Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Mohamed Bensaïd Aït Idder : "Le roi doit accepter la critique"
s
10 mai 2008 14:00
Propos recueillis par Mehdi Sekkouri Alaoui, Tel Quel n° 322


Égal à lui-même, le doyen de l’opposition, aujourd’hui à la retraite, nous commente l’actualité nationale. De l’affaire Belliraj à la “bougeotte” de Fouad Ali El Himma, en passant par le style Mohammed VI, rien n’échappe à l’œil critique d’un homme qui a côtoyé trois rois, et trois Maroc.


Depuis votre démission de la présidence du PSU (Parti socialiste unifié) en 2005, on n’entend presque plus parler de vous. Que devenez-vous ?
Je suis peut-être moins visible sur la scène publique, mais je peux vous assurer que je suis toujours très actif. Le militantisme, ça s’exerce
également loin des projecteurs. Actuellement, je suis engagé dans trois dossiers qui me tiennent vraiment à cœur. Dans la province de Chtouka Aït Baha, nous sommes en train de regrouper une cinquantaine d’associations en une fédération qui pourrait, à terme, faire beaucoup de bien à cette région. Je collabore aussi avec des centres de recherche sur des questions cruciales de notre histoire, comme la lutte pour l’indépendance ou la Guerre du Rif. Enfin, je consacre beaucoup de temps à l’écriture d’un livre sur l’Armée de libération nationale. Pour autant, je reste à la disposition du parti. Chaque fois qu’on a besoin de moi ou de mes conseils, je réponds présent.

Pourquoi vous êtes-vous alors retiré du parti ?
Je voulais disposer de plus de temps pour me consacrer pleinement aux activités que je viens de citer. En outre, il était tout à fait normal que je me retire pour céder la place aux jeunes, moi qui ai toujours appelé au renouvellement de la classe dirigeante du pays.

Justement, pensez-vous qu’il y a une relève capable de poursuivre votre combat ?
Je l’espère bien. Il n’y a pas que Bensaïd Aït Idder dans ce pays. À ma connaissance, nous sommes plus d'une trentaine de millions de Marocains à y vivre (Rires). Plus sérieusement, je pense que la génération actuelle a les compétences qu’il faut pour réussir : il me suffit de regarder mes enfants pour m’en convaincre. Malheureusement, elle doit également affronter énormément de difficultés pour y arriver. La conjoncture actuelle n’arrange pas vraiment les choses.

Comment expliquez-vous le faible score enregistré par le PSU aux dernières élections législatives ?
Vu le faible taux de participation lors de cette échéance, c’est l’ensemble de la classe politique, et pas seulement le PSU, qui a été sanctionné. Et c’est à mon avis quelque chose de normal : les électeurs n’ont plus confiance. Ils ont pris conscience que les élections sont devenues un véritable business, où l’on se porte candidat pour servir ses propres intérêts et ceux de ses proches, plutôt que ceux de la population. Pire encore : ce qui se passe au sein même du Parlement ne donne pas envie non plus de se rendre aux urnes. Les députés sont tout le temps absents et changent de parti comme de chemise. C’est un triste constat !

Les islamistes, eux, ne semblent pas très affectés par cette situation. Pourquoi, selon vous ?
En effet, contrairement aux autres formations politiques, ils continuent de gonfler leurs rangs, parce qu’ils sont les plus assidus et les plus présents sur le terrain. Il n’y a pas de secret, ils sont très actifs et proches de l’électorat, notamment à travers le tissu associatif. Ce qui est une stratégie judicieuse à mon sens. Il faudrait que les autres partis s’en inspirent et suivent cet exemple, parce qu'il n’y a pas dix mille manières de reconquérir l’électorat. Mais bon, il ne faut pas oublier qu’ils n’ont jamais été au pouvoir. Et cette virginité joue aussi en leur faveur.

