il y a recemment des mesures qui ont été proposé et qui seront inchallah instauré pour reduire le nombre de mort et de blessé sur nos routes
QUE PENSEZ VOUS DE CES MESURES?
*******************************Accidents de la route****************************
Comment inverser la tendance
· Abrogation du permis à vie, tubeless, durcissement du contrôle…
· Le détail du plan stratégique intégré d’urgence
SI le Maroc est le premier pays exportateur de phosphate, il est l’un des derniers sur le plan de la sécurité routière. Karim Ghellab avait lancé cette phrase en décembre 2003 pour illustrer l’ampleur de la situation des accidents de la route.
Le phénomène a pris des proportions inquiétantes ces dernières années. Les autorités déplorent en moyenne la mort de 14 personnes par jour. Quant au nombre de blessés graves, il dépasse de loin la centaine quotidiennement (114 en moyenne).
Parmi les usagers les plus vulnérables, les piétons figurent en tête de liste, avec 1.201 morts en 2002 (derniers chiffres fournis). Le bilan des victimes utilisant les deux roues est également alarmant: 772 morts. Pareil pour les enfants de moins de 15 ans (379 morts). Les infractions majeures retenues comme cause d’accident grave sont l’excès de vitesse, la surcharge technique et l’état mécanique du véhicule. Le non-port de la ceinture de sécurité, les dépassements défectueux ainsi que le non-respect du stop et des priorités occupent une part non moins importante, selon des études effectuées par le département du Transport.
Sur le plan économique, les pertes sont lourdes. Le coût socioéconomique est estimé à 2,5% du PIB, soit l’équivalent de 11 milliards de DH. A préciser que ces chiffres alarmants datent de 2003.
Pour arrêter l’hécatombe, les pouvoirs publics sont passés à la vitesse supérieure. Ils ont signé, vendredi dernier, une convention de parrainage avec l’acteur international Saïd Taghmaoui (cf. L’Economiste du 21 février 2005). Une campagne de sécurité routière vient d’être enclenchée. Elle devra accompagner le plan stratégique intégré de sécurité routière (PSIU). L’opération s’inscrit dans la durée (3 ans) pour promouvoir des réflexes pérennes et changer le comportement des citoyens (conducteurs et piétons). Car, seule la mobilisation des différents intervenants (citoyens et autorités) est à même de réduire les pertes économiques et sociales des accidents de la route, estime-t-on au département du Transport.
Pour susciter l’adhésion de l’ensemble des acteurs, la campagne de communication n’y va pas par quatre chemins. Ainsi, les spots reposent sur la force d’images qui interpellent, effraient et choquent parfois. Des images insoutenables de véhicules écrabouillés, de corps déchiquetés, de familles endeuillées, voire de jeunes emportés dans la fleur de l’âge. Mais aussi des scènes scandaleuses, voire parfois insolites de chauffards et de comportements inciviques.
Pour arrêter l’hémorragie, une stratégie nationale de sécurité routière a été mise en place. Elle repose sur des actions pérennes et opérationnelles dont l’objectif est de maintenir des taux bas de blessés et de morts. Cette stratégie s’articule autour de 7 axes. Parmi ces derniers, figure d’abord la coordination intégrée dans la gestion de la sécurité routière.
La création d’un comité interministériel a été approuvée par un Conseil de gouvernement en avril 2004. Objectif: impliquer l’ensemble des départements dans la concertation, l’élaboration et l’exécution de la stratégie globale, loin de toute approche sectorielle et conjoncturelle. Vient ensuite le législatif. La réforme de l’arsenal juridique et réglementaire constitue désormais la base juridique du contrôle et de la répression. Un durcissement des sanctions relatives aux infractions du code de la route et de la circulation sera bientôt de mise. Parallèlement, une amélioration du cadre réglementaire du contrôle routier se prépare pour plus de rigueur, d’efficacité et de contrôle. Tout est lié. Le principe est que le volet législatif débouche vers le 3e axe, à savoir le renforcement du contrôle et des sanctions.
A cet effet, un plan national de contrôle a été élaboré en concertation avec les différents organes de contrôle sur la base des axes routiers les plus meurtriers. Dans le même esprit, l’informatisation des bases de données des conducteurs et véhicules et la mise en œuvre imminente du permis à points et de la carte grise à puce devraient améliorer la traçabilité des systèmes de contrôle et de répression ainsi que le recouvrement des amendes. Autres axes importants du PSIU, la qualification des conducteurs ainsi que la réforme du système des examens de permis de conduire. Des permis spéciaux seront délivrés aux professionnels de poids lourds, auto-écoles, taxi-drivers notamment, a récemment annoncé Karim Ghellab. Il s’agira d’instaurer un permis professionnel avec une réforme du système actuel de visite médicale.
