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Non aux Media de la Haine !!!
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19 novembre 2005 12:35
Non aux Media de la Haine ! ! !
(DEUXIÈME PARTIE)

Après le hors d’oeuvre voici le plat de résistance. J’aurais souhaité ne pas prendre trop de place à moi seul mais certains lecteurs semblent ne pas vouloir la reprocution fragmentée du texte. J’espère qu’Oulala, que je remercie, éditera cette deuxième partie bien que longue.


Concernant France Télévisions le délit est évident, itératif et rédhibitoire. Il est intéressant d’en analyser les pratiques L’atteinte peut se faire de plusieurs manières, notamment par :
La planification : opération élaborée, elle est alors criminelle parce que volontaire, organisée, calculée, impliquant un mensonge manifeste et voulu, de grande envergure dans un but non avoué mais réel même s’il n’est pas visible.
La distorsion : supposant une altération de la vérité et de l’information réelle,
La rétention : entraînant l’éviction d’un sujet, le décalage de l’information et l’absence de continuité dans l’événement,
La duplicité : créant des suggestions par l’image et/ou la juxtaposition de faits, de situations, d’événements sans rapports apparents, incitant aux amalgames.

a) La planification : Elle implique une volonté d‘imposer une idéologie, visible ou insidieuse, en prenant pour moyen le médium. Elle suppose alors une organisation à grande échelle tendant à nuire à un groupe et présume la mise en place d’une politique précise servant des intérêts particuliers, ceux d’un groupe et/ou d’une « classe » ! Le diagnostic de cette pratique peut être difficile parce qu’elle fonctionne d’une façon pernicieuse et très sournoise, de manière fragmentée et ne s’exprime jamais, ou presque, au grand jour.
C’est pourquoi, il peut être mal aisé de l’individualiser.
Dans ce « programme », très souvent sous contrôle gouvernemental dans les dictatures ou sous la pression de lobbys puissants dans les pays prétendument libres, les media en général et la télévision en particulier deviennent alors des instruments redoutables de propagande, des machines à créer, à diffuser et à pérenniser une image fausse, fabriquée, accusatrice, indexant et diabolisant des groupes ciblés et servant l’idéologie ayant pour toile de fond, in fine, la discrimination quelle que soit sa forme ou sa direction et dans d’autres circonstances... la volonté de faire disparaître à plus ou moins brève échéance... les cibles !
Néanmoins, pareille « opération », même si l’on tente de nous faire croire qu’elle est difficilement imaginable aujourd’hui afin de maintenir son statut silencieux pour mieux la « faire passer » n’en est pas moins possible (voir les manipulations médiatiques par les USA et les mensonges débités par la presse sur les armes de destruction massive avant l’agression de l’Irak). Goebbels en a fait la triste mais remarquable démonstration à son époque. La reproduction de son procédé diabolique reste une éventualité... certainement pas un fantasme irréalisable comme on nous le dit !
Matraquage, associations d’images, diabolisation itérative, mise à l’index de groupes précis, suggestions, procédés sub-liminaux incitation à la haine qu’elle soit raciale ou religieuse... sont les éléments qui peuvent dévoiler l’opprobre de la machination. Il n’est de meilleurs exemples pour illustrer les propos que ceux que France Télévisions affectionnent particulièrement... des clichés hors de leur contexte notamment la désignations d’ « islamiste », entendez « terroriste », tout individu fréquentant une mosquée. Cette image caricaturale est née de l’esprit malade d’un médium qui associe par l’image et sans vergogne « attentats » et « fidèles en prière » Cette pratique est éminemment anticonstitutionnelle et illégale. Elle mérite toute l’attention des autorités lesquelles doivent prendre les mesures nécessaires pour y mettre fin. Comme toute dictature ou tout régime totalitaire, elle doit être combattue parce qu’elle constitue une idéologie discriminatoire portant atteinte à la liberté et à la dignité d’un groupe humain. Rappelons, pour mémoire, les effets des média sous le gouvernement de Vichy dans lequel le Juif ou le Tzigane était assimilé au rat dont la vitesse de reproduction était inquiétante.
Nous ne connaissons que trop bien les conséquences de ces pratiques inhumaines et éminemment condamnables puisqu’elles se sont soldées par l’envoi à la mort de milliers d’enfants, de femmes et de vieillards dont le crime était celui d’appartenir à la « mauvaise race », à la « mauvaise couleur », à la « mauvaise religion », au « mauvais morphotype »... au mauvais moment !

b) La distorsion La vérité est entière et ne peut faire l’objet ni d’excentricité ni de fragmentation.
Pour la livrer, un journaliste doit montrer nécessairement un profil neutre devant un événement lui permettant ainsi de se conformer à une éthique professionnelle puisqu’il est dit dans sa déontologie que « le journaliste tient la calomnie, les accusations sans preuves, l’altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles ».
Prendre un parti, c’est-à-dire produire une image qui va dans le sens de ses propres convictions, le discrédite, le met au ban de ses pairs et hors la loi. Lorsqu’un médium adopte cette posture il faillit incontestablement et irrémédiablement aux obligations qui le lient au consommateur.
Il est alors en infraction manifeste avec la loi et avec la déontologie professionnelle.

c) La rétention Retenir l’information, ne pas la divulguer alors qu’elle fait partie des droits du consommateur, cacher la vérité sont des attitudes tout aussi indignes que de la travestir ou mentir.
Le propre des media étant de rapporter un fait conformément à son déroulement dans le temps et dans l’espace, ne pas le révéler alors qu’il s’est réalisé constitue une faillite, une contravention aux règles professionnelles et à la loi.
Dissimuler un événement est par voie de conséquence aussi grave que le distordre.

d) La duplicité Cette pratique s’apparente à la première citée plus haut et peut constituer le moyen de son expression. Elle consiste en la suggestion par l’image sans en avouer le dessein. C’est donc une supercherie équivalente à celle de la suscitation de l’inconscient et son exploitation à l’insu de la personne. Interdite parce que considérée comme un « lavage de cerveau » la méthode doit être dénoncée.

