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Le Maroc réprime les violences à l'égard des femmes
l
1 décembre 2006 18:59
Citation
chelhman a écrit:
L'européen, le citoyen t'a contaminé ?smiling smiley

J'ai une bonne nouvelle pour vous chelhman: Il se peut que je parte en vacances..
c
1 décembre 2006 19:05
le citoyen, en vacances ou en mission ?smiling smiley
l
1 décembre 2006 19:19
Citation
chelhman a écrit:
le citoyen, en vacances ou en mission ?smiling smiley

Incorrigible! Vous allez encore nous faire verrouiller ce post..
H
2 décembre 2006 19:05
Citation
l'européen a écrit:
pour le viol, c'est pareil, tu trouveras toujours des blaireaux pour dire "elles l'ont cherché".
perso, si ma compagne me casse les .... ou m'insulte, je me barre.
de plus, si on suit ton raisonnement, ces hommes, s'ils sont insultés du matin au soir par leurs femmes, c'est que quelque part il le meritent peut etre, non?
on peut aller loin avec ce type de raisonnement. mais là, il ne s'agit pas de discussion de comptoir mais d'une loi ayant pour but de protéger de la violence conjugale les femmes.





Bien sure qu’il faut des lois pour protégé les personnes, mais il faut aussi des lois qui condamne ceux qui provoque cette violence.

Exemple : si une personne laisse les clés de sa voiture sur le contacte avec le moteur qui tourne, et vas faire ces courses, il faut aussi qu’il soit condamné pour incitation au vol.
Comme ceux qui roule en voiture en état d’ébriété, il doit aussi être condamné pour mise en danger de la vie d’autrui.
Et les exemple n’en manque pas ou des lois ont été élaboré pour condamner ceux qui incitent au crime ou qui mette la vie d’autrui en danger.

C’est comme ceux qui incite à la haine raciale,ils y a des lois qui condamnes aussi bien celui qui à commis l’acte que celui qui a incité celui qui a commis l’acte,car tout les deux ont été acteur.

Et bien c’est la même chose dans la violence de certains maris à l’encontre de leurs femmes, car les femmes ne sont pas des anges, et aucune personne sur cette terre n’est un ange, malgré qu’on veuille nous le faire croire.

Une femme est un être humain, avec ses défauts et ses qualités, certaines femmes sont aussi cruelles que sont équivalent hommes,ce que je veut dire c’est qu’au lieu de faire une lois contre la violence en l’encontre des femmes,il faudrait plutôt remplacer cette lois,par une lois qui serait contre toutes formes de violence entre conjoints,que ce soit verbale ou physique,et mettre tout un dispositif qui aura pour fonction de faire éclater la vérité à chaque fois qu’une plainte est enregistré,de sorte de condamné le ou la coupable et pas faire des victimes de calomnie.
s
3 décembre 2006 02:04
Effectivement Haribo ,protegeons ces faibles creatures des griffes verbales de leurs femmes ...
C'est si fragile un homme ...
S
SLR
3 décembre 2006 10:59
Mais non les amis, Haribo essaie tout simplement de justifer le fait qu´il cogne sur sa femme car elle l´ouvre un peu trop à son gout quand il passe ses journées à trainer dans la maison en jogging, pas lavé, pas peigné et pas rasé, et qu´il revient tous les soirs avec un sevère coup dans le nez...winking smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/12/06 11:02 par SLR.
H
3 décembre 2006 18:14
Citation
SLR a écrit:
Mais non les amis, Haribo essaie tout simplement de justifer le fait qu´il cogne sur sa femme car elle l´ouvre un peu trop à son gout quand il passe ses journées à trainer dans la maison en jogging, pas lavé, pas peigné et pas rasé, et qu´il revient tous les soirs avec un sevère coup dans le nez...winking smiley


Et bien c’est justement ça que je voulait provoquer, en faite en faisant cette lois c’est à ça qu’on veut faire croire, cette lois insinue que tout les hommes sont des brutes et que les femmes sont des anges.

Non mois je cognes personnes, et tout les hommes ne sont pas des souillards ou des drogués,il y violence certes mais la plupart des cas tout les deux sont responsables,aussi bien la femme que l’homme,mois se que je vois c’est que la société établie des lois pour protéger la femme,mais en tenant pas compte des hommes qui subiront à leurs tour la cruauté de certaine femmes qui vont les accuser à tord juste pour avoir le beur et l’argent du beurs.

C’est comme les histoires de femmes qui accusent leur mari d’inceste en suivant les conseils de leurs avocats pour bénéficier de la garde exclusive des enfants et les pensions alimentaire pour pouvoir refaire sa vie tranquillement avec un autre sur le dos de son ex-mari.

