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Math en seconde
U
28 septembre 2013 12:46
As Salamu Aleykoum wa Rahmatullah wa Barakatuh,

Je viens de rentrer en seconde (j'ai 15 ans) : au début c'était trop difficile, trop de devoirs, il faut toujours être concentrée etc.. et j'ai eu beaucoup de mal mais si j'ouvre ce post c'est surtout pour les maths ! Mon frère m'aide souvent en math mais là, je sais plus quoi faire cette année, mon prof est trop rapide et je comprend presque rien ! Je comprend certaines bases mais sinon, si on me pose un problème, je ne saurais pas comment faire !

Comment vous travaillez vos maths en seconde ? Comment vous faisiez pour comprendre ? Vous avez des livres à me conseiller ? Est-ce que quelqu'un pourrait m'aider (au moins répondre à certaines questions que je me pose sur mes cours..) ? En plus cette année on travaille que sur les fonctions (à peu près) JE SUIS FINI parce que l'année dernière malgré l'aide de mon frère (et en plus c'était bien plus facile que la seconde) j'avais au maximum 11 à un contrôle et ENCORE ! Aidez-moi svp.. J'aimerais aller en 1er S en plus, je sais pas si je vais y arriver...

Barak Allah Ufikoum à l'avance pour vos réponses, j'ai vraiment besoin d'aide...
o
28 septembre 2013 21:17
Citation
UneMuslim a écrit:
J'aimerais aller en 1er S en plus, je sais pas si je vais y arriver...

Pourquoi tu veux à tout prix t'acharner ?
Ce n'est pas du tout pour te décourager, mais quelqu'un qui a 11 en travaillant avec l'aide de son frère en 3eme n'a clairement pas de bonnes prédisposition face à cette matière ou alors tu traines d'importantes lacunes depuis plusieurs classes, ce qui t'empêche de progresser.

En S tu vas juste galérer, détester ça, et finir avec des études et donc un travail médiocre, parce que des 10 et des 11 ça mène pas loin crois moi.

Quelles sont tes qualités ? C'est sur ça que tu dois jouer.
b
28 septembre 2013 22:37
Salam,
Pour ma part, on avait constitué un groupe de travail pour les exos, composé de cinq très bons éléments ... On se réunissait pour faire les exos, on comparait entre nous les résultats, et chacun devait justifier aux autres son raisonnement, cela nous permettait d'identifier les éventuelles erreurs commises au fil des démonstrations.

La méthode est simple :
Connaître les définitions, les théorèmes et les corollaires, faire des fiches, et les apprendre
Faire attention lors d'une démonstration de procéder par équivalences des écritures lors des inférences , comme des implications ...

Acheter, prendre à la bibliothèque des solutionnaires, voir sur internet les sites qui proposent des exercices résolus et faire le maximum d'exercices et de problèmes chaque fois qu'un chapitre est terminé ...
Il faut que tu assimiles les méthodes de résolution joignant hypothèse à conclusion ...

Enfin, le plus important est d'acquérir de l'assurance dans tes propres rédactions et développements démonstratifs, avoir la certitude que le raisonnement est juste avant de le formaliser par écrit ...

Faire au moins une heure de maths et une de physique par jour, en sus du travail normal de toutes les matières.
A l'époque on réservait aussi le mercredi après-midi, le samedi matin et toute la journée du Dimanche pour les maths et la physique-chimie.
Le samedi après-midi était réservé à la détente : du foot ou aller au cinéma en groupe. Un rythme de travail accru lors des vacances scolaires.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 28/09/13 22:46 par blagueur l.
28 septembre 2013 22:38
En s ya pas que les math. Au college jai pa eu dmath. Prof TREs absent. Ca scompte en mois. Jai accumulé du retard. En seconde j avais 13en math ,jai été en s. Par pr les math. Haha. Jai eu 11 au bac en math. Ms le bac s c pa ke les math, ya physique et svt, si tu ten sors ds c matiere alr vas y. En ES ya plus d math. Et les coef st plus grand. Et L c tp nul. (dsl lol )
shi fu is back!!!!!!!Yiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiihaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!!
b
28 septembre 2013 22:44
Citation
oleole a écrit:
Citation
UneMuslim a écrit:
J'aimerais aller en 1er S en plus, je sais pas si je vais y arriver...

