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Les mensonges contre Mohammad Ibn 'Abdoul-Wahhab
a
17 avril 2006 07:11
Les soi-disant wahhabites sont-ils des kharijites et des
terroristes ?

L'adoration est le droit exclusif d'Allah comme le révèle le Tout- puissant : ;J'ai crée les hommes et les démons uniquement pour
qu'Ils M'adorent;. Il a déclaré également : ;Nous avons envoyé à
chaque peuple un Messager lui enjoignant : adorez Allah et détournez-
vous du Taghout (ce qui est adoré en dehors d'Allah);. ;Nous n'avons pas envoyé avant toi de
messager sans lui révéler qu'il n'y a d'autre dieu en dehors de
Moi ; adorez-Moi donc;. Il incombe ainsi de consacrer toute forme
d'adoration à Allah et il n'est pas permit de dédier quoi que soit à
quiconque en dehors de Lui le Très-Haut.

Ainsi, nous devons Lui vouer la prière, l'inclination, la
prosternation, l'appel au secours, l'invocation, la confiance,
l'appel au refuge, et toute forme d'adoration qu'il faut consacrer
au Seigneur. Le Tout-puissant a révélé :
;Dis : ma prière, mon offrande, ma vie et ma mort appartiennent à
Allah Seigneur de l'univers. Sans lui vouer d'associer. Voilà ce que
l'on m'a ordonné et j'en suis le premier soumis (ou musulman);.
Quiconque dévoue toute forme d'adoration à un autre qu'Allah devient
païen et mécréant. Il faut comprendre ce jugement dans l'absolu (en règle général) et il est valable pour les personnes en général ayant
eu accès à la révélation. Quant au cas particulier, si quelqu'un
dévoue une forme d'adoration à quiconque en dehors d'Allah comme
l'invocation des morts, et leur appel au secours, dans la situation
où la personne en question est ignorante, il faut s'abstenir de la
condamner avant de lui démontrer son erreur et de fermer les portes à toute excuse. Telle est la première opinion recensée sur la
question (concernant el `Udhr bi el Jahl).

Sheïkh `Abd `Azîz ibn Bâz –Allah lui fasse miséricorde –a
mentionnées les deux tendances dans une réponse à une question qui
lui fut posée au sujet de certains innovateurs. Il a dit entre autre : « Les Sollicitations divines (e-Tawwasul) sont ainsi de deux
sortes : premièrement : solliciter Allah par l'intermédiaire du rang
d'untel ou du droit d'untel. C'est une forme d'innovation sans
atteindre le degré de mécréance. Deuxièmement : l'interpeller
directement dans les invocations en disant : O maître untel ! Donnes-
moi la victoire sur untel ou guéris notre malade. Cela relève de la
Grande Association. Bien que les auteurs de telles pratiques qualifient ce procédé de Sollicitation, il n'en demeure pas moins caractéristique à l'ère païenne.
La première forme relève de l'innovation ; elle constitue un moyen
de faire parvenir à l'association. Lorsqu'on lui a indiqué (à Sheïkh
ibn `Abd el Wahhâb) : Ils prétendent les invoquer car ils sont des élus vertueux (ou des saints). Nous savons très bien que toute chose
est entre les Mains d'Allah mais ils ne sont que des intermédiaires.
Il a répondu : C'est exactement la façon dont se comportaient les
premiers païens. En invoquant : à l'aide Ô Badawî ! Au secours Ô
Husaïn ! Ils ne changent en rien des pratiques d'Abû Jahl et des
gens de son espèce, ceux qui revendiquaient : ;Nous les adorons uniquement pour qu'ils nous rapprochent d'Allah d'avantage;.
;Ceux- là sont nos intercesseurs auprès d'Allah;. Ces invocations sont de
la pure mécréance et correspondent à associer au Tout-puissant. Or,
les savant divergent sur le statut de l'auteur d'une telle
pratique : faut-il le considérer mécréant au premier abord ou bien
attendre de lui faire comprendre son erreur à la lumière des Textes
en s'assurant qu'il les a bien assimilés ? Il y a deux opinions sur la question.

La première : assume que l'auteur d'une telle parole devient
mécréant à partir du moment où il commet un acte de mécréance confirmée : ce genre d'association est si clair que les Textes ne
peuvent échapper à personne. La deuxième opinion : soutient que de
tels individus peuvent être des ignorants, sans compter que leurs
mauvais savants les ont poussés à l'erreur. Le cas échéant, il est
impératif de leur expliquer et de leur montrer la chose de sorte
qu'ils comprennent leur erreur. Allah a révélé en effet : Nous n'allons châtier personne avant d'envoyer un messager;. Après leur
avoir fait comprendre en leur disant : telle chose n'est pas
faisable, Allah a dit ceci, le Messager a dit cela, et leur avoir
expliquer les Textes, s'ils restent sur leur position, cela est
synonyme de mécréance.

