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Le Maroc remet à l'ONU son projet d'autonomie du Sahara
k
12 avril 2007 11:27
(jeune afrique)
Le Maroc a remis au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, mercredi à New York, le texte de son initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie du Sahara Occiental, a-t-on annoncé de source officielle à Rabat.

Le plan, qui a été remis à M. Ban Ki-moon par le représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Mostafa Sahel, s'articule autour de trois axes, à savoir, la souveraineté du Maroc, la prise en compte des particularités sociales et culturelles de la région et des critères internationaux en matière d'autonomie.



La proposition marocaine a été qualifiée de "constructive" par Paris et Madrid a estimé qu'elle pouvait constituer "une base de dialogue" entre les parties, tandis que Londres et Rome, qui encouragent le dialogue, affirment attendre de connaître sa teneur pour exprimer leur point de vue.


Ancienne colonie espagnole, le Sahara Occidental est sous contrôle du Maroc depuis 1975. Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame l'indépendance de ce territoire.
Lahlou le fassi d'origine judeo-andalouse et fier de l'etre.
O
12 avril 2007 18:48
Citation
kandar a écrit:
(jeune afrique)
Le Maroc a remis au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, mercredi à New York, le texte de son initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie du Sahara Occiental, a-t-on annoncé de source officielle à Rabat.

Le plan, qui a été remis à M. Ban Ki-moon par le représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Mostafa Sahel, s'articule autour de trois axes, à savoir, la souveraineté du Maroc, la prise en compte des particularités sociales et culturelles de la région et des critères internationaux en matière d'autonomie.



La proposition marocaine a été qualifiée de "constructive" par Paris et Madrid a estimé qu'elle pouvait constituer "une base de dialogue" entre les parties, tandis que Londres et Rome, qui encouragent le dialogue, affirment attendre de connaître sa teneur pour exprimer leur point de vue.


Ancienne colonie espagnole, le Sahara Occidental est sous contrôle du Maroc depuis 1975. Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame l'indépendance de ce territoire.

.................................................

Les USA ont suivi la France et l'Espagne .

Une gifle pour le Journal Hebdo qui voulait nous faire croire que la rencontre Bedjaoui/Rice allait faire pencher la balance coté algerien .

La Grande Bretagne ne peut que suivre les USA ( alliés traditionnels).
n
12 avril 2007 19:31
Tout à fait!

Le Journal Hebdo se fait rédiger ses articles sur le Sahara par d'incompétents pro-polisariens.
Si je me souviens bien l'article que tu mentionnes était signé un certain Omar Brouksy. J'avais déjà lu quelques uns de ses écrits qui auraient gêné toute rédaction sérieuse.

Après mon séjour au Maroc j'ai constaté sur place qu'on ne donne pas (et plus) d'importance à ce journal. Souvent c'était le seul qui manquait dans les étalages des kiosques au boulevard. C'est dire que les marocains en ont assez de ses médiocrités. Il intérèsse seuls les médias étrangers et des organisations têtues comm RSF.

Pour revenir au sujet, c'est ce qu'on récolte qu'on on fait du bon travail. Le gouvernement marocain était bien persévérant et méthodique dans sa démarche. Ce qui a été fait les deux dernières années pour le Sahara est énorme et je crois fermement que le Maroc en finira avec cette question bientôt.



Citation
Ouldlablad a écrit:
Les USA ont suivi la France et l'Espagne .
Une gifle pour le Journal Hebdo qui voulait nous faire croire que la rencontre Bedjaoui/Rice allait faire pencher la balance coté algerien .
La Grande Bretagne ne peut que suivre les USA ( alliés traditionnels).
c
13 avril 2007 06:36
Les reactions des pays,cites enhaut, sont des reflexes DIPLOMATIQUES,pas plus,vous ne voulez pas, quand meme,qu'ils disent, ce projet d'autonomie,c'est de la mer*e.
Croisons les doigts,rien n'est encore jouer.
n
13 avril 2007 09:58
Absolument pas, l'inverse est vrai!

La France est connu pour sa position pro-marocaine, maintenant elle la souligne surtout que le Maroc lui facilite la tache par une proposition qu'elle peut défendre.

Qualifier un projet de "sérieux" et de "crédible" ou de "constructif" par voix officielles et non n'importe comment revient à dire qu'on soutient ce projet mais qu'on ne veut pas jouer plus vite que la musique.

