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Le Maroc veut favoriser les investissements des MRE
c
28 octobre 2007 22:38
27 octobre 2007 - Google

"Les autorités marocaines veulent inciter l’importante diaspora à placer ses capitaux dans son pays d’origine, au moment où les investissements directs étrangers ont commencé à stagner. "Nous voulons aider les Marocains résidents à l’étranger à changer de comportement et à investir dans les secteurs productifs", a affirmé vendredi à la presse Anas El Hasnaoui.


Il a relevé que les investissements des MRE ne représentent que 1,5% du total des investissements directs étrangers dans le royaume et se concentrent essentiellement sur l’immobilier (65% à 72% du total des investissements reçus) et dans le commerce. A la Bourse de Casablanca, les MRE préfèrent la sécurité et achètent surtout des obligations plutôt que des actions.

Le nombre des MRE est estimé à 3 millions, soit 10% de la population marocaine. Ils sont installés dans 27 pays, avec une grande concentration en Europe (86%), suivie des pays arabes (9%), puis les Amériques et le reste du monde (5%).

Leur transfert est passé de 19 milliards de dirhams en 1996 à 48 milliards en 2006. L’impact positif sur l’économie est considérable. En 2006, les 48 milliards de recettes réalisés ont représenté le quart des recettes courantes de la balance des paiements, 10% du PIB, et couvre les trois quart du déficit commercial.

Favoriser leurs investissements dans leur pays d’origine, notamment dans l’industrie et autres secteurs compétitifs, s’avère d’autant plus nécessaire que l’IDE a tendance à stagner.

Ainsi, selon l’ONU, l’investissement étranger global au Maroc s’est élevé à 2,01 milliards d’euros en 2006 contre 2,05 milliards d’euros en 2005 et le royaume est passé de la quatrième à la cinquième place des pays africains en matière d’investissement derrière l’Egypte, le Nigeria, le Soudan et la Tunisie."
E
29 octobre 2007 02:26
Allez, allez frères MRE et MDM il faut passer à la caisse, vos sous, votre fric, votre pognon, on accepte tout!
A
29 octobre 2007 08:52
Citation
coccinel a écrit:
27 octobre 2007 - Google

"Les autorités marocaines veulent inciter l’importante diaspora à placer ses capitaux dans son pays d’origine, au moment où les investissements directs étrangers ont commencé à stagner. "Nous voulons aider les Marocains résidents à l’étranger à changer de comportement et à investir dans les secteurs productifs", a affirmé vendredi à la presse Anas El Hasnaoui.


Il a relevé que les investissements des MRE ne représentent que 1,5% du total des investissements directs étrangers dans le royaume et se concentrent essentiellement sur l’immobilier (65% à 72% du total des investissements reçus) et dans le commerce. A la Bourse de Casablanca, les MRE préfèrent la sécurité et achètent surtout des obligations plutôt que des actions.

Le nombre des MRE est estimé à 3 millions, soit 10% de la population marocaine. Ils sont installés dans 27 pays, avec une grande concentration en Europe (86%), suivie des pays arabes (9%), puis les Amériques et le reste du monde (5%).

Leur transfert est passé de 19 milliards de dirhams en 1996 à 48 milliards en 2006. L’impact positif sur l’économie est considérable. En 2006, les 48 milliards de recettes réalisés ont représenté le quart des recettes courantes de la balance des paiements, 10% du PIB, et couvre les trois quart du déficit commercial.

Favoriser leurs investissements dans leur pays d’origine, notamment dans l’industrie et autres secteurs compétitifs, s’avère d’autant plus nécessaire que l’IDE a tendance à stagner.

Ainsi, selon l’ONU, l’investissement étranger global au Maroc s’est élevé à 2,01 milliards d’euros en 2006 contre 2,05 milliards d’euros en 2005 et le royaume est passé de la quatrième à la cinquième place des pays africains en matière d’investissement derrière l’Egypte, le Nigeria, le Soudan et la

Tunisie."