Le permis à points et l’abrogation du permis à vie devront permettre des recyclages pour le maintien d’un niveau correct de qualification des conducteurs, est-il ajouté. Pour les véhicules particuliers et de transport public, des pneumatiques sans chambre à air (tubless) seront obligatoires. Tout comme le port de la ceinture de sécurité, quel que soit le véhicule, les décrets d’application sont en cours d’élaboration.
Bien entendu, l’ensemble de ces mesures aura un effet feu de paille si l’on ne procède pas à l’amélioration des infrastructures routières, voiries urbaines et panneaux de signalisation. Une mise à niveau des réseaux existants est prévue ainsi qu’ un traitement approprié des points noirs (murets de protection, voies cyclables, voies latérales…). Même topo pour les services d’urgence, un plan d’action de mise à niveau des services de santé devra accompagner les différentes mesures. Dès cette année, un numéro national unique sera mis en place pour la prise en charge médicale d’urgence des blessés et victimes.
"Bien entendu, l’ensemble de ces mesures aura un effet feu de paille si l’on ne procède pas à l’amélioration des infrastructures routières, voiries urbaines et panneaux de signalisation.
-une convention de parrainage avec l’acteur international Saïd Taghmaoui (j'en connais une qui va craké)
-Une campagne de sécurité routière vient d’être enclenchée. Elle devra accompagner le plan stratégique intégré de sécurité routière (PSIU). L’opération s’inscrit dans la durée (3 ans)
-La création d’un comité interministériel a été approuvée par un Conseil de gouvernement en avril 2004. Objectif: impliquer l’ensemble des départements dans la concertation, l’élaboration et l’exécution de la stratégie globale, loin de toute approche sectorielle et conjoncturelle.
- Un durcissement des sanctions relatives aux infractions du code de la route et de la circulation sera bientôt de mise (le renforcement du contrôle et des sanctions)
-la mise en œuvre imminente du permis à points et de la carte grise à puce devraient améliorer la traçabilité des systèmes de contrôle et de répression ainsi que le recouvrement des amendes.
-Autres axes importants du PSIU, la qualification des conducteurs ainsi que la réforme du système des examens de permis de conduire. Des permis spéciaux seront délivrés aux professionnels de poids lourds, auto-écoles, taxi-drivers notamment, a récemment annoncé Karim Ghellab. Il s’agira d’instaurer un permis professionnel avec une réforme du système actuel de visite médicale.
-Pour les véhicules particuliers et de transport public, des pneumatiques sans chambre à air (tubless) seront obligatoires
-Tout comme le port de la ceinture de sécurité, quel que soit le véhicule
-Une mise à niveau des réseaux existants est prévue ainsi qu’ un traitement approprié des points noirs (murets de protection, voies cyclables, voies latérales…)
-un plan d’action de mise à niveau des services de santé devra accompagner les différentes mesures. Dès cette année, un numéro national unique sera mis en place pour la prise en charge médicale d’urgence des blessés et victimes.
tant qu'il y a le coup de piston on ne peut rien y faire. On retire le permis à quelqu'un 2 jours aprés il a un autre, il a causer un accident même grave, le gendarme et là pour empocher et endosser la faute à la victime, surtout ne me dite pas ce n'est pas vrai,car ça m'est arriver, j'etait la victime et enfin du compte c'était moi le fautif. Et ne me demander pas de solution je suis comme vous. la question que moi je me pose c'est pour qu'elle raison ils ont le groupe sangin qui figure sur le permis, si c'est pour l'urgence la personne a le temp de mourir plusieur fois vue la rapiditée des secours. que du tchatche et rien d'autre.
J'ai écrit blablabla parce que eux-même ont admis que toutes ces mesures ne serviraient à rien tant qu'on aura pas aménager des routes dignes de ce nom
C'est juste histoire de dire on fait quelque chose...on se fait plaisir autour d'une table...
Je pense que la priorité c'est l'aménagement des routes, ensuite on passera à la prévention.
Même un conducteur averti, ceinturé risque sa vie sur ces routes de la mort !
Même si on amenagent les routes, la verité que personne n'ose avouer c'est que le marocain est indiscipliné, y a qu'a regarder le tronçon d'autoroute qui traversse casa tout le monde ou presque traversse comme bon lui semble, MANQUE D'INCIVILITE.
-->Je pense que la priorité c'est l'aménagement des routes, ensuite on passera à la prévention.
justement, il y a du changement, d'une part avec les autoroutes d'autre part sur cetrtaine route comme celle qui mene de oujda a Saidia n'a t elle pas été amenagé?? n'ont ils pas fait de route a sens unik plutot que le double sens meurtrier d'autre fois??
Oui je reconnais qu'il y a du mieux enfin de ce que je connais... Mais le chantier est énorme.
Il ne faut pas se contenter de menues améliorations et lancer des programmes préventifs à la française alors que la majorité des routes ( franchement elles n'en méritent pas le nom) restent meurtrières...
Des pelles, des pioches, du ciment voilà ce qu'il nous faut ...
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