Quoi vous croyez vivre au paradis, le faite de dire ma sœur ou ta sœur ou ta mère, vous croyez que sa ça change quelque chose, vous croyez que parce que je pense à ma sœur ou à ma mère, que je doit passer sous silence les dérives d’une tel loi.

Mois je dis qu’il faut remplacer cette loi par une autre qui condamne aussi bien les violence verbale que physique entre conjoints et ce quelque soit le sexe, et mettre un dispositif qui aura pour tache unique de chercher la vérité et de sanctionner le ou la coupable, de tel sorte l’un et l’autre qui aura une mauvaise intention et bien hésitera avant de la mettre en application.

Le législateur doit penser à tout et à tous et pas agir sous l’influence de tel ou tel mouvement, et encore moins sur l’emprise de l’émotion.

Déjà que 90% ces gardes d’enfants sont accordés à la mère lors d’un divorce,ce qui est pas normal,vous croyez que 90% d’hommes sont coupable ou sont les fautifs,non,pour mois il faut tout revoir et instaurer des dispositifs qui permettront des enquêtes approfondi,qui déterminera les vrais fautifs,car se sont des vies qui sont en jeux et pas des choses matériels,et c’est parce que j’ose dénoncé les aspects négatives d’une tel loi que je suis un forcené ou une brute,vous essayé juste de fausser le débat.
l
3 décembre 2006 18:16
je te savais pas comme ça haribo. frappez sa femme, c'est pas bien.
a
3 décembre 2006 21:17
HARIBO1 c'est beau la vie grinning smiley


Le problème est simple, avant l'homme avait tous les droits et la femme rien du tout.
Maintenant il y'a un certain équilibre, c'est tout winking smiley
H
4 décembre 2006 12:05
Citation
andi espoir a écrit:
HARIBO1 c'est beau la vie grinning smiley


Le problème est simple, avant l'homme avait tous les droits et la femme rien du tout.
Maintenant il y'a un certain équilibre, c'est tout winking smiley



Avant les hommes avaient pas tout les droits, c’est l’idée que certains veulent faire établir comme une vérité, mais jamais une lois n’avait été voté pour protéger les hommes uniquement, toutes les lois qui existaient jusqu’à présent avaient étés conçues pour garantir la protection à tous et à toutes, avec cette nouvelle lois qui a été faite en faveurs des femmes uniquement l’équilibre à été repus.

L’intention est bonne mais le fond est mauvais, on n’habille pas pierre en déshabillant arthure, je crois que cette loi est déséquilibrée et injuste.

Cette loi suit un certain mouvement social, qui pense qu’à ses intérêts, et je ne comprend pas comment une tel lois peut être votez, n’y a-t-il plus de gens assez intelligents qui savent peser le pour et le contre avant de prendre une décision.

VAUT MIEUX PAS DE LOI QU'UNE MAUVAISE LOI.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/12/06 12:22 par HARIBO1.
a
4 décembre 2006 12:21
HARIBO1 , il n'ya jamais de fumée sans feu.
Si cette loi est là , c'est que le besoin s'est fait sentir.
C'est que des actes d'un autre âge étaient encore perpetrés contre les femmes.

Sous aucun pretexte l'homme n'a la droit de frapper son épouse.La loi doit punir severement encore ces actes.
Je ne pense pas qu'on mette en danger la virilité des hommes en adoptant une telle loi.
La loi s'appliquera à toutes et à tous de la même façon que si une femme tabasse son mari.

Cette loi est égalitaire et il faut la sleur comme il se doit et oublions nos vieux reflexes de dominateurs.
Nous n'avons pas besoin de montrer nos biceps pour être loyalement convainquants.
H
4 décembre 2006 14:40
Citation
azl95 a écrit:
HARIBO1 , il n'ya jamais de fumée sans feu.
Si cette loi est là , c'est que le besoin s'est fait sentir.
C'est que des actes d'un autre âge étaient encore perpetrés contre les femmes.

Sous aucun pretexte l'homme n'a la droit de frapper son épouse.La loi doit punir severement encore ces actes.
Je ne pense pas qu'on mette en danger la virilité des hommes en adoptant une telle loi.
La loi s'appliquera à toutes et à tous de la même façon que si une femme tabasse son mari.

Cette loi est égalitaire et il faut la sleur comme il se doit et oublions nos vieux reflexes de dominateurs.
Nous n'avons pas besoin de montrer nos biceps pour être loyalement convainquants.

SALUT.

Ici il n’est pas question de virilité mais de justice, cette loi suppose que tous les hommes ont une violence innée à l’encontre des femmes, alors qu’il en est rien.

Cette loi créera plus de tension sociale qu’elle n’en ressoudera.