Quel bilan faites-vous des huit ans de règne de Mohammed VI ?
Je reconnais qu'il y a une liberté relativement grande par rapport au passé. Dans le temps, il suffisait de parler du roi pour se retrouver derrière les barreaux. Mais malheureusement, malgré le discours progressiste de Mohammed VI, il n’y a pas eu d’avancées notables. Nous ne vivons toujours pas dans une démocratie, au vrai sens du terme. Les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire sont encore exclusivement entre les mains de la monarchie. Et puis, il y a cette sacralisation autour de sa personne qui date d’un autre âge. Le roi est un être humain comme les autres, qu’on doit certes respecter pour son rang de chef d’Etat, mais qui doit aussi accepter d’être critiqué, voire caricaturé… Sur le plan économique, le constat n'est pas plus réjouissant. Ces neuf dernières années, on a lancé une multitude de projets dont on ne voit toujours pas l'impact sur le quotidien des Marocains. La vie est de plus en plus chère, les salaires stagnent, les prix des logements ont atteint des sommets inimaginables. Tout cela n’augure rien de bon.
s
10 mai 2008 14:02
Êtes-vous confiant en l’avenir de ce pays ?
J’espère sincèrement me tromper, mais je pense que le Maroc est en danger.

Que pensez-vous du Mouvement pour tous les démocrates, récemment créé par Fouad Ali El Himma ?
Hassan II avait tenté une reconfiguration de la carte politique du pays à travers la création du FDIC (Front de défense des institutions constitutionnelles), via son homme de main, Réda Guedira. Aujourd’hui, j’ai l’impression que l’histoire se répète. Malheureusement, cette initiative n’apportera rien de bon à ce pays, bien au contraire. Elle ne fera que jeter davantage de discrédit sur le paysage politique. J’ajouterai que c’est même un sérieux danger pour l’option démocratique.

Pourtant, de nombreuses personnalités, notamment de gauche, ont décidé de le rejoindre
Il y a quelques années, le Pouvoir a utilisé des hommes et des femmes de gauche pour instaurer un gouvernement d’alternance, puis pour tourner la page des années de plomb avec l’IER… Ce qui me fait dire que ce qui se passe aujourd’hui avec Fouad Ali El Himma n’a rien de nouveau. J’espère seulement que les recrues de M. El Himma garderont intactes leur indépendance. Ce n’est pas parce qu’on intègre ce genre d’institutions qu’on doit tourner le dos aux valeurs qu’on a toujours défendues.

Le PSU était proche du parti d’Al Badil Al Hadari. Quelle est votre réaction par rapport à l’arrestation de ses dirigeants ?
C’est totalement insensé. Surtout que les personnes en question sont très impliquées dans la vie politique marocaine et sont connues pour leur discours contre la violence et le terrorisme. On ne vient pas les arrêter comme ça, à cause d'une prétendue rencontre qui s'est tenue il y a plus d’une vingtaine d’années. Dans un pays démocratique, on ne se comporte pas ainsi. Il y a une justice qui doit faire son travail avant qu’on ne mette des personnes aux arrêts. En tout cas, tout cela prouve une chose : chez nous, les services de sécurité sont au-dessus des lois et notre justice ne fait qu’obéir aux ordres.

Avez-vous l’impression d’assister à un retour en arrière ?
En effet, il y a beaucoup de signes qui le laissent penser. La presse indépendante est malmenée par une justice pitoyable. Les citoyens qui tiennent à s’exprimer librement sont arrêtés et condamnés arbitrairement. Les enlèvements et la torture sont toujours pratiqués. Comme tout le monde peut le voir, la réalité que vivent les citoyens marocains est à mille lieues du discours progressiste et démocratique que prône Mohammed VI.

Avec le recul, que pensez-vous de son père ?
Hassan II était un grand homme d’Etat, avec des compétences et des aptitudes qui lui ont permis de passer à travers les grandes étapes qu’a connues le Maroc. Ce n’était pas du tout facile, mais il y est arrivé. Il a même réussi quelques coups de maître, comme la construction des barrages, ou, sur le plan international, son intervention dans le conflit israélo-arabe. Cependant, il a mené ce pays sur une voie peu judicieuse tant dans le domaine politique, qu'économique et social. Aujourd’hui encore, les Marocains continuent à payer le prix de ses erreurs.

