ansârites" (Al-Bukhârî, Muslim) (…).

Ainsi, la vie à Médine allait être une seconde étape décisive dans l'affirmation du statut des femmes dans la société islamique. (…) La révélation de la sourate Les femmes va déterminer quelques-uns des droits intangibles de la femme. De façon claire, et après que lui fut reconnu un statut identique à l'homme sur le plan religieux, elle trouve là la formulation claire de sa personnalité juridique sur le plan familial et social. On perçoit dès lors que le Coran a mené l'homme à comprendre tout à la fois l'égalité fondamentale et la complémentarité nécessaire de l'homme et de la femme.

(…) Il a fallu de nombreuses années pour réformer les coutumes de l'époque. A la Mecque surtout, mais à Médine également, il restait un nombre considérable de femmes maltraitées. Après être intervenu contre le meurtre des filles, le Coran détermine le mode de conduite des hommes s'il devait se trouver que leur femme les néglige ou les trahisse : "Quant à celles dont vous redoutez (savez) la négligence (la trahison, la rébellion), exhortez-les, éloignez-les alors dans le lit et frappez-les…" (Coran 4/34)

Beaucoup ont vu dans ce verset la preuve que l'homme avait tous les droits, dont celui de frapper son épouse. Or, à y regarder de plus près, – et en tenant compte de nos remarques préalables – on s'aperçoit qu'il n'en est rien. Tous les commentateurs, et cela dès la première heure, ont relevé le fait qu'il y avait dans ce verset un ordre précis qui, par sa nature même, avait une fonction pédagogique pour des hommes enclins à en venir immédiatement aux mains (ce verset fut révélé après qu'une femme se soit plainte auprès du Prophète (sur lui la paix) d'avoir été giflée par son mari – at-Tabarî). En effet, il s'agit, d'abord, d'exhorter ("fa'izûn hunna"winking smiley son épouse (et non pas de l' "admonester" comme l'écrivent les traductions de Masson et de Chouraqui) en lui rappelant les versets du Coran, disent les commentateurs (Ibn Kathîr, al-Qurtubî). Ce n'est que si elle persiste dans son attitude de refus qu'il convient de "l'éloigner dans le lit", ce que l'on a interprété comme le fait de manifester clairement la volonté d'éviter tout rapport affectif[....]


En entier : [www.maison-islam.com]
[b][color=#0066FF]«Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance. L'ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé.» (Coran, 17/36)[/color][/b]
E
23 juin 2018 08:04
Salam

Ne te fais pas l’avocat de ceux qui ce trahisse
Laisser parler tu perds ton temps avec eux
23 juin 2018 08:41
Assalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.

Une autre approche dit que frapper n’est pas le sens qu’il faut retenir. Détails ici.

Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.
W
23 juin 2018 09:01
En même temps une gifle c'est rien, si ça remet la femme sur de bon rails.
23 juin 2018 09:37
T'es malade?
Citation
Wargame a écrit:
En même temps une gifle c'est rien, si ça remet la femme sur de bon rails.
p
23 juin 2018 09:44
Et de mettre sur les rails et te faire passer un train dessus à la fin de la grève sncf car peu de train roule en ce moment ton message est indigne d'un être humain.
23 juin 2018 09:52
Sa commense comme ça malheureusement...
Citation
leila* a écrit:
T'es malade?
[b]ان الجمال ليس جمال المظهر بل جمال الاخلاق الجمال هو نور في القلب"جمال القلب وطيبة الأخلاق ". جمال العقل بالفكر وجمال الكلام بالصدق ..”[/b]
23 juin 2018 09:53
Salam.

Oui comme bco de mot dans le Coran ont different sens.

Citation
CHN-W a écrit:
Assalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.

Une autre approche dit que frapper n’est pas le sens qu’il faut retenir. Détails ici.

Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.
[b]ان الجمال ليس جمال المظهر بل جمال الاخلاق الجمال هو نور في القلب"جمال القلب وطيبة الأخلاق ". جمال العقل بالفكر وجمال الكلام بالصدق ..”[/b]
23 juin 2018 09:58
Le problème n'est pas là, la question est : est ce que les législation des pays musulmans permettent de battre sa femme?
23 juin 2018 10:04
Et pour remettre l'homme sur de bon rail on le giffle aussi??? Quel raisonnement eye popping smiley
Citation
Wargame a écrit:
En même temps une gifle c'est rien, si ça remet la femme sur de bon rails.
[b]ان الجمال ليس جمال المظهر بل جمال الاخلاق الجمال هو نور في القلب"جمال القلب وطيبة الأخلاق ". جمال العقل بالفكر وجمال الكلام بالصدق ..”[/b]
23 juin 2018 10:26
La prison aussi.
Citation
Wargame a écrit:
En même temps une gifle c'est rien, si ça remet la femme sur de bon rails.
W
23 juin 2018 10:29
ptdr

Génial les réactions grinning smiley
23 juin 2018 10:36
Daraba c'est frapper, ça n'a pas d'autre sens, nous ne sommes pas dans une formule toute faite comme daraba mathalan ( citer comme exemple).
Citation
!الحمدُلله a écrit:
Salam.

Oui comme bco de mot dans le Coran ont different sens.
23 juin 2018 10:38
Oui beh je parlé d'une phrase complète.
Pas du mot en lui même.
C est pour ça que tt le monde comprendra "frapper" car ils ont compris que ce mot et n'ont pas chercher a comprendre le sens du verset.
Citation
bouloulou4 a écrit:
Daraba c'est frapper, ça n'a pas d'autre sens, nous ne sommes pas dans une formule toute faite comme daraba mathalan ( citer comme exemple).
[b]ان الجمال ليس جمال المظهر بل جمال الاخلاق الجمال هو نور في القلب"جمال القلب وطيبة الأخلاق ". جمال العقل بالفكر وجمال الكلام بالصدق ..”[/b]
23 juin 2018 10:39
Vous vous attendiez à ce qu'on vous felicite?
Citation
Wargame a écrit:
ptdr

Génial les réactions grinning smiley
W
23 juin 2018 10:41
Ben ouais, pourquoi pas ? perplexe

fallait se dire "au moins c'est un mec qui contrôle sa femme, un vrai mec Cool "
Citation
bouloulou4 a écrit:
Vous vous attendiez à ce qu'on vous felicite?
A
23 juin 2018 10:49
Exact. Une bonne torgnole pour remettre les idées en place. Et un coup de pied au c... pour qu'elle avance plus vite.

Citation
Wargame a écrit:
En même temps une gifle c'est rien, si ça remet la femme sur de bon rails.
23 juin 2018 10:54
Comme un certain chanteur français.
Citation
Wargame a écrit:
Ben ouais, pourquoi pas ? perplexe

fallait se dire "au moins c'est un mec qui contrôle sa femme, un vrai mec Cool "
23 juin 2018 11:16
bonjour,tu as vu,ce qu'il est en réalité ce donneur des leçons,?comment peut on avoir confiance,envers des pervers?soi disant selon leur dire,mentir,violer,frapper leur épouses? c'est de la violence ,gratuite,la méprise envers les femmes,et ils osent en plus faire des conférences,et surtout du fric,sur les dos,des bon croyants,a chacun ça version,mes amitiés
Citation
يانيس a écrit:
Salam Aleykoum wa rahmatoullahi wa barakatuh
Bismillahi Rahmaani Rahiim


On entend souvent cette phrase tiré de bouche d'islamophobes, d'haineux, de personnes qui invite à la confusion et à la division, mais tout à une réponse en islam, voici celle de Tariq Ramadan :

"Il ne suffit pas de citer un passage du Coran pour avoir tout démontré, définitivement. Car il faut également savoir comment le texte en question s'insère dans la Révélation et dans son histoire. (…) En effet, le Coran a été révélé sur vingt-trois années, il y a eu la période mecquoise et la période médinoise, certains versets répondent à des événements circonstanciés, tel verset précède tel autre, certaines interdictions ont été révélées par étapes (le vin, ou ar-ribâ par exemple), enfin, l'absolu du message révélé est sujet à une interprétation tenant compte du moment historique – et donc relatif – que lui donne le sens. (…) C'est en gardant ces considérations en mémoire que l'on peut aborder la question qui nous occupe ici. En effet, la question qui a trait à la femme en islam nécessite une lecture du Coran forcément précise, méticuleuse et pointue.