Nos responsables ne propose rien d'interessant.Il n'y a pas d'interlocuteur valable ..et meme si on en trouve un ,..la suite laisse a desirer.Combien de personne ont perdu leur deux "Sous" au Marco et que reviennent pour tour recommencer de "O".Pour les cadres c'est plus facile,mais pour les gens qui ont travailler toute une vie pour les jetter par la feneter c'est dur.Il y a trop de corruption au bled..il faut etre un loup pour y faire place.Ceux qui 'ont reussi honettement vont vous raconter leurs periples..C'eux qu'on voit a la télé appartienne au systeme..le reste est dur dur
M
29 octobre 2007 18:08
Au Maroc on n'a pas de petrole mais on a les MRE!
c
29 octobre 2007 18:25
Citation
a écrit:
M'rrakechi
Au Maroc on n'a pas de petrole mais on a les MRE!

Vu les réactions, apparemment pas.
a
29 octobre 2007 19:38
Dans ce cas, que le Maroc s'attaque en premier lieu au fléau national qu'est la corruption.


PS : pour plus de précisions sur la corruption au Maroc, contacter le Citoyen winking smiley
c
29 octobre 2007 22:46
Citation
andi espoir a écrit:
Dans ce cas, que le Maroc s'attaque en premier lieu au fléau national qu'est la corruption.


PS : pour plus de précisions sur la corruption au Maroc, contacter le Citoyen winking smiley

Je m'attendais à ce qu'il débarque plus tôt mais on l'attend tout de même!
a
29 octobre 2007 23:09
ASSALAM ALAYKOUM:

ENCORE ET ENCORE DES OBSTACLES SUR LE CHEMIN DU DEVELOPPEMENT

............
UN EXEMPLE D`OBSTACLE :

Maroc: Le foncier et la lenteur administrative gênent l'investissement

....
>Malgré les efforts déployés, plusieurs anomalies >restent à relever. Ces dysfonctionnements mettent
>parfois en cause le patronat qui tarde à s'impliquer >réellement dans ce processus, dans d'autres cas, c'est >l'administration qui constitue l'obstacle majeure pour >le développement économique et social du pays en >empêchant l'investissement d'aller de l'avant.

>Malgré le dispositif d'incitation proposé par la charte d'investissement, les questions liées au foncier et aux >procédures administratives demeurent à l'origine du >désistement d'un bon nombre d'investisseurs étrangers.

>Ces deux contraintes ne sont pas les seuls problèmes évoqués par les opérateurs économiques. L'accent est >également mis sur d'autres facteurs qui constituent des contraintes majeures. Il s'agit, en particulier, du niveau des impôts, la difficulté de faire valoir les droits légaux, le coût du financement et la concurrence déloyale de l'informel. Autrement dit, l'identification >des contraintes par les investisseurs nationaux et étrangers n'est pas identique.

>Il est, donc, nécessaire d'engager une réflexion stratégique sur la promotion des investissements avec
>une interrogation nodale: "Comment allouer au mieux les ressources que le Maroc consacre à la promotion de >l'investissement que ce soit à travers l'investissement >public en infrastructures, les budgets de promotion du Maroc à l'étranger ou les mesures incitatives à l'investissement en prenant en considération les différents secteurs d'activité et les spécificités des différentes régions?".

>Seul un tel diagnostic devrait permettre une plus grande visibilité et une rationalisation de
>l'investissement grâce à un ciblage des secteurs et des >investisseurs.

>A cela s'ajoute évidemment la question de l'utilisation appropriée pour la production, la rétribution de
>l'activité et les effets négatifs ou positifs pour la >production de richesses nationales du fait que les >capitaux viennent de l'extérieur.

>Autant de questions fondamentales qu'il faudra aborder pour mieux cerner les enjeux économiques mais aussi >sociologiques du dossier des investissements.

>Cela s'impose d'autant plus qu'on connaît les avantages compatibles, les forces et faiblesses de l'économie marocaine. En termes de sécurité, de respect de la loi, d'éthique, >d'infrastructures, de simplification des démarches >administratives le Maroc doit parcourir un long chemin.

