TROIS start-up marocaines, Time XP, 2PC et International, ambitionnent de faciliter l’accès aux TIC sans pour autant sacrifier la qualité au prix. Elles ont lancé une offre promotionnelle commune d’ordinateurs avec un rapport qualité/prix jugé intéressant. Leurs marques respectives, Canyon, Sky et Witness, des machines assemblées au Maroc, sont proposées à 5.950 DH TTC.
Des PC dotés d’un processeur Pentium 4, un disque dur de 80 Go, un écran 17 pouces CRT et d’un graveur CD et qui sont fournis avec la version originale de Windows XP home. Une manière de lutter contre le piratage et d’offrir au consommateur la possibilité d’acquérir en toute légalité et à moindre prix un PC de marque. Les ordinateurs, made in Morocco, sont tous équipés en processeurs et cartes mémoire Intel à l’instar des appareils de marques internationales
Cette campagne commune, qui dure déjà depuis deux mois et se poursuit jusqu’à fin juillet, est sponsorisée par Microsoft avec à la clé des cadeaux: lecteurs mp3, webcams ou imprimantes. Grâce à cette opération, la firme américaine affirme sa volonté d’accompagner les constructeurs nationaux dans un programme intégrant aussi la certification et la formation. «Notre désir est d’accompagner les sociétés marocaines sérieuses et créatrices d’emploi désirant croître dans le respect des lois et du consommateur», annonce d’emblée Hervé Servy, responsable Marketing pour l’Afrique du Nord lors d’un point de presse mardi à Casablanca.
Présentes sur le marché depuis une dizaine d’années, particulièrement dans la distribution des produits informatiques, les trois entreprises emploient une centaine de personnes. Elles ont choisi d’investir dans des marques nationales et sont unanimes quant à la qualité de leurs produits. «Les ordinateurs marocains n’ont rien à envier aux grandes marques internationales», affirme Abdellatif Khaloui, directeur général de 2PC, qui déplore le manque de soutien des entreprises et surtout de l’administration marocaine.
La mention «marques de renommée mondiale» se trouvant à la tête de chaque appel d’offres est un signe de manque de confiance dans les compétences locales et n’encourage pas le développement de ce secteur», lance-t-il. Pour les particuliers, les trois start-up offrent des facilités de payement en partenariat avec des organismes de crédit. «Pour faciliter l’accès au numérique aux couches à revenu modeste, il faut trouver des méthodes originales de vente et d’amortissement des coûts», estime Mourad Taleb, patron de Time XP.
L’arrivée de nouveaux opérateurs en téléphonie peut offrir des possibilités de produits combinés.
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