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Les mensonges de la propagande de guerre française au Mali
17 janvier 2013 01:58
Les mensonges de la propagande de guerre française au Mali

Cocorico ! La France aura bien eu sa « tempête de désert ». Hollande a pris la « courageuse » décision d’envoyer les hélicoptères Gazelle des forces spéciales de l’armée de terre, des Mirage 2000D et des Rafale contre les colonnes des djihadistes qui menacent la sécurité de l’Europe.

Dans cette guerre, la France n’a pas besoin de justification supplémentaire, il suffit qu’elle ressasse la propagande rôdée désormais au fil des dernières guerres de l’Empire, elle intervient pour sauver le peuple malien et pour les droits de l’Homme. Les intérêts de la France, au premier rang desquels le contrôle des mines d’uranium du Niger voisin, ne viendraient qu’en second lieu. Comme d’habitude, les médias de l’hexagone ont rivalisé dans le rôle qui leur est dévolu : la fabrication de mensonges éhontés en vue de justifier une guerre de rapine et de domination néocoloniale. Retour sur les mensonges les plus grotesques.


Premier mensonge. Les apparences diplomatiques sont sauves. Le président français a justifié sa décision d’intervenir au Mali en prétextant l’appel à l’aide du gouvernement malien. En effet, le président intérimaire malien, Dioncounda traoré, a lancé un appel au secours à la France pour stopper l’avancée des rebelles d’Ansar Dine qui avaient pris le contrôle de la ville stratégique de Konna. Mais ce que le gouvernement et les médias français ont oublié de rappeler c’est que ce président malien ne dispose d’aucune légitimité pour appeler à l’intervention militaire d’une puissance étrangère sur le sol malien.
Il s’agit d’un président intérimaire désigné en concertation avec l’Union africaine et les Etats de l’Afrique de l’ouest pour retourner au plus vite à l’ordre constitutionnel après le coup d’Etat du capitaine Amadou Sanogo et en vue de préparer des élections. Aussi bien le commandement de l’armée malienne que de larges secteurs de la société civile et politique malienne, même s’ils sont attachés au recouvrement par leur pays de son intégrité territoriale et à son unité nationale, s’opposent légitimement à l’intervention étrangère dans des conditions qui n’assurent pas au Mali le contrôle des opérations et de la suite des évènements.

Second mensonge. Le gouvernement français justifie son opération Serval par le souci de contrer les rebelles d’Ansar Dine qui ont lancé la semaine dernière une offensive contre des localités situées au centre du pays en direction du sud. Ce faisant, le gouvernement français tente de donner à cette opération un caractère défensif. Rien n’est plus faux. Depuis que le nord du mali a échappé au contrôle du gouvernement central de Bamako pour tomber entre les mains du mouvement Ansar Dine et des autres mouvements djihadistes, on le sait, la France n’a pas cessé d’appeler à la guerre en poussant en avant les Etats de la CEDEAO pour donner un semblant de légitimité africaine à cette guerre néocoloniale.
Après avoir réussi à torpiller les efforts de médiation du gouvernement algérien en vue de trouver une solution politique à la crise et à arracher une résolution du conseil de sécurité de l’Onu autorisant le déploiement d’une force africaine mais dans le cadre d’un plan de résolution politique globale de la crise, la France a continué en coulisses à pousser le gouvernement malien et les autres gouvernements de l’Afrique de l’ouest à vider cette résolution onusienne de son contenu et à se préparer à la guerre.
De son côté, l’Algérie a réussi récemment à amener les deux principaux protagonistes du mouvement national touareg Ansar Dine et le MNLA à trouver un accord en vue de négocier une solution politique avec le gouvernement de Bamako. Des délégations de ce mouvement ont rencontré le ministre des affaires étrangères du Burkina Faso à Ouagadougou. Mais sous la pression française, le gouvernement malien a ignoré ces bons offices et a continué en secret à préparer l’offensive armée qui était planifiée entre l’été et l’automne 2013 comme en témoigne le recrutement tous azimuts et l’entraînement de mercenaires de tous les coins d’Afrique, étant entendu que les 3000 hommes de la CEDEAO n’allaient pas suffire à déloger les mouvements touareg de leurs positions. Le mouvement Ansar Dine n’avait plus d’autre choix que d’attendre que l’adversaire se prépare à son aise et qu’il se fasse écraser ou alors d’anticiper sur l’action de ses adversaires et lancer une offensive militaire pour rappeler à Bamako son existence et le forcer à négocier sérieusement.
La France a compris l’enjeu et a dû changer son plan initial. Au lieu d’attendre encore quelques mois le temps de préparer ses supplétifs africains pour la sale besogne, elle a dû intervenir directement. En apparence, Ansar Dine et ses alliés d’Aqmi et du Mujao ont mal calculé leur coup en provoquant cette intervention française prématurée qui pourrait leur coûter cher. Mais d’un autre côté, les masques sont tombés. La France est intervenue directement dans un conflit dont il n’est pas sûr qu’elle s’en sorte sans perdre beaucoup de plumes.



