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Moins d’emplois chez France Télécom en 2004
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2 février 2005 09:15
Moins d’emplois chez France Télécom en 2004
Par Jerome Thorel

L’opérateur historique a programmé pour cette année le départ de 15.900 salariés, dont plus de 10.000 en France «sans licenciements». Préretraite et incitation à changer d’administration pour les fonctionnaires sont les recettes retenues.
Poursuivant ses objectifs de désendettement, le P-DG de l'opérateur public Thierry Breton a dressé lundi 19 janvier un bilan concernant sa politique de ressources humaines, avec les représentants du personnel.
Sa priorité reste de réduire les effectifs du groupe selon une tendance décidée il y a un an: supprimer 22.000 postes en France en trois ans (exercices 2003 à 2005), et ce «sans licenciements». C'est à dire en ayant recours à deux recettes largement usitées: d'abord, par les congés de fin de carrière (préretraites); ensuite, en incitant quelques milliers de fonctionnaires parmi les 100.000 du groupe à changer d'administration (via le plan "mobilité"winking smiley.
En 2003, France Télécom s'est déjà délesté de 13.100 personnes, dont 7.700 en France. Pour 2004, Breton escompte en tout 15.900 départs, dont 10.200 dans l'Hexagone (pas loin de 10%), selon les calculs de la direction des ressources humaines fournis à ZDNet par un porte-parole de FT. À l'étranger, les 5.700 départs concerneront essentiellement la Pologne et l'opérateur TPSA, filiale à 47,5%.
En 2004, 8.000 salariés partiront en préretraite
Sur les départs constatés en France l'an passé, ils s'agit essentiellement de préretraites – si l'on met à part quelques plans sociaux conjoncturels, dans certaines filiales réseaux ou dans le pôle édition de Wanadoo par exemple. En 2004, ce sont environ 8.000 salariés qui choisiront cette option.
Concernant les fonctionnaires, le plan mobilité n'a convaincu en 2003 "que" 710 fonctionnaires. Cette année sera plutôt faste: ils devraient être environ 2.200 à faire ce choix. Pourquoi un tel engouement? «La nomination d'un "Monsieur Mobilité" à Matignon tout récemment», nous signale le porte-parole, et les effets d'un décret passé cet automne qui devraient faciliter ce transfert d'effectifs.
Par ailleurs, une loi votée fin décembre par le Parlement sur le statut des fonctionnaires prévoit que l'agent de France Télécom, généralement mieux payé que dans le reste de l'administration, verra son salaire maintenu dans son nouveau poste. L'opérateur assurera la différence de salaire pendant 2 ans, et ensuite versera une compensation équivalente à quatre mois d'émoluments.
Pour "compenser" ces départs volontaires, Thierry Breton a annoncé qu'environ 1.400 recrutements seront nécessaires en France, deux fois plus que l'an dernier. À prévoir dans la recherche (240 postes), la vente (300 emplois-jeunes), et les systèmes d'information.
Bilan: le solde net des effectifs de FT en France sera donc négatif de 14.500 personnes cette année (départs volontaires déduits des recrutements). Dans le monde, ses effectifs passeront de 217.000 salariés fin 2003 à 202.500 fin 2004. Soit un allègement de 6,7%.
Thierry Breton a fait ce bilan devant les délégués de son comité de groupe, qui rassemble toutes les organisations syndicales représentées dans le groupe en France – pas seulement les élus syndiqués qui siègent au conseil d'administration.

source:
[www.zdnet.fr]
 
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