Et si vous deviez comparer Hassan II et Mohammed VI ?
C’est un exercice difficile, surtout que le contexte n’est pas du tout le même. Mais je dirais qu’il y a un écart d’expérience considérable entre les deux. Je rappelle que Hassan II a commencé très jeune à s’impliquer dans la vie politique marocaine. D’ailleurs, il détenait le vrai pouvoir avant qu’il n'accède au trône. Et il a dû batailler et user très souvent de la force pour le sauvegarder. De son temps, les élections étaient totalement truquées, les opposants jetés en prison ou poussés vers l’exil. Mohammed VI, quant à lui, n’a même pas neuf ans de pouvoir au compteur. Il faut donc lui laisser le temps d'acquérir l’expérience de son père.

Vous ne regrettez pas d’avoir consacré toute votre vie au militantisme, alors que de nombreux compagnons d’armes se sont enrichis et vivent confortablement aujourd’hui ?
Pas le moins du monde. Encore tout jeune, je me suis battu pour l’indépendance de mon pays, et j’ai milité plus tard pour son développement et sa démocratisation, sans jamais rien demander en retour. J’habite peut-être aujourd’hui un modeste appartement et je suis loin d'être fortuné, mais jamais je ne me suis plaint de ma situation. Bien au contraire : j’en suis heureux. Parce que tout au long de mon engagement, j’ai pu garder intactes ma fierté et mon intégrité. Et ça, c’est plus important que tout.
s
10 mai 2008 14:03
Parcours. L’opposant des trois rois

Quand il vous accueille chez lui, avec une formidable humilité (“Voulez-vous que je vous prépare à manger, mon jeune ami ?”), on ne se doute pas que cet homme a livré, et sans doute largement gagné, tant de combats… Son premier combat, donc, Mohamed Bensaïd Aït Idder l’a mené contre le célèbre Pacha Glaoui, longtemps “seigneur” du Sud marocain. En réaction, il est assigné à résidence par le protectorat. L’enfant de Chtouka Aït Baha, né en 1925, études primaires et secondaires à l’école Moulay Youssef de Marrakech (il a fait ses classes avec un certain Abdellah Ibrahim) est passé par l’école de l’Istiqlal avant de devenir ensuite un des dirigeants de l’Armée de libération du sud qui “goûte”, en 1958, à la sanglante opération Ecouvillon menée par l’Espagne et la France, avec l’aide de la monarchie. Il est de la partie lors de la création de l’UNFP en 1959. Quatre ans plus tard, il est condamné à mort pour “complot contre la monarchie” et doit quitter le pays. Installé d’abord en Algérie, puis en France où il représente le mouvement marxiste-léniniste du 23 mars, il ne rentre au pays qu’en 1981 suite à une grâce royale. En 1983, il fonde l’OADP (Organisation de l’action démocratique et populaire) et arrive, un an plus tard, à se faire élire député de la région Chtouka Aït Baha. Un siège qu’il gardera jusqu’en 2007. Au sein de l’hémicycle, il fait plus d’une fois montre d’un courage exemplaire. En 1989, il est le seul à faire référence au bagne de Tazmamart. Il est également un des fondateurs de la Koutla qui va négocier au milieu des années 90 l’alternance avec un Hassan II, dont il a toujours refusé d’embrasser la main. Il est le seul, là encore, à avoir appelé à voter non au référendum de 1996 sur la Constitution. Mohamed Bensaïd Aït Idder a dirigé l’OADP puis la GSU (Fusion entre l’OADP et d’autres mouvements de gauche) jusqu’en 2005, date à laquelle il a dit vouloir “laisser la place aux jeunes”. Il garde aujourd’hui des fonctions strictement honoraires au sein du PSU, nouvelle appellation de la GSU.
L
10 mai 2008 16:29
bein il as raison pour un débat constructif il faut que le roi et surtout ces conseillers accepte la critique car ils ne sont pas infaillibles
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
a
10 mai 2008 17:32
c'est le cas déjà.. mais le problème est que certains ne comprennent pas le sens du mot critiquer, à cause de leur inculture démocratique.
L
10 mai 2008 17:37
Citation
adil950 a écrit:
c'est le cas déjà.. mais le problème est que certains ne comprennent pas le sens du mot critiquer, à cause de leur inculture démocratique.