Troisième mensonge. Le gouvernement français prétend qu’il mène cette guerre contre les djihadistes qui contrôlent le nord du Mali et menacent désormais le territoire de la France et de l’Europe. En reprenant cet argument officiel, les médias français usent d’un mensonge grossier. D’abord, ils sont bien culotés de servir pareil argument à leurs téléspectateurs La France qui n’a pas hésité à armer et soutenir les djihadistes en Libye et qui n’hésite pas aujourd’hui à soutenir les djihadistes en Syrie se découvre subitement une âme laïque et démocratique au Mali ! La laïcité ici n’est qu’un cache-sexe servant à cacher de sordides desseins stratégiques et économiques.
Le mouvement Ansar Dine est avant tout un mouvement de libération touarègue. Ses membres fondateurs et ses cadres, à commencer par leur leader Iyad Agh Ghali, proviennent tous du mouvement de libération touareg qui a lutté les armes à la main durant les années 80 contre le gouvernement central de Bamako et qui ont déposé les armes dans le cadre des Accords d’Alger en 1991.
Que ce mouvement ait connu par la suite une évolution idéologique fondamentaliste est une chose que seul une islamophobie aveugle pourrait confondre avec le djihadisme terroriste dans lequel excellent des groupes comme Aqmi et le Mujao. Justifier une guerre au Mali au nom de la lutte contre le fondamentalisme d’Ansar Dine c’est comme si l’Etat italien justifiait dans les années 70 et 80 une mise hors-la loi du parti communiste italien sous prétexte que les groupes terroristes des Brigades rouges et de Prima Linea usaient de la même rhétorique marxiste-léniniste !



Quatrième mensonge. La propagande française met l’accent sur le fait qu’il n’y a pas de différence fondamentale entre Ansar Dine et les autres groupes djihadistes. La preuve c’est que Ansar Dine a gardé des contacts avec ces mouvements. Ansar Dine se défend en disant qu’il n’a rien à voir avec ces mouvements mais comme ils sont sur le même terrain, il est normal qu’il ait des contacts avec eux.
D’ailleurs, les services français entretiennent des contacts officiels sous la couverture du Quai d’Orsay avec ces groupes comme vient de le dévoiler un des chefs d’Aqmi au Mali, Abdelhamid Abou Zeid et ce, dans le but de libérer les otages français contre des rançons qui se sont avérées ces dernières années un mode bien commode de financer ces groupes terroristes dans leurs actions contre l’adversaire inavoué de la France dans la région : l’Algérie. Pire, rien n’interdit de penser que les services français regardent avec une certaine complaisance le jeu que certains protagonistes régionaux jouent avec les narcoterroristes du Mujao pour affaiblir l’encombrant voisin algérien…

Parmi les arguments servis pour justifier la soi-disant collusion d’Ansar Dine avec les groupes terroristes, la propagande française relayée malheureusement par certains médias algériens, il y a le fait qu’Ansar Dine refuse de combattre Aqmi et le Mujao en avançant que ce n’est pas son rôle à lui de les combattre, en tout cas pas avant la résolution du conflit avec Bamako et le retour de la paix et de la stabilité dans la région. Et dans ce cas, les djihadistes étrangers seront bien obligés de quitter le territoire malien de gré ou de force. Comme le rappelle à juste tire un porte-parole d’Ansar Dine, pourquoi les gouvernements occidentaux qui mettent aujourd’hui la pression son mouvement pour combattre Aqmi n’ont pas usé des mêmes pressions sur le régime du président malien déchu Amadou Toumani Touré dont la collusion avec les groupes narcoterroristes était avérée ?

Que le programme et l’interprétation rigoriste de la Charia islamique d’Ansar Dine posent problème, sans doute. Mais ce sera une affaire interne à la société touarègue et malienne et ce n’est en tout cas pas l’affaire de la France et des gouvernements africains à sa botte. Si l’application de la Charia devait constituer un objet de casus belli, la France devrait entrer sans tarder en guerre contre les pétromonarchies du Golfe et bientôt contre les pays arabes dont la nouvelle constitution devrait s’inspirer explicitement de la Charia : Egypte, Tunisie, Libye et bientôt Syrie !