Même l'Espagne socialiste qui était un allié classique du polisario revient sur sa position pour soutenir la proposition marocaine en jugeant que "l'autonomie pourrait constituer une solution au conflit du Sahara". Cela ne veut dire autre chose que si le polisario et l'algerie refusent c'est qu'ils rejetent une solution devenue possible, et donc qu'ils cherchent le trouble.

Le succès diplomatique est tel que la presse internationale comme Le Monde le reconnait ouvertement et qu'il met en rage la presse algérienne piégée par son service de la junta militaire d'Alger.




Citation
casamonamour1 a écrit:
Les reactions des pays,cites enhaut, sont des reflexes DIPLOMATIQUES,pas plus,vous ne voulez pas, quand meme,qu'ils disent, ce projet d'autonomie,c'est de la mer*e.
Croisons les doigts,rien n'est encore jouer.
13 avril 2007 11:51
Ce projet sera un "tlata ou dama" pour les ennemis du Maroc, mais je ne sais pas si vous dites ça chez vous "casamonamour 1" winking smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/04/07 11:53 par Hamid.
"Avec un H majuscule"
n
13 avril 2007 15:55
Voici un autre article qui souligne le changement de ton dans la presse internationale et que l'effort paye. C'est de l'AFP.

Le polisario cherche une issue, maintenant. Son effondrement a été déjà noté par Le Monde.

Qui a l'e-mail du journal hebdo pour leur envoyer ces deux articles? Ca leur apprendra une petite leçon de relations internationales.


Le Maroc et Front Polisario présentent leurs plans à l'Onu
12 avril 2007 - AFP
Le Maroc et le Front Polisario, qui lui conteste la souveraineté sur le Sahara occidental, ont présenté à l'ONU deux projets opposés pour mettre fin au conflit qui les oppose depuis 32 ans.

Mercredi à New York, Rabat a franchi un nouveau pas en présentant son plan d'autonomie au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

Ce plan accorde de larges prérogatives aux habitants du Sahara occidental, mais sous la souveraineté du Maroc. Des négociations avec les parties (Front Polisario et éventuellement l'Algérie) et un référendum sur le projet d'autonomie ont notamment été proposés par le Royaume.


Cette proposition, lancée par le roi Mohammed VI du Maroc, avait été vigoureusement dénoncée et rejetée par le Polisario qui réaffirmait "le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination".

Ce mouvement indépendantiste, soutenu par Alger, a de son côté proposé un autre plan à l'ONU, le même jour. Il offre des "garanties sur le statut des résidents marocains au Sahara occidental, l'exploitation en commun et équitable de ses ressources et des garanties sécuritaires au Maroc", selon une déclaration à l'AFP de M'hammed Khaddad, coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations unies pour le Sahara occidental (Minurso).

Le Polisario a pris acte des changements économiques et sociaux, notamment des investissements considérables engagés par le Maroc dans les infrastructures et le développement urbain du Sahara occidental.

Ce mouvement indépendantiste présente un projet qu'il considère comme "souple et constructif", qui "garantit les droits nationaux du peuple sahraoui à l'autodétermination à travers un référendum libre et régulier".

Le projet est aussi, selon un communiqué du Polisario, "ouvert à la coopération et à des relations de bon voisinage avec le Royaume du Maroc et l'ensemble des pays de la région".

Un changement notable de ton a marqué l'attitude du Polisario et celle du Maroc, qui, lui aussi, s'est engagé dans son projet présenté mercredi à Ban Ki-moon, à "négocier avec bonne foi et de manière constructive (...) pour parvenir à une solution politique définitive et acceptée de toutes les parties afin de régler ce différend dont souffre toute la région".


La vaste campagne diplomatique de Rabat qui a envoyé ces deux derniers mois des émissaires à tous les pays membres du Conseil de sécurité et à de nombreux dirigeants du monde arabe, d'Europe, d'Afrique et d'Amérique latine pour expliquer le projet d'autonomie, a réussi à gagner la sympathie ou la "compréhension" de plusieurs capitales, notamment de Madrid, ancienne puissance coloniale, et de Washington.

Rabat propose que le régime d'autonomie soit issu des négociations, et soumis à "une consultation référendaire des habitants concernés, conformément au principe d'autodétermination et aux articles de la charte des Nations unies".

Le projet marocain accorde aux Sahraouis "la gestion de leurs affaires par le biais d'institutions législatives, exécutives et judiciaires", dans le cadre de la souveraineté marocaine. Un parlement, une police et des tribunaux locaux ont notamment été proposés par le Royaume.