Prenons un exemple : il suffira qu’une femme veuille se séparer de son conjoint et n’ayant pas de raison pour le faire, et ne voulant pas prendre l’initiative de demandé le divorce et pour évité que le divorce soit prononcé à son tort, et donc perdre tous les avantages, c’est-à-dire parte la garde des enfants et la pension alimentaire…, et bien il lui suffira de porter plainte pour violence de son conjoint à son encontre, pour condamner son mari et le jeté en prison.

Ou un exemple encore plus simple : supposons qu’une femme pour intimider son mari décide par influence de tierce ou pas,de menacer son mari de le poursuivre en justice pour violence alors qu’il ne la jamais touché ou menacé,et ce dans le seule but de vouloir être libre de ces faits et gestes sans devoir en rendre compte à son conjoint,par exemple sortir quant elle veut,aller la ou elle voudra avec qui elle voudra et rentrer à l’heure qu’elle voudra,alors qu’ils ont des enfants en commun,ont voit que la marche de manœuvre du mari est très réduite,soit il laisse tout tomber et s’en vas,soit c’est un homme soucieux de l’éducation de ses enfants et de leurs avenir décide de rester et de supporter cette violence psychologique,qui est dans certain cas infiniment pire que la violence physique,soit c’est une personne faible psychiquement et décide de mettre fin à ses jours,ou une solution encore plus pire,et je le rappel que sans cette lois ceci ne pourra pas se faire aussi facilement,car cette femme aurait du trouver un stratagème bien plus compliquer pour pouvoir ce comporter d’une tel manière tout en gardant son mari sous son contrôle.

Vous voyez c’est à tous ces cas de figure,et encore se sont les cas les plus facile à imaginer, que le législateur doit et devait penser avant de faire une loi.
H
4 décembre 2006 15:07
SALUT


Y a de situation plus simple qui peuvent conduire à des drames familiales qu’aucun des deux n’y s’attendait, exemple : prenons le cas d’une famille de 5 enfants tout vas bien et un beau jours si l’on peut dire,suite à une violente dispute verbale,la femme sous l’emprise de la colère gifle sont mari, celui-ci la gifle à son tour, sous l’émotion elle appelle la police et porte plainte et le mari suivant cette loi qui je le rappel n’est faite que pour les femmes est jeté en prison,que croyez vous qu’il se passera après cette événement,et bien dans le meilleur des cas le mari réintègre la cellule familiale juste pour garantir une éducation à ses enfants,mais un froid glaciale régnera au sein du couple puisqu’il y ‘aura plus d’amour entre eux,soit le mari n’acceptant pas cette humiliation décide de quitter sa femme et s’en suivra un éclatement de la famille,et tout les dégâts qui en découle,aussi bien matériel qu’humain.

Le tableau est noir mais c’est la triste réalité
a
4 décembre 2006 17:37
Salut HARIBO1 ,

Hèlas , tu sais bien que l'humain a besoin de lois pour respecter autrui.

Cette loi a le merite d'exister pour au moins dissuader les plus violents et les amener à reflechir avant l'irréparable.


Maintenant , c'est vrai qu'il faut des juges suffisamment intéligents pour faire la part des choses .
Mains au moins les actes de brutalité volontaires seront punis . Tout du moins je l'espere.
H
4 décembre 2006 18:47
Citation
azl95 a écrit:
Salut HARIBO1 ,

Hèlas , tu sais bien que l'humain a besoin de lois pour respecter autrui.

Cette loi a le merite d'exister pour au moins dissuader les plus violents et les amener à reflechir avant l'irréparable.


Maintenant , c'est vrai qu'il faut des juges suffisamment intéligents pour faire la part des choses .
Mains au moins les actes de brutalité volontaires seront punis . Tout du moins je l'espere.


Donc pour toi, le faite de dissuader les plus violents, justifie les dégâts collatéraux que ça engendrera
H
4 décembre 2006 19:18
Citation
azl95 a écrit:
Salut HARIBO1 ,

Hèlas , tu sais bien que l'humain a besoin de lois pour respecter autrui.

Cette loi a le merite d'exister pour au moins dissuader les plus violents et les amener à reflechir avant l'irréparable.


Maintenant , c'est vrai qu'il faut des juges suffisamment intéligents pour faire la part des choses .
Mains au moins les actes de brutalité volontaires seront punis . Tout du moins je l'espere.



Salut,

La question est de savoir si les hommes aussi vivent des difficultés. C'est là une évidence, mais on ne porter pas la même attention à leurs problèmes qu'à ceux des femmes. Parce que les hommes ne peuvent pas être discriminés en tant qu'hommes, ils vivent des problèmes en tant qu'individus.