CONCERNANT FRANCE TELEVISIONS

Certes, il est facile d’incriminer. Toutefois, pareille opération nécessite des preuves sinon elle devient calomnie et constitue une diffamation qui ouvre le champ du recours aux tribunaux... en toute justice !
Notre apport n’est nullement un réquisitoire. Il pose seulement le problème du droit du consommateur, des rapports de production et de consommation, de déviance d’un service public, d’une violation de la loi et de la déontologie.
Pour ce faire, il s’articule autour de plusieurs « cas », tristement emblématiques, qui sont loin d’être isolés. Néanmoins, ils ont le mérite d’être caractéristiques :
d’une faillite manifeste de l’information en France,
d’une discrimination évidente et malsaine,
d’une incitation à la haine tant religieuse que raciale
d’une invitation au passage à l’acte.

1- Le cas Dieudonné Dans l’émission "On ne peut pas plaire à tout le monde" diffusée par France 3 le 1er décembre 2003, Dieudonné, un humoriste ne l’oublions pas, vilipendait les extrémistes juifs et notamment l’Etat d’Israël.
Des milliers de messages négrophobes ont inondé alors le studio dont l’un d’eux, caractéristique incita l’acteur à porter plainte : "Ça te ferait rire si on faisait des sketches sur les odeurs des Blacks ?". Ce message aurait été envoyé, semble-t-il, par le studio lui-même.
Quelle qu’en soit l’origine, ces envois engagent la responsabilité de la chaîne... c’est du moins l’attitude adoptée par les autorités françaises concernant El Manar parce que celui-ci aurait porté un jugement sur une armée d’occupation. La sanction a valu la fermeture au journal libanais. Pourquoi alors ne pas sanctionner de la même façon France 2 qui a laissé passer des propos éminemment negrophobes sur une chaîne publique ? Mais, en dehors de ces messages de haine diffusés par la chaîne, et non filtrés, il est un fait qui émerge : l’acharnement maladif et cruel contre un humoriste qui pourtant :
• a malmené tous les extrémismes de toutes les autres religions sans qu’il en soit inquiété.
• s’est présenté aux élections municipales dans le but de s’engager contre le racisme
• a fait un barrage manifeste et courageux à l’extrême droite. France 3 a enfoncé le clou davantage en s’excusant auprès des téléspectateurs confirmant ainsi la « faute de Dieudonné » et donnant corps aux accusations d’antisémitisme.
Les insipides et plates excuses formulées envers le téléspectateur, qui paraissent déjà ignobles du fait qu’elles ne sont présentées que pour une catégorie donnée d’individus sachant qu’en d’autres occasions d’autres comiques se sont moqués, et pas toujours en faisant rire, des Noirs sans que le service public ne s’en soucie outre mesure, constituent en eux-mêmes un « fait » de racisme manifeste.
La chose indique clairement que l’on peut se rire impunément de tout ce qui ne serait pas juif. Par extension « paranoïaque », de tout ce qui ne serait pas israélien. Par extension « schizoïde », de tout ce qui ne serait pas sioniste !
Si France Télévisions nourrit à cet égard des complexes en raison de l’Holocauste, les Noirs, eux, n’en ont pas ! Ils ne l’ont pas produit, n’y ont aucunement participé, se sont battus contre lui et ont défendu les Juifs ! ! ! Crier haro sur Dieudonné parce qu’il aurait caricaturé un Etat dont les dirigeants sont manifestement racistes relève de la pathologie car ce serait mettre également à l’index un individu lambda qui aurait manifesté contre l’Etat de l’Apartheid qu’était l’Afrique du Sud « pré-mandeléenne ». Dans le même ordre d’idées, il serait alors de bon aloi de censurer France 2 pour avoir diffusé la déclaration d’une israélienne qui affirmait avec toute la haine que porte la phrase : "il faut tuer tous les Arabes" ou encore l’interview à Haaretz de M. Cuckierman en faveur du FN déclarant « que la victoire de Le Pen au premier tour des élections présidentielles était une bonne chose car elle pourrait convaincre les musulmans de se taire et de se tenir tranquilles ». sinon le discours de M. Chirac : « Si vous ajoutez à cela [les allocations familiales perçues par les étrangers] le bruit et l’odeur, le travailleur français, sur le palier, il devient fou » (Jacques Chirac, Orléans, 19 juin 1991).
Mais, on aurait pu penser au simple dérapage d’un présentateur malhabile si la chasse au « Nègre » n’avait pas été reprise par les autres chaînes. Ainsi, Dieudonné, en dehors du fait qu’il soit personnae non grata dans tout le service public s’est vu caricaturé par l’ensemble de la holding.
Après France 3, c’est France 2 qui s’en prend à lui par l’intermédiaire de Thierry Ardisson dans l’émission « Tout le monde en parle » lequel s’offusque de la conduite de Dieudonné. Il aurait été de rigueur d’être également choqué par quatre cents ans d’esclavage des Noirs ou par l’attaque des extrémistes juifs vitriolant une enfant maghrébine dans le théâtre à Lyon dans lequel se produisait Dieudonné et criant « Dieudonné négro, les Juifs auront ta peau ! ». Mais Ardisson n’a pas cru devoir rafraîchir la mémoire du téléspectateur sur ces faits pourtant condamnables. La traite des Noirs qui a fait plus de 200 millions de victimes serait elle moins importante que le crime commis par les Nazis ?
L’attaque d’une jeune Maghrébine ne serait-elle pas égale à celle d’un jeune Juif ?
La question est là. Et seulement là !
Elle se pose cruellement aujourd’hui sous la forme suivante : Doit-on hiérarchiser les crimes contre l’humanité ou contre les personnes ?
Dans l’affirmative, il faut craindre alors un second Vichy dans une France qui pour « affranchir et blanchir sa mémoire » commettrait d’autres crimes contre d’autres groupes !
Dans la négative, l’honneur national sera sauf... mais pas celui de France Télévisions qui devra s’expliquer et expliquer aux citoyens et consommateurs que nous sommes les pratiques qu’elle autorise !