Pourquoi tu veux à tout prix t'acharner ?
Ce n'est pas du tout pour te décourager, mais quelqu'un qui a 11 en travaillant avec l'aide de son frère en 3eme n'a clairement pas de bonnes prédisposition face à cette matière ou alors tu traines d'importantes lacunes depuis plusieurs classes, ce qui t'empêche de progresser.

En S tu vas juste galérer, détester ça, et finir avec des études et donc un travail médiocre, parce que des 10 et des 11 ça mène pas loin crois moi.

Quelles sont tes qualités ? C'est sur ça que tu dois jouer.

Salut,
J'ai connu des jeunes qui se sont réveillés à l'adolescence et ont eu des parcours par la suite brillants ...
On ne peut préjuger ...
M
28 septembre 2013 23:18
Citation
blagueur l a écrit:
Citation
oleole a écrit:
Citation
UneMuslim a écrit:
J'aimerais aller en 1er S en plus, je sais pas si je vais y arriver...

Pourquoi tu veux à tout prix t'acharner ?
Ce n'est pas du tout pour te décourager, mais quelqu'un qui a 11 en travaillant avec l'aide de son frère en 3eme n'a clairement pas de bonnes prédisposition face à cette matière ou alors tu traines d'importantes lacunes depuis plusieurs classes, ce qui t'empêche de progresser.

En S tu vas juste galérer, détester ça, et finir avec des études et donc un travail médiocre, parce que des 10 et des 11 ça mène pas loin crois moi.

Quelles sont tes qualités ? C'est sur ça que tu dois jouer.

Salut,
J'ai connu des jeunes qui se sont réveillés à l'adolescence et ont eu des parcours par la suite brillants ...
On ne peut préjuger ...

salam alaykoum

+1

Une femme a raconté que par la passé elle était nulle en maths mais un jour elle a eu un déclic (au lycée jcrois) eh vous savez ce qu'elle est devenue ? prof de maths

donc tout est possible, tant que tu aimes ce que tu fais tu peux t'en sortir mais si t'as des lacunes, prends des cours particuliers et travaille à fond la matière.

Franchement, les maths c'est abstrait mais si t'aimes ça peut le faire et puis au pire t'es qu'en seconde donc si t'aimes pas, t'es pas obligée d'aller en S, t'as Es et L aussi.

mais si tu tiens à aller en S, bah tu peux y aller, jconnais pleins de gens qui sont passé avec des notes moyennes voir catastrophiques en maths (et pas qu'en maths en plus) et qui ont même eu leur bac donc franchement tranquille.
Après c'est sûre que si tu veux faire des grandes écoles, prépa etc.. c'est très sélectifs et faut avoir un bon dossier.

Mais aujourd'hui on dit que le niveau d'exigence n'est plus le même qu'avant (enfin un prof m'avait dit ça)

Sinon pour te rassurer, ya aussi la physique-chimie et la SVT où tu peux gratter des points donc tkt pas.

Bon courage, qu'ALLAH te facilite ^^
A
28 septembre 2013 23:39
Bonjour

J'ai connu ton souci autrefois. Je suis allée en 1re S de justesse avec un tout juste 10 en maths, un 8 en physique, c'est la bio qui m'a sauvée parce que j'avais 14. Français et histoire, 9 de moyenne. Langues : 12-13. Bon, pas terrible quand même comme bulletin ...

Je ne sais pas vraiment où tu en es dans les autres matières. Si tu te maintiens ou pas. Pense surtout à ce que tu préfères comme matière. Moi, la bio, c'était ma matière préférée, je ne pouvais tout bonnement pas aller en littéraire ou en économie ... ça me faisait horreur.