Enfin pour l’instant, car à mon avis avec des lois pareilles ça risque fort de créer des tensions sociales et d’opposer l’un envers l’autre, en attendant envers ce que cette loi va donner comme résultat.
H
5 décembre 2006 12:40
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Modifié 2 fois. Dernière modification le 05/12/06 12:44 par HARIBO1.
H
5 décembre 2006 12:45
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Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/12/06 12:46 par HARIBO1.
H
5 décembre 2006 13:17
UN PEU DE LECTURE NE FAIT PAS DE MAL



La vérité sur les violences conjugales


Dans les enquêtes et discours sur les violences conjugales, le partage des rôles sonne comme une évidence : les hommes sont coupables et les femmes sont victimes. Un présupposé justifié par les faits, étayé par les statistiques, quand il s'agit des violences physiques, coups, viols, meurtres. Mais, dans la plupart des cas, incantations et travaux mélangent tous les types de violence conjugale, celle des poings et celle des mots. C'est l'addition à laquelle s'est livrée la seule étude sérieuse menée en France sur ce sujet, l' « Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France » (Enveff), rendue publique en 2001. De ses conclusions est sorti un « indice global » de la violence conjugale : 10% des femmes s'en déclarent victimes. Ce chiffre effrayant et la terminologie utilisée occultent le fait que les trois quarts de ces « violences » sont des agressions psychologiques – insultes, dénigrement ou harcèlement. Une question se posait : et les hommes, massivement accusés à l'aune de ces agressions psychologiques, ne leur arrive-t-il pas d'en être victimes, eux aussi? Selon l'étude réalisée par l'institut BVA pour L'Express, hommes et femmes se déclarent à peu près également victimes de cette guerre conjugale, qu'on doit hésiter à qualifier de « violence », fléau trop grave pour être abandonné aux mots. Il faut s'en tenir aux faits : c'est le sens du combat mené sur ce sujet par la philosophe Elisabeth Badinter, dont nous publions le discours prononcé lors d'une conférence-débat organisée, le 16 juin, à Lyon, par Amnesty International.

Cette enquête est une grande première. Poser aux femmes et aux hommes les mêmes questions sur les tensions qui peuvent exister au sein de leur couple constitue une rupture avec le discours dominant sur les « violences conjugales ». Constater qu'hommes et femmes se plaignent à peu près également l'un de l'autre (et, même, que les hommes subissent deux fois plus d'insultes que les femmes) renforce le double malaise que j'ai toujours éprouvé, d'une part à l'égard de la méthode habituellement choisie pour parler des violences faites aux femmes et, de l'autre, à l'égard des conclusions que l'on en tire.

D'abord, la méthode revendiquée par la plupart des institutions ou associations est globalisante : la violence des hommes contre les femmes est, nous dit-on, universelle. On lit, par exemple, dans la brochure d'Amnesty International (2004) : « Partout dans le monde, des femmes subissent des actes ou des menaces de violence. C'est une épreuve partagée, au-delà des frontières, de la fortune, de la race ou de la culture. A la maison et dans le milieu où elles vivent, en temps de guerre comme en temps de paix, des femmes sont battues, violées, mutilées en toute impunité. »


Cette approche fait un amalgame entre toutes les sortes de violences, pourtant de nature différente : violences en temps de guerre et en temps de paix. Violences d'État et violences privées. La violence du mari ou du compagnon, celle du harceleur sexuel ou moral, du soldat ou du trafiquant. Amalgame aussi entre la Parisienne harcelée dans les transports et la petite Nigérienne victime d'un trafic sexuel ou la Jordanienne victime d'un crime d'honneur. Violence psychologique et violence physique. Violence des États totalitaires et patriarcaux, et violence des États démocratiques.

Cette approche admet aussi un continuum des violences en mettant sur le même plan la menace d'une gifle conjugale et la lapidation d'une femme adultère : « La main aux fesses dans le métro, les sifflets dans la rue, les coups, les insultes, les humiliations du conjoint, les mariages forcés, les filles violées, etc. » (Collectif national pour les droits des femmes, 2005). Faute de distinctions, on additionne des actes hétérogènes qui ressemblent à un inventaire à la Prévert, où tout vaut tout : l'agression verbale, les pressions psychologiques et les atteintes physiques.

Enfin, il me semble qu'on est peu regardant sur les statistiques utilisées et encore moins sur leurs sources ou leur interprétation. Ainsi, dans l'opuscule d'Amnesty, on lit : « Au moins 1 femme sur 3 a été battue, forcée à des rapports sexuels ou violentée d'une manière ou d'une autre à un moment de sa vie » (Population Reports, n° 11, Johns Hopkins, School of Public Health, déc. 1999). Que signifie « violentée d'une manière ou d'une autre »? Faute de précision, on ne retiendra qu'une chose, à savoir que 1 femme sur 3 est battue ou violée.