>Depuis une décennie, l'évolution est remarquable. Cela dit, les temps où il fallait faire le parcours du
>combattant, notamment auprès des banques, des marchés >de capitaux pour financier les projets ou des
>administration sont révolus.

bon courage
a
29 octobre 2007 23:15
assalam alaykoum:

obstacle majeur:

La corruption est répandue au Maroc, selon le dernier classement de Transparency International (TI) qui place le royaume au 78ème rang, avec une note de 3,2 sur 10.


Selon des ONG spécialisées, sur les 70 milliards de dollars circulant dans les marchés publics marocains, 15 pour cent sont touchés par la corruption. (FIN/2006)


certes au Maroc: La lutte contre la corruption progresse mais le chemin est encore long


Rapport de Transparency International

Le Maroc se hisse à la 72ème place avec une note de 3,5 sur l'indice de perception de TI. C'est ce qu'indique le rapport annuel présenté mercredi dernier à Londres par cette organisation non gouvernementale. Une année auparavant, le Maroc occupait la 79e position parmi 163 pays figurant dans le classement de Transparency International. En 2002, il était 52ème. Sa notation était passée de 4,3 points en 1999 à 3,2 points en 2006.


Par rapport aux autres pays du Maghreb, le Maroc est devancé par la Tunisie (61), alors que l'Algérie , la Mauritanie et la Libye sont classés respectivement 99e, 123 et 131.

Le classement annuel place en tête parmi 180 pays le Danemark, la Finlande et la Nouvelle Zélande, qui ont tous les trois un score de 9,4. La France est classée 19e, la Belgique 21e et le Canada 9e.

La Somalie et la Birmanie figurent au bas de l'échelle avec chacune un indice de 1,4.

"Il ne s'agit pas simplement d'un problème inhérent aux pays pauvres, les riches et les pauvres partagent cette lourde responsabilité", a déclaré la présidente de TI, Huguette Labelle, lors d'une conférence de presse à Londres.

Transparency-International s'est félicitée de la galvanisation qu'a provoquée ou que provoque en Europe de l'Est la perspective d'adhérer à l'Union européenne. Des pays comme la Croatie, la République Tchèque, la Macédoine et la Roumanie, ont ainsi enregistré des progrès notables.





Quant à l'Afrique, Mme Labelle a rappelé que le coût de la corruption dépassait "largement le montant de l'aide au développement".

Mais des pays en guerre ou en proie à la violence, dont l'Afghanistan, l'Irak, la Birmanie, la Somalie et le Soudan, sont au bas de l'échelle.

A souligner que l'Indice de perception de la corruption (IPC) est un classement réalisé après 16 sondages effectués par 10 institutions indépendantes sur le niveau de corruption d'un pays. La note va de 10, qui équivaut à une probité élevée, à 0, pour un pays très corrompu.


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Libération (Casablanca)
28 Septembre 2007
Larbi Bouhamida



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/10/07 23:31 par aberosabil.
E
30 octobre 2007 01:17
Je ne sais pas comment les pseudos ONG qui de plus sont spécialisées calculent le niveau de corruption, par définition la corruption n'est pas calculable étant donné que l'argent circule en dessous de table alors à moins d'être caché sous cette table!
L'indice de l'Irak est à raz des paquerettes grâce à un état dont l'indice doit faire parti des plus hauts, heureusement que ce sont des pros qui nous explique ce phénomène en cas où on l'aurait pas compris!
Nous devons remercier nos frères MRE ET MDM pour l'argent qui ont eu la gentillesse d'envoyer au pays, je ne peux écrire le montant tant que la somme est importante.
Mais ils vont devoir mettre un frein à ce geste car avec les nouvelles lois Sarkozy qui taxent tout ce qui bouge l'argent vient avoir une autre orientation.
Le forfait médicament, la taxe sur les autos d'un certain âge et je ne sais quoi vont mettre un frein à l'exportation des capitaux de nos frères. Nos frères auraient du voter à gauche.
a
30 octobre 2007 14:50
assalam alaykoum:

SOUBHANALLAH :C`est quand même anormal d`arriver au stade ou un Etat compte sur le pactole de la diaspora pour faire tourner son Economie.