Et pourtant, j'avais pas vraiment le niveau. Il faut que tu achètes les bouquins de maths pour t'entraîner à la maison. Mais faut avoir envie de les ouvrir et de s'y mettre ... Tu as la chance d'avoir un frère pour t'aider à comprendre, mais toi, il faut que tu puisses travailler aussi de ton côté.

Attends, m'en vais voir sur le site de la Fnac, car mes enfants sont au collège et du coup, je ne me suis pas encore intéressée à ce genre d'ouvrages maintenant.

[recherche.livre.fnac.com]

Voici la page des différents bouquins de maths. Il vaut mieux aller voir sur place pour voir à quoi ressemble le bouquin et s'il te plait. Il faut à tout prix que tu en prennes un avec de nombreux exercices et corrigés. Des fois, le livre de cours et le cahier d'exercices sont séparés ...

et puis tu peux toujours demander à internet pour t'expliquer un truc ou un autre. Si tu veux, tu peux y arriver. Mais faut se concentrer.

Le mieux, c'est de consacrer 2h aux maths extra-scolaire les samedi et dimanche. Si tu es une couche-tard, fais ça de 22h à minuit les vendredis et samedis par exemple. Ou si tu es une lève tôt, ben pareil samedi et dimanche matin. En un week-end, tu dois pouvoir comprendre ton cours, puis attaquer des exercices. En principe, un cours à l'école, ça se fait en 2 semaines de temps, le temps de faire le cours, quelques exercices et le contrôle de fin pour vérifier tes connaissances.

Il faut bien comprendre le cours. Si tu bloques sur des termes, sur des mots, tu les tapes sur internet, tu trouveras des réponses. Tu finiras bien par y arriver.

Perso, quand je suis arrivée en 1re, j'ai fortement chuté au 1er trimestre (c'était déjà pas bien haut), mais il fallait bien que je remonte. Il faut ce qu'il faut.
29 septembre 2013 07:27
Dans les mathématiques, il y a tout un esprit logique à développer :
- Tu dois apprendre à relier deux informations qui, a priori, n'ont aucun lien entre elles : un débit et une contenance, une masse et une surface, une longueur et une largeur...
- Tu dois apprendre à cheminer : en trouvant A, je trouverai B, qui va me permettre de trouver C... Pour trouver C, j'ai besoin de trouver B, et pour trouver B, j'ai besoin de trouver A.
- Tu dois maîtriser les opérations basiques : passer 5 minutes à trouver combien font 125 x 14 n'aide pas à la résolution de problème. Pour cela, tu dois apprendre les nombres et ce qu'ils cachent : 39, 72, 48, 625, 27, 196...
- Tu dois apprendre à anticiper les questions : si on me donne une longueur et une largeur, c'est peut-être qu'on cherche à me faire calculer une aire.

Et ça, il n'y a qu'une façon d'y arriver : la pratique intelligente, c'est-à-dire la résolution de problèmes tout en encadrant en rouge, non pas le résultat, mais le raisonnement.
U
29 septembre 2013 19:58
Merci pour toutes vos réponses ! WAllahy, vous m'aidez vraiment !

Je suis pas super nul en math, j'apprend à être logique : j'ai toujours eux de bonnes moyennes en math (en 6eme, 5eme j'avais dans les 14 de moyenne, parfois moins, parfois plus, en 4eme j'ai lâchais l'affaire donc je vous raconte pas la moyenne pourrit mais en 3eme j'ai eux 16 au troisième trimestre). Je travaille beaucoup en math mais il faut encore que j'achète des livres ! J'ai pas confiance en moi ! J'ai peur d'être dans l'erreur (quand je fais un calcul) et les fonctions c'est horrible, j'y comprend rien..
A
3 octobre 2013 20:11
Tu sais normalement les fonctions est le cours le plus facile au lycée, je ne crois donc pas que c'est difficile pour toi c'est juste que tu as un manque d'assurance et un problème d'approche, heureusement que tout les deux s'apprennent.
Je fais un doctorat en maths et je peux te dire (en plus des deux derniers postes d'ailleurs trés pertinants) dire que la meilleurs approche à mon sens est de considérer la résolution des problèmes mathématiques comme un jeu qui a des régles mais aussi où on peut s'amuser, tu peux aussi considérer les objets mathématiques comme des créatures vivantes qui ont des liens logiques qui animent leurs existence et qui te défi à comprendre cette logique..Ne t'attarde pas trop sur le résultat mais sur le raisonnement le cheminement qui t'a amené au résultat. Ne dit on pas que le bonheur est dans le chemin et non dans la cible...