2 - Le cas Tariq Ramadan Depuis le 11 septembre 2001, France Télévisions se déchaîne contre tout ce qui est musulman. Epingler Tariq Ramadan parce qu’il aurait listé des intellectuels « juifs » parait cocasse quand on sait que, lui, a été traité d’intellectuel « musulman ». La pratique de ce dernier n’est pas plus antisémite que ne seraient islamophobes ceux qui le citent en tant que tel. Si pareille charge est retenue contre le philosophe suisse, il faut alors appliquer le même traitement à M. Claude Askolovich, du Nouvel Observateur, qui confirmait par deux fois le terme d’ « intellectuel musulman » dans l’émission de Thyerry Ardisson « Tout le monde en parle » du 18 octobre 2003.
Mêmes « sanctions » contre M. Finkelkrauft dans l’émission « Ripostes » émise sur France 5 le 2 novembre 2003.
A ce sujet, il serait utile de rapporter les dires de certains islamophobes sévissant dans le forum d’ « Envoyé spécial » de France 2. Ces dépassements sont d’autant plus graves qu’ils révèlent la complicité de la chaîne puisque les posts « font l’objet d’une modération a priori : les messages des internautes sont lus avant leur publication » : Envoyé par balthus le 03/12/2004 à 20h03 : « mais je n’aime pas Ramadan non plus, j’ai donc pris mon courage à deux mains et j’ai regardé, c’est certain que c’était dirigé. Si on faisait une émission sur Le Pen, ça ne me gênerait pas que ce soit dirigé. Je ne suis pas objectif, je le sais mais qu’on arrête de prendre Ramadan pour une victime. Il a quand même interdit Voltaire. De plus il a une hérédité chargée et l’émission n’y est pour rien. J’en reste là, on ne tire pas sur une ambulance. ».
La gravité de l’écrit réside dans la notion d’ « héritage » pouvant signifier soit la responsabilité de Tariq Ramadan dans son ascendance soit une « tare génétique », c’est-à-dire une notion de transmission héréditaire qu’il tiendrait des Arabes. Le premier cas témoignerait d’une débilité profonde, le deuxième d’une idéologie raciste. Les deux sont condamnables néanmoins !
Mais ce n’est pas tout !
Dans les « 100 minutes pour convaincre », émission du 20 novembre 2003, M. Olivier Mazerolles introduit son émission en qualifiant Tariq Ramadan de « prédicateur des banlieues », terme péjoratif s’il en était ou éminemment réducteur ! En outre, il l’associe, non moins sournoisement, par l’image tout au moins, à M. Jean Marie Le Pen ( comparaison reprise par Alain Duhamel) condamné pour racisme et antisémitisme. Le procédé est une construction fréquemment utilisée par France 2 surtout lorsque l’interlocuteur est absent (tout comme les thèmes « Islam, mosquées, foulard » après un acte de terrorisme ou ceux de « banlieues, Arabes et Noirs » après un acte de banditisme). Dans la même émission, l’intervention d’un représentant de l’Etat français comme le Ministre de l’Intérieur, M. Nicolas Sarkozy, officialisant la « hiérarchie des races » est un acte « notable » engageant l’entière responsabilité de la chaîne.
Mais, le pire est à venir.
Dans l’émission « Envoyé spécial » du Jeudi 2 Décembre 2004 dans France 2, Tariq Ramadan est tout simplement présenté non plus comme un « islamiste » mais comme un terroriste, flirtant avec la mouvance d’Al Qaida. Le crescendo dans la diffamation est visible. Les tendances également. Le recours à une simple rhétorique alarmiste est une disposition quasi permanente de France Télévisions qui vise à occulter soit l’absence d’argumentation soit une thèse nulle par son incohérence et ses clichés caricaturaux. La manipulation est évidente lorsqu’on sait que le document présenté à la télévision romande avait été rejeté pour manque de sérieux. France 2 s’est bien gardée de révéler l’information.
Ce qui apparaît clairement toutefois c’est que l’attaque n’est pas dirigée contre Tariq Ramadan mais contre... l’Islam (ce qui n’est pas un délit en soi), les Musulmans et les Arabes... et c’est alors que nous entrons de plain pied dans le racisme dans sa définition juridique puisque il y a désignation d’« un groupe » humain.
Il n’en est, pour s’en convaincre, que de suivre les émissions de M. Guillaume Durand, « Campus », du 4/12/2003 : le voile et la loi (23h 30) et celle de M. Franz Olivier Giesbert « culture et dépendance » : la religion face aux obscurantismes » du 10/12/2003 dans laquelle une animatrice s’adonne à des commentaires éminemment tendancieux ou encore celle du mercredi 22 octobre 2004 à 23H30, rapportée par Vincent Geisser dans une interview donnée à Saphirnet info : « j’ai suivi une émission télévisée sur une chaîne nationale : « culture et dépendance ». Au cours de l’émission, un auteur est monté sur le plateau et a tenu des propos xénophobes à un point inimaginable. Sur le même plateau, il y avait une charmante jeune dame assise à côté de l’auteur. Elle s’est tournée vers lui et lui a dit : « Mais monsieur, vous faites du racisme ! ». A quoi l’auteur a répondu : « Ben non madame, je condamne l’Islam radical » »