Quoi qu'il en soit, l'acte en lui-même est mécréance et relève de la
Grande Association. Il demeure le statut de l'auteur d'un tel acte
qui est sujet à discussion : faut-il le considérer mécréant ou bien
remettre son sort à Allah ? Il est possible de le considérer comme
les peuples pendant l'intervalle de la révélation qui se distinguent
pour n'avoir reçu aucun message, aucune orientation. Son sort est donc entre les Mains d'Allah Tout-puissant pour avoir mal été
orienté de la part des mauvais savants. » Fin de citation. Extrait
du livre : Si'at Rahmat Rabbi el `Âlamîn lil Jouhhâl el Moukhâlifin
lil Sharî'a min el Mouslimîn de Saïd ibn Sa'd e-Din el Ghabashi. La
préface est une lettre de Sheïkh `Abd el `Aziz ibn Bez –Allah lui
fasse miséricorde – adressée de l'auteur, datant du : 7/5/1403 h. à travers ce courrier, le Sheïkh exprime son approbation à l'égard de
ce livre et donne son aval pour l'imprimer.

La deuxième opinion qui prône l'abstention de se prononcer sur son
état de mécréance a été adoptée par bon nombre de savants à l'instar
de Sheïkh el Islam ibn Taïmiya et Sheïkh el Islam Mohammed ibn `Abd
el Wahhâb. Sheïkh el Islam ibn Taïmiya a souligné à cet effet dans son ouvrage el Istighâtha (2/731) : « Après s'être imprégné des
enseignements du Messager paix et salut sur lui, il devient évident qu'il n'a jamais
légiféré à sa communauté d'invoquer qui que ce soit parmi les
morts : Prophètes, gens pieux, etc. ni à travers la formule d'el
Istighâtha (appel au secours) ou autre ni à travers la formule d'el
Isti'âna (appel au soutient) ou autre. Il n'a pas légiféré non plus
à sa communauté de se prosterner devant un mort, un vivant, ou tout autre chose de ce genre.
Nous savons plutôt qu'il a formellement interdit ce genre de
choses comme il a jugé ces pratiques relevant de l'association interdite par Allah et Son Messager. Néanmoins, en raison de
l'ignorance prépondérante, du nombre restreint de personnes initiées
aux traces de la Prophétie parmi les dernières générations, Nous ne
pouvons pas condamner facilement les gens d'apostats pour ces
raisons, avant de les avoir mis au courant des enseignements du
Messager stipulant la non pertinence de leurs pratiques. C'est pourquoi, je n'ai jamais démontré ce point à des personnes
imprégnées du principe de l'Islam sans qu'elles se remettent en
question en disant : c'est le principe même de la religion. Certains
grands doyens expérimentés parmi nos amis disaient : c'est la plus
grande chose que tu ais pu nous expliquer, car ils avaient pleine
conscience que cela concernait le principe élémentaire de la religion. »

Sheïkh el Islam Mohamed ibn `Abd el Wahhâb –Allah lui fasse
miséricorde – a affirmé pour sa part : « Si l'on sait que nous ne taxons pas d'apostasie ceux qui adorent la stèle érigée au-dessus de
la tombe de `Abd el Qadîr, ainsi que celle sur le tombeau d'Ahmed el
Badawî et d'autres dans le genre, en raison de leur ignorance, et du
manque d'orientation, comment pouvons-nous dès lors le faire pour
celui qui n'associe rien à Allah sous prétexte qu'il n'a pas émigré
chez nous, dans la mesure où il n'a pas apostasié ni combattu la
vérité. Gloire à Allah ! Quelle énorme calomnie ! » Extrait du livre : e-Dourar e-Sunniya (1/66).