Et n'oublie pas que ce qui fait d'un expert, un expert est l'accumulation d'expériences, ce n'est que apres qu'on peut se contenter de juste reflechir sur des choses selectionnées. Donc accumules les exercices autant que tu peux quelque temps apres tu vas te rendre compte que les choses se repetes et à ce moment la tu va acquérir une assurance qui va jamais te quitter...

Alors je te souhaite bon courage et je suis certain que puisque tu veux y arriver tu vas y arriver sans aucun doute..

Sinon tu peux m envoyer un MP et on trouvera un moyen pour t aider au cas ou tu as des questions sur les fonctions..
U
3 octobre 2013 21:17
Citation
AmeErrante a écrit:
Tu sais normalement les fonctions est le cours le plus facile au lycée, je ne crois donc pas que c'est difficile pour toi c'est juste que tu as un manque d'assurance et un problème d'approche, heureusement que tout les deux s'apprennent.
Je fais un doctorat en maths et je peux te dire (en plus des deux derniers postes d'ailleurs trés pertinants) dire que la meilleurs approche à mon sens est de considérer la résolution des problèmes mathématiques comme un jeu qui a des régles mais aussi où on peut s'amuser, tu peux aussi considérer les objets mathématiques comme des créatures vivantes qui ont des liens logiques qui animent leurs existence et qui te défi à comprendre cette logique..Ne t'attarde pas trop sur le résultat mais sur le raisonnement le cheminement qui t'a amené au résultat. Ne dit on pas que le bonheur est dans le chemin et non dans la cible...

Et n'oublie pas que ce qui fait d'un expert, un expert est l'accumulation d'expériences, ce n'est que apres qu'on peut se contenter de juste reflechir sur des choses selectionnées. Donc accumules les exercices autant que tu peux quelque temps apres tu vas te rendre compte que les choses se repetes et à ce moment la tu va acquérir une assurance qui va jamais te quitter...

Alors je te souhaite bon courage et je suis certain que puisque tu veux y arriver tu vas y arriver sans aucun doute..

Sinon tu peux m envoyer un MP et on trouvera un moyen pour t aider au cas ou tu as des questions sur les fonctions..

