Bordeaux, 12/05/04 - Le meurtrier du petit marocain, Larbi Fanousse, Alain Diaz, a fait appel de sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité prononcée contre lui jeudi dernier par la cour d'assises de Gironde, a-t-on indiqué mercredi à Bordeaux.
Le petit Larbi, qui était âgé de dix ans et qui a disparu le 4 décembre 2001, a été retrouvé mort dans une benne à ordure, à deux pas du domicile de ses parents au quartier des Aubiers à Bordeaux. Un habitant du quartier, Alain Diaz, qui avait déjà été condamné en 1977 pour des actes pédophiles, avait avoué, à l'époque, le meurtre commis chez lui et a été mis en examen et écroué.
Jugé pour "homicide volontaire" et "agression sexuelle", l'accusé n'a pas cessé depuis l'ouverture de son procès de nier en contestant point par point les aveux partiels passés après son interpellaltion, mais sans apporter des explications sur les preuves réunies contre lui.
Les jurés ont jugé qu'Alain Diaz était coupable du meurtre du petit Larbi, mais aussi d'agressions sexuelles sur l'enfant, en tenant compte de sa récidive, et l'ont condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté maximale de 22 ans.
Dans son réquisitoire, le procureur général, Me Marc Moinard, avait égrené les preuves irréfutables qui démontrent la culpabilité de ce "pervers sexuel dangereux", notamment le sang du petit Larbi découvert chez lui et ses aveux spontanés sur l'emplacement des vêtements de l'enfant.
Les avocats du meurtrier, Mes Jérôme Dirou et Hubert Hazera, qui ont confirmé avoir déposé appel du jugement à la demande d'Alain Diaz, avaient plaidé l'acquittement, mais leurs efforts pour démontrer qu'il restait "un tas d'incertitudes" autour du décès du petit Larbi n'avaient pas été pris en compte par les jurés.
La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder :)
chargement...
+ 