3 - Les cas d’agression avérées Ils sont évidents à l’encontre de la communauté musulmane et des Musulmans notamment dans :
la majorité des émissions de Mme Arlette Chabot : « Mots croisés »
celles d’ « Envoyé spécial » :
• l’antisémitisme des banlieues.Elie Chouraki 15 avril 2004,
• « Tariq Ramadan » vu par Sifaoui du 2 décembre 2004 ;
ou encore les émissions invitant M. Del Valle, le polymorphe dont les caractéristiques essentielles mais non univoques sont la proximité avec les idéologies de l’extrême droite et la haine de l’Islam et des Musulmans qu’il tente de maquiller par un discours prônant la lutte contre l’intégrisme :
• « C’est dans l’air ». France 5 du 18 avril 2002,
• « « du 10 mai 2002,
• « « du 17 octobre 2002,
• « « du 12 février 2002
• « « du 5 mars 2002.
• « Ripostes », « du 7 octobre 2001 Graves également dans l’incitation à la haine religieuse (non dans l’attaque de l’Islam) sont :
le « complément d’enquête » de M. Benoît Duquesne passant sur France 2 le 27 janvier 2003 et intronisant la menace musulmane en France,
la médiatisation des pseudo actes antisémites rendant la population de confession juive victime innocente d’une population afro-maghrébino-musulmane barbare et antisémite mais l’omission à dessein des actes islamophobes et racistes des miliciens extrémistes juifs du Betar, du Taggar, de la Ligue de Défense juive... condamnés pourtant par les tribunaux français et interdit en Israël. Il faut noter à ce sujet précisément les condamnations de :
Anthony Attal pour agression en bande organisée pour l’attaque des étudiants de Nanterre (AGEN) dans l’enceinte même du tribunal administratif,
Joseph Ayache, en fuite en Israël pour l’agression d’un Palestinien pendant une manifestation du CRIF devant la délégation générale de Palestine, agression pourtant filmée par les télévisions nationales lesquelles se sont bien gardées de diffuser l’information.

Dans ces cas précis, la pratique des chaînes consiste en une manipulation manifeste ayant pour but de victimiser les uns et de culpabiliser les autres. Il n’est point d’exemple plus frappant que celui du jeune « Juif » poignardé par le « Musulman » à Epinay. Curieusement, l’agresseur ayant blessé entre autres un Musulman, un Chrétien, un Portugais noir etc., ces actes précisément n’auraient pas « compté » pour les chaînes télévisuelles le but étant de trouver un acte antisémite là où il n’existe pas. Le cas n’est pas isolé puisque France Télévisions s’est souvent ingéniée à mettre en évidence ce genre de problème et l’affaire d’Epinay n’est pas la seule hélas ! Nous connaissons également celles :
du Rabbin Farhi dans laquelle l’enquête avait conclu à un scénario interne, les menaces provenant des proches de la victime.et pour le « coup de poignard » à une automutilation d’après les expertises médico-légales,
d’Axel Moise recevant des appels téléphoniques antisémites... envoyés par lui-même,
du centre social juif de Paris XI ème incendié par un Juif, du centre même, preuves à l’appui, mais revendiqué dés l’incident et curieusement par un groupe islamiste.
du RER D, dans laquelle la victime, mythomane, avait subi selon ses dires, (crus par tous au prime abord, ne l’oublions pas ) des sévices de la part de jeunes Arabes et Noirs parce qu’elle était juive. Curieusement, dans la majorité des exemples cités les agresseurs criaient « Allah Akbar ! » et récitaient des sourates du Coran.
Il parait néanmoins intéressant de constater qu’un Portugais interrogé dans l’affaire d’Epinay puisse d’emblée distinguer des sourates d’un livre qu’il ne connaît certainement pas et formulées, qui plus est, dans un arabe classique que la majorité des Arabes, elle-même, ne comprend pas.
Dans tous ces cas, France Télévisions n’a pas hésité à monter au créneau, à « mouiller la chemise » et à mettre à l’index Noirs, Arabes et Musulmans, de manière brutale, éminemment raciste et odieuse. Par contre, elle ne s’est jamais excusée auprès des populations diffamées (ou si elle l’a fait ce ne fut que de manière furtive et inaudible). Pis encore, elle n’a jamais eu le courage de démentir les faits ou de donner les conclusions des affaires traitées laissant le téléspectateur sur la dernière image du Musulman toujours coupable et antisémite.
Pareils actes sont non seulement condamnables parce que mensongers mais, fait encore plus grave, ils procèdent d’une conspiration et incitent à la haine raciale. Il n’est de preuve plus flagrante, plus affligeante que celle de Michael Tronchon alias « Phinéas ». Voyant que l’agression de deux Arabes n’avait même pas été prise en compte par les média, Tronchon s’en prit à un cimetière juif sachant que les organes d’information couvriraient l’événement sans difficulté et tambour battant. Le plan, astucieux mais pragmatique, de Phinéas révéla au grand jour la discrimination manifeste et cruellement réelle dans le traitement de l’information
Nous ne nous attarderons pas sur l’invitation faite à Brigitte Bardot, condamnée comme « incitatrice à la haine raciale » par la justice française dans :
« Vivement Dimanche » de M. Michel Drucker le 26 décembre 2004
« On ne peut pas plaire à tout le monde ! » de M. Marc Olivier Fogiel.

Les cas cités sont caractéristiques de l’état d’esprit qui prévaut à France Télévisions et rendent compte de la nouvelle orientation que prend désormais la holding. Les exemples suivants confirment les précédentes données.

