dites moi donc , Pourquoi quand il sagit de parler de masturbation chez les filles cest unpeu tabou meme beaucoup ! genre , il n y a pas de filles MUsulmanes par ici qui la pratique ?? frenchment ! je vois pas pourquoi sa serait tabou
Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/08/10 19:51 par tartOfraiz.
, "’Yves Ferroul crée l’événement avec un livre, “Le secret des femmes”, consacré à l’orgasme féminin. Un sujet beaucoup plus grave que certains veulent bien le croire.
Votre livre traite de l’orgasme féminin et vous l’intitulez “Le secret des femmes”. En 2010, le sujet est-il toujours autant entouré de mystère ?
Nous ne l’avons pas écrit pour qu’il soit publié sous ce titre, mais “L’orgasme féminin”, qui est le sujet que nous avons choisi de traiter avec Elisa Brune aurait constitué un titre peut-être un peu trop cru. Passer à la caisse de la librairie avec “L’orgasme féminin” sous le bras, ça bloquerait sans doute beaucoup de monde. Sans forcément parler de “mystère”, le plaisir féminin est une véritable épreuve pour des milliers de femmes. Ce livre tente de répondre le plus concrètement possible à toutes les femmes qui, comme les patientes que je reçois, mettent des mois, des années avant de découvrir l’orgasme. Pour elles, ces années représentent une vraie période de souffrance, vécue de manière dramatique. Elles culpabilisent, se remettent en question, se figurent qu’elles sont incapables, voire anormales. Certaines, au bout d’un an ou deux, d’efforts, finissent par se dégoûter, se refusent à leur mari... Lorsque j’ai rencontré Elisa Brune, elle venait d’écrire le livre “Heureuses, croient-ils”, et était elle-même effarée par le nombre de femmes qu’elle avait interrogées qui partaient à la recherche de leur plaisir sans parvenir à le trouver.
Selon les enquêtes, seulement un tiers des femmes disent atteindre l’orgasme pendant l’acte sexuel et un autre tiers “environ une fois sur deux”. C’est extrêmement peu !
Oui. Et c’est scandaleux. Il y a quantité d’idées reçues sur le plaisir des femmes : le vrai plaisir serait vaginal et pas clitoridien, le vrai plaisir doit venir naturellement, c’est de la responsabilité de l’homme de faire parvenir la femme à l’orgasme... C’est scandaleux car 90 % des femmes devraient arriver au plaisir sexuel.
Scandaleux ? Mais qui est responsable dans ce cas ?
Il y a des gens qui sont responsables, tous ceux qui s’opposent aux expérimentations à la sexualité, les essais, la masturbation. A l’époque des Grecs anciens, la science pensait que l’orgasme était important pour avoir des enfants. On croyait à l’émission de sperme féminin qui, mélangé à celui de l’homme, permettait la création de l’enfant, donc la recherche de l’orgasme féminin était normale, essentielle. Une femme grecque demandait à son mari de lui donner l’orgasme. Pendant le Moyen-Age, des théologiens et des moralistes estimaient que l’acte sexuel n’était acceptable que dans le cadre de la procréation, donc il fallait, sous peine de péché véniel, que la femme arrive à l’orgasme. Si l’homme n’y parvenait pas, il devait recommencer et si ce n’était toujours pas concluant, c’était à la femme de se caresser. Mais au 19e siècle, lorsqu’on a établi qu’il y avait une ovulation indépendante de l’orgasme, celui-ci ne devenait plus nécessaire. C’est ce qui a pourri tout le 19e et le 20e siècle.
Y compris lorsque le féminisme a pris de l’ampleur, à partir des années 70 ?
Les féministes ont eu deux défauts. D’abord, elles considéraient que l’absence d’orgasme était la faute de l’homme. Ensuite, elles estimaient qu’il y avait un orgasme pour adolescentes ou débutantes, le clitoridien et un orgasme adulte, vaginal. Certaines de mes patientes, âgées de plus de 40 ans, se croyaient anormales en ne connaissant que l’orgasme clitoridien. Or, on ne peut faire de distinction entre les deux. La situation est complexe et variée, car chaque femme est différente. Le clitoris a ses racines profondes qui entourent le vagin et cela peut donner des sensations différentes, selon l’anatomie. C’est à chacune de tâtonner, explorer, pour multiplier les sources d’excitation.
La popularisation des sex toys irait dans ce sens ?
Certains considèrent qu’il faut les proscrire de la recherche du plaisir. Moi j’estime qu’ils peuvent être nécessaires, avec tout de même un effet pervers, si j’ose m’exprimer ainsi : en s’habituant à des instruments d’une certaine taille, d’une certaine dureté, la femme s’expose à des frustrations futures, car aucun homme ne peut vibrer à ces vitesses-là !
Vous prônez donc la recherche individuelle du plaisir sexuel. Mais à quel âge doit débuter cet “apprentissage” ?
Certains estiment que la période la plus critique pour le développement se situe entre 2 et 6 ans, et qu’il faut donc laisser les petits garçons et les petites filles découvrir leur sexe. Je suis d’accord avec ça, mais j’estime qu’une seconde phase est nécessaire à l’adolescence. C’est comme une langue vivante : si vous l’apprenez entre 2 et 6 ans, vous la parlerez sans accent.
Mais la société semble-t-elle disposée à entendre ce type de discours ?
