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Moqtada Al-Sadr crie victoire à Bassorah
20 août 2007 20:16
Dans une interview à The Independent, le chef religieux chiite assure que les Britanniques, qui se préparent à se retirer du sud de l'Irak avant la fin de l'année, partent sous la pression de ses miliciens.

L'armée britannique a essuyé une défaite en Irak et doit se retirer du pays. C'est ce qu'affirme le religieux chiite radical Moqtada Al-Sadr. Confrontées à une violente résistance et à un bilan de plus en plus lourd, les forces britanniques n'ont pas d'autre solution, a-t-il déclaré à The Independent lors d'un entretien. "Les Britanniques ont renoncé et ils savent qu'ils vont bientôt quitter l'Irak, assure Sadr. Ils se retirent à cause de la résistance à laquelle ils sont confrontés. Sans cela, ils seraient restés bien plus longtemps, cela ne fait aucun doute."

Le jeune religieux nationaliste est à la tête du plus grand mouvement politique populaire arabe, ainsi que de sa puissante branche militaire, l'armée du Mehdi. Cette dernière a souvent affronté les forces britanniques dans le sud de l'Irak, et tout récemment dans la bataille pour le port de Bassorah, important terminal pétrolier. Des dizaines de soldats britanniques ont été tués ou blessés par des militants sadristes.

Sadr assure en outre que la participation de la Grande-Bretagne à l'invasion de l'Irak met en péril la sécurité des Britanniques. "Londres a exposé ses soldats au danger en les envoyant ici, mais il a aussi mis son propre peuple en danger, fait-il valoir. Ils se sont fait des ennemis parmi les musulmans, et maintenant ils risquent d'y avoir des attentats dans leur propre pays à cause de cette guerre. Ils n'ont qu'a s'en prendre à eux-mêmes."

Sadr a fait ces commentaires lors de deux rencontres avec The Independent au siège de son mouvement, à Koufa, ville sainte chiite située à environ 160 kilomètres au sud de Bagdad. Seuls deux gardes du corps, armés de fusils d'assaut AK-47, semblaient protéger Sadr dans son bureau. Ainsi, de toute évidence, Koufa et les zones environnantes sont sous le contrôle des fidèles de Sadr. Les soldats américains n'y effectuent pas de patrouilles et les accès sont contrôlés à des barrages routiers par les forces de sécurité irakiennes.

Les affirmations de Sadr font écho à la position de certains commandants britanniques, qui estiment que les forces du Royaume-Uni ont terminé leur mission en Irak. Ils auraient déclaré au Premier ministre Gordon Brown que leur présence au sud de l'Irak n'a plus lieu d'être et que leurs troupes devraient être redéployées en Afghanistan. Au début de l'année, la Grande-Bretagne ne comptait guère plus de 7 000 soldats au sud de l'Irak. Aujourd'hui, ces effectifs ont été ramenés à 5 500 hommes, basés principalement à l'aéroport et au palais de Bassorah, lequel est en état de siège. Avant la fin de l'été, il ne devrait plus en rester que 5 000. Toutes les réductions d'effectifs à venir se feront dans le cadre d'un retrait complet. Des Browne, le ministre de la Défense britannique, a déclaré la semaine dernière qu'il n'avait pas encore été décidé de procéder à des réductions supplémentaires et qu'elles ne se feraient qu'en accord avec les Américains.

Parallèlement à cette baisse des effectifs, les pertes se sont alourdies parmi les forces britanniques. Depuis le début de l'année, 41 soldats, hommes et femmes, sont morts, contre 29 pour toute l'année 2006. En effet, leurs zones d'opérations sont maintenant contrôlées par trois milices concurrentes, l'armée du Mehdi, le SCIRI [Conseil suprême de la révolution islamique en Irak] et le parti Fadhila, tous fortement impliqués dans le trafic de pétrole, l'intimidation et les activités des escadrons de la mort.

Nizar Latif & Phil Sands
The Independent

Source : [www.courrierint.com]
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20 août 2007 20:23
Après les outhmans, les persesgrinning smiley
Et ce n'est que le début.winking smiley
24 août 2007 00:00
Le Premier ministre Gordon Brown doit annoncer en octobre les modalités du retrait des troupes britanniques d’Irak. Mais pour les militaires, qui subissent des attaques quotidiennes, le plus tôt sera le mieux.

Plusieurs haut gradés britanniques ont annoncé au gouvernement qu’ils “ne [pouvaient] plus rien faire” dans le sud-est de l’Irak et que les 5 500 soldats déployés dans cette zone devraient être rappelés au plus vite. Le mois dernier, après sa rencontre avec le président Bush à Camp David, Gordon Brown avait déclaré que le transfert de sécurité de la province de Bassorah – la dernière des quatre zones sous contrôle britannique – “se [déroulerait] conformément aux préconisations de nos généraux sur le terrain”. “Quoi qu’il arrive, nous présenterons un rapport complet de la situation dès la rentrée parlementaire [en octobre]”, avait-il ajouté.