Barak Allah Oufik, je vais travailler beaucoup plus, pendant ce week-end je vais faire des exercices de math et ensuite les passer à mon professeur pour qu'il les corriges. Je vais essayer de me donner à fond, si je travaille pas maintenant, je vais me perdre dans l'année donc bon.. Merci encore !
A
4 octobre 2013 03:03
Voilà gardes cet état d'esprit, et tu vas toi même t'étonner du résultat à la fin... Je suis déjà trés fier de toii..
d
5 octobre 2013 12:58
Vous dîtes "finir avec un travail médiocre" ce qui est insolemment faux. nous allons aborder la question du Travail... Depuis les années 80, On ne cesse de prédire la fin du travail.L'humanité était devenue si productive, que les sociologues s'attendaient tous à voir le temps de travail diminuer, jusqu'àdisparaître. Comment nous retrouvons nous dans la situation inverse ? À devoir travailler plus... pour gagner plus ?Avant tout: Qu'est-ce que le Travail ?Le travail est un concept moderne issu du productivisme, qui fera de notre civilisation la plus travailliste de toutel'histoire de l'humanité. Le mot "travail" vient du latin : "
TRIPALIUM
", un instrument de torture dans l'antiquité, etréservé aux pauvres et esclaves. Le non-travail, l'
Otium
était quant à lui, vu comme une source de liberté et de bonheur.l'idéologie chrétienne va inverser les valeurs, et faire du travail un moyen de plaire à Dieu. Malgré la forte soumission aupouvoir, on ne travaillait, à l'époque, qu'un seul jour sur trois. C'est avec la révolution industrielle et le développementdu capitalisme, que l'homme va se mettre à travailler comme jamais auparavant. Produire des richesses devient unefinalité en soi. Grâce à la lumière et à la maîtrise du temps, des heures naturelles. Le Fordisme, le Taylorisme et leToyotisme - les nouvelles organisations du travail - n'ont qu'un seul objectif : Produire PLUS, en abusant de la forcehumaine, couplée à celle de la machine. La productivité explose, les capitaux s'envolent... et les travailleurs entrent dansl'ère de la Consommation.Alors que le travail était depuis 10.000ans un effort physique ou intellectuel dans le but de répondre à un besoin, il estinsidieusement devenu un Emploi. C'est à dire, la soumission d'un individu à un autre en échange d'argent. Cet argentpermet à l'individu d'acheter des objets que d'autres vont produire. Au début, ce fut positif ! Les pauvres vont avoirsoudainement accès à des biens de consommation et les riches, gonfler leur capitaux. La production a continuéd'augmenter et les besoins ont étés peu à peu remplacés par des envies. Les quantités produites furent telles que deuxsolutions étaient possibles : Soit, diminuer le temps de travail, Soit créer une société basée sur la Consommation. C'est cedernier choix que les syndicaux feront. Chacun commence à rêver de vivre dans le luxe, comme son patron. Juste après laguerre, patrons et ouvriers s'accordent sur le Pacte Social qui veut concilier : Productivisme, Croissance, Travail etConsommation... en échange de droits sociaux. Consommer devient un mode de vie et la condition même de la survie del'Emploi.En quoi le Travail est-il un problème aujourd'hui ?Tout d'abord : Qui dit travail, dit consommation... ... dit besoin de ressources naturelles. Hors, nos ressources ne sont paséternelles. Il existe une empreinte écologique et sociale, que l'occident dépasse largement. Aux USA, elles est dépassée de6 fois, ce qui signifie qu'il nous faudrait 6 planètes pour vivre tous comme eux. Par