ou as tu vue que quelqu'un a critiquer le roi au maroc ? montre moi des preuves car moi j'en vois aucune si les journaux en plus de liberté pour critiquer le gouvernement et même quelque fois quelque proche du roi aucun journal a ce jour n'as critiquer directement le roi
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
B
10 mai 2008 17:56
Citation
Le marocain_2007 a écrit:
Citation
adil950 a écrit:
c'est le cas déjà.. mais le problème est que certains ne comprennent pas le sens du mot critiquer, à cause de leur inculture démocratique.

ou as tu vue que quelqu'un a critiquer le roi au maroc ? montre moi des preuves car moi j'en vois aucune si les journaux en plus de liberté pour critiquer le gouvernement et même quelque fois quelque proche du roi aucun journal a ce jour n'as critiquer directement le roi

Telquel dans l´article fin rhadi bia khouya! par exemple. Oui c´est vrai, l´affaire est encore au tribunal, mais je crois bien que le roi n´est pas contre la critique. Ce sont plutot les petits gradiers qui en voit la possibilité de ce montrer plus royaliste que le roi.
La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir. Paulo Coelho
m
10 mai 2008 18:04
Bonjour,

On ne peut passer de "rien" à "tout à la fois" d'un seul coup. Il faut y aller doucement, car sinon c'est la casse assurée. N'oublions pas l'histoire, le passé récent même. Je trouve que ce qui se passe actuellement au maroc est énorme comparé à ce qui se passait avant !

"qui a doucement, arrive sûrement"
Bonne fin de journée
L
10 mai 2008 18:17
Citation
BlackPanther a écrit:
Citation
Le marocain_2007 a écrit:
Citation
adil950 a écrit:
c'est le cas déjà.. mais le problème est que certains ne comprennent pas le sens du mot critiquer, à cause de leur inculture démocratique.

ou as tu vue que quelqu'un a critiquer le roi au maroc ? montre moi des preuves car moi j'en vois aucune si les journaux en plus de liberté pour critiquer le gouvernement et même quelque fois quelque proche du roi aucun journal a ce jour n'as critiquer directement le roi

Telquel dans l´article fin rhadi bia khouya! par exemple. Oui c´est vrai, l´affaire est encore au tribunal, mais je crois bien que le roi n´est pas contre la critique. Ce sont plutot les petits gradiers qui en voit la possibilité de ce montrer plus royaliste que le roi.

wé c'est la ou ca coince les commis de l'état essaye de se la jouer protecteur de la monarchie et montent sur le chapeau Oh a chaque fois qu'une personne essaye de critiquer la monarchie moody smiley
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
L
10 mai 2008 18:18
Citation
Le marocain_2007 a écrit:
Citation
BlackPanther a écrit:
Citation
Le marocain_2007 a écrit:
Citation
adil950 a écrit:
c'est le cas déjà.. mais le problème est que certains ne comprennent pas le sens du mot critiquer, à cause de leur inculture démocratique.

ou as tu vue que quelqu'un a critiquer le roi au maroc ? montre moi des preuves car moi j'en vois aucune si les journaux en plus de liberté pour critiquer le gouvernement et même quelque fois quelque proche du roi aucun journal a ce jour n'as critiquer directement le roi

Telquel dans l´article fin rhadi bia khouya! par exemple. Oui c´est vrai, l´affaire est encore au tribunal, mais je crois bien que le roi n´est pas contre la critique. Ce sont plutot les petits gradiers qui en voit la possibilité de ce montrer plus royaliste que le roi.

wé c'est la ou ca coince les commis de l'état essaye de se la jouer protecteur de la monarchie et montent sur le chapeau a chaque fois qu'une personne essaye de critiquer la monarchie



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/05/08 18:59 par Le marocain_2007.
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
s
10 mai 2008 18:54
Citation
adil950 a écrit:
c'est le cas déjà.. mais le problème est que certains ne comprennent pas le sens du mot critiquer, à cause de leur inculture démocratique.