L’armée a prévenu le Premier ministre : “Nous avons fait tout ce que nous pouvions dans le sud [de l’Irak]”. L’état-major souhaite désormais évacuer le palais de Bassorah – où 500 soldats britanniques essuient quotidiennement une soixantaine de tirs de roquettes et de mortiers, et où les convois de ravitaillement sont considérés comme des “missions suicides nocturnes” – avant la fin du mois d’août. Le gouvernement a déjà annoncé le retrait de 500 soldats et l’armée étudie les possibilités de “repositionnement” des 5 000 autres stationnés autour de l’aéroport de Bassorah. L’objectif est de rapatrier l’essentiel des forces britanniques dans les prochains mois.
Avant l’invasion de 2003, les officiers avaient pour mission de promouvoir la stabilité et la démocratie en Irak et dans tout le Moyen-Orient. Il semble que ces ambitions aient été sévèrement revues à la baisse. Désormais, priorité est donnée à une retraite en bon ordre en conservant la réputation et les compétences de l’armée “relativement intactes” et en permettant à la Grande-Bretagne de rester “un allié crédible”. Cette dernière volonté fait référence aux tensions avec les Etats-Unis alors que les forces américaines en Irak n’ont jamais été aussi nombreuses – y compris pendant l’invasion – et peinent à faire régner l’ordre dans Bagdad et les provinces avoisinantes.

Depuis peu, Washington ne cache plus son irritation vis-à-vis des velléités de retrait de son allié britannique. Certains responsables des renseignements américains assurent même que “les Britanniques ont tout simplement essuyé une défaite dans le Sud”. Le mécontentement américain tient essentiellement au fait que la CIA ne souhaite pas quitter le palais de Bassorah, poste d’observation important du voisin iranien, ce qui peut expliquer pourquoi les Britanniques se sont jusqu’à présent maintenus dans la zone. Les Américains s’inquiètent également du maintien de leur voie de ravitaillement en provenance du Koweït. Bassorah est aussi le cœur de l’industrie pétrolière en Irak, ce qui en fait une cible de choix dans la lutte de pouvoir que mènent entre elles les milices chiites.Certains redoutent une explosion de violence à Bassorah après le départ des troupes britanniques, mais l’état-major souligne que plus de 90 % des actes de violence visent directement ses soldats. Il semble que les troupes d’occupation n’aient jamais eu pour mission d’intervenir dans une “guerre intestine” entre factions d’une même communauté, toutes liées au gouvernement de coalition en place à Bagdad.

Gordon Brown devra prendre tout cela en considération avant d’annoncer une décision qui aura des répercussions militaires et politiques. A Camp David, il avait rappelé : “Nous avons des devoirs dont nous devons nous acquitter, ainsi que des responsabilités à assumer” envers le gouvernement irakien, et conformément à “la volonté explicite” de la communauté internationale.
Le rapport du commandant des forces américaines en Irak, David Petraeus, attendu pour le 15 septembre, sera aussi déterminant pour Londres que pour Washington.
Le général Petraeus devrait demander de nouveaux délais pour permettre une amélioration de la situation. Mais sous la pression du Parti républicain, qui pressent un désastre électoral en 2008, la Maison-Blanche devrait tout de même annoncer un retrait partiel de ses troupes. Les généraux britanniques estiment que cela devrait permettre au Premier ministre de mettre au point un plan de retrait des forces britanniques, même si le processus devait se prolonger sur l’année 2008.

Raymond Whitaker et Robert Fox
The Independent

Source : [www.courrierint.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/08/07 00:00 par Moh Tsu.
A
24 août 2007 09:01
Citation
ibn hazm a écrit:
Après les outhmans, les persesgrinning smiley
Et ce n'est que le début.winking smiley
*De toute façon les perses ont toujours étaient presents en Irak
i
24 août 2007 18:08
Citation
Ablad a écrit:
Citation
ibn hazm a écrit:
Après les outhmans, les persesgrinning smiley
Et ce n'est que le début.winking smiley
*De toute façon les perses ont toujours étaient presents en Irak


et tous ca avec la benediction israelo-americaine;

ce chien de sadr qui a collaboré avec les forces d occupation veut maintenant jouer les resistants.

la verité c est le flou totale en irak entretenus par les medias et a leurs tete al jazeera.

pendant quattre ans sadr ,les usa ,l iran ,le moussad se sont alliées contre la resistance les uns(badr ,sadr et l iran) les appellait les restes du regime de saddam les autres(les usa )alquaida et les insurgées.

maintenant que les americano-britaniques sont sur que l irak ne referas jamais son unité,ils sont pressé de partir.

et c est ainsi que ce chien de sadr veut faire croire que c est luiqui les a chassé.

ah ces sales chiites politisés ils ne sont pas a une hypocrisie pret
 
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