conséquent, être trop productif, c'estprendre dans la bouches des plus pauvres, leurs ressources. Hors, la croissance nous oblige à être toujours plus productif chaque année. Non seulement les ressources se font rares, mais elles proviennent en majorité de pays éloignés du notre.Le productivisme, qui se nourrit du travail de chacun rencontre sa première limite : Matérielle.Deuxièmement, Le travail est une étape primordiale de l'économie matérielle. Elle transforme la nature en produitutilisable. Lors du cycle de vie d'un objet, d'énormes quantités de pollution sont produites. Depuis les intrants chimiquesdans l'agriculture, aux conservateurs dans nos aliments, à la déforestation, en passant par la pollution pétrolière, ladestruction des déchets, ou le changement climatique. L'activité humaine crée cette pollution et l'activité, c'est notretravail à tous. Ainsi, De nombreux boulots au prétexte qu'ils sont rentables sont inutiles, voir nuisibles pour la société. Ilest tout de même curieux que les secteurs les plus rentables soient aussi les plus critiquables. L'industrie pétrolière parexemple... La publicité.. la finance, les médias et l'armement. alors que l'éducation, la santé.. l'aide sociale.. sont de plusen plus privatisés englobés par la nécessaire rentabilité. Le développement durable apparaît également dans l'incapacitéde rendre propre l'ensemble de notre système, car la croissance ne cesse d'accentuer nos problèmes. Ensuite, le travaildoit être considéré en terme de "Pouvoir" Contre votre travail vous gagnez un "pouvoir d'achat" qui vous permet deprofiter du travail des autres. Le problème, c'est que dans une situation de grandes inégalités sociales, le pouvoir d'achatest une manière de soumettre chaque classe sociale, à celle au dessus d'elle. En achetant une télévision, vous utilisez votrepouvoir de faire travailler 200 personnes à sa fabrication, de la faire parvenir au magasin par avion, et livrer à votredomicile par un sous-traitant d'une grande surface Tout est jeux de pouvoirs à travers différents niveaux hiérarchiquesdu plus riche, au plus pauvre. L'inégalité sociale est fondamentale dans ce système et doit même être préservée. Car plusle fossé entre riches / pauvres est grand plus la soumission des faibles est forte, plus nous devons travailler pour soutenirla pyramide de la consommation. Le pire... c'est que nous n'avons pas vraiment le choix. Ainsi, un français moyen est àla fois victime et bourreau. Ensuite, vient la Conformité. Évidemment, il serrait si simple de moins travailler enconsommant moins. C'est ici que la propagande des médias intervient. Le matérialisme doit être la norme du bonheur, laseule religion possible... Pas moins de 500 milliards d'euros sont dépensés en publicités chaque année pour créer lemanque, là où il n'existe pas. Et ça marche ! L'imaginaire collectif est totalement soumis aux envies matérielles. Dumoins, pour beaucoup d'entre nous. Nous existons, car nous possédons des choses. La soif de l'Or, devient le corollaire decette frénésie consumériste. Évidemment, c'est aux USA qu'est née cette propagande. Mais "grâce" à la mondialisation,les médias dominants se sont alignés. Les divers acteurs économiques savent pertinemment que pour perpétuer ce rêve ilfaut créer une population docile dont l'objectif est celui d'acheter des produits les leurs...Rien de neuf ici !Rappelez vous de ce bon vieux Picsou... partis de rien, travaillant dur... pour devenir le plus puissant. Alors que son