1- Dans l’affaire de l’usine AZF, M. Bilalian s’évertue à prouver et à illustrer l’attentat « terroriste » en imaginant l’histoire abracadabrante d’un kamikaze islamiste qui envelopperait ses organes génitaux avant de succomber, fantasme qui n’a jamais existé que dans l’imagination de journalistes propagandistes avides de faux scoops. Ne sommes-nous pas alors devant une altération manifeste de la vérité ? Mais plus que France 2, France 3 s’est acharnée sur la victime. N’oublions pas néanmoins que « Le Figaro et Valeurs actuelles ont été condamnés le 9 janvier par la cour d’appel de Toulouse pour diffamation concernant les articles qu’ils avaient publiés fin 2001 à propos de la catastrophe de l’usine AZF de Toulouse. Ils y retenaient la "piste" d’un "attentat islamiste", en accablant en particulier un ouvrier intérimaire d’AZF, d’origine tunisienne, décédé dans l’explosion, présenté comme un "islamiste radical". » (acrimed). Qu’en a-t-il été pour les chaînes du service public ?
2 - Lorsque MM. Bilalian, Pujadas et Mme Schönberg s’autorisent à évoquer, plus particulièrement lors d’un délit, l’origine des individus notamment africaine et maghrébine, lorsque Mme Christine Ockrent, Belge d’origine naturalisée française, estime que Yazid Sebag, Français est bien « intégré »...ne sommes nous pas dans l’atteinte des libertés individuelles ? A-t-on jamais évoqué l’origine de M. Sarkozy pourtant né Hongrois ? Ou celle de M. Balladur pourtant né Turc ? En outre, ces pratiques sont non seulement attentatoires parce qu’elles mettent à l’index une population précise, ce qui constitue déjà un crime, mais elles sont aussi éhontées et arrogantes de la part de journalistes dont l’origine patronymique ne « sonne pas vraiment français » et dont l’ascendance n’est certainement pas « gauloise » !
Ces agissements démontrent à l’évidence une volonté d’acculer un groupe à l’exclusion en le criminalisant afin de l’encourager par dépit ou par réaction à se perdre dans les stéréotypes dressés pour lui par ces média. Ceci montre, si besoin est, une volonté de rejet et de désintégration de larges pans de la population française cela en raison de leurs origines.
Toutefois, il convient d’affirmer que ce n’est pas l’immigration qui constitue un problème pour le service public car MM. Sarkozy, Devedjian et Balladur ne sont pas concernés par cette « opération de diabolisation ». C’est uniquement la composante afro-maghrébine qui est visée. Et même dans cette catégorie, seule la fraction musulmane est désignée à la vindicte populaire. MM. Dominique Strauss-Kahn (Marocain d’origine), Delanoë (Tunisien d’origine) et Mme Nicole Guedj (Algérienne d’origine) ne sont jamais malmenés ou pris à parti par le service audio-visuel. Bien au contraire !
Pour mémoire, rappelons néanmoins la loi qui punit pareils agissements :
Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978

Loi relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés Chapitre Ier : Principes et définitions.

Section 2 : Dispositions propres à certaines catégories de données.

Article 8 Modifié par Loi 2004-801 2004-08-06 art. 2 JORF 7 août 2004.
I. - Il est interdit de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses ou l’appartenance syndicale des personnes, ou qui sont relatives à la santé ou à la vie sexuelle de celles-ci.

3 - Lorsque M. Benoît Duquesne...
... met en cause le 7 février 1998 des ressortissants marocains lors de l’assassinat du préfet Erignac alors que ce dernier a été tué par des Corses, sans s’excuser aucunement auprès de la population incriminée par lui,
... met en accusation les Musulmans dans son émission « complément d’enquête » du 22 septembre 2004 et ne s’attarde même pas sur l’affaire Phinéas dans laquelle des Maghrébins sont des victimes, actes avoués par l’auteur lui-même,
... estime que l’Islam est « hard » comme il le dit « benoîtement » ignorant en quoi consiste cette religion et faisant l’impasse sur le génocide des Madianites dans la Bible...
... introduit au Journal Télévisé de 13 heures, le 21 février 2005, la circulaire d’application de l’apprentissage de la Marseillaise à l’école en faisant référence exclusivement aux incidents qui s’étaient produits lors du match Algérie-France « oubliant » volontairement que l’hymne national avait été sifflé par les Corses...
... évite d’informer le public le 2 mars 2005 dans le journal télévisé de 13 heures de l’attentat contre Dieudonné préférant donner la préséance aux vaches de la foire agricole... ... pouvons-nous croire en la neutralité de France 2 ... en la neutralité d’un service public ? Avec des émissions comme « complément d’enquête » s’amorcent déjà les notions de « distorsion » et de « duplicité » évoquées dans notre classification.

4 - Lorsque :
• dans une émission comme « Envoyé spécial » les « journalistes » comme Elie Chouraki présentent un pseudo reportage accusant les populations de banlieues, sous-entendu afromaghrébines, d’antisémitisme... c’est alors que nous sommes dans la manipulation pure et dure car nous savons que le « bidouillage » présenté n’a cessé de mettre en évidence à travers quelques cas choisis et une suggestion bien menée une image fausse et construite de toute pièce mettant à l’index Noirs, Arabes et Musulmans, allant jusqu’à créer un sentiment de malaise dans les communautés juive et musulmane qui recherchaient toutes deux à consolider des liens ancestraux.
La manipulation est encore plus évidente lorsque l’auteur « omet » de mettre en évidence le racisme, les discriminations, les attaques verbales par le CRIF, physiques par la Ligue de Défense juive et par le Bétar Taggar, ou les groupes extrémistes juifs en direction des « jeunes de banlieues »... sans oser nommer le racisme « sioniste » mis en évidence par le reportage de Thierry Vincent sur Canal plus.
Accuser les actes d’antisémitisme, clairement ou de manière sournoise et hypocrite, participer à cette « opération » de désinformation, permettrel’utilisation des média à cet usage et s’y prêter avec bienveillance constituent des actes graves, diffamatoires et odieux. Il ne faut pas oublier que les actes furent aux avant-postes pour bouter l’occupant nazi hors des pays conquis et qu’ils ont protégé les Juifs d’Afrique du Nord à l’époque où certains Européens les massacraient et quelques Français les livraient à la Gestapo. France Télévisions a-t-elle le droit d’occulter les actes éminemment humains et généreux du roi Mohammed V du Maroc qui sauva plus de 500 000 Juifs des griffes d’un Pétain collaborateur, le pressant de les remettre aux Nazis ? A-t-elle le droit de taire la même démarche entreprise par les populations algérienne, tunisienne et sénégalaise à l’égard de leurs compatriotes de confession juive ? Faire silence sur les réseaux d’évasion des Juifs mis en place par la Mosquée de Paris (cf. Simone Weil ancienne déportée), rendre les actes « antisémites » est une ignominie dont s’est rendu coupable, pourtant, un service public fonctionnant principalement grâce à la contribution financière de Français dont les Arabes et les Noirs.
• Dans la série « Etat d’alerte » diffusée le 23 et 24 janvier 2005, le Musulman est considéré comme un terroriste et comme un extrémiste infernal...