Non content de semer la confusion au sein de l’opinion publique et d’essayer de diaboliser coûte que coûte Ansar Dine parce qu’il ne s’inscrit pas dans leur stratégie néocoloniale, les services français cherchent à faire diversion via les sites franco-israéliens amis qui font passer Ansar Dine pour une création tantôt saoudienne tantôt qatarie, en laissant aux sites makhzéniens le loisir de vendre la thèse éculée qui voit dans le DRS algérien le nouveau démiurge de la géopolitique sahélo-saharienne.



Cinquième mensonge. Le gouvernement français a monté toute sa campagne diplomatique en direction de l’union africaine, l’union européenne et l’Onu en vue de justifier une guerre au Mali au nom de la défense de l’intégrité et de l’unité territoriale du Mali menacée par la déclaration d’indépendance unilatérale de l’Azawad proclamée par le MNLA. C’est peut-être le plus gros mensonge de cette guerre tant il est archi-connu que la France a toujours tenté de manipuler les mouvements séparatistes touarègues au Mali et au Niger pour faire chanter les gouvernements de Bamako et Niamey en vue de les amener à accepter ses conditions de « coopération » néocoloniales.
Il ne faut pas oublier que le mouvement séparatiste appelé MNLA a été créé dans la précipitation par Mohamed Ag Najem qui commandait un millier de mercenaires touarègues maliens au service du régime de Kadhafi et qui a été retourné par les services français quelques semaines avant la chute de Tripoli. Ag Najem aurait-il accepté de trahir Kadhafi et de retourner au Mali s’il n’avait pas eu les assurances de Paris pour pouvoir rentrer chez lui avec armes et bagages remplis d’or et de dollars pour jouer le nouveau rôle qui lui a été dévolu ?
C’est quand le MNLA a été chassé de ses positions conquises au nord par les combattants d’Ansar Dine et des autres groupes djihadistes que le gouvernement français a changé de fusil d’épaule et s’est mis à défendre hypocritement la thèse de l’intégrité territoriale du Mali. En fait, la diplomatie française est en train de réchauffer un vieux plan colonialiste visant à diviser l’Afrique et les Africains pour mieux régner.
Elle agite notamment l’épouvantail de l’islamisme pour faire passer la manipulation sordide des élites et des populations bambara au sud contre les tribus berbères et maures du nord qu’elle juge moins dociles et plus enclines à s’allier avec les nouveaux régimes qui sont en train d’émerger en Afrique du nord à la faveur des mouvements de contestation que les officines impérialistes cherchent à instrumentaliser et à dévoyer mais en vain. L’opposition entre populations musulmanes et populations chrétiennes et/ou animistes est en train de devenir un nouveau cheval de bataille idéologique impérial en Afrique comme l’illustre à merveille le laboratoire soudanais appelé à servir de modèle pour toute la région.



Sixième mensonge. Les médias français ont abreuvé les téléspectateurs d’images et de reportages bidon montrant des citoyens maliens dans la capitale qui applaudissent l’intervention française. Bien-sûr, il se trouvera toujours des Maliens qui se rappellent l’esclavage d’avant-hier des esclavagistes touarègues et maures et oublient l’esclavage moderne d’hier et d’aujourd’hui des colons et des capitalistes français mais la majorité des Maliens ne sont pas dupes du jeu de la France. Les médias français montrent ce qu’ils veulent montrer et s’imposent le silence sur les manifestations des patriotes maliens, réunis au sein de la COPAM (coordination des organisations patriotiques du Mali) qui ont appelé au lendemain de l’intervention française au départ du président malien qui n’a aucune légitimité démocratique.



