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Cheikh Al-Islam Ibn Taymiya ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : la thèse des fondateurs des quatre écoles juridiques est que tous les instruments de musique sont interdits. Il a été dit dans le Sahih d’al Boukbari et ailleurs que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a prédit qu’il y aura parmi sa communauté des personnes qui considéreraient comme permis la soie, l’alcool et les instruments de musique , se rabaissant ainsi au niveau des cochons et des singes. Aucun parmi les disciples des imams n’a évoqué une quelconque dissension entre eux à propos du caractère illicite de l’usage des instrument de musique.( Extrait d’al-Majmou’ 11/576).
Al-Albani ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : les quatre écoles juridiques sont d’accord sur le caractère illicite de tous les instrument de musique. ( Extrait de As-Sahiah1/145.
Ibn Qayyim ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : la position d’Abou Hanifa par rapport à la question est l’une des plus dures. D’ailleurs ses disciples et compagnons ont interdit tous les instruments de musique y compris la flûte et le tambour et même la canne. Il ont dit que c’est un péché qui entraîne l’adultère et conduit à l’apostasie. Mieux, il disent qu’écouter de la musique c’est commettre un péché, et s’en procurer du plaisir c’est faire preuve d’incrédulité vis à vis d’Allah. Ils ont étayé leur position par un hadith qui ne mérite pas d’être cité. Ils disent également qu’on doit s’efforcer pour ne pas l’entendre si l’on passe à côté.
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À la question de savoir quelle est la position de l’Islam par rapport au fait qu’un passant entend et goûte le son d’un tambour ou d’une flûte sur son chemin , l’imam Malick ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) avait répondu : « s’il l’apprécie il doit quitter l’endroit, sauf en cas de nécessité ou d’incapacité. S’il entend le son en passant, il doit revenir en arrière ou presser le pas. » Voir Al Djâmi’ de Al-Qayrawânî, p 262. Il a dit également seuls les pervertis parmi nous s’y adonnent. Voir le Tafsîr d’at-Tabarî 14/55
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Dans le but d’élucider la position de Imam Chafihî, Ibn al-Qayyim ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « ses compagnons qui sont au diapason de sa position l’ont déclaré illicite et ont démenti ceux qui lui attribuent une position défendant son caractère licite). Voir Ighathatou al-Lahafan 1/425.
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Le mot abhorrer était utilisé dans les siècles passés pour qualifier un interdit. Il a par la suite pris le sens de purification. Mais dans ce cas précis il indique une interdiction, en référence à son propos « à interdire la musique », car on n’interdit que ce qui est illicite.
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Solitaire9 a écrit:
Il faut occuper ton temps de manière à ce que tu n'aie pas le temps d'en écouter.
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hassnae149 a écrit:
Même si j'essaye de faire sa y'aura tjr la tentation qlq part . Déjà partout où on va les gens écoute t de la music même des pratiquant qui pratiquent mieux que moi et tout .
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Solitaire9 a écrit:
C'est l'épreuve de la vie humaine (entre les désirs et l'envie du bien).
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Les Compagnons sont plus connaisseurs, ils ont été témoins de la révélation et pour les circonstances pour lesquelles il se particularise comme il a été dit.
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Abdoulaye06 a écrit:
Aleykoum salam,
Il y a un moteur de recherche sur le forum : il faut cliquer sur Menu pour faire apparaitre la barre de recherche.
Ce sujet revient pratiquement tous les jours en ce moment.
Sans rentrer dans les détails, il y a divergence sur la musique : pour certains halal, pour d'autres haram, et d'autres encore distinguent en fonction de la musique chantée ou instrumentale et/ou du type d'instrument...
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CHN-W a écrit:
Assalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.
Comme dit précédemment, le statut de la musique en Islam fait l’objet de divergence. Détails ici.
Lorsqu'Allah veut interdire quelque chose dans le Qur'an, Il n'y va pas par 4 chemins. C'est droit au but, sans aucune ambiguïté. Le meurtre comme si on avait exterminé toute l'humanité, le riba comme une déclaration de guerre contre Lui et Son Messager, l'alcool comme œuvre de Shaytane le Banni, l'interdiction de mariage avec certaines femmes listées exhaustivement, l'interdiction de la consommation de porc, du sang et animaux sacrifiés à autre qu'Allah, etc.
Voilà la sounnah d'Allah en matière d'interdiction.
Pour ce qui est du verset 6 de la sourate 31 « Et parmi les gens il y en a qui, dénués de science, achètent de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant », il a été révélé parce que les notables de Makka, voyant que les gens étaient subjugués par la récitation du Qur’an, certains avaient embauché des poètes et des chanteurs pour les détourner de l’écoute du Qur’an.
Ça s’arrête là. Allah a fustigé leur stratagème, Il n’a jamais voulu interdire quoique ce soit.
Quant au hadith :"Il y aura des gens dans ma communauté qui vont rendre licite
- l'adultère (haram),
- la soie (halal sous condition : pour les femmes),
- le vin (haram) et
- les instruments de musique (halal sous condition : conforme aux bonnes mœurs)", chaque haram est accompagné d’un halal conditionné.
C'est aussi simple que ça. Sauf à vouloir interdire la soie pour tout le monde.
Enfin,
- l’Imam Abou Hanifa a dit qu’il détestait la musique : il n’a pas dit « haram ».
- l’Imam Malik a dit « POUR NOUS, ce sont les pervers qui font cela » : il n’a pas dit « haram ».
- l’Imam Ash-shafi’i a dit qu’il n’acceptait pas le témoignage d’une personne qui écoute de la musique : il n’a pas dit « haram ».
- l’Imam Ahmed ibn Hanbal a dit : « ça ne ME plaît pas » : il n’a pas dit « haram ».
Les fondateurs des 4 écoles de fiqh les plus connues n’ont pas osé prononcer le mot haram. Qui ose prononcer un mot que ces quatre-là n’ont pas osé prononcer ?
Mais il faut savoir que si une chose est halal, cela ne veut pas dire qu'elle est dépourvue de danger. L'eau est halal mais les gens peuvent s'y noyer.
Allah nous a mis en garde contre les dangers immédiats et mortels. Le reste fait partie du perfectionnement.
Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.