Normalement quand une Economie est saine , ou chaque agent fait son travail de façon sérieuse et honnête y compris l`administration dans son ensemble : les caisses de l`Etat doivent être pleines et correctement approvisionnées pour faire face aux besoins publics...quand aux devises des MRE ca devrait être un surplus pour financer des investissements et non pour financer les besoins de l`Etat...ou les trous dans ses postes budgétaires....
M
30 octobre 2007 19:26
27 février 2005
Votre argent m’intéresse
Charlotte Cans

Les projets d'investissement vont de la boulangerie aux nouvelles technologies de l'information, de l'immobilier à l'agroalimentaire...

Le Maroc est particulièrement choyé. C'est le quatrième pays au monde pour le volume des transferts financiers de sa diaspora, après l'Inde, le Mexique et les Philippines, indiquait la Banque mondiale dans un rapport publié en 2003. Les transferts d'argent des quelque 3 millions de Marocains résidant à l'étranger représentent la principale source de devises du pays, devant les recettes touristiques et les exportations de phosphate. Ces transferts représentent 9 % du PIB. En 2003, ils s'élevaient à 3,4 milliards d'euros, soit trois fois plus qu'en 1980. Cette progression devrait se poursuivre en 2004 : selon les derniers chiffres de l'Office des changes marocain, 3,1 milliards d'euros ont déjà convergé vers le royaume entre janvier et octobre 2004, contre 2,9 milliards sur la même période au cours de l'année précédente.
Il faut dire que la législation marocaine est certainement l'une des plus favorables au monde concernant les transferts de devises. Selon l'Office des changes, « les MRE peuvent importer librement au Maroc des devises sans limitation de montant. L'importation de ces devises sous forme de billets de banque, chèques de voyage, chèques bancaires ou postaux, lettres de crédit, cartes de crédit ainsi que tout autre moyen de paiement libellé en devises n'est soumise à aucune déclaration auprès des services douaniers des frontières. » Seule condition : « Les devises ainsi rapatriées doivent être cédées auprès des banques intermédiaires agréées dans un délai n'excédant pas trente jours à compter de la date d'entrée au Maroc. » Dans la grande majorité des pays, l'importation de devises est soumise à déclaration au-delà d'une certaine somme. Au Maroc, seuls les transferts bancaires - qui représentent l'essentiel des recettes des MRE (2 milliards d'euros en 2003, contre moins de 1 milliard pour les transferts sous forme d'espèces ou par mandats postaux) - le sont.

La clientèle émigrée est très importante pour les banques marocaines : sur les 300 000 milliards de dirhams de dépôts de particuliers, un quart sont des avoirs de MRE. La plupart des banques du royaume ont des antennes à l'étranger. La Société générale marocaine de banques a même ouvert à Paris une agence exclusivement dédiée à cette clientèle : le personnel leur réserve un accueil « spécifique », notamment en langue arabe. Cependant, la structure de référence des MRE reste la Banque populaire, qui dispose de représentations dans pratiquement toutes les ambassades du Maroc. Selon l'un de ses responsables, 70 % des Marocains résidant à l'étranger sont clients de la Banque populaire. Elle concentre 60 % des dépôts des MRE et représente un tiers des transferts effectués chaque année (1,1 milliard d'euros en 2003).