Septième mensonge. Au lendemain de l’intervention française, les médias reprennent les communiqués triomphalistes du ministère français de la défense. Une centaine de djihadistes auraient été éliminés et leur avance vers le sud aurait été stoppée. Les pertes françaises sont minimisées. La perte d’un hélicoptère Gazelle a été attribuée au début à un crash. Mais voilà que les nouvelles moins rassurantes commencent à tomber. Ce n’est pas un hélicoptère mais deux qui ont été abattus dès le premier jour de l’opération. Le pilote d’un hélicoptère Gazelle, le lieutenant a été mortellement touché.
Mais le fait qui témoigne de la grossièreté des mensonges de guerre français est qu’on apprend au troisième jour de l’opération Serval que l’offensive des combattants d’Ansar Dine n’est pas totalement stoppée alors qu’on nous a assuré la veille qu’elle a été stoppée. Pire, le gouvernement français vient de renforcer son dispositif d’intervention militaire de manière spectaculaire et inquiétante comme s’il s’agissait d’une guerre contre une armée conventionnelle. A en croire le site spécialisé dans les questions militaires « Mer et marine » les forces françaises engagées actuellement au Mali proviennent du dispositif Epervier basé au Tchad et qui ne comprend pas moins que six Mirage 2000D, deux Mirage F1 CR, trois C135, un C130 Hercule et un C160 Transall. Et aux dernières nouvelles, on apprend l’engagement des Rafale ! La facture risque d’être très salée pour un Hollande qui cherchait à faire des économies mais surtout pour le peuple fra,çais appelé à se serrer encore plus la ceinture pour contribuer à cette guerre coloniale !
Mais comme un malheur n’arrive jamais seul. On apprend en même temps que l’opération d’un commando de la DGSE en vue de libérer un des leurs détenu par les miliciens du groupe Chabab en Somalie s’est soldée par un fiasco. L’otage aurait été tué et deux membres du commando de la DGSE éliminés. La propagande française voudrait faire croire que le commando de la DGSE a éliminé 17 djihadistes mais n’arrive pas à expliquer comment ils n’ont même pas pu récupérer les corps de leurs camarades tués. Les djihadistes somaliens ont même déclaré qu’ils détiennent un membre du commando français blessé mais vivant ! Ces déboires risquent d’annoncer d’autres conséquences beaucoup plus dramatiques pour les populations civiles du nord Mali et pour la vie des otages français eux-mêmes. Au lieu d’assurer sa sécurité et celle de ses ressortissants, la France est bien partie pour vivre quelques aventures que ne lui envieraient pas ses alliés de l’Otan qui lui ont promis jusqu’ici bien timidement leur soutien logistique. Tout cela pour l’uranium du Niger et les milliards de bénéfices d’AREVA et de SUEZ et leurs banquiers !

Si vous n'y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les opprimés et adorer les oppresseurs." (Malcolm X)
c
17 janvier 2013 10:32
en tout cas, tout les maliens de France se félicitent de la bonne claque donnée aux narcos islamistes.
s
17 janvier 2013 11:07
salam
le problème est bien pire..dans tt les cas, français ,américains,anglais vont surement intervenir du moins je pense. et tt cela a été bien préparé depuis des mois voir des années...Et je pense qu'ils ne sont pas prêt de sortir de ce désert et le but final est de rester en Algérie.
aprés la Libye Tunisie Syrie et avant l'Iran ça sera l’Algérie...g oublié le soudan tchad.
hélas...nous les arabes ,on ne vaut rien.
t
17 janvier 2013 11:22
Moi la question que je me pose c'est pourquoi les pays du Maghreb ne s'unissent pas pour ce protéger avec une armée commune ou une collaboration d'armée maghrébines pour que l'on soit en sécurité d'un éventuel envahissmement.
e
17 janvier 2013 11:31
Sept mensonges pour libérer un pays c'est pas cher payé,

il en a fallu sept aussi pour sauver blanche neige...

sept c'est le bon chiffre, six ou huit mensonges ça n'aurait pas si bien marché


peace & love mes frères du monde smoking smiley
w
17 janvier 2013 11:34
La France est un pays treeees puissant au niveau politique...
17 janvier 2013 21:39
les soldats français vont-ils risquer leur vie au Mali pour « la France » ? Pour empêcher « l’islamisation » de la région ? Pour défendre la « conditions des femmes et de la liberté d’expression », comme l’indiquait Bernard Kouchner sur BFMTV ce samedi, ou pour qu’Areva puisse obtenir les droits d’exploitation d’une mine d’uranium de 5.000 tonnes dans le sud-ouest du pays qu’elle convoite depuis de nombreuses années ?

Spencer Delane, pour Mecanopolis via E&R
L’intervention française, baptisée « Opération Serval », du nom d’un félin africain, a été décidée après que les islamistes d’Ansar Edine ont pris plusieurs positions dans le sud du pays, notamment la région de Komma, et menacé de prendre la capitale Bamako, et donc d’avoir un contrôle total du pays.
Une situation qui posait un problème à la France, non pas pour les raisons « humanitaires » si chères à Bernard Kouchner et autres BHL, mais plus vraisemblablement parce que la société Areva, groupe industriel français spécialisé dans les métiers du nucléaire, en particulier l’extraction de minerai d’uranium, bataille depuis plusieurs années pour obtenir l’exploitation de quelques 5.000 tonnes de minerai qui se trouvent à Faléa, une commune de 21 villages et 17.000 habitants, située dans une région isolée à 350 kilomètres de Bamako.