... par ces entreprises ne sommes-nous pas déjà dans la duplicité, la rétention, la distorsion et la manipulation de l’information comme entendues dans notre classification ?

5 - Lorsque, sous prétexte d’éclairer le public sur un problème créé par les médias, Mme Arlette Chabot dans son émission « Mots croisés » du 3 novembre 2004 sur le thème « islam et laïcité » s’autorise à discréditer les Musulmans... nous sommes alors dans la manipulation la plus complète... non dans l’information ! L’utilisation d’artifices de plateau et notamment la mise en minorité du seul intervenant à décharge au milieu d’une kyrielle d’islamophobes « politiquement corrects » à charge... prouve une volonté de stigmatiser un groupe. France Télévisions sort alors très nettement du cadre public.
Elle n’intervient plus dans la lutte contre le terrorisme mais se positionne clairement et manifestement contre l’Islam et les Musulmans. Elle ne joue plus un rôle dans la lutte contre l’insécurité mais dans celle contre les enfants de banlieues présentés comme « islamistes », comprendre « terroristes ».

Cette pratique entre dans le cadre de la planification définie plus haut.
Elle a pour rôle de mettre en difficulté une religion, de la ternir par la désinformation et de l’offrir en pâture au téléspectateur.

6 - Lorsque :
• Un jeune Malien de 19 ans, Balé Traoré, est tué froidement le 7 mars 2005 dans le quartier de la Goutte d’or sans que ne soit mentionné son nom sur les chaînes publiques...
• un jeune lycéen de 17 ans, Hicham Benchaaboune est victime à Saint Etienne de propos et d’actes racistes le 26 février 2004, ainsi que sa mère, son père et ses deux sœurs et que les cas sont « passés à la trappe » par France Télévisions,
• l’accès de la salle d’honneur de la préfecture de la Seine-Saint-Denis, à Bobigny, où a lieu la cérémonie de remise des décrets de naturalisation aux nouveaux Français est interdit à cinq femmes le 21 décembre 2004 parce que voilées et que France Télévisions dresse un constat à charge contre elles,
• un adolescent afromaghrébin de Villepinte Abdelkader GHEDIR âgé de 21 ans est hospitalisé le 30 novembre 2004, suite à sa violente interpellation en gare de Mitry-Mory (Seine-et-Marne), battu presque à mort (coma profond ) par des agents de la surveillance générale SNCF (la Suge) et que le service public ne daigne pas en rapporter les faits...
• Norredine, le 29 mai 2000, est victime d’une agression dans un cabinet d’huissier et se voit menotté et frappé par la police sans que la presse télévisuelle n’en fasse mention,
• Fatima 43 ans alors qu’elle cherchait son fils est rouée de coups le 27 avril 2000 et que France Télévisions soit muette sur son drame,
• Akli, le 12 avril 2000, est pris à partie par les policiers sans que le téléspectateur n’en soit informé,
• une jeune femme voilée Ouarda Bouatti, une mère de famille de cinq enfants est violemment agressée par 2 individusà Mulhouse le 15 décembre 2004 et menacée de mort parce que voilée,
• Mohamed est interpellé par six policiers le 7 janvier 2000 et roué de coups sans attirer l’attention de la presse audiovisuelle
• Nordine brûlant un feu rouge est victime de violences racistes le même jour à Marseille sans qu’on en fasse mention,
• Zina, le 10 septembre 1999, intervient pour protester contre la brutalité des policiers, qu’elle s’entend dire : « On va niquer tous les Arabes ! » et qu’elle est condamnée pour outrage sans que le service public n’en fasse mention,
• Makomé M’Bowolé, un adolescent de 17 ans est tué d’une balle à bout touchant dans un commissariat de police le 6 avril 1993 sans que France Télévisions ne s’en inquiète outre mesure...

... ne sommes nous pas dans le chapitre de la violation du droit à l’information dans le but avéré de ne pas dénoncer des actes islamophobes ?

Ne sommes-nous pas devant une complicité manifeste et une solidarité dans le racisme ) ?

7 - Lorsque dans les affaires de faux actes antisémites, une chaîne de service public incrimine des Noirs et des Maghrébins et se tait sur les conséquences d’actes irresponsables, n’est-ce pas là aveu de discrimination ? N’est-ce pas grave de stigmatiser et de discréditer injustement sans s’excuser auprès des populations calomniées ?

8- Lorsque dans l’affaire du RER D, les chaînes publiques s’emballent hystériquement en jetant l’anathème sur Noirs, Arabes et Musulmans sur la simple déclaration d’une personne, n’y a-t-il pas lieu de s’interroger sur le délit de racisme et d’incitation à la haine raciale ?

9- Lorsque le 6 septembre 2003, dans le journal de 13 heures, M. Bilalian qualifie de « terroriste » un attentat en Palestine, alors que celui pratiqué par l’ETA en France est attribué arbitrairement à des « séparatistes », nous ne pouvons que faire le constat d’une sémantique forcément raciste, suggestive et incitatrice à la haine raciale.

