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montebourg, le pen et un milliardaire tunisien.........
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10 février 2013 12:03
ENQUÊTE
Petroplus: Montebourg dans le mirage libyen
Mis en ligne le jeudi 31 janvier 2013

La Libye a failli sauver la raffinerie de Petroplus à cause des vacances de Le Pen en Tunisie. Oui, ami lecteur, tu n’as pas rêvé. Mais, la faute aux inconséquences françaises, la négociation a fini dans une impasse. Voilà comment ce possible investissement s’est transformé en chimère.
Un milliardaire tunisien ami des Le Pen et une ancienne fliquette.

Tout a commencé parce que l’ancien chef du FN a un ami richissime actif dans le pétrole, Khalifa Mohamed, chez qui il passe des congés en Tunisie, à peu de frais. Cet homme d’affaires était-il proche de Kadhafi? On ne sait trop, certains assurent qu’il aurait depuis longtemps quitté la Libye pour la Belgique et fait sa fortune ailleurs. Quoi qu’il en soit, l’histoire des amitiés sulfureuses de Le Pen sort un jour de l’été 2012 sur le site du Point. La signataire de l’article, Sihem Souid, a un drôle de CV:
il s’agit d’une ex-adjointe de sécurité devenue fonctionnaire territoriale… tout en étant journaliste. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance du businessman hôte de Le Pen et de ses avocats.
Cette jeune femme, qui adore interviewer les chefs d’État arabes, s’est constitué un joli carnet d’adresses grâce à la gauche, qui l’a soutenue après qu’elle a eu des soucis dans la police:
auteure d’un livre sur les discriminations chez les flics, elle avait subi l’ire de Guéant et une suspension administrative.
Par ailleurs soupçonnée d’avoir transmis des infos confidentielles à la presse, elle est poursuivie et sera bientôt jugée en appel à Paris. Mais bon, elle a rejoint le PS pendant les primaires et est devenue porte-parole d’Arnaud Montebourg.
Ses amis, alors dans l’opposition, sont aujourd’hui au pouvoir. Ça aide!

Réunion chez Montebourg.

Il faut sauver la raffinerie de Petit-Couronne, qui n’est plus viable en l’état, et le ministre du Redressement productif et ses conseillers ont beau «faire le tour du monde» pour elle, selon son cabinet, les offres de reprise s’avèrent insuffisantes.
Un jour d’octobre 2012, le ministre appelle Sihem Souid, avec qui il échange des SMS réguliers, pour rencontrer l’homme d’affaires ami de Le Pen, Khalifa Mohamed, et ses deux avocats, Alexandre Bahrami et Georges Chebib, du barreau de Bruxelles, dont son ex-porte parole est devenue proche. Rendez-vous est pris pour le 18 octobre; le conseiller de Montebourg Christophe Bejach est également présent. Objet de la discussion: Petroplus et un possible coup de pouce de la Libye.
Va-t-on demander à la société publique pétrolière libyenne d’intervenir, ou plutôt à la Libyan Investment Authority (LIA), le fonds souverain chargé des investissements ? Le businessman est juste là pour faire le relais avec Tripoli, il se retire ensuite.

Expédition chez le président libyen.

Mue par son culot et son appétit d’interviewer les grands de ce monde, Sihem Souid avait réussi à obtenir en septembre un rendez-vous avec le président du Congrès général national libyen, Mohamed al-Megarief, un ancien opposant à Kadhafi. Ils s’entendent désormais comme larrons en foire, au point qu’elle écrit son livre, qui paraîtra en France en septembre prochain.
La demoiselle réactive donc le contact et s’envole avec l’un des avocats pour Tripoli, tous frais payés par les Libyens.
Première erreur: aucun représentant officiel du cabinet Montebourg n’est présent et, sur place, l’ambassadeur de France semble douter de ces négociateurs en herbe, voire freiner les discussions et leur mettre des bâtons dans les roues.
Le président les reçoit néanmoins et, apparemment convaincu, charge la LIA d’examiner le dossier Pétroplus. Le 4 novembre, une lettre d’intention «non engageante» est transmise par les Libyens aux avocats, qui la rebasculent à Montebourg, à charge pour lui de la transmettre au tribunal de commerce de Rouen.
C’est qu’il faut décrocher un nouveau délai pour avoir le temps de formuler l’éventuelle demande de reprise. Le lendemain, le ministre annonce que «nos amis libyens» vont examiner le dossier. On promet en échange le déblocage de fonds de l’époque Kadhafi encore gelés par la France, 1,4 milliard d’euros quand même.

Les Libyens s’énervent.