L’histoire de l’exploration du sous-sol de la région de Faléa ne date pas d’hier : dans les années 1970, déjà, la Cogema (l’ancien nom d’Areva) et le Bureau de Recherche Géologique Minière en collaboration avec la société d’État malienne (SONAREM) avaient effectué travaux de prospection.
L’exploitation n’avait pas semblé rentable à l’époque, notamment du fait de l’enclavement de la zone, des problèmes d’accès à l’eau et de l’énergie nécessaire au fonctionnement de la mine. Depuis, le contexte mondial a changé et c’est désormais une véritable « colonisation minière » qui se joue au Mali.
Depuis 2005, la société canadienne Rockgate a été mandatée par le gouvernement malien afin d’effectuer des forages et recherches à Faléa.
Rockgate a produit en 2010 un rapport préliminaire, qui a ensuite été complété par Golder Associates, une société internationale de « conseils dans les domaines connexes de l’énergie » qui indique « que le Mali offre un environnement de classe mondiale pour l’exploitation d’uranium »
Depuis 2011, Rockgate a mandaté l’entreprise française Foraco, basée à Marseille et cotée en bourse à Toronto, pour l’aider dans l’expansion des explorations et forages à Faléa.


La France semble donc bien engagée sur le dossier de l’uranium malien. D’ailleurs, son ambassadeur, Christian Rouyer, déclarait il y a quelques mois « qu’Areva sera le futur exploitant de la mine d’uranium à Faléa »

De là à penser que l’intervention militaire française au Mali vise principalement à protéger les intérêts d’Areva, il n’y a qu’un pas.

[www.mecanopolis.org]
c
18 janvier 2013 10:19
encore un islamiste qui n'a que des sites d’extrême droite comme référence. grinning smiley
comment peut on soutenir des truands, des narcotrafiquants, des violeurs, des mutilateurs ....etc sous pretexte qu'ils ont une barbe?
B
18 janvier 2013 11:29
Démontrer les intérêts de la france dans la région, ne fait de quelqu'un un islamiste.

Sinon, le shebabs font un carton en somalie. Mais personne ne réagit.

Pourquoi?
t
18 janvier 2013 11:59
Il est évident que c'est une guerre économique, il y'a des milliards en jeux. Les autres pays occidentaux ne veulent pas y aller si la France ne partage pas. Ils le disent clairement nous avons des intérêts dans cette région. Les grands perdant sont les amazigh.
w
18 janvier 2013 12:04
Salam

On le sentais, avec la crise, les idées coloniales ne pouvait que ressurgir.

Cette guerres et ces guerres sont prévisible.

Pétrole, uranium et autre ressource ne peut qu'attiser les charognards.

Tout ça sous prétexte de démocratie, pour des pseudos bonne raison.

Ils leurs restent des armes, beaucoup d'armes. Et ces armes, ils vont les utiliser.


18 janvier 2013 12:21
Citation
coldman a écrit:
encore un islamiste qui n'a que des sites d’extrême droite comme référence. grinning smiley
comment peut on soutenir des truands, des narcotrafiquants, des violeurs, des mutilateurs ....etc sous pretexte qu'ils ont une barbe?

vla le sioniste qui veut redemarrer sa machine de propagande ..toute ses choses sont interdites par l'islam mais bon tu le sais déja et si ils sont au pouvoir ses chose ne feront plus partie du paysage mais tout est bon a prendre quand ils s'agit de diaboliser l'ennemi on as fait pareil avec les talibans en les accusant de tous les maux de la terre et une guerre commence toujours par une propagande mensongère médiatique pour avoir la bénédiction du peuple donc rien de nouveau sous le soleil...

c
18 janvier 2013 12:57
la france n'a que peu d’intérêts au mali et les opérations militaires vont couter un max.
les charognards, ce sont les islamistes.
l
18 janvier 2013 13:08
Citation
coldman a écrit:
la france n'a que peu d’intérêts au mali et les opérations militaires vont couter un max.
les charognards, ce sont les islamistes.

pourquoi la france n'intervient pas en syrie en nom des droits de l'homme, et pourquoi n'intervient pas t elle en palestine au nom des droits de l'homme!

hypocrisie quand ça nous tient!
c1= sure de moi j'ai rien calculé c2= 32j c3= en cours
o
18 janvier 2013 13:12
Citation
lune_claire a écrit:
pourquoi la france n'intervient pas en syrie en nom des droits de l'homme, et pourquoi n'intervient pas t elle en palestine au nom des droits de l'homme!

hypocrisie quand ça nous tient!

Ah parce que tu crois que la France a les moyens militaires d'aller en Syrie ou Palestine ?

Dans ton monde il suffit de vouloir, mais dans la réalité, l'armée de bachar n'a juste rien à avoir avec 2000 barbus dispersés dans le desert.

Et je ne parle même pas d'israel, aucun état ne peut entrer en guerre contre israel, ils sont armés jusqu'aux dents et ont la bombe nucléaire donc bon...
B
18 janvier 2013 13:23
La france se fait payer grassement par l'afrique.