Pis : sur Internet, on trouve que « près de 50% des femmes dans le monde ont été battues ou maltraitées physiquement à un moment de leur vie par leur partenaire ». Selon le Conseil de l'Europe, la violence domestique est, pour les femmes de 16 à 44 ans, la principale cause de mort et d'invalidité, avant le cancer ou les accidents de la route. Propos lancés par les féministes espagnoles en 2003, cités partout, notamment dans le rapport du Conseil de l'Europe. Ai-je été la seule à sursauter en lisant cela? Les statistiques de l'Inserm indiquent que, pour 2001, 2 402 femmes âgées de 16 à 44 ans sont mortes des suites d'un cancer!

L'Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (Population & sociétés, janvier 2001) révèle un indice global de violence conjugale à l'encontre des Françaises de 10%, qui se décompose bizarrement ainsi : insultes et menaces verbales (4,3%), chantage affectif (1,8%), pressions psychologiques (37%), agressions physiques (2,5%), dont répétées (1,4%), viols et autres pratiques sexuelles imposées (0,9%). Les journalistes et les politiques traduisent : 10% de femmes sont battues en France. Tous les 8 mars, nous avons droit à cette affirmation erronée, sans que jamais personne ne songe ni à consulter les chiffres ni, évidemment, à les rectifier.


Quatrième illustration de l'utilisation publicitaire des statistiques : en 1980, deux chercheuses, Mmes Linda MacLeod et Andrée Cadieux, publient un rapport sur la femme battue au Québec et annoncent les chiffres de 300 000 femmes battues et de 52 femmes assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint. Durant vingt-quatre ans, les « 300 000 » deviennent le leitmotiv des mouvements féministes québécois, jusqu'à ce que l'Institut de la statistique du Québec publie une enquête digne de ce nom, en 2004, qui ne compte plus que 14 209 femmes se disant victimes de violences conjugales. Quant aux 52 Québécoises assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint, les chiffres publiés par la Sécurité publique du Québec en 2000-2001 donnent 14 femmes et 7 hommes assassinés par leur conjoint. Linda MacLeod a reconnu son erreur dès 1994. Elle s'est défendue en disant : « Je me sentais sûre de ce chiffre, parce qu'il reflétait une réalité corroborée par ceux et celles qui travaillaient sur la ligne de front. C'était une supposition admise. » Je ne mets pas en doute la bonne foi de ces chercheuses, mais je ne peux m'empêcher de penser que c'est moins la vérité que l'on cherche que la confirmation de présupposés. On charge la barque des violences masculines, on gonfle les chiffres au maximum au point de les défigurer, comme si s'exprimait là le désir inconscient de justifier une condamnation globale de l'autre genre. L'enjeu n'est plus la condamnation des hommes violents, la seule légitime à mes yeux, mais celle des hommes en général.

D'où ma stupéfaction devant l'utilisation par les Nations unies, reprise par Amnesty, de l'expression « violence de genre ». Expression tirée des travaux des féministes anglo-saxonnes les plus radicales, publiés dans les années 1980-1990. Que signifie « violence de genre »? Faut-il comprendre que la violence est le propre du mâle? Que la masculinité se définit par la domination et l'oppression de l'autre sexe? Que les femmes ignorent la violence?

L'enjeu des termes est considérable. Car, si l'on admet cette notion de « violence de genre », on en revient à une définition duelle et opposée de l'humanité : les bourreaux contre les victimes, ou le mal contre le bien. Je pense, pour ma part, que l'on commet une double erreur. D'une part, le concept de « violence de genre » ne me paraît pas fondé. D'autre part, en globalisant la violence masculine, sans la moindre distinction qualitative, culturelle et politique, on se condamne à n'y rien changer.

Les dérapages de la vie à deux ne suffisent pas à définir le « terrorisme conjugal »


Pour tenter de convaincre que la violence n'est pas le propre d'un genre, je m'en tiendrai aux violences conjugales dans les démocraties occidentales, où l'on est censé avoir une approche plus fouillée et plus scientifique de la question.

Premier constat : les enquêtes à notre disposition, tant en France qu'en Europe, notamment celles du Conseil de l'Europe, me semblent trop souvent partielles et donc partiales. Elles sont partielles parce qu'elles ne concernent que les victimes femmes. On a choisi partout, délibérément, d'ignorer s'il y avait des hommes victimes. La justification avancée de cette omission est toujours la même. Elle tient en deux arguments : nous n'avons pas de statistiques, mais nous avons de bonnes raisons de croire que 98% des violences conjugales sont le fait des hommes (cf. Marie-France Hirigoyen dans L'Express du 25 avril 2005 : « Les hommes? On ne les a pas sondés. On leur confère par définition le statut d'agresseurs : ils le sont dans 98% des cas »). Quant à la violence des femmes, elle ne serait qu'une légitime défense contre la violence première des hommes.