Il a dit également : « Nous considérons plutôt, en prenant Allah en
témoin, qui connait le fond de nos pensées, que quiconque adhère à
l'Unicité et se détache de l'Association et de ses partisans, est
pour nous un musulman indépendamment de l'endroit et de l'époque où il se trouve. Par contre, nous condamnons quiconque associe à Allah
dans Sa Divinité après que les Textes lui ont démontré la non
pertinence de l'Association. » Extrait de : Majmû' Muallafât Sheïkh
Mohammed ibn `Abd el Wahhâb (3/34).
Il a expliqué ailleurs : « Les paroles que vous entendez à mon encontre disant que je condamne d'apostasie sans faire de détail,
elles ne sont que des calomnies provenant de l'ennemi. Je dirais
selon eux également, qu'il ne suffit pas à l'individu de suivre la
religion d'Allah et de Son Messager, sans qu'il immigre de son pays
pour venir s'installer sur nos terres. C'est aussi un tissu de
mensonge ! L'important c'est plutôt de suivre la religion d'Allah et de Son Messager où que l'on soit.

Par contre, nous condamnons d'apostasie quiconque après avoir
reconnu la religion d'Allah et de Son Messager, s'en fait non
seulement l'ennemi mais qui plus est, cherche à en détourner les
autres. Nous condamnons également quiconque adore les idoles après avoir eu connaissance que ces pratiques relèvent de la religion des
païens, tout en embellissant ces pratiques aux gens. Lui, il est
vrai, je le condamne d'apostasie. Tout savant sur la surface de la
terre ne peut que condamner un tel individu si bien sûr, il n'est ni
un entêté ni un ignare. » Extrait de : Majmû' Mouallafât Sheïkh
Mohamed ibn `Abd el Wahhâb (3/33). Il a dit également : « quant aux
allégations de mes ennemis prétendant que je condamne d'apostasie sur simple suspicion et en fonction des alliés, ou bien que je
condamne l'ignorant n'ayant pas eu accès à la vérité, c'est une
énorme calomnie qui a pour but de faire fuir les gens de la religion
d'Allah et de Son Messager. » Extrait de : Majmû' Mouallafât Sheïkh
Mohammed ibn `Abd el Wahhâb (3/14).
Sheïkh `Abd e-Latîf ibn abd e-Rahmân ibn Hasan Âl Sheïkh dans son
livre Minhâj e-Ta-sîs wa e-Taqdîs (p. 98-99) a assuré : « Sheïkh
Mohamed –Allah lui fasse miséricorde – fait partie de ceux qui font
preuve de plus de délicatesse et de précaution avant de se prononcer
sur des questions d'apostasie à tel point qu'il n'est pas formel sur
le fait de condamner d'apostasie un ignorant qui invoque quelqu'un
en dehors d'Allah, parmi les gens des royaumes des morts ou autres, dans la situation où il n'a personne pour lui donner le bon conseil
et pour lui faire parvenir la vérité faisant autorité contre tout
dissident.
Il a fait remarquer dans certaines de ses lettres : Si nous ne déclarons pas la guerre à ceux qui vouent le culte au mausolée d'el
Kiwaz, afin de l'inviter à vouer la religion exclusive à Allah,
comment pouvons-nous dès lors condamner d'apostasie celui qui
n'émigrerait pas chez nous, bien qu'il soit croyant et unificateur
dans l'adoration. Quand on l'interrogea aussi au sujet de ce genre
d'ignorant, il a établi que quiconque à accès à la vérité, s'il a les moyens de la comprendre, il commet l'apostasie en vouant
l'adoration aux tombeaux. »

Il a déclaré en outre -Allah lui fasse miséricorde- dans Misbâh e-
Zhalâm (p. 499) : « Quiconque reçoit le message de la prophétie invitant à l'Unicité d'Allah et à la nécessité de se soumettre à Lui
(par l'Islam), s'il en comprend que les Messagers en sont porteurs,
il n'a aucune excuse à ne pas s'y conformer en délaissant le culte
voué à Allah. C'est avec ce genre d'individu que la condamnation
d'apostasie est formelle ; s'il adore quelqu'un d'autre en dehors
d'Allah ou s'il consacre l'adoration à des égaux et à des idoles en
parallèle à la Sienne.

Notre Sheïkh et le reste des musulmans n'hésite pas un instant pour
condamner ce genre d'individus. Il a établi ce principe –Allah lui
fasse miséricorde – et l'a démontré en se conformant aux savants de
la communauté et en les prenant comme exemple. Il ne s'avançait surtout pas à condamner quiconque avant d'avoir établi les preuves
permettant de le faire, et si l'argument était clair à tel point
qu'il s'est abstenu de condamner d'apostasie –Allah lui fasse
miséricorde – l'ignorant parmi les adorateurs des tombeaux s'il n'a
personne sous la main pour lui apprendre la vérité. Tel est le sens
des propos de Sheïkh el Islam ibn Taïmiya –Allah lui fasse miséricorde –lorsque ce dernier dit : Jusqu'à ce qu'il comprenne les
arguments issus de la révélation venue du Messager . Il suffit
d'expliquer le message de façon à ce qu'il soit accessible à
l'entendement de l'interlocuteur, dans la mesure où il l'a bien
compris, pour le considérer comme reçu. »