L’Afrique et le Proche & Moyen Orient sont pratiquement les seules zones où la France réalise structurellement un excédent commercial avec respectivement 1,4 milliards et 2,8 milliards de solde commercial en 2011. Le déficit est de 5 milliards avec les USA, 23 milliards avec la Chine, 16,5 milliards avec l’Allemagne, 2,5 milliards avec l’Italie…
a
18 janvier 2013 13:32
Salam,

pourquoi la France n'intervient pas en Syrie au nom des droits de l'homme

Elle n'a pas les moyens de ses folles prétentions... On s'élève par du baratin. Signe de bassesse que l'on vit honteusement.

Plus personne ne croit à ses sottises morales. Il était temps.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/01/13 13:45 par abde12.
a
18 janvier 2013 13:51
Salam,

La france se fait payer grassement par l'afrique.

L’Afrique et le Proche & Moyen Orient sont pratiquement les seules zones où la France réalise structurellement un excédent commercial avec respectivement 1,4 milliards et 2,8 milliards de solde commercial en 2011. Le déficit est de 5 milliards avec les USA, 23 milliards avec la Chine, 16,5 milliards avec l’Allemagne, 2,5 milliards avec l’Italie…


Et l'autre nabot qui venait leur dire avec toutes les manières d'un gros paysan : "la France n'a pas besoin de l'Afrique !"

[www.youtube.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/01/13 14:08 par abde12.
18 janvier 2013 14:44
Le butin de l’intervention française au Mali : uranium, or, diamants et pétrole



En l’état actuel, les forces engagées au Mali coutent 400’000 euros par jour. Une dépense qui va devoir, pour raison d’enlisement, être rapidement revue à la hausse en doublant au moins les effectifs engagés.

Egalement, il est surprenant d’entendre le ministre de Défense, Jean-Yves Le Drian, défendre cette intervention sous le prétexte que « la France est en guerre contre le terrorisme », une terminologie dont on sait que, en terme tactique, elle ne veut par définition rien dire, ce qu’a d’ailleurs largement démontré les dix dernières années de guerre en Afghanistan, qui auront couté plus de 2’400 milliards de dollars. Un conflit qui, non seulement, aura fait le bonheur du complexe militaro-industriel, mais également celui des Taliban, puisque tous les observateurs ont d’ores et déjà admis que le gouvernement fantoche de Karazaï explosera dès le départ des troupes étrangères, et que les islamistes reprendront alors le contrôle total du pays.

Mais M. Le Drian semble aimer fanfaronner puisque que, après nous avoir annoncé vaillamment samedi que la ville de Konna avait été reprise grâce à la France, il a du, ce mardi soir, faire marche arrière, et admettre ce que nous écrivions déjà il y a 48h : Konna est toujours aux mains des islamistes.

Nous expliquerons prochainement en détail pourquoi cet engagement français ne peut aboutir qu’à un échec sur le terrain des combats, en plus d’autres conséquences dramatiques sur le sol Français mais, pour l’heure, nous allons nous concentrer sur les intérêts réels de cette guerre, qui ne peuvent être, sauf pour les imbéciles et les complices (l’un n’est d’ailleurs pas incompatible avec l’autre), ceux affichés par le gouvernement Hollande.

La France connaît une situation de chômage dramatique. Officiellement, selon l’Insee, le ministère du travail et Pôle Emploi : c’est 10 % de la population active, soit environ 3 millions de personnes. Mais si l’on compte tous les « inscrits à Pôle Emploi » qui n’apparaissent pas dans les statistiques Insee, on est à plus de 5 millions. Certains, comme David Bornstein, qui a récemment réalisé un reportage pour Arte intitulé « France : les chômeurs invisibles », estiment que ces chiffres sont largement sous évalués et que c’est en réalité 30% de la population active française qui serait touchée. En plus de cela, l’Unedic vient d’annoncer, pour 2013, une augmentation de 180’000 chômeurs, soit 500 par jour.



La situation économique est plus catastrophique encore, puisque l’on sait que la France a été le pire cancre de la zone euro sur les 9 premiers mois de 2012 (il faut attendre encore un peu pour avoir un résultat sur l’ensemble de l’année) avec un déficit de sa balance commerciale de 62,5 milliards d’euros. Pendant le même laps de temps, l’Allemagne réalisait un… bénéfice de 144,7 milliards.

Dans cette situation de quasi faillite, il va être difficile de faire croire très longtemps que la France se lance dans une guerre au Mali sans avoir des visées très précises sur ce que cette opération pourrait économiquement rapporter.

Dans la continuité de l’excellent article de notre camarade Spencer Delane, placé sur Mecanopolis samedi soir, nous vous proposons la lecture de ce rapport édifiant sur le secteur minier du Mali.