Il existe peu de données sur la répartition et l'utilisation de cet argent. Une partie importante sert à aider directement les familles (ce qui, selon les économistes, permet d'accroître les dépenses de consommation des ménages et de dynamiser la croissance au bénéfice du marché local). Mais les MRE sont de plus en plus nombreux à constituer une épargne en prévision d'un investissement immobilier ou de la réalisation d'un petit projet productif. En juillet, la Fondation Hassan-II pour les Marocains résidant à l'étranger a publié les résultats d'une enquête sur les investisseurs de la diaspora au royaume. Les chercheurs se sont appuyés sur un échantillon de 300 personnes et ont exclu du champ de l'étude les investissements immobiliers. Selon le ministère en charge de la Communauté des MRE, ceux-ci sont en baisse depuis quelques années, mais représentent encore 60 % des montants placés. Parmi les investisseurs sélectionnés, les femmes sont quasi inexistantes (2,5 %). L'investisseur MRE « type » est un homme de 48 ans qui a émigré pour chercher un travail (80 % d'entre eux) et n'a reçu aucune éducation ou n'a pas été scolarisé au-delà du primaire (55 %). Durant son séjour dans le pays d'accueil (vingt ans en moyenne), il a perçu un salaire mensuel de 2 000 euros. Au cours des cinq années ayant précédé l'investissement, il a transféré, en moyenne, 1 650 euros par an sur un compte en banque marocain. La réalisation du projet n'implique pas le retour définitif de l'investisseur, au contraire : deux tiers d'entre eux continuent de résider dans le pays d'accueil. Par ailleurs, seuls 30 % des investisseurs ont recours à un crédit bancaire, et la plupart des projets sont relativement modestes : 40 % d'entre eux sont inférieurs à 50 000 euros. Selon la Fondation Hassan-II, la nouveauté tient surtout à la montée en puissance des jeunes de la troisième génération. Ayant grandi et suivi des études supérieures en Europe, ils décident d'investir dans des projets, souvent de grande envergure, au Maroc. Leur contribution est essentielle, sou
M
30 octobre 2007 19:29
souligne la Fondation, car ils apportent non seulement une technologie et un savoir-faire, mais surtout un état d'esprit nouveau, plus en phase avec le monde économique moderne. Ils participent ainsi de manière décisive à la mise à niveau de l'économie marocaine.

Jeune Afrique 02/2005
M
30 octobre 2007 19:39
complainte du Marocain offshore
Par Fouad Laroui

Il n'y apas une communauté marocaine à l'étranger, il y en a cent, il y en a mille, autant que d'individus en somme. Quel rapport entre ce golden boy de la City qui a touché l'an dernier le plus fort bonus du temple de la finance et ce vieil homme qui végète à Bruxelles grâce à l'aide sociale ? Quel rapport entre ce tennisman polyglotte, toujours entre deux avions, et la Rifaine recluse à vie dans un deux-pièces de Hambourg ? Alors parlons de l'individu, né au pays de l'arganier et qui traîne sa bosse de par le vaste monde. Au cours des vingt ou trente dernières années, sa condition a considérablement changé. Il fut d'abord invisible, victime d'un malentendu. À Taiwan, à Kuala-Lumpur, il déclinait sa nationalité, Moroccan, on lui demandait des nouvelles de la princesse.
- Quelle princesse ?

- Grace, bien sûr.

Ces Asiatiques insultants ne connaissaient que Monaco. Bah, vu de Séoul, c'est tout près.

Arriva Khomeiny. Il dut partout jurer qu'il n'était pas fils d'ayatollah. Puis il fut compatriote d'Aouita. Un Américain, à Fort-Lauderdale, début des années 1980 :

- Morocco, yes, I know, the country of that great guy, heu, Owita, Yoweta, Ayuta ?

Quelques années plus tard, il eut à subir les touristes qui avaient « fait » son pays.

- Vous êtes marocain ? Ah, Ouarzazate, quelle splendeur... Mais les toilettes étaient bouchées !

Il affirma n'avoir jamais mis les pieds à Ouarzazate et ne rien comprendre à la plomberie.

À Amsterdam, il se présenta, on lui réclama du kif, lui qui n'avait jamais fumé ne serait-ce qu'un mégot de Favorite. À Oslo, on le félicita d'être compatriote de Zidane, ce qui était doublement faux, mais un compliment fait toujours plaisir et il l'accepta avec grâce.