Second constat : faute de travaux indiscutables, les chiffres les plus fantaisistes circulent. Exemple : y a-t-il en France 6 femmes tuées tous les mois par leur conjoint ou ex-conjoint, soit 72 par an, ou 400, comme on l'a dit à l'émission de TF 1 Le Droit de savoir? Et comment évaluer l'ampleur et la signification de ce phénomène quand les statistiques judiciaires et policières ne distinguent pas entre les femmes mortes de violences conjugales et les autres?

En attendant, je voudrais montrer que la violence n'a pas de sexe, en mettant en lumière quelques aspects de la violence féminine dont on ne parle que rarement., En ce qui concerne la violence conjugale féminine comme d'habitude, il nous faut recourir aux travaux du continent américain pour y voir plus clair. En particulier, à la dernière enquête faite pour l'Institut de la statistique du Québec par Denis Laroche, dont les conclusions ont été entérinées par le très féministe Conseil du statut de la femme du Québec en février 2005. A ma connaissance, c'est la première enquête francophone de grande envergure concernant les violences conjugales, qui traite à la fois de la violence masculine et féminine. C'est aussi la première enquête qui distingue violence grave et violence mineure, en dressant une liste de 10 situations de violences physiques qui vont de la menace aux actes. D'où il ressort quatre informations essentielles : dans les cinq dernières années qui précèdent l'enquête, 92,4% des hommes et 94,5% des femmes se sont déclarés exempts de violence physique. En 2002, au Québec, 62 700 femmes et 39 500 hommes se sont dits victimes de violence conjugale (toutes violences confondues). Les actes d'agression subis par les hommes et les femmes ne sont pas exactement les mêmes. Les femmes sont plus victimes de violences physiques graves que les hommes. Parmi elles, 25% ont été battues (pour 10% d'hommes), 20% ont failli être étranglées (4% des hommes), 19% ont été menacées avec une arme (8% des hommes). Sept fois plus de femmes que d'hommes ont été victimes d'agression sexuelle. En revanche, selon les études canadiennes, hommes et femmes sont quasi à égalité face aux « violences » psychologiques.

Les Canadiens ont repris du psychologue américain Michael P. Johnson (2000) la distinction, qui me paraît fondamentale, entre deux types de violences conjugales : le « terrorisme conjugal » et la « violence situationnelle ».

La violence grave qui s'effectue dans un « contexte de terrorisme conjugal » se définit par la volonté d'annihiler le conjoint, de toutes les manières, psychologiquement et physiquement. Cette violence-là provient majoritairement des hommes.

Alors que la majorité des hommes victimes de leur conjointe le sont dans un contexte de « violence situationnelle », qui renvoie soit à l'autodéfense de la femme, soit à la violence réciproque, soit à la lutte pour le pouvoir des deux conjoints. Au passage est introduite la notion de « violence interactive », essentielle pour comprendre une bonne partie des violences conjugales.

On remarquera donc que, si les femmes sont majoritairement victimes de violences, et en particulier physiques, il leur arrive à elles aussi d'exercer cette violence-là, quand elles sont en position de domination physique ou psychique.

Pour s'en convaincre, il faut se pencher sur la violence des femmes à l'égard des plus faibles. D'abord à l'égard des enfants, sujet peu évoqué, quelques études donnent à réfléchir. Le dernier rapport de l'Odas (Observatoire national de l'action sociale décentralisée, dont dépend l'Aide sociale à l'enfance), de décembre 2004, indique le chiffre de 89 000 enfants en danger en France, dont 18 000 enfants maltraités.

Le rapport d'activité 2002 de l'Accueil téléphonique pour l'enfance maltraitée indique que 76,2% des auteurs de mauvais traitements sont les parents, dont 48,8% sont les mères et 27,4% sont les pères des tout-petits, chiffres qui sont probablement sous-estimés. Enfin, le rapport de l'Unicef 2003, sur les décès d'enfants des suites de maltraitance dans les nations riches, fait état de 3 500 décès d'enfants de moins de 15 ans par an. Le rapport ne précise pas la proportion de pères et de mères infanticides, mais il serait mal venu d'en accuser un seul des deux sexes.

Une enquête épidémiologique est en cours en France, effectuée par l'Inserm. Les premiers résultats révèlent une sous-estimation des morts par maltraitance d'enfants de moins de 1 an, qu'on aurait attribuées à la « mort subite du nourrisson » (cf. Journal de l'Inserm, mai-juin-juillet 2003). Or qui, majoritairement, prend soin des nourrissons dans notre société? Enfin, je me contenterai de mentionner l'existence de la pédophilie féminine, qu'on a semblé découvrir depuis à peine un an avec les procès d'Outreau et d'Angers. Je rappelle que dans ce dernier, on comptait, dans le box des accusés, 29 femmes et 37 hommes. Mais sur cette violence-là, nous n'avons, à ce jour, aucune étude sérieuse.

