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il est fort probable que vous avez dejà remarqué une repartition des schémas sociaux au Maroc, d'un côté la culture bidonville correspondant aux habitants de ces quartiers sensibles et de l'autre côté des quartiers populaires appartenant à la calsse moyenne qui peut même flirter des fois avec la classe pauvre et en dernier lieu, il y a les riches dans leurs villas et dans des quartiers chic de grandes villes.
les interactions entre ces trois schémas sociaux me semblent un peu reperesentatives de ce que vit le Maroc d'aujourd'hui qui passe par une transition de valeurs et de shéma sociétal.
un ouvrier issu de quartier sensible peut être un gardien d'immeuble de la calsse moyenne et cette derniére classe se trouve des profs et des cadres moyens qui donnent des cours de soutien aux enfants de la High Class...ce n'est qu'un exemple de ces actions et retrocations entre les classes sociales au Maroc.
les signes de richesse constituent un critére décisif dans le traitement et dans la façon dont on parle, un policier qui verra par exemple une belle voiture en infraction punira moins severement qu'une carwella en plein centre ville...
mes questions sont les suivantes:

comment peut on créer un dialogue social entre ces trois schémas sociaux?
comment instaurer une regulation afin de tirer vers le haut les pauvres et les plus riches vers les milliradaires qui peuvent investir mieux dans le pays?
y a t elle une conscience de ces trois representations de la société marocaine? si oui les maisons citoyenne de solidarité ne constituent pas une solution pour epauler le social au pays?

MERCI DE VOTRE PARTICIPATION

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Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/11/06 12:42 par Hamid.

Ce dont tu parles existe dans tous les pays, pauvres ou riches.

Dans un pays pauvre comme le Maroc c'est bien entendu plus visible. Ce dont le maroc a besoin c'est de créer des richesses pour se développer économiquement et ainsi mettre en place un système d'impôts ou de chômage qui permet une répartition même imparfaite des richesses comme dans les pays occidentaux et qui réduirait le fossé entre les différentes classes sociales.


De plus la culture de l'autorité est encore très forte au Maroc. Celui qui réussit matériellement est celui qui a le pouvoir,qui pourra soudoyer les autorités et donc celui devant même les policiers baissent la tête.

certes ces schémas existent dans tous les pays, mais il y a bien une specificité bien marocaine qu'est le fait de pleurer sur son sort au lieu d'innover et d'essayer d'améliorer sa situation par des idées nouvelles et avec plus de determinisme et surtout avec une culture du travail.

il faut pas trop faire de sociologie pour savoir que le maroc comporte 2 couches sociales

aux années 70 jusqu'aux 80 il y'en avait 3 mais la troisième a sombré dans l'une des deux première

Lorsque je rentre au pays mon cher al 3akel, j´ai plutot l´impression que la troisieme couche (je suppose que tu parles de la classe moyenne), deviens plus importante. c´est un constat que je fais depuis une dizaine d´année. Les années 80 etaient les plus pires: un fonctionnaire echelle 10 gagnait 150 Euro, aujourd´hui il gagne 400 a 450.

Citation
BlackPanther a écrit:
Lorsque je rentre au pays mon cher al 3akel, j´ai plutot l´impression que la troisieme couche (je suppose que tu parles de la classe moyenne), deviens plus importante. c´est un constat que je fais depuis une dizaine d´année. Les années 80 etaient les plus pires: un fonctionnaire echelle 10 gagnait 150 Euro, aujourd´hui il gagne 400 a 450.

ton salaire de fonctionnaire je le touchais depuis les années 90 et c'est la misére.
aujourd'hui je flirte avec les 3000 net plus les primes, alors tu vois toute la différence?

Citation
BeautéDuRif a écrit:
Dans un pays pauvre comme le Maroc c'est bien entendu plus visible.

Non beauté, le Maroc est un pays riche..sous-développé peut être mais riche.