Le 11 novembre, Montebourg s’invite au voyage prévu par Fabius à Tripoli. Alors qu’une petite poignée de journalistes couvrent le déplacement, Sihem Souid fait un forcing d’enfer pour se joindre à la délégation, menaçant de tout «faire annuler par le président libyen» — selon un proche de Montebourg — si elle n’est pas admise. Le cabinet du ministre reçoit même un appel de Franz-Olivier Giesbert, le patron du Point, qui exige qu’elle fasse partie du voyage.
Pari gagné! On leur a demandé de se faire discrets, mais la journaliste-fonctionnaire et l’avocat sont dans l’avion. À partir de là, ça dérape; vont s’ensuivre une série d’incidents. «Nous avons fait sortir Sihem Souid d’une réunion fermée à la presse, qu’elle enregistrait avec son téléphone», peste un membre du cabinet Montebourg, énervé par le «mélange des genres» : «Soit cette dame était là comme journaliste, soit elle fait ses affaires et vient sur ses propres deniers.» Sihem Souid dément, expliquant à Charlie qu’elle n’enregistrait rien et qu’elle a pris soin de ne rien publier, histoire d’éviter justement le mélange des genres.
Quoi qu’il en soit, un esclandre a lieu devant les Libyens effarés. «Ils se sont demandé ce qu’il se passait et finalement qui était cette jeune femme», raconte un témoin. Résultat, Sihem Souid et Alexandre Bahrami (qui n’a pas souhaité répondre à Charlie, précisant juste que le ministère lui «avait demandé» d’intervenir sur Petroplus) sont interrogés par les services secrets et leurs chambres d’hôtel fouillées. De quoi gâcher l’ambiance… D’ailleurs, des articles vont fleurir en Libye, reprochant aux autorités de vouloir investir dans une usine en faillite.
Dans l’impasse.

Le 27 novembre, les Libyens signent quand même un accord de confidentialité et envoient une équipe visiter la raffinerie et rencontrer les 470 salariés. «On l’a appris par la presse, on ne nous tenait plus au courant de rien. L’ambassadeur était contre moi», se plaint l’ex-policière, détachée aujourd’hui au ministère de la Justice sur l’aide aux victimes. Elle et les avocats se retirent de l’affaire. «Avec une équipe de deux ou trois personnes nous aurions pu conclure l’affaire», se persuade-t-elle… Certains en doutent, mais bon. De l’offre libyenne on n’entend plus parler. Restent trois sociétés repreneuses de cette usine au bord de la liquidation, issues de Dubaï, d’Irak et même d’Iran. Une ultime audience, décisive sur le sort du site et des 470 salariés, doit se dérouler le 5 février au tribunal de commerce. Mélange des genres, ego chauffés à blanc, confusion et légèreté regrettable ont eu raison des meilleures volontés.
Laurent Léger

article paru dans charlie hebdo
[www.charliehebdo.fr]
U
10 février 2013 15:13
La surcapacité de raffinage n'est que temporaire, liée à la crise et à la baisse de consommation de chaque véhicule.

Il faut que l'État français (comme beaucoup d'autres États) assume: Piller l'automobiliste, c'est bientôt fini.

Les impôts qui proviennent de la liberté de circuler vont se tarir.

Malgré un système arbitraire de limitations générales de vitesse, les revenus des guets-apens va aussi diminuer: La conduite automatique va bientôt succéder au régulateur de vitesse.

L’État va bientôt se retrouver au régime sec, parce qu'aucun citoyen ne va rester volontairement avec une épée au-dessus de sa tête.


En France, c'est même culturel: L’État fait faillite environ 1x / siècle.

La France a une tendance culturelle à imprimer des assignats, à brûler ses créanciers et à chasser ses élites:
Une bonne partie de la prospérité des pays qui entourent la France provient des Huguenots qui se sont réfugiés en pays protestant.

Montebourg est un Enarque avocat incompétent (cherchez la redondance).
Il est un échantillon fidèle de ce qu'est le gouvernement Hollande:
Une bande Montebourg de Pieds-Nickelés qui croient que les connaissances techniques se décrètent.

Au sein du Gouvernement Hollande, on ne voit guère qui pourrait les détromper:
Pour avoir une idée de ce qu'est la production, il faut d'abord savoir que les "travailleurs" ne se trouvent pas que dans les discours et qu'ils peuvent produire autre chose que du vent, eux.

Serait-on surpris de voir Montebourg un des frères Marx diriger une entreprise ?
Il faudra qu'on s'y habitue: Non seulement on a Montebourg les Marx, mais on a aussi plein de Montebourg charlots.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
 
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