10- Lorsque :
• L’agression en Martinique le 1er mars contre Dieudonné n’est pas rapportée par France 2 et encore moins les noms des agresseurs typiquement israéliens (Jonathan Maimoun, Harie Sion, Julien Zigler, Yoran Riahi) dont l’un était sergent dans l’armée israélienne, fichés par la DST et les Renseignements Généraux alors que pour des Arabes ou des Musulmans France Télévisions aurait immédiatement cité les liens avec Al Qaida
• Dieudonné est attaqué avec véhémence pour antisémitisme par France Télévisions à chaque intervention contre Israël alors que le service public occulte totalement les discours éminemment racistes d’Alain Fienkelkrauft notamment sur une Radio « communautaire » juive (RCJ) surtout le dernier dans lequel il s’en prend non à une idéologie mais à un groupe humains (comme défini dans le terme de « racisme ») lors de l’ émission du 6 février 2005, dans "Qui Vive" diffusée de 13h30 à 14h00 après avoir déclaré : « Dieudonné en a profité [de l’agression par "trois jeunes juifs"] en Martinique, mais peut-être n’aurait-il pas eu besoin de cela, pour jouer deux soirs de suite à guichet fermé devant une foule surexcitée, voila, et victimes, antillaises, de l’esclavage... qui vivent aujourd’hui de l’assistance de la métropole, mais passons... »
• Les trois Français rapatriés de Guantanamo et dont l’un a été remis en liberté par le juge antiterroriste, affirmant de facto son innocence, ne sont pas médiatisés comme ils auraient du l’être s’agissant d’une injustice manifeste de la part des autorités américaines...

... le service public représenté par France Télévisions n’est-il pas alors dans une posture éminemment discriminatoire envers certaines populations ?

11-Lorsque, enfin, une chaîne du service public relaie, quand elle ne le pratique pas elle-même, le lynchage vil, lâche et ignoble contre :
• Un innocent, Bensseghir, bagagiste à Roissy accusé par France 3 de « terrorisme » avec « preuves à l’appui »,
• un comique qui a pris la liberté de caricaturer les religions et qui a dénoncé une idéologie raciste et communautariste...
• des enfants, élèves du Lycée Montaigne accusés injustement d’antisémitisme, reconnus innocents et dont la réintégration n’a jamais été médiatisée...
• Mohamed Latrèche, désigné comme antisémite notoire et dont la justice a reconnu que le sionisme était une idéologie criticable... tue par le service public...

... France Télévisions ne se fait-elle pas alors la complice de la mise au ban de ces personnes ?

Citons les différents comportements de Thierry Ardisson vis-à-vis de Dieudonné et plus encore dans l’émission « Tout le monde en parle » du 26 février 2005 où il pousse Calixte Bayala à faire son show en condamnant Dieudonné sans qu’elle n’ait assisté à la conférence de presse de l’humoriste explicite pourtant quant à sa position. Citons encore l’émission de Guillaume Durand, « Campus » du 24 février 2005 stigmatisant à souhait Dieudonné. N’est-ce pas là l’expression d’un retour au siècle de l’esclavage ?
On condamne Dieudonné parce qu’il aurait dit une vérité... en oubliant que ceux qui s’acharnent sur lui le font aussi parce qu’il est Noir. Ne lui a-t-on pas jeté à la face crûment alors qu’il revendiquait de fonds pour réaliser un film retraçant la souffrance du peuple noir : « l’esclavage, ça n’est pas un sujet de film » ? Ce sont ceux-là qui, encore une fois, alimentent le racisme en général et la négrophobie en particulier en oubliant que l’esclavage est une ignominie et un crime contre l’humanité !

S’élever contre Dieudonné s’est s’élever contre les Noirs fondamentalement parce qu’ils n’ont pas la peau blanche. Nous retenons que France Télévisions a contribué au lynchage d’un homme noir tout en incitant à la haine raciale pouvant entraîner des passages à l’acte.

La liste des dérapages dans les prestations audio-visuelles du service public est longue.

Quel que soit le rapport que nous puissions en faire il ne sera jamais exhaustif tant la liste est longue et la haine envers les Noirs, les Arabes et les Musulmans virulente et dangereuse.
Ce qui en résulte... c’est la manifestation d’une volonté de décrédibiliser des populations formées de citoyens comme les autres... qui vivent pourtant comme tous et n’aspirent qu’à la paix et la sérénité !

Même dans la période du Tsunami en Asie du Sud, Noirs, Arabes et Musulmans n’ont pas soufflé en raison des attaques dirigées contre eux.

Les cas d’agressions contre les populations Roms sont également évidents. Rapportons un communiqué de Saimir Milé sur le site de Bella Ciao épinglant la chaîne France 5.
« Sous le titre "Délinquance : la route des Roms", M. Yves Calvi, animateur de l’émission "C dans l’air" s’est attaché le vendredi 11 février à démontrer que la mendicité des Rroms en France relève du crime organisé. Alors même que le reportage diffusé en cours d’émission dément une telle affirmation, il arrive à centrer l’attention du téléspectateur sur ce qui, selon la présentation faite, serait une extrême dangerosité de la communauté rrom. Pour faire passer son message, M. Calvi a choisi des intervenants qui n’ont aucune connaissance des Rroms, et par conséquent des stéréotypes racistes du Moyen Âge reviennent au cours de l’émission de manière récurrente. Certains intervenants tiennent des discours ouvertement tsiganophobes. « 50% - m’a-t-on dit, des prostituées à Bucarest sont des Gitanes, je ne suis pas sûr du chiffre, je ne les ai pas comptées », « en Roumanie, on estime qu’à peu près un cinquième de la communauté des Gitans [sic !] est vraiment criminogène », dit M. Laulan, de l’Institut de géopolitique des populations. La preuve qu’il ne sait pas de qui il parle : il appelle les Rroms de Roumanie « Gitans », alors que ce terme désigne uniquement ceux des Rroms qui ont construit leur identité dans la péninsule ibérique et qu’on trouve en Espagne, en France et en Amérique Latine. Parlant de la mendicité, M. Fiori, policier, affirme en totale contradiction avec le reportage que « bien souvent, les enfants ne sont pas les vrais enfants de ces mères que l’on décrit aujourd’hui ». Evidemment, aucune preuve de cette affirmation n’est apportée, mais cela n’empêche pas M Raufer d’aller plus loin : « Ce sont des gamins qui peuvent être aussi bien d’autres Gitans, d’ailleurs, ou qui ont été volés n’importe où ou achetés dans des pays encore plus pauvres, comme la Moldavie ». Quant à M. Raufer, criminologue, de son vrai nom Christian de Bongain, il déplore que la police « ne peut pas aller au-delà de poser des questions aux gens ». Il cache à peine sa frustration face à l’absence d’une police spécialisée sur la question rrom : « dès qu’il y a un problème de diagnostic, il y a un vrai problème de volonté politique ; on prend des fonctionnaires, on leur dit ‘vous allez faire ça’ et ils le font. A l’heure actuelle ça n’est pas fait ». D’autres propos font également référence d’une façon implicite aux théories et concepts nazis, tels que la « race criminelle » : « on peut intégrer [les enfants] à condition de les sortir de leur milieu familial, mais personnellement je ne vois pas de solution pour les adultes", dit à un moment M. Laulan, pour ensuite dire que même l’intégration des enfants est impossible car l’influence de la famille est trop grande. »

