Jour le plus meurtrier en Irak depuis la chute de Saddam: 182 morts
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BAGDAD (AFP) - L'Irak a vécu mardi une journée meurtrière, frappé par des attentats anti-chiites à Bagdad et Kerbala qui ont fait 112 morts à Kerbala et 70 à Bagdad, ce qui porte à 182 le nombre de morts de ces attaques antichiites, selon des sources officielles irakiennes.
Le nombre de blessés de ces attentats, les plus sanglants depuis la chute du régime de Saddam Hussein en avril 2003, s'élève, selon ces responsables, à 556.
agrandir la photo Les chiites ont également été visés au Pakistan : au moins 37 personnes ont été tuées et une quarantaine blessées à Quetta, dans le sud-ouest du pays, victimes d'un attentat contre une procession chiite et de coups de feu consécutifs, selon un bilan officiel.
En Irak, des attentats quasi-simultanés ont visé plusieurs lieux saints chiites alors que cette communauté majoritaire dans le pays observait le deuil de l'Achoura, jour le plus sacré chez les chiites.
Voir l'animation Le Conseil de gouvernement transitoire irakien a décrété trois jours de deuil et décidé de reporter la signature de la Constitution provisoire, adoptée lundi après des semaines d'âpres négociations et qui aurait dû être signée mercredi.
A Kerbala, neuf attentats suicide auraient été commis par autant de kamikazes, selon le magistrat Hillali : quatre kamikazes se sont fait exploser près de la porte de Bagdad, sur le chemin du mausolée de Hussein - l'imam révéré par les chiites, dont le martyre à Kerbala en l'an 680 était célébré mardi par des centaines de milliers de personnes au moment des explosions -, trois autres ont déclenché leurs bombes près de la mosquée al-Mahdi et deux autres près d'un camp occupé par des pèlerins aux abords de la ville.
Mais selon le général américain Mark Kimmitt, directeur adjoint des opérations militaires en Irak, les attentats de Kerbala, coordonnés, n'ont impliqué qu'un kamikaze ainsi que des engins piégés et des obus de mortier.
L'attentat de Bagdad a lui été commis par trois kamikazes, selon le général Kimmit, citant des informations de la police irakienne. Des gardes de sécurité avaient eux évoqué quatre kamikazes, ayant agi à quelques secondes d'intervalle.
Le général Kimmit a désigné le Jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, soupçonné de liens avec le réseau terroriste Al-Qaïda, comme l'un des principaux suspects.
Zarqaoui est déjà le "suspect numéro un" des attentats commis en août 2003 à Najaf, autre ville sainte chiite, et contre les bureaux de l'Onu à Bagdad. Sa tête est mise à prix par Washington pour 10 millions de dollars.
La responsabilité de Zarqaoui a également été évoquée par plusieurs dirigeants irakiens, qui ont condamné ces "lâches" attentats visant selon eux à semer la discorde entre sunnites et chiites, et appelé à une union sacrée des Irakiens contre le terrorisme.
La police de Kerbala a indiqué avoir arrêté un "suspect de nationalité iranienne" tandis que l'armée polonaise, qui administre la zone, a évoqué l'arrestation par les forces de l'ordre de Kerbala de deux terroristes "pris en flagrant délit".
A Bagdad, de nombreux chiites accusaient les sunnites fondamentaux étrangers d'être derrière ces attentats.
L'Achoura commémore le deuil de Hussein, 3ème imam des chiites et petit-fils du prophète Mahomet, tué en 680 par des partisans du calife sunnite Yazid. Plus d'un million de chiites étaient rassemblés pour l'occasion à Kerbala.
Dans cette ville sainte, où des scènes de panique et des bousculades ont eu lieu dans le centre, un journaliste de l'AFP a vu quelques heures après les explosions une cinquantaine de cadavres empilés à l'intérieur et à proximité de l'hôpital, certains décapités, d'autres mutilés.
Selon le porte-parole du ministère iranien de l'Intérieur, Jahanbakhsh Khanjani, 40 à 50 pèlerins venus de l'Iran voisin figurent parmi les morts ou les blessés à Bagdad et Kerbala.
Washington a fermement condamné les attentats, la Maison Blanche les qualifiant "d'attaques brutales" dont l'objectif est de "faire dérailler la démocratie". La France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Ligue arabe, l'Egypte, les ont aussi condamnés, tout comme le Koweït, qui a dépêché un convoi médical en Irak.
Les chiites du Nigeria et de Bahrein ont appelé à l'unité et à la sagesse. Le chef du Hezbollah chiite libanais, cheikh Hassan Nasrallah, a montré du doigt le réseau terroriste Al-Qaïda, "moyenâgeux et fanatique".
L'armée américaine a expliqué ne s'être pas déployée ce mardi près des lieux saints chiites afin de "respecter les différences culturelles". Elle a perdu mardi un soldat, tué dans l'explosion d'une bombe jetée d'un pont sur un convoi à Bagdad.
PFFFFFFFF!! N IMPORTEQUOI, DES KAMIKAZES QUI SE FERAIENT SAUTER CONTRE LEURS PROPRES FRERES MUSULMANS (CHIITES OU SUNNITES!!).
JAMAIS DE LA VIE, CE N EST LA QUE MENSONGES EHONTES ET BALIVERNES FALLACIEUSES!!!
JE DONNERAIS TRES CHER POUR SAVOIR QUI SE CACHE REELLEMENT DERRIERE TOUTE CETTE BOUCHERIE, TOUS CES MASSACRES, TOUS CES INNOCENTS PARTIS EN POUSSIERES...OUI, J ESPERE SAVOIR UN JOUR...
PERSONNE N ARRIVERA A ME FAIRE CROIRE QUE DES MUSULMANS IRAIENT JUSQU A DONNER LEUR VIE, JUSQU A SE FAIRE TREPASSER DE LA SORTE POUR S EN PRENDRE A D AUTRES MUSULMANS. LA HAINE ENTRE LES DIFFERENTS COURANTS RELIGIEUX A L INTERIEUR MEME DE L ISLAM N EST PAS ASSEZ FORTE, N EST PAS SI FURIEUSE, SI ACHARNEE, SI FOLLE, POUR DECHAINER UN TEL VENT DE VIOLENCE ET JUSTIFIER DE TELS ACTES, NON, DEFINITIVEMENT NON!!
JE N AI QU UNE CHOSE A DIRE, C EST TOUT BONNEMENT MONSTRUEUX ET INQUALIFIABLE, DU DOMAINE DU SURREALISTE!!
Jour le plus meurtrier en Irak depuis la chute de Saddam: 182 morts
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BAGDAD (AFP) - L'Irak a vécu mardi une journée meurtrière, frappé par des attentats anti-chiites à Bagdad et Kerbala qui ont fait 112 morts à Kerbala et 70 à Bagdad, ce qui porte à 182 le nombre de morts de ces attaques antichiites, selon des sources officielles irakiennes..................
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