Il a dit dans la référence en question (p. 516) : « Notre Sheïkh –
Allah lui fasse miséricorde – ne condamne personne d'apostasie du
premier abord ; il ne se fie pas au simple fait qu'elle a commis de
l'Association. Il attend avant de se prononcer d'avoir les éléments
en main pour le faire (faire parvenir les textes faisant autorité
contre tout réfractaire). Cela est très tangible à divers endroit de son discours. D'ailleurs ses lettres sur le sujet sont notoires. »
Si je me suis quelque peu étendu sur les citations de Sheïkh el
Islam Mohammed ibn `Abd el Wahhâb établissant cette question
(autrement dit : taxer d'apostasie un cas particulier ayant commis
de l'Association au niveau de l'adoration par ignorance, doit se
faire après lui avoir expliquer la question et lui avoir prouver son erreur non avant), c'est pour couper court à certains ignares, qui
sont hostiles à sa personne et à son prêche fondé pourtant sur le
Coran, la Sunna, et l'usage des anciens de cette communauté. Ils
prétendent critiquer et discréditer sa prédication, sous prétexte
qu'il taxerait tous les musulmans d'apostasie sans détail, et qu'il
ferait des généralités dans son jugement.
Cependant, son jugement concerne uniquement celui à qui les Textes
seraient parvenus et qui aurait compris les arguments qui lui sont
étalés. D'autre part, à ma connaissance, une partie infime de
chercheurs et étudiants affiliés à la Sunna, remettent en question
les partisans de cette analyse, bien qu'elle soit conforme à celle
de Sheïkh el Islam ibn Taïmiya, Sheïkh el Islam Mohammed ibn `Abd el Wahhâb, et d'autres savants. En outre, il vaut mieux se tromper en
faisant preuve de clémence sur des points ambigus, que de se tromper
dans son jugement porté à punir.
Sans compter que leur critique à l'encontre de cette opinion établie par nos deux doyens, en faisant preuve d'acharnement pour prouver le contraire, ouvre la porte aux mauvais épieurs à l'affût des
traditionalistes, ceux-là même qui ont pour vocation de pêcher en
eau trouble. Ils se prennent ainsi à faire l'écho des ennemis de
l'Islam et de ses adeptes, qui prétendent que les extrémistes qui
sèment la terreur et la destruction, se réfèrent à l'enseignement
basé sur les œuvres de Sheïkh Mohammed ibn `Abd el Wahhâb, et d'autres savants traditionalistes. Ces allégations sont un tissu de
mensonges et de calomnies venant de la part aussi bien de leurs
auteurs que de leurs échos. Quant à ces perroquets, pourtant les
enfants de ce pays, je leur signale qu'eux-mêmes ont étudié les
programmes scolaires identiques à ceux de leurs compatriotes sans
pourtant en avoir été affectés. Ils renferment plutôt des bienfaits considérables dont profitent ceux qu'Allah a bien voulu guider et
les faire parvenir à la réussite. L'extrémisme constaté chez
certains dissidents est le fruit de leur mauvaise compréhension ;
cela fait d'eux des marginaux insurgés contre la société. Leurs
exemples sont plutôt les Kharijites connus pour s'être marginalisés
et insurgés contre les Compagnons en raison de leur mauvaise conception des choses ; Chaque peuple ayant ses héritiers. Que Allah
nous aide !

Extrait du livre : Les conditions de la prière De son auteur :
Sheïkh `Abd el Muhsin el `Abbad Maison d'édition : Dar-Ar-Tarbiya.

Traduit par : Karim ZENTICI
*************************************************************L'Imam Ash-Shaafi'i a dit: "Qu'un homme soit mis à l'épreuve par Allah avec tous ce qu'Allah a interdit excepté le Shirk est meilleur pour lui que ces passions (les Bid'ahs)"Et L'Imam Soufyian Ath-Thawri a dit: "La Bid'ah est plus aimée d'Ibliss (le Shaytan) que le péché; car on peut se repentir du péché, mais on ne se repent pas de la Bid'ah".Car Celui qui fait un péché sait que c'est interdit, tandis que celui qui fait une Bid'ah croit se rapprocher d'Allah!
'
17 avril 2006 16:17
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




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Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
 
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