La musique est haram mais je ne sais pas pourquoi ça l'est.Citation
Alter 3go a écrit:
Salamu alaikoum
J aimerais qu on m aide svp car je cherche un livre intéressant sur les méfaits de la musique sur nous être humain ,pour quel raisons la musique es haram (je veux un livre complet traitant du sujet ) si quelqu'un peut m aider svp c est pour une personne qui veut découvrir la religion et qui trouve que la musique ce n es rien de mal en soi ..Lah ijazikoum bikhir
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Talas a écrit:
La musique est haram mais je ne sais pas pourquoi ça l'est.
Par contre je connais ses méfaits qui sont nombreux.
La musique a un impacte immense sur notre esprit, notre morale, nos instincts, nos pulsions, notre corps.
Tu peux t'en rendre compte de manière pratique on voyant tout ces sauvages danser et gesticuler comme des betes, certains grace à certains rythme passent en transe totale et perde entièrement le controle d'eux meme.
La musique peut rendre triste, calme, heureux nerveux, déprimer, exciter ect...sans aucun encrage dans la réalité, d'ailleurs elle te sort de la réalité et tu ne vis plus.
La musique c'est vibrations et nous sommes fait de vibrations, certains rythme ont donc un impacte directe surtout et cet impacte est incontrôlable.
C'est dur à trouver car comme l'a dit Platon: "si tu veux controler un peuple controle d'abord sa musique".Citation
Alter 3go a écrit:
Barakoulllaofik akhi, maintenant moi je cherche un livre qui réunit tout ça. (C est pour une personne accro à la musique car personnellement en tant que Musulman je sais qu'elle es haram et sa me suffit ).
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a écrit:
Après avoir cité ces nombreuses Traditions qui sont en apparente contradiction, Moufti Chafi’ présente l’explication suivante pour tenter de les concilier.
Tout d’abord, il rappelle qu’Allah a crée la terre, ainsi que tout ce qu’elle contient, au profit de l’être humain, comme Il le proclame Lui-même dans le Qour’aane:
« C’est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre… » (Sourate 2 / Verset 29)
Il a donc autorisé à l’homme de jouir et de tirer profit de la création dans son ensemble, exception faite des choses qui lui sont nuisibles et mauvaises. A l’égard de ces dernières, Allah a mis en garde l’être humain et l’a interdit de s’en approcher. C’est ceci qui explique que dans toute chose, la permission prime, tant qu’il n’y a pas d’interdiction formelle ou de prohibition qui soient exprimées par le Créateur. C’est ce concept qui est connu dans le vocabulaire religieux sous l’appellation de « Al Ibâhatoul Asliyah », « la permission originelle ». Cette permission originelle ne s’applique pas seulement aux objets, mais aussi aux actes, aux comportements etc… En d’autres mots, tout ce qui est interdit par Allah est forcément mauvais. Mais ce n’est pas tout. Allah étant le Sage par excellence, il a non seulement interdit à l’homme les mauvaises choses, mais Il lui a aussi interdit de s’approcher de tout ce qui pourrait le conduire progressivement vers celles-ci.
En résumé donc, la « Chariah » n’a pas interdit à l’homme de profiter des bonnes choses et des plaisirs licites de la Création. Ce qu’il a interdit, ce sont les mauvaises, ou tout ce qui pourrait y conduire. A partir de là, on peut comprendre que les interdits en Islam peuvent être de deux types différents:
Il y a les éléments qui sont mauvais en eux-mêmes (« Qabîh li Aynihi »), comme l’infidélité (« Koufr »), le polythéisme, l’adultère etc… Ce genre de choses n’a jamais été permis dans aucune religion et à aucun moment de l’Histoire.