Au demeurant, les enfants ne sont pas les seuls êtres faibles susceptibles de pâtir de la violence féminine. La maltraitance des vieilles personnes est un autre sujet qui implique cette violence féminine. En 2003, le ministre des Personnes âgées faisait état du chiffre de 600 000 qui seraient maltraitées. Maltraitance souvent d'origine familiale, à domicile. Mais, que ce soit dans les familles ou dans les institutions, ce sont les femmes qui s'occupent majoritairement des vieux, comme elles s'occupent majoritairement des plus jeunes.

Reste un sujet toujours tabou qui n'a fait l'objet que de très rares et parcellaires travaux - spécialement en France : la violence au sein des couples de lesbiennes. Une étude de l'Agence de santé publique du Canada de 1998 conclut qu'il y a la même proportion de violence dans les couples gays et lesbiens que dans les couples hétérosexuels. Toutes violences confondues, 1 couple sur 4 fait état de violence en son sein.

De tous ces chiffres fastidieux mais nécessaires, il ressort qu'on ne devrait pas parler de « violence de genre », mais de « droit du plus fort ». Un seul crime est indiscutablement plus propre aux hommes qu'aux femmes, c'est le viol, aujourd'hui puni en France aussi sévèrement que le meurtre. Reste qu'hommes et femmes, lorsqu'ils sont en position de domination, peuvent déraper dans la violence. Les photos d'Abou Ghraib en Irak l'ont démontré, comme l'avait déjà démontré la participation des femmes dans les génocides nazi et rwandais. Que les hommes aient été dans l'Histoire les grands responsables de la violence physique est une évidence. Ils sont, depuis des millénaires, les détenteurs de tous les pouvoirs - économiques, religieux, militaires, politiques et familiaux, c'est-à-dire les maîtres des femmes. Mais, dès lors que l'on assiste au partage des pouvoirs qu'appelle la démocratie, il est inévitable que de plus en plus de femmes, en position de domination, tendent à en abuser, c'est-à-dire à être violentes à leur tour.

Par ailleurs, il faut reconsidérer le concept de violence, utilisé aujourd'hui pour désigner n'importe quel acte, hors de tout contexte. Le même mot ne peut pas s'appliquer à un geste déplacé dans un lieu public et à un viol. Ni s'appliquer non plus à de nombreuses situations qui figurent dans les enquêtes de violences conjugales. Une remarque désagréable, une insulte, un acte autoritaire déplacé ou même la menace d'une gifle ne peuvent être, en tant que tels, assimilés à une atteinte destructrice de l'autre. Les dérapages de la vie à deux ne suffisent pas à définir le « terrorisme conjugal », qui est d'une tout autre nature et que de nombreux spécialistes définissent aujourd'hui comme « une dynamique de couple où l'un des partenaires porte atteinte à l'intégrité et à la dignité de l'autre par un comportement agressif, actif et répété dont le but est de le contrôler ». Il me semble aussi déraisonnable de mettre sur le même plan la violence contre les femmes observée dans les Etats démocratiques et celle observée dans les États patriarcaux, non démocratiques. Dans ces derniers, la violence contre les femmes est une violence fondée sur des principes philosophiques, traditionnels et religieux qui sont à l'opposé des nôtres. Ce sont ces principes qui doivent être combattus. Seules l'éducation des femmes et leur mobilisation finiront par mettre fin à cette aliénation systématique, qui donne tous les droits à un sexe et tous les devoirs à l'autre.

En revanche, la violence à l'égard des femmes dans nos sociétés est tout à fait contraire à nos principes. Elle appelle la répression de ses auteurs, mais, contrairement à ceux qui disent que toute société est structurellement violente à l'égard des femmes, je pense qu'elle révèle avant tout une pathologie psychologique et sociale, qui nécessite des soins et une réflexion sérieuse sur nos priorités. L'augmentation de la violence que l'on observe dans les sociétés occidentales, quel que soit l'âge, le sexe, et le contexte social, est peut-être à mettre en relation avec une incapacité de plus en plus grande à supporter la contrainte des devoirs et une propension inquiétante à confondre droits universels et désirs individuels.

L'hiver 2005 nous a appris qu'il y avait une forte augmentation de la violence des jeunes, dans les écoles, les collèges et les lycées - jusqu'aux maternelles - et qu'elle touchait toutes les classes sociales. Énervements, incivilités, insultes et coups sont devenus l'expression d'une agressivité banale, y compris à l'égard de ceux qui sont censés nous aider et nous protéger, comme les professeurs ou les médecins. Entre 1999 et 2003, l'Insee indique que le nombre de Français victimes d'agressions (injures, menaces, coups) a crû de 20%. Dans ces conditions, on devrait s'interroger sur notre incapacité de plus en plus grande à supporter les frustrations et à maîtriser notre agressivité.