neveu Donald est exploité pour un salaire misérable. La doctrine capitaliste est enseignée aux enfants à leur insu, et cebon vieux Donald pauvre.. obligé de travailler.. c'est VOUS, c'est NOUS! Aspirons tous à atteindre un mode de viebabylonien détaché de la pauvreté, de nos angoisses... des autres humains, voir de la mort elle même. En réalité, ce rêvetourne court. Car le nombre de suicides, de dépressions,de prise de drogue ou de médicament est en augmentationconstante en occident. Plus les médias amplifient nos envies, plus nous sommes malheureux. Nous nous perpétuons àcroire que notre bonheur réside dans la taille de notre compte en banque dans le nombre de pouces de nos téléviseurs oudans les capacités de nos smartphones. La publicité est un mirage sur un château de carte. Un mirage qui alimente nosfantasmes et dont le pilier qui nous aliène est invisible. Cette folie collective qui s'est emparée de nous, autrement quepar la compétition la réussite professionnelle et l'accès à l'argent. Même l'éducation est construite selon ce schéma. Ceuxqui se risquent à en sortir sont stigmatisés.. et vu comme des marginaux ou fainéants. Étonnant de constater que chez lespersonnes "riches"(très) le fait de ne pas travailler est gratifiant. ..de prestige, glorifiée à travers les médias. Par contre,vivre proche du revenu de pauvreté, est perçu à l'inverse comme avilissant, sale et source de dépendance.Ces perceptions sont en totale contradiction avec la réalité... En effet : Les personnes riches sont totalement dépendantesde ce qu'elles consomment, donc, de tous les travailleurs, vous et moi qui créent ce dont ils ont besoin contrerémunération, dans l'espoir de rejoindre à notre tour le top de la pyramide. Le rejet du consumérisme matérialiste estainsi vu très négativement en société car il représente un déni de la société tout entière. Voyons à présent commel'occident est devenu dépendant de la mondialisation et du travail des plus faibles. Malgré que nous soyons les plus grandconsommateurs de matières premières, nous possédons également la plus grande économie immatérielle. Grâce à lamondialisation et au pétrole bon marché, l'économie matérielle s'est délocalisée au point où la presque totalité des objetsprésents dans nos domiciles viennent d'ailleurs. Généralement d'Asie. Une grande partie de l'économie du Nord est doncdevenue immatérielle. On parle d'une économie d'intelligence.. ou de services. Certains secteurs de cette économie sontindispensables comme l'éducation, la santé ou l'aide sociale. D'autres, par contre, le sont beaucoup moins. Prenons le casde Wall-Street qui versera 144 milliards de $ de rémunérations diverses cette année. à brasser du vent. Bien sur, nousproduisons encore certains biens matériels chez nous. Mais des secteurs comme l'agriculture dont le rôle est vital pour lasurvie de l'humanité sont en crises et résistent mal à la concurrence mondiale. De plus, les métiers manuels sont très malperçus en société Les paysans sont considérés comme stupides, sales, arriérés... L'économie immatérielle ne cesse decroître à mesure que les villes se remplissent, ce qui accentue une dépendance invisible vis à vis du reste du mondeproductif Ainsi, une quantité faramineuse d'emplois ne servent strictement à rien... si ce n'est, à perpétuer le système luimême, et à combler un chômage potentiellement astronomique. Malheureusement, la population ignore à quel point leursurvie est dépendante des autres secteurs très éloignés.. trop éloignés... En Île-de-France, L'indépendance alimentaire estde 4 jours seulement! En cas de pénurie de pétrole ce qui est envisageable d'ici 40 ans, et sans énergie pour le remplacer,tous les transports aériens et motorisés seront bloqués... et toutes les grandes villes seraient plongées soudainement dansl'Anarchie! Faute de nourriture.. Faute de pouvoir se déplacer.. Les néo-libéraux estiment que l'homme survivra par uneffort soudain d'adaptation ou par l'apparition miraculeuse d'une technologie. Pourquoi attendre d'être au pied du mur?L'économie et la production de biens de nécessité doivent indéniablement se relocaliser afin que chaque zonegéographique puisse gagner sa souveraineté alimentaire.Enfin, nous savons également que l'argent est créé à partir d'une dette envers du Capital. Vous pensiez que les banquesprêtaient l'argent des petits épargnants? Grave erreur! Â partir d'un euro réel, les banques peuvent distribuer des milliersd'euros sous forme de dettes. Et d'où vient votre salaire ? De cette dette, où d'un capital privé.. Pour combler la dette etson intérêt, tous les agents économiques doivent être en compétition croître sans cesse et engendrer davantage d'argent-dette pour résorber la dette existante. Il faut travailler plus, pour gagner plus mais surtout pour empêcher la faillitetotale du système. C'est une course sans fin savamment orchestrée pour enfermer l'homme dans le cycle :"travail/consommation" Lors d'une catastrophe comme le tremblement de terre en Haïti, il s'est passé la même chose. LaBanque Mondiale a prêté des centaines de millions le pays s'est endetté les entreprises étrangères se sont installées et lapopulation locale travaille pour rembourser la dette. Le tout est possible grâce à la Croissance économie ininterrompue,et à la confiance des acteurs en cette croissance.Hors, mathématiquement et matériellement la croissance infinie est IMPOSSIBLEE Premièrement : car nous dépendonsde la terre et ses ressources Deuxièmement : car l'homme ne peut être pressé indéfiniment et Troisièmement : car lacroissance tend vers l'infini ce qui la rend de plus en plus insoutenable chaque année. Concrètement Le développementdes pays du Sud se fait par leur endettement vis à vis du Nord obligeant ainsi les pays émergents à adopter l'économieoccidentale tout en exploitant leurs ressources au bénéfice de l'occident. C'est une manière d'acquérir des ressources parla ruse, sans utiliser la violence. Hors nous savons qu'il est strictement impossible que ces pays consomment comme noussans une baisse de consommation volontaire, ou forcée, de notre part. La Chine est d'ailleurs un des rares pays du Sud, aenvisager ce problème. Le pays dépense des fortunes dans l'achat de terrains en Afrique afin d'y produire de la nourriturequ'elle puisse importer plus tard. Cette pratique démontre que pour avoir un niveau de vie occidental un pays doitnécessairement exploiter la force de travail et les ressources d'autres peuples... Cette situation est paradoxale car seuleune poignée d'individus profitent réellement de la situation. Chez nous, non seulement notre mode de vie nous endetteenvers des institutions financières invisibles mais nos chefs d'état sont forcés de se soumettre à elle, en adoptant des