Plutôt que de faire des procès d'intention, une de tes spécialités, tu ferais bien d'apporter une réflexion au débat, si possible étayée d'arguments pertinents!
l
10 mai 2008 19:07
Bonjour à toutes et à tous,

Tout d'abord, un grand coup de chapeau à ce monsieur, qui apparemment, ne s'est pas enrichi et a gardé l'âme de ces personnes qui ont réellement œuvré à la libération de notre pays. Ces mêmes citoyens que l'on a mis dans l'ombre afin de mettre en avant ceux qui avaient toujours activement trahi.

Pour ce qui concerne le fait de critiquer le roi, c'est un sacré problème. Tout le monde sait qu'il y a une ligne rouge au-delà de laquelle l'on se retrouve dans les méandres makhzéniennes, mais les frontières de cette ligne sont fluctuantes. Du coup, le bâton peut frapper à n'importe quel moment.

La réalité est que l'article 23 de notre constitution stipule que la personne du roi est sacrée et inviolable. D'un autre côté, l'article 28 est on ne peut plus clair. L'on ne peut même pas commenter ou discuter ce qu'il dit:
"Le Roi peut adresser des messages à la Nation et au Parlement. Les messages sont lus devant
l'une et l'autre Chambre et ne peuvent y faire l'objet d'aucun débat
". Partant du principe que ces chambres sont sensées représenter le citoyen …

Tant qu'il n'y a pas une réelle réforme, voir une refonte totale de la constitution, cette ligne rouge restera toujours à l'appréciation, je dirai même suivant l'humeur du moment de certains.

Cordialement



Modifié 2 fois. Dernière modification le 11/05/08 00:31 par le_marocain.
a
10 mai 2008 21:16
Citation
salmones a écrit:
Citation
adil950 a écrit:
c'est le cas déjà.. mais le problème est que certains ne comprennent pas le sens du mot critiquer, à cause de leur inculture démocratique.

Plutôt que de faire des procès d'intention, une de tes spécialités, tu ferais bien d'apporter une réflexion au débat, si possible étayée d'arguments pertinents!
car tu en fais toi ? mais peut être que tu crois que tu le fais ??

Je me permets de te demander un petit service . C'est quoi un procès d'intention. je vais essayer de voir si ça colle avec mon post. visiblement la définition que j'ai n'est pas bonne.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/05/08 21:20 par adil950.
s
10 mai 2008 21:32
Citation
marocainfrançais a écrit:
"qui a doucement, arrive sûrement"

On dit "Lentement mais sûrement" winking smiley
s
10 mai 2008 21:36
Citation
BlackPanther a écrit:
je crois bien que le roi n´est pas contre la critique. Ce sont plutot les petits gradiers qui en voit la possibilité de ce montrer plus royaliste que le roi.

Si le roi était pour la critique, je pense qu'il nous le dirait !
m
10 mai 2008 21:36
Mais tu dois le savoir, tout dépende de quoi on parle. N'est ce pas ? J'avais juste oublié le v mais cela tu l'auras compris, ma phrase était "qui va doucement arrive sûrement"

Bonsoir chez toi

Citation
salmones a écrit:
Citation
marocainfrançais a écrit:
"qui a doucement, arrive sûrement"

On dit "Lentement mais sûrement" winking smiley
s
11 mai 2008 18:33
Citation
le_marocain a écrit:
Tant qu'il n'y a pas une réelle réforme, voir une refonte totale de la constitution, cette ligne rouge restera toujours à l'appréciation, je dirai même suivant l'humeur du moment de certains.