En 1999, un peu partout en Europe, on lui serra la main avec effusion, tout le monde trouvait le jeune roi très sympathique. Il hochait la tête, se découvrant soudain démocrate et libéral, bien vu par tous, lui qu'on avait traité de féodal dans toutes les fêtes kabyles de ses années d'étudiant à Paris.

Le 11 septembre 2001 lui tomba sur la tête, il se réveilla suspect. Enlève tes chaussures et passe tout entier dans le scanner, espèce de graine de terroriste. Z'êtes quoi, vous, afghan, saoudien ?

- Marocain.

- C'est tout comme.

Il eut comme un sursaut. Non, ce n'est pas tout comme ! Nous avons une histoire millénaire, des paysages somptueux, des gens compliqués, des animaux simples, et l'arganier, n'oublions pas l'arganier !

Mais il se tut et ôta ses souliers. Le Marocain offshore se retrouva nu-pieds, comme les enfants de son douar natal. Afin qu'il n'oublie pas d'où il venait.

De Jeune Afrique! de la bonlieu de wagadogoo
t
1 novembre 2007 13:16
je crois que la nouvelle generations des MRE n´ invstient plus son argent dans le beton, la plus part essayent de creer des petits sociètés, ou bien investient leur argent dans la bourse.
E
1 novembre 2007 17:14
Votre histoire est intéressante, M'rrakechi. Elle nous apporte une meilleure compréhension du chemin que doit parcourir un migrant mais elles ne concerne pas que les marocains! Elle concerne tous les gens qui circulent sur cette planète.
Nous connaissons les autres pays par notre culture, par les supports médiatiques ou simplement du fait que des membres de notre famille se sont expatriés dans ces pays!
On peut souffrir aussi dans son pays d'origine!
Le Maroc demande à ses ressortissants qui vous pouvez le voir sur ce site sont fiers d'être marocains de collaborer au développement de leur terre de naissance! Quoi de plus naturel.
k
1 novembre 2007 19:13
Citation
El Chitane a écrit:
Je ne sais pas comment les pseudos ONG qui de plus sont spécialisées calculent le niveau de corruption, par définition la corruption n'est pas calculable étant donné que l'argent circule en dessous de table alors à moins d'être caché sous cette table!
L'indice de l'Irak est à raz des paquerettes grâce à un état dont l'indice doit faire parti des plus hauts, heureusement que ce sont des pros qui nous explique ce phénomène en cas où on l'aurait pas compris!
Nous devons remercier nos frères MRE ET MDM pour l'argent qui ont eu la gentillesse d'envoyer au pays, je ne peux écrire le montant tant que la somme est importante.
Mais ils vont devoir mettre un frein à ce geste car avec les nouvelles lois Sarkozy qui taxent tout ce qui bouge l'argent vient avoir une autre orientation.
Le forfait médicament, la taxe sur les autos d'un certain âge et je ne sais quoi vont mettre un frein à l'exportation des capitaux de nos frères. Nos frères auraient du voter à gauche.

un marocain n'a pas besoin d'ong pour connaitre le degré de la corruption ;.c'est generaliser et rien d'autre...
m
1 novembre 2007 20:54
le marocain y participe à la corruption ..

quand il y a un corrompu, il y a toujours un corrumpteur !!

et les 2 sont à blamer evil
E
2 novembre 2007 01:54
Quel intérêt de me placarder, môssieur Keazy2?
Je me contente d'écrire sur les ONG ce que l'auteur de l'article signalait!!
Vous reécrivez ce que je disais, mais savez-vous lire??
k
2 novembre 2007 17:51
Citation
El Chitane a écrit:
Quel intérêt de me placarder, môssieur Keazy2?e
Je me contente d'écrire sur les ONG ce que l'auteur de l'article signalait!!
Vous reécrivez ce que je disais, mais savez-vous lire??

Desolé,je te vise pas ,mais ses ong qui nous chauffent les orielles....;;il suffit d'aller demander un simple papier à l"Baladia pour comprendre la sitution.
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