Il y a effectivement une image négative de la masturbation, de la recherche du plaisir. Au collège, quand on évoque la sexualité, c’est pour parler des maladies sexuellement transmissibles et de contraception. Or dans l’espèce humaine, le sexe n’est que du jeu depuis des dizaines de milliers d’années. Paradoxalement, nous sommes abreuvés d’images qui mettent en scène l’acte sexuel, avec quasiment une obligation de résultat : il faut impérativement atteindre l’orgasme... D’un côté, il y a cette injonction, cette obligation d’atteindre le plaisir, de l’autre, il y a l’absence d’enseignement précis sur l’accession de la femme à la jouissance. Elles y arrivent comme accidentellement. De plus, les films pornographiques donnent une fausse image de la sexualité et comme il n’y a pas d’information par ailleurs, les jeunes se forgent une conception déformée du plaisir sexuel. Dans les années 50, si une femme ne jouissait pas, elle n’était pas agressée constamment par les médias qui transmettaient ces messages du plaisir obligatoire. Une femme d’aujourd’hui, en revanche, croit qu’elle est la seule à ne pas connaître l’orgasme. Elles sont pourtant des millions mais ne le savent pas.
Toutes peuvent le découvrir, en consultant un spécialiste ?
J’ai l’impression que sur 5 000 patientes, je n’en ai eu qu’une qui soit arrivée à un résultat qui ne la satisfaisait pas.
L’un des tournants modernes de la sexualité remonte à l’émergence du sida. Dans quelle mesure a-t-il modifié le rapport au plaisir ?
Le sida a provoqué un retour en arrière assez sévère. Les années 60 à 80 avaient vu la société se libérer, se détendre, avec une sexualité joyeuse et déshinibée. Progressivement, le sexe est passé du statut de plaisir à celui de risque.
Retrouvera-t-on un jour l’insousciance propre aux années 70 ?
A mon avis oui, car les gens commencent à intégrer l’idée que la sexualité nécessite une protection. Vous savez, de nombreux sports nécessitent des protections, comme les protège-tibias ou les protège-dents. Le corps, dans son ensemble, est fragile.
Vous parlez du sexe avec un naturel confondant. Avez-vous tout de même conscience que vous risquez encore de choquer plus d’une conscience ?
Dans notre livre, nous avons cherché à gommer tout ce qui pouvait paraître provoquant. Le problème est bien trop important pour ça. Il s’agit de milliers de femmes qui vivent très mal de ne pas connaître la jouissance. Je le répète, ce sont de très grandes souffrances, comme ces femmes qui disent : “Je n’ai pas épousé mon mari pour lui faire vivre ça”.
à ce propos, et l’homme dans tout ça ?
Il y a des hommes attentionnés qui aident la femme à chercher. Il y a aussi des hommes qui croient tout savoir. Nous avons beaucoup de témoignages de femmes qui disent : “Depuis que je sais comment m’y prendre, j’arrive à la jouissance à tous les coups, mais c’est moi qui me le donne avec le corps de l’autre”. Plus une femme est sûre d’elle-même, plus elle aura envie de tenter des choses avec son partenaire.
Entretien : David Chassagne
“Je me suis toujours senti Réunionnais”
Né au Tampon en 1943, Yves Ferroul affiche un parcours peu ordinaire. Aujourd’hui retraité, il a exercé en tant que sexologue dans le Nord-Pas-de-Calais pendant 21 ans tout en enseignant... la littérature médiévale. Il quitte la Réunion à l’âge de 8 ans, suivant ses parents à Montpellier, où il se lancera, après le bac, dans des études littéraires, jusqu’à devenir professeur spécialisé dans les œuvres du Moyen-Age. A 33 ans, il entame des études de médecine puis se spécialise dans la sexologie. Il est l’auteur de plusieurs livres et anime un site internet www.sexodoc.fr.
“Le secret des femmes”, coécrit avec Elisa Brune, est sorti jeudi aux éditions Odile Jacob.
On dirait que le bonhomme qui a écrit le livre dont on parle raconte des histoires d'une autre époque (Il est à la retraite aussi d'après ce que j'ai lu en diagonale) ou des points de vue purement subjectif qu'il généralise au reste de la planète et des femmes. Bizarre, les femmes que je (ai) connais(ues) sont touts épanouies. La seule qui se pensait frigide s'était transformée en borne fontaine par la suite
Oui c'est un peu vrai ce discours a déjà été dit mais c'est bien aussi de faire une piqure de rappel... (Les femmes dites "épanouies" de votre entourage peuvent aussi simuler)
Je pense qu'il y a plus de filles qu'on ne le croit qui pratique la masturbation tout simplement car c humain tout simplement surtout si elles tardent à se marier ( je prend le cas d'une musulmane qui n'aurait pas de relation physique )!
ca n as rien de tabou, en tout cas ca se epasse en intimité et tu fais du bien à ton corp, donc pourquoi pas, et rasanhanout a raison si une fille tarde a se marier (et n as aps du tout de rapport) fais ca pour un peu décompresser... mais il ya aussi le cas des filles qui pratiquent et qui se Mastu. c est juste un choix et chacun est libre de son corps et de ses actes... So ENJOOOOOOOY!
Settatia bien entendu que cela est haram du moins considéré comme un pêché mineur mais n'est il pas dit que si tu as peur de te retrouver à craquer physiquement, la masturbation est un moindre mal car que ce soit une homme ou une femme rester des mois ou plutôt ( surtout pour les femmes ) des années sans relation sexuelles c tres difficile et tu ne peux decompresser que si tu te soulage sinon tu explose !!! Il ne faut pas oublier que si en plus on vit dans une société occidentale où tout ce qui a attrait au sexe de près ou de loin est quotidien donc va demander à la personne de se retenir !!!!
meme beaucoup ! 
frenchment ! je vois pas pourquoi sa serait tabou 
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