Oui mais pour envisager une réforme de la constition, il faut déjà réveiller le peuple smiling smiley
c
11 mai 2008 19:04
Citation
a écrit:
salmones
Oui mais pour envisager une réforme de la constition, il faut déjà réveiller le peuple smiling smiley

Tu mets le doigt dessus, mais il ne s'agit pas de réveil, mais d'éducation. Quelle est le pourcentage de gens qui connaissent la Constitution, sa signification, sa portée ?
Tant que l'on aura pas un système d'enseignement qui crée des citoyens, on parle dans le vide.
Pour toutes les avancées faites ces dernières années sous M6, l'enseignement reste le parent pauvre, là-dessus j'approuve les critiques à 100 %.
Mais la monarchie avec tous ses défauts nous a épargné les aventures style "république démocratique" à deux balles avec les résultats que l'on connaît.
Si on prend un peu de recul, M6 a fait avancé les choses, lâcher la bride d'accord mais à qui la donner ? Le monarque précédent a décapité la génération qui devrait maintenant prendre les devants, il faudra attendre l'émergence d'une nouvelle génération d'intellectuels capables de dessiner une vision cohérente de l'opposition. L'hécatombe du système précédent nous a laissé avec quelques débiles barbus qui s'imaginent que l'opposition se résume à crier "allah ouma hada mounkar".
Alors en attendant que l'on ait des visionnaires, on préserve la monarchie, c'est un gage de stabilité qui a fait ses preuves, plus de 1000 ans de présence, je pense que l'on peut appeler ça "stable"...

Nous voulons tous un système démocratique, des débats intelligents dans les parlements mais nous n'en avons pas la maturité politique, alors je choisis la monarchie par pragmatisme, et celui-ci va dans le bon sens jusqu'à présent. Je ne vais pas lister ce qui a été accompli depuis 1999 mais soyons honnêtes, le Maroc bouge, peut-être que les disparités sociales s'accentuent, mais le problème est ailleurs, même en Europe ces disparités s'accentuent, c'est le modèle économique prévalant qui en est responsable, il se trouve que dans un pays comme le nôtre qui a démarré sa réforme avec un sérieux handicap, ça se voit plus.
C
11 mai 2008 20:07
Citation
chelhman a écrit:
Citation
a écrit:



Pour toutes les avancées faites ces dernières années sous M6, l'enseignement reste le parent pauvre, là-dessus j'approuve les critiques à 100 %.
Mais la monarchie avec tous ses défauts nous a épargné les aventures style "république démocratique" à deux balles avec les résultats que l'on connaît.
Si on prend un peu de recul, M6 a fait avancé les choses, lâcher la bride d'accord mais à qui la donner ?

l'enseignement + la justice

lâcher la bride d'accord mais à qui la donner perplexe a fouad ali alhimma evil
l'erreur fatale que beaucoup de marocains commettent. Ils pensent que si le roi decide de deleguer (chose impossible) il n'y a aucun marocain doté d'intelligence et d'honnêteté pour assumer cette responsabilité.

Il faut dire plutôt, le roi s'est entouré de l'incompétence et des opportunistes pour ne faire confiance qu'en sa personne. et ca marche, la preuce votre argumentation winking smiley
c
11 mai 2008 20:38
Citation
a écrit:
Cafard du Bled
l'erreur fatale que beaucoup de marocains commettent. Ils pensent que si le roi decide de deleguer (chose impossible) il n'y a aucun marocain doté d'intelligence et d'honnêteté pour assumer cette responsabilité.

Il faut dire plutôt, le roi s'est entouré de l'incompétence et des opportunistes pour ne faire confiance qu'en sa personne. et ca marche, la preuce votre argumentation winking smiley

Ok, alors donnes-nous ton avis, qui serait à tes yeux capable de prendre la relève ? Où est cette classe politique compétente qui propose une alternative constructive ?
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook