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Amira211 a écrit:
Ouii j'y ai pensé, après les écoles musulmanes je crois que tu as pas le statut de fonctionnaire et le salaire est encore plus aberrant (smic horaire pour un bac+5 et un concours sélectif).
Mais du coup j'ai pensé à enseigner à l'étranger !
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Amira211 a écrit:
Ouii j'y ai pensé, je pense demander à ma scolarité une suspension de mes études. Après c'est compliqué parce qu'avec le covid, je suis pas sûre que l'année sabbatique sera vraiment profitable...
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Amira211 a écrit:
Pourquoi tu as arrêté en D3 ?
Franchement, MG ça m'attire vraiment pas... Si je finis MG, je sais que je serai vraiment malheureuse d'avoir fait 10 ans pour ça... Je préfère 1000x être prof pour le coup. (C'est pas du tout dans le sens où je dénigre la profession hein, j'adore ma MG elle est très empathique et prône le respect, cependant un tel quotidien ça me convient vraiment pas).
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Utopia20 a écrit:
Salam,
Les études de medecine peuvent également mener à l enseignement et à la recherche, pourquoi ne pas privilégier cette voie ?
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monica777 a écrit:
Il vaut mieux fuir l'enseignement au collège et au lycée publics; même si tu as l'envie d'enseigner et de transmettre un savoir, il y a un fossé entre l'idéal qu'on se fait ou qu'on s'est forgé et la réalité peu poétique du terrain : du boulot de préparation et de correction, des enfants parfois très difficiles et en manque de repères, des classes indisciplinées, des parents exigeants et tatillons voire procéduriers, une administration aveugle et lâche , inspecteurs démotivants etc. Tu devrais lire les témoignages de professeurs pour te renseigner sur ce qui cause le malaise enseignant; la plupart des enseignants encouragent leurs enfants à viser une carrière plus valorisante et considérée, un boulot mieux payé. Si tu as la poigne d'un maton de prison , la force de persuasion d'un commercial tout-terrain , je te dirais de te lancer sans hésiter. Il reste bien l'université ,qui est peut-être moins rébarbative mais les postes sont peu nombreux.
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Amira211 a écrit:
Oula non, ça demande d'acquérir le poste de PU-PH (donc une carrière hospitalière obligatoire), des concours supplémentaires, faut compter 10 ans au moins avant d'obtenir le poste donc t'es professeur de médecine vers 40 ans minimum (et ce pour peu d'heures de cours à donner vu que tu passes la majeure partie de ton temps à l'hôpital). Je t'avoue que j'ai pas l'envie lol
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Amira211 a écrit:
Oui oui j'ai conscience de toutes ces choses négatives, j'ai beaucoup d'enseignants dans ma famille. Pour autant, on a beau me dire que c'est une mauvaise voie, je n'arrive pas à l'enlever de ma tête, je suis bornée lol
En médecine, certes c'est prestigieux, mais il y a une immensité de points négatifs (peut-être davantage qu'en tant que prof) mais pourtant personne n'en parle et je trouve ça dommage... Parce que quand tu n'aimes pas ce que tu fais (mon cas pour l'instant), crois-moi que le prestige ne t'aide pas à te lever tous les matins...
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Amira211 a écrit:
Salam Aleykoum,
Actuellement, je suis étudiante en médecine. J'ai fait ce choix d'études en ayant été un peu "poussée" par mes parents, persuadés que ce métier me conviendrait et bien sûr les conditions non négligeables qui vont avec. Je me suis dit pourquoi pas, j'aime beaucoup les sciences et je veux un métier humain. Cependant, je dois avouer que j'ai assez mal vécu mes années pour l'instant. Les matières sont intéressantes, mais le peu de stages que j'ai eus ne m'ont pas trop confortée dans ce choix. J'aime le contact, mais le contact avec le patient est assez spécial surtout à l'hôpital... L'idée de "soigner" ne me fait pas vibrer quoi.
Du coup, j'avoue que je suis très souvent déprimée d'être là, je pleure beaucoup car ce sont des études difficiles, sans cadre, avec peu de temps libre et je ne me sens pas à ma place. J'ai parlé à mes parents d'un éventuel arrêt (je précise bien EVENTUEL) plusieurs fois, ils respectent ma décision même si je sais qu'au fond ils sont un peu déçus car ils étaient très fiers lorsque j'ai obtenu le concours.
Maintenant, le problème si j'arrête, c'est le nouveau projet.
Tout au long de ma scolarité, j'ai beaucoup aimé l'école, le cadre, j'ai toujours eu un profond respect pour les professeurs. J'ai naturellement plusieurs fois pensé à le devenir, mais on m'a toujours déconseillé fortement cette voie (les élèves trop durs, pas de reconnaissance, salaire très bas)... Pourtant, l'idée de transmettre mes connaissances est toujours présente dans un coin de ma tête. J'ai eu l'occasion d'avoir plusieurs jobs et notamment donner des cours à des élèves voulant faire médecine, ça m'a énormément plu. Après, ce n'était pas représentatif de la réalité j'en ai conscience. C'est un pari risqué et j'ai peur de me rendre compte que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs et de regretter médecine du coup je ne sais pas quoi faire.
Je suis de nature pessimiste donc j'ai l'impression que peu importe mon choix je suis condamnée au malheur
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