Frédéric Courvoisier,
Le secteur minier du Mali, un potentiel riche mais inexploité

L’Or: Mali: Le troisième plus grand producteur d’or de l’Afrique avec une exploration à grande échelle en cours

Le Mali est connu pour son or depuis le Grand Empire malien et le pèlerinage à la Mecque de l’Empereur Kankou Moussa en 1324, dans sa caravane, il transporta plus de 8 tonnes d’or! Le Mali a donc traditionnellement toujours été un pays minier et cela depuis un demi millénaire.

Le Mali compte actuellement sept mines d’or en exploitation, parmi lesquelles: Kalana et Morila dans le sud du Mali, Yatela, Sadiola et Loulo à l’ouest du Mali et les mines qui ont récemment repris la production, notamment Syama et Tabakoto. Parmi les projets avancés d’exploration d’or, on compte : Kofi, Kodieran, Gounkoto, Komana, Banankoro, Kobada et Nampala.

Uranium: signes encourageants et exploration en plein essor

L’exploitation est actuellement menée par différentes entreprises ayant des indications claires sur les dépôts d’uranium au Mali. Le potentiel en uranium se situe dans la région de Falea qui recouvre une superficie de 150 km² du bassin de Falea – Guinée du nord, le potentiel en uranium de Falea devrait être de 5000 tonnes. Le projet Kidal, au nord est du Mali, sur une superficie de 19 930 km2 est un projet qui couvre une vaste province géologique cristalline connue sous le nom de L’Adrar Des Iforas. Le potentiel en uranium du dépôt de Samit dans la seule région de Gao devrait atteindre les 200 tonnes.

Diamants:

Le Mali a le potentiel de développer son exploitation de diamants : dans la région administrative de Kayes (région minière 1), trente (30) diatrèmes (pipes) kimberlite ont été découverts et parmi ceux-ci huit ont montrés des traces de diamant. Huit petits diamants ont été récupérés dans la région administrative de Sikasso (dans le sud du Mali).

Les pierres précieuses sont les suivantes et elles se situent dans :

• Dans les environs de Nioro et Bafoulabe: grenats et minerais magnétiques rares

• Dans les environs de Bougouni et dans le bassin de Faleme: minerais de pegmatite

• Au Gourma – grenats et corindons

• A L’Adrar des Ilforas – pegmatite et minerais métamorphiques

• Dans la zone de Hombori Douentza: quartz et carbonates

Minerai de fer, Bauxite et Manganèse: des ressources importantes sont présentes au Mali mais toujours inexploitées

Le Mali a, selon les estimations, plus de 2 millions de tonnes de potentielles réserves en minerai de fer, situées dans les zones de Djidian-Kenieba, Diamou et Bale.

Les réserves de bauxite sont estimées à 1,2 millions de tonnes et elles sont situées à Kita, Kenieba et Bafing- Makana. Des traces de manganèse ont été découvertes à Bafing – Makana, Tondibi et Tassiga.

Autres ressources minières et potentielles au Mali

• Dépôts de roches calcaires : 10 millions de tonnes estimées (Gangotery), 30 millions de tonnes estimées (Astro) et Bah El Heri (Nord de Goundam) 2,2 millions de tonnes estimées.

• Cuivre: potentiel à Bafing Makan (région de l’ouest) et Ouatagouna (région du nord)

• Marbre: Selinkegny (Bafoulabe) 10,6 millions de tonnes de réserves et de traves estimées à Madibaya

• Gypse: Taoudenit (35 millions de tonnes estimées), Indice Kereit (nord de Tessalit) 0,37 millions de tonnes estimées.

• Kaolin: réserves potentielles estimées (1million de tonnes), situées à Gao (région du nord)

• Plomb et zinc: Tessalit dans la région du nord (1,7 millions de tonnes de réserves estimées) et des traces à Bafing Makana (région de l’ouest) et à Fafa (nord du Mali)

• Lithium: indications à Kayes (région de l’ouest) et potentiel estimé à 4 millions de tonnes à Bougouni (région du sud)

• Schiste de bitume: potentiel estimé à 870 millions de tonnes, indications découvertes à Agamor et Almoustrat dans la région du nord.

• Lignite: potentiel estimé à 1,3 millions de tonnes, indications découvertes à Bourem (région du nord)

• Pierre de sel: potentiel estimé à 53 millions de tonnes à Taoudenni (région du nord)

• Diatomite: potentiel estimé à 65 millions de tonnes à Douna Behri (région du nord)

Le potentiel pétrolier du Mali attire déjà beaucoup d’intérêt de la part des investisseurs

Le potentiel pétrolier du Mali est répertorié depuis les années 1970 où des séismes sporadiques et des forages avaient permis de découvrir des traces de pétrole. Avec l’augmentation globale du prix du pétrole et du gaz, le Mali a accéléré la promotion et la recherche de nouvelles explorations, productions et exportations pétrolières. Le Mali pourrait offrir une route privilégiée stratégique pour les exportations de gaz et de pétrole de la région sub-saharienne vers les pays de l’ouest et de plus, il y a toujours la possibilité de relier le bassin de Taoudeni au marché européen, en passant par l’Algérie.