La société des Arabes de la Mecque était patriarcale. La femme était peu considérée et n'avais pas, à proprement parler, de véritable statut social. (…) Pendant de nombreuses années [quand le Prophète vit à la Mecque], les révélations vont se succéder pour faire mûrir les croyants et leur permettre, chaque jour davantage, de se distancer, de "s'arracher" pourrait-on dire, de leurs anciennes habitudes, de leurs anciens réflexes. (…) Par la Révélation et par l'exemple du Prophète, les premiers musulmans apprenaient à se réformer.

Bientôt, avec l'Hégire [l'émigration de la Mecque à Médine], ils allaient franchir une étape décisive dans leur éducation religieuse. (…)

La société de Médine est tout à fait différente de celle de la Mecque. La femme a un rôle social bien plus important et certains clans sont organisés selon les principes du matriarcat. Très vite, les nouveaux émigrés [d'origine mecquoise] vont être troublés par les façons de faire des femmes Ansâr (femme de Médine). Présentes dans la vie publique, elles s'affirment nettement dans l'espace privé. Omar ibn al-Khattâb (qui sera plus tard le second calife de Muhammad) affirma qu'avant l'hégire "nous nous imposions à nos femmes, mais lorsque nous nous sommes rendus chez les Ansâr où les femmes s'imposent dans leur clan, nos femmes commencèrent à prendre les habitudes des femmes ansârites" (Al-Bukhârî, Muslim) (…).

Ainsi, la vie à Médine allait être une seconde étape décisive dans l'affirmation du statut des femmes dans la société islamique. (…) La révélation de la sourate Les femmes va déterminer quelques-uns des droits intangibles de la femme. De façon claire, et après que lui fut reconnu un statut identique à l'homme sur le plan religieux, elle trouve là la formulation claire de sa personnalité juridique sur le plan familial et social. On perçoit dès lors que le Coran a mené l'homme à comprendre tout à la fois l'égalité fondamentale et la complémentarité nécessaire de l'homme et de la femme.

(…) Il a fallu de nombreuses années pour réformer les coutumes de l'époque. A la Mecque surtout, mais à Médine également, il restait un nombre considérable de femmes maltraitées. Après être intervenu contre le meurtre des filles, le Coran détermine le mode de conduite des hommes s'il devait se trouver que leur femme les néglige ou les trahisse : "Quant à celles dont vous redoutez (savez) la négligence (la trahison, la rébellion), exhortez-les, éloignez-les alors dans le lit et frappez-les…" (Coran 4/34)

Beaucoup ont vu dans ce verset la preuve que l'homme avait tous les droits, dont celui de frapper son épouse. Or, à y regarder de plus près, – et en tenant compte de nos remarques préalables – on s'aperçoit qu'il n'en est rien. Tous les commentateurs, et cela dès la première heure, ont relevé le fait qu'il y avait dans ce verset un ordre précis qui, par sa nature même, avait une fonction pédagogique pour des hommes enclins à en venir immédiatement aux mains (ce verset fut révélé après qu'une femme se soit plainte auprès du Prophète (sur lui la paix) d'avoir été giflée par son mari – at-Tabarî). En effet, il s'agit, d'abord, d'exhorter ("fa'izûn hunna"winking smiley son épouse (et non pas de l' "admonester" comme l'écrivent les traductions de Masson et de Chouraqui) en lui rappelant les versets du Coran, disent les commentateurs (Ibn Kathîr, al-Qurtubî). Ce n'est que si elle persiste dans son attitude de refus qu'il convient de "l'éloigner dans le lit", ce que l'on a interprété comme le fait de manifester clairement la volonté d'éviter tout rapport affectif[....]


En entier : [www.maison-islam.com]
h
23 juin 2018 11:35
Endoctriné ! Plus grave !
Citation
leila* a écrit:
T'es malade?
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