C'est notre éducation qui est en cause, et non nos principes. C'est elle qu'il faut changer. Depuis une trentaine d'années, l'épanouissement individuel et la satisfaction de nos désirs ont pris le pas sur le respect de l'autre et de la loi commune. Cela concerne tant les hommes que les femmes et n'a rien à voir avec ce qui se passe dans d'autres régions du monde où, à l'opposé, la loi est un carcan et où l'épanouissement individuel n'a tout simplement pas de sens. En vérité, nos sociétés ont autant besoin de réapprendre la notion de devoir que les autres, de réclamer leurs droits. En voulant à tout prix confondre les deux contextes, on se condamne non seulement à l'impuissance, mais aussi à l'injustice. À force de crier à la « violence de genre », on se rend coupable d'un nouveau sexisme qui n'est pas plus acceptable que le premier.

Une guerre à deux [encart]


C'est dit tout net, de tableau en tableau. La guerre conjugale se pratique à deux. Sondés par l'institut BVA sur les tensions qu'ils ont pu vivre durant les douze derniers mois de leur vie de couple, les Français de 20 à 59 ans ont tous le sentiment d'avoir traversé au moins l'une des situations testées dans cette étude. 44% des personnes interrogées ont essuyé, de la part de leur conjoint, des remarques désagréables sur leur propre famille ou sur leurs amis(es). 34% se sont sentis dévalorisés et critiqués. 30% ont été la cible d'une jalousie questionneuse: «Où étais-tu, avec qui?» 29% ont vu l'autre décider de dépenses importantes sans tenir compte de leur avis. Et 25% ont dû supporter de le voir «cesser de parler, refuser totalement de discuter», bref, faire la gueule. Il y a pire, mais c'est un peu plus rare. 23% se sont entendu balancer des remarques désagréables sur leur physique - «T'es moche!» - et 22% sur leurs performances sexuelles. 23% accusent leur conjoint d'avoir méprisé leurs opinions en privé, et parfois en public (13%).



Mais le plus intéressant n'est pas là. La surprise, ce sont les hommes. Comme les femmes, ils se plaignent d'être à l'occasion rabroués, maltraités, déconsidérés. Plus souvent que les femmes, ils dénoncent le harcèlement jaloux de leur conjointe: 18% d'entre eux (pour 12% des femmes) déclarent que l'autre les empêche de parler à d'autres femmes (hommes). 34% des hommes (26% des femmes) déclarent que l'autre exige de savoir avec qui et où ils étaient ; 33% (27% des femmes) que l'autre décide de dépenses importantes sans tenir compte de leur avis. Ce seraient les femmes qui hésiteraient le moins à décocher des critiques sur l'apparence physique. Et elles ne seraient pas les dernières à lancer des insultes ou des injures: 15% des hommes l'affirment, alors que 8% des femmes en accusent leur conjoint. Certes, il s'agit de déclarations. A manier avec précaution, donc. Mais il n'est pas forcément facile, pour un homme, de se dire l'objet de pressions psychologiques.

Sur quelques questions, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à se déclarer victimes: leur conjoint les «dévaloriserait» plus souvent (37%, contre 30%) et s'attaquerait en particulier plus facilement à leurs compétences sexuelles (25%, contre 19%). A noter: sur certaines questions, les femmes répondent de façon plus pessimiste que dans l' «Enquête nationale sur la violence envers les femmes en France» de 2001. Le cadre de notre sondage, moins sombre et plus léger, a sans doute contribué à dédramatiser le sujet, et libéré la parole. S'il montre bien que les hommes et les femmes sont aussi capables les un(e) s que les autres de «violences» conjugales, il ne dit rien, évidemment, de toutes les querelles qui dérapent, le plus souvent au détriment des femmes, dans le fait divers



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/12/06 13:18 par HARIBO1.
m
5 décembre 2006 14:30
HARIBO1
QUELLE HAINE !!
Tu dois être traumatisé par cette loi promulgué récenment (contre la violence qui touche ces femmes ).

calme ta peine ! tu ne changera rien a cela , et d ailleurs concernant les femmes c est fini plus de violence accepté DE QUEL DROIT ? et si toi tu approuve la violence c est ton droit , seulement tu assume tes délits !
De plus j ai l impression que tu sous estime le travail des autorités , d après ce que tu dis c est comme si tu accuse les autorités de ne ps bien faire leurs travail et qu il impliquent les hommes sous de fausses accusations .

FAUT PEU -ETRE DEMANDER L AVIS DE CELLES QUI ONT ETE BATTUS ET SOUS LES YEUX DE LEURS ENFANTS ! AUSSI CELLES QUI SONT DECEDES SUITE AUX BLESSURES GRAVE DONT ELLES ONT ETE VICTIMES .
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