Il existe aussi cependant d’autres éléments qui ne sont pas mauvais en eux-mêmes, mais qui le deviennent parce qu’ils conduisent au mal et au péché (« Qabîh li ghayrih »). C’est le cas par exemple de l’interdiction qui frappe toutes formes de transaction commerciales lorsque l’appel de la prière du Vendredi a été lancée. En fait, les transactions en elles-mêmes à ce moment ne renferment pas de mal, mais comme elles représentent un obstacle empêchant au croyant de partir pour la prière du vendredi, c’est la raison pour laquelle elles ont été interdites. Ce deuxième catégorie de choses n’ont pas été (et ne sont pas) toujours interdites. Elles peuvent devenir permises dans certains cas…
Moufti Chafi’ r.a. affirme que la musique fait, tout à fait logiquement, partie de la seconde catégorie (« Qabîh li ghayrih ») . En effet, l’interdiction prononcée par le Qour’aane et le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) à son égard tient du fait qu’elle détourne progressivement de la pensée d’Allah et même des choses essentielles de la vie. Cette interdiction porte donc sur les instruments qui n’ont pas d’autres fonctions que de produire de la musique et des sons mélodieux (comme la flûte etc…) et qui ne sont donc que des objets de divertissement(« lahw wa laïb ») , sans aucune utilité pratique au niveau matériel ou spirituel. De même, les chants qui ont pour effet de faire oublier à l’homme la vie future sont également concernés par l’interdiction, même s’ils ne sont pas accompagnés de musique. C’est en ce sens qu’il faut interpréter les Hadiths qui condamnent sévèrement la musique.
Par contre, en ce qui concerne les instruments qui ont aussi bien une fonction musicale qu’une autre fonction, comme c’est le cas du « douff » notamment, qui était employé également lors des proclamations et des annonces, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a autorisé leur emploi dans certaines situations et sous certaines conditions. Les Hadiths faisant allusion au caractère licite de certains instruments concerne donc ces cas spécifiques.
Cette classification lève ainsi toute contradiction entre les différents Hadiths et elle est tout à fait conforme à la logique islamique: Prendre le bon aspect de chaque chose, en délaissant ce qui pourrait nuire à l’être humain ou le détourner de l’essentiel.
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a écrit:
Pourquoi y a-t-il débat ? L'islam interdirait-il les divertissements ? Non, cependant il demande que les musulmans le fassent dans une mesure saine et équilibrée. Or, le divertissement a ceci de particulier par rapport à d'autres activités que, ne causant que du plaisir et de la détente, il peut facilement mener peu à peu le joueur à devenir paresseux et insouciant de ses devoirs (vis-à-vis des hommes ou vis-à-vis de Dieu). On peut ainsi remarquer qu'il est des divertissements qui, une fois qu'une personne se met à les pratiquer, se mettent – pour reprendre l'expression de Ben Halima – à occuper une bonne partie de sa "mémoire vive" : même après le temps passé dans ces divertissements, il devient très difficile à cette personne de se concentrer dans la prière, les invocations et la lecture du Coran, ces activités spirituelles perdant leur goût et devenant "lourdes" (voir Six leçons pour les jeunes, inspirées de Sourate Youssef, Ben Halima Abderraouf, Le Figuier, p. 8). De plus, ces divertissements absorbent une bonne partie du temps de la personne, détournant celle-ci d'activités infiniment plus profitables – telles que la pratique d'un sport, les visites, les activités associatives – voire même d'activités essentielles – devoirs scolaires, service de la famille, etc. C'est pour lui éviter cela que l'islam a offert au musulman un cadre orientant ses divertissements.
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a écrit:
La question qui se pose est seulement de savoir si le chant et la musique sont des divertissements qui relèvent de la catégorie "à délaisser systématiquement" ou qui relèvent de la catégorie "neutres, purement autorisés en soi du moment qu'ils sont utilisés avec modération" :
– s'ils sont à délaisser systématiquement (harâm mutlaqan), cela est à rapprocher du cas du jeu de trictrac tel qu'il est compris par la majorité des ulémas : ce jeu est systématiquement à éviter parce que susceptible de créer chez celui qui se met à y jouer un fort attachement (huwa mazinna lis-sadd 'an dhikr-illâh wa 'an-is-salât – yad'û qalîluhû ilâ kathîrih) ; même si quelqu'un se sent capable de ne pas en devenir accro, la règle est qu'il doit s'en abstenir ;