politiques d'austérité. La société de consommation renforce notre endettement, notre soumission au travail notredépendance aux ressources du sud, et la crise écologique et sanitaire. Comment arrivent-ils à vous convaincre à travaillerplus ? alors qu'en deux semaines seulement un homme produit autant de richesses aujourd'hui que pendant toute l'année1900. Nous savons également que dans les sociétés primitives 2 jours / semaine suffisaient à offrir un toit, à manger et àrépondre aux besoins de la communauté. Sans glorifier le passé, imaginez ce qu'il serait possible avec nos techniquesmodernes des milliers de fois plus productives. Grâce aux nouvelles technologies aux gains de productivité et à l'effortcollectif nous aurions dû évoluer naturellement vers une société moins travailleuse axée sur le partage de ce qui estproduit en surplus par une réduction générale du temps de travail. Se libérer du travail ce que nous appelons, lechômage, était une fatalité un aboutissement de l'évolution. Nous en avons fait, un tabou. Comme ce fut le cas au longde l'histoire humaine, un système en remplace un autre quand ce dernier a atteint ses limites. Ce dont nous avons besoince n'est pas seulement d'une révolution économique mais bien d'une révolution psychologique d'un basculement desvaleurs qui mènera à un changement de paradigme vers une société où l’égalité prendra un sens réel. Cela ne signifie pasque le travail va cesser d'exister Une société sans activité n'est pas viable. Nous avons besoin localement d'une activitéhumaine qui ne soit pas basée sur l'endettement la croissance à tout prix ou le consumérisme. L'activité humaine estessentielle, mais il semble évident qu'une partie de cette activité est contre-productive en raison de la pression sociale etenvironnementale qu'elle occasionne. Si il y a une leçon à retenir de cette histoire c'est de ne pas stigmatiser les individusen marge de la société de consommation comme les pauvres ou les inactifs. Car pragmatiquement, leur impact social etenvironnemental est bien inférieur à un consommateur lambda. Il faut aussi comprendre que pour chaque emploi inutileou nuisible que nous exerçons, c'est la collectivité qui en supporte le coût indirect. Les modes de vie simples et locauxcollectifs ou non.. ne doivent pas être stigmatisés car nous savons désormais qu'être trop productif n'est pas synonyme debonheur et que la fin du pétrole va de toute manière ralentir et relocaliser notre existence. La société de demain devraprendre en compte les besoins de la majorité, avant les plaisirs d'une minorité, au risque d'essuyer une crise socialed'envergure mondiale. Pour y arriver, nul besoin de dictature, le changement est en chacun de nous nous, qui allonsmontrer l'exemple en passant l'information, en sortant notre entourage et amis de leur torpeur. Le mouvement est déjàen marche ! Nombre d'entre vous dans les marges de la société créent le changement, s'investissent dans des associations,informent leur entourage de la réalité, construisent leur autonomie, objectent la croissance, adoptent la simplicitévolontaire ou favorisent la production locale des ressources. Gandhi disait : "Pour changer le monde, il faut se changersoi-même" Ainsi, nous ne pouvons envisager de changement sans, à la fois, remettre en question notre manière depenser,notre manière de consommer et notre manière de travailler. Pour un avenir Serein, Merci.
 
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