EN CONCLUSION

Le constat est évident et ne laisse aucune place au doute. Il est amer ! Le service public est devenu un relais de la propagande attisant la haine tant raciale que religieuse. Il participe activement à la désinformation, à la distillation de mensonges et à la propagande. Dans ce cadre il entre dans le processus de participation à la déstabilisation civile que la dialectique traduit par « terrorisme » !

Le climat social actuel qui exacerbe la stigmatisation des minorités dites visibles pour mieux les cibler est en partie la conséquence du comportement névrotique de certains média.

La recrudescence des actes islamophobes et négrophobes ne doit pas être dissociée de l’acharnement des médias à diaboliser une frange de la population par le lynchage de MM. Dieudonné et Tariq Ramadan !

Ce qui est le plus à craindre dans ces situations engendrées par les média est l’incitation qui peut se traduire physiquement par un passage à l’acte de la part des nervis le plus souvent des groupes extrémistes juifs du Betar, du Taggar et de la LDJ que l’on se plait à ignorer et à faire semblant de ne pas voir leurs actions même lorsqu’ils poignardent un commissaire de police dans l’exercice de ses fonctions et dont le MRAP demande la dissolution.

Nous constatons alors, que : Les média français en général et le service public en particulier déclenchent aujourd’hui un processus belliqueux contre des groupes humains faits de populations, françaises ou étrangères, dont les seuls crimes sont de n’avoir pas la couleur, le nom, le faciès ou la religion... qu’il faut. La machine est en marche. L’autoritarisme, la pensée unique, le formatage des esprits sont bien présents et bien « tangibles ». La théorie du « choc des civilisations » que l’on veut nous imposer a bel et bien été mise en place nonobstant le langage sécuritaire que l’on se plait à tenir afin de rassurer les populations en anesthésiant leur sens de la critique et dans le but de neutraliser toute velléité d’autodéfense.
Le fascisme a déjà fait reluire ses bottes. Aujourd’hui, il les chausse ! Demain, qui n’est pas loin, il se mettra en marche... au pas cadencé... plus près de celui de l’oie !

EN CONSEQUENCE :

En tant que citoyens et contribuables, nous jugeons que le service public ne joue plus son rôle et ne s’astreint pas à la neutralité. Par ce faire, il viole :
les droits du contribuable à l’information
la déontologie du journaliste
la Charte des Chaînes.
Le cahier des charges de France 2, 3 et 5
les lois et règlements en vigueur.
les libertés individuelles.

Il concourt à :
la désinformation :

• « Le voile islamique c’est le symbole qui inscrit la femme dans le domaine du non-droit, elle n’est plus un être humain, elle est une espèce de sous-humaine, dont le sort appartient aux hommes. » Chadort Djavann. Ombre et lumière. Jeudi 7 octobre 2003 1h20- 2h20. France3
• « Ce voile en lui-même est une agression contre les jeunes filles ou jeunes femmes qui ne le portent pas et qui sont considérées au regard de ceux qui préconisent le voile comme des femmes nues... le prophète (Mohammed) c’était un amant extraordinaire, c’est dit et attesté par des milliers de commentaires, de hadiths. »

Martine Ghozlan.France 2. Campus. Jeudi 20.02.2004. 23h05.

• « Le voile ce n’est pas un signe religieux, c’est un symbole d’oppression fait aux femmes ».

Samira Kadass. Ni pute ni soumises. Ripostes. France 5. Sur un air de campagne.

aux mensonges, aux distorsions des faits :
• « Le voile islamique c’et une signe discriminant, sexiste, sinon pourquoi les hommes ne seraient-ils pas voilées ? » Xavier Darcos, ministre délégué à l’enseignement scolaire. Mardi 3 février 2004 ; 23h05 ; France Europe Express.

aux discriminations raciales :
• "Ça te ferait rire si on faisait des sketches sur les odeurs des Blacks ? ". On ne peut pas plaire à tout le monde ! » SMS.Fogiel France 3

à la discrimination religieuse,

• « L’Islam n’est que phobie : l’Islam est athéophobe, apostasiophobe, homophobe, gynophobe ! » Jack Alain Léger. Culture et dépendance. France 3. 2004

• « Si on applique tout le Coran, il n’y a pas de liberté pour les femmes, le problème du voile islamique c’est l’aliénation de la liberté de la femme ! » Hanifa Chérifi. Arté. Un débat européen : le foulard islamique.

à l’incitation à la haine raciale,
• M. Hondelatte dans le « face à face » de 13 heures le 6. 01. 05 estime qu’égorger un animal, mettant bien l’accent sur l’acte et sur l’Islam, est un rite « islamique » alors que c’est un rite « mosaïque »...

aux incitations à la haine religieuse :
• « Le port du voile islamique est une maltraitance physique comparable à l’excision des mineures »
Chadort Djavann. Tout le monde en parle.09.012004. TV 5 ; 0h50-4h.

Makhlouq

siryne
V
19 novembre 2005 13:51
Résumé SVP grinning smiley grinning smiley grinning smiley
s
19 novembre 2005 16:01
Un resumé ?

Lis juste le titre alors , c'est le resumé et meme la conclusion ! hihi

siryne
 
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