Un travail de réinterprétation de données géologiques et géophysiques précédemment recueillies a déjà débuté, se focalisant sur cinq bassins de sédiments dans le nord du pays, y compris ceux de: Taoudeni, Tamesna, Ilumenden, Ditch Nara et Gao

En juillet 2008, le gouvernement malien a modifié la loi sur l’exploration pétrolière, faisant passer la période d’exploration de 10 à 12 ans. Cette nouvelle loi a pour objectif d’augmenter l’attractivité de l’exploration pétrolière, du transport et du raffinage au Mali.

L’Autorité de promotion de l’exploration pétrolière (AUREP) est l’organisme au sein du gouvernement malien qui est responsable du respect des engagements des entreprises de part la signature de différentes conventions.

L’intérêt suscité par les parcelles pétrolières et gazières au Mali est fort, avec actuellement 15 parcelles sur les 29 proposées qui ont déjà été attribuées.

Sources :

Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Mali :

[www.mines.gouv.ml]

Autorité pour l’Avancement de l’Exploration Pétrolière(AUREP) :

[www.aurep.org]

DNGM :

[dngm.org]

Site Officiel de la Présidence :

www.koulouba.pr.ml



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/01/13 17:38 par la3diss.
y
18 janvier 2013 15:50
Citation
elle70 a écrit:
Sept mensonges pour libérer un pays c'est pas cher payé,

il en a fallu sept aussi pour sauver blanche neige...

sept c'est le bon chiffre, six ou huit mensonges ça n'aurait pas si bien marché


peace & love mes frères du monde smoking smiley

Quoi ?? Blanche neige est de mèche aussi ? et François Hollande serait Joyeux?? reste à trouver les 6 autres !!
M6 avait bel et bien raison... je parle pas du roi... Mais la téloche du Samedi.

7 ça le fait bien comme chiffre. 10 aussi mais il faudrait trouver 3 autres mensonges et à moins de mentir à son tour c'était difficile.

Moi je dis que les barbus du désert sont des complices de la France Impérialiste, colonialiste et tous les mauvais istes... Si si si si. Le Borgne du désert est pote comme cochon avec le Joyeux Le Drian. Sous la bénédiction de Oui oui, et de Fraise tagada, ils ont monté une opération réfléchie depuis belle lurette... Mais auparavant il a fallu virer Grincheux du palais de l'Elysé tout en exterminant Ténébreux de la Libye voisine et s'emparer des armes et munitions sophistiqués pour atteindre Tombouctou où ils ont rencontré Kirikou et la sorcière Karaba...

Bref après avoir fumé du kabanis de ketama bien séché dans le désert de Mauritanie, l'émir des barbu a appelé Timide de l'Elysé et il lui a dit "Ouech ouech". Alors Timide a appelé Valérie et tous les deux ont entamé l'hymne des nains "Hey ho on rentre du boulot" et l'Emir leur a répondu en écho "kirkou est petit mais il est vaillant". Et puis la guerre a commencé comme par magie noire !

Voilà tout.


Sérieux,

Bien évidement la France ne s'engage pas dans cette guerre pour les beaux yeux des maliens. Elle s'engage pour préserver ses intérêts et ils sont nombreux (peut-être pas dans le Mali mais dans le pays voisin le Niger).

D'un autre côté il est faux de faire croire que ces "islamistes" de tout bord étaient accueillis les bras ouverts par le peuple malien. Ces "idiots" utiles sont les premiers responsables de cette guerre qu'ils ont souhaitée et recherchée aussi. Ces fanatiques croient que tous les autres sont des impies y compris les autres musulmans et qu'il faut donc les éradiquer. On est entrain de payer le laxisme des années 80 face à l'offensive idéologique du wahhabisme. J'ai le souvenir des barbus de l'époque sans travail et qui avaient pourtant de la tune... qui venait de l'Arabie Saoudite. Ces fous furieux ont engendré des monstres qui tuent au nom d'Allah leurs propres frères, sœurs et pères. Même les bébé ne sont pas épargnés (rappelez-vous de l'Algérie)... Et bien évidement tout ceci avec la bénédiction et la manipulation d'une certaine partie de la sécurité militaire qui a intérêt à ce que cette terreur reste afin d'agiter le chiffon rouge de la peur et tuer dans l’œuf toute tentative d'émancipation citoyenne.
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