Selon le projet de Rabat, l'Etat marocain gardera les attributs de la souveraineté, "notamment le drapeau (national), l'hymne national et la monnaie". La sûreté nationale, la défense, l'unité territoriale, les relations extérieures et le système judiciaire du royaume seront assurés et gérés par l'Etat marocain.

Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, a été annexé par Rabat en 1975. Cette annexion a été refusée par le front Polisario qui réclame l'indépendance du territoire, avec le soutien de l'Algérie.
O
13 avril 2007 16:12
Citation
nomad a écrit:
Voici un autre article qui souligne le changement de ton dans la presse internationale et que l'effort paye. C'est de l'AFP.

Le polisario cherche une issue, maintenant. Son effondrement a été déjà noté par Le Monde.

Qui a l'e-mail du journal hebdo pour leur envoyer ces deux articles? Ca leur apprendra une petite leçon de relations internationales.


Le Maroc et Front Polisario présentent leurs plans à l'Onu
12 avril 2007 - AFP
Le Maroc et le Front Polisario, qui lui conteste la souveraineté sur le Sahara occidental, ont présenté à l'ONU deux projets opposés pour mettre fin au conflit qui les oppose depuis 32 ans.

Mercredi à New York, Rabat a franchi un nouveau pas en présentant son plan d'autonomie au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

Ce plan accorde de larges prérogatives aux habitants du Sahara occidental, mais sous la souveraineté du Maroc. Des négociations avec les parties (Front Polisario et éventuellement l'Algérie) et un référendum sur le projet d'autonomie ont notamment été proposés par le Royaume.


Cette proposition, lancée par le roi Mohammed VI du Maroc, avait été vigoureusement dénoncée et rejetée par le Polisario qui réaffirmait "le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination".

Ce mouvement indépendantiste, soutenu par Alger, a de son côté proposé un autre plan à l'ONU, le même jour. Il offre des "garanties sur le statut des résidents marocains au Sahara occidental, l'exploitation en commun et équitable de ses ressources et des garanties sécuritaires au Maroc", selon une déclaration à l'AFP de M'hammed Khaddad, coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations unies pour le Sahara occidental (Minurso).

Le Polisario a pris acte des changements économiques et sociaux, notamment des investissements considérables engagés par le Maroc dans les infrastructures et le développement urbain du Sahara occidental.

Ce mouvement indépendantiste présente un projet qu'il considère comme "souple et constructif", qui "garantit les droits nationaux du peuple sahraoui à l'autodétermination à travers un référendum libre et régulier".

Le projet est aussi, selon un communiqué du Polisario, "ouvert à la coopération et à des relations de bon voisinage avec le Royaume du Maroc et l'ensemble des pays de la région".

Un changement notable de ton a marqué l'attitude du Polisario et celle du Maroc, qui, lui aussi, s'est engagé dans son projet présenté mercredi à Ban Ki-moon, à "négocier avec bonne foi et de manière constructive (...) pour parvenir à une solution politique définitive et acceptée de toutes les parties afin de régler ce différend dont souffre toute la région".


La vaste campagne diplomatique de Rabat qui a envoyé ces deux derniers mois des émissaires à tous les pays membres du Conseil de sécurité et à de nombreux dirigeants du monde arabe, d'Europe, d'Afrique et d'Amérique latine pour expliquer le projet d'autonomie, a réussi à gagner la sympathie ou la "compréhension" de plusieurs capitales, notamment de Madrid, ancienne puissance coloniale, et de Washington.

Rabat propose que le régime d'autonomie soit issu des négociations, et soumis à "une consultation référendaire des habitants concernés, conformément au principe d'autodétermination et aux articles de la charte des Nations unies".

Le projet marocain accorde aux Sahraouis "la gestion de leurs affaires par le biais d'institutions législatives, exécutives et judiciaires", dans le cadre de la souveraineté marocaine. Un parlement, une police et des tribunaux locaux ont notamment été proposés par le Royaume.

Selon le projet de Rabat, l'Etat marocain gardera les attributs de la souveraineté, "notamment le drapeau (national), l'hymne national et la monnaie". La sûreté nationale, la défense, l'unité territoriale, les relations extérieures et le système judiciaire du royaume seront assurés et gérés par l'Etat marocain.

Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, a été annexé par Rabat en 1975. Cette annexion a été refusée par le front Polisario qui réclame l'indépendance du territoire, avec le soutien de l'Algérie.

........................................

Pour la première fois, le Polisario ,parle ,dans son projet d'une possible acceptation d'une autonomie dans le sahara.Ce qui tranche avec son discours ' l'indépendance ou rien ".

Il parle aussi de discussions directes avec le Maroc.L'Algerie serait elle larguée ?

En tout cas le forcing diplomatique marocain commence a avoir son effet et les pétrodollars algériens n'ont plus leur efficacité d'antan.
a
13 avril 2007 16:16
nomad, n´oublie pas d´envoyer aussi cet article au Journal Hebdo :-)

C´est l´editio d´aujourdhui du Washington Times:

____________________
A solution in the Western Sahara?
TODAY'S EDITORIAL



On Wednesday, the Moroccan government presented the United Nations with a framework for autonomy for the Western Sahara region, taking the first step, which the United Nations has called for repeatedly, toward a political dialogue with its longtime adversary, the Polisario Front. The plan is a starting point, but it immediately won plaudits from Undersecretary of State Nicholas Burns, who called it "a serious and credible proposal."

The bloody conflict between the Moroccan government and the Algerian-backed Polisario Front, which represents the Sahwari tribe, dates back more than three decades. From 1975 until a U.N.-brokered cease-fire agreement in 1991, Moroccan forces were engaged in a guerrilla war with the Polisario. Since then, the two sides have been locked in a protracted political struggle over the territory known as the Western Sahara, where the Sahrawi claim sovereignty.

The terms of the 1991 cease-fire agreement were not fully met until August 2005, when the Polisario, under pressure from the international community -- particularly the United Nations and the United States -- finally released the last 404 Moroccan prisoners of war. The heinous conditions the POWs faced, including barbaric torture and forced labor, was a human face on the political struggle, and revealed the true nature of the Polisario Front, which had long portrayed itself as victim.

Allowing the Sahrawi people to vote on a referendum seems like a simple enough solution, but the Polisario's insistence on restricting the voter lists locked that process into more than six years of effectively fruitless discussion. Recognizing this deadlock, the United Nations shifted its approach to encouraging direct negotiations between the Moroccan government and the Polisario. If the two sides come together and negotiate a mutually acceptable solution, the thinking goes, the issue of who was allowed to vote wouldn't be so contentious.

The Moroccan initiative is the first, and to date the only, proposed framework for a political solution to come from either side, and from it the two sides can craft a final agreement. It preserves Moroccan sovereignty, but gives the Western Sahara sufficient autonomy to become effectively self-governing. The autonomous region would, for instance, have a local legislature that would, in turn, elect an executive, who would be invested by the king.

Resolving this issue is also necessary for the entire Maghreb region to move forward economically. The region will prosper collectively, but that kind of integration isn't possible until this political issue has been resolved. Inasmuch as poverty and dire economic circumstances fuel the recruitment of terrorists, two incidents this week -- one an attack in Algiers claimed by a group that now calls itself al Qaeda in the Islamic Maghreb, the other a standoff in Casablanca that ended after three suicide bombers blew themselves up and a fourth was killed by police -- testify to the importance of helping the region.

The Polisario now needs to reciprocate the Moroccan government's move to the negotiating table. Getting it to do so may be challenging, however. The Polisario continues to demand a referendum and threaten renewed violence. International pressure was crucial to bringing about a successful, albeit much belated, resolution of the Moroccan POW situation, and it will be important again in compelling the Polisario to come to the table and discuss a political solution for the Western Sahara. A firm line is required. The United States can make clear to the Polisario that if it cares for the Sahrawi people, it needs to begin serious negotiations.

Source:
[washingtontimes.com]
n
13 avril 2007 16:56
Voilà un article qui clarifie encore plus les choses. Je ne manquerais pas de l'envoyer au journal une fois leur e-mail acquise.

Amicalement
m
13 avril 2007 19:58
salut nomad. Bien reposé i hope winking smiley

Contrairement à amar, benchemsi a été plus pragmatique ce qui explique l'avance prise par telquel sur lejournal en terme de crédibilité.

Voici l'avis de benchemsi sur leprojet présenté par le maroc :

[www.medi1.com]
b
15 avril 2007 14:38
Nomad et les autres, voila je l'ai fait pour vous.

Cher Monsieur Amar,

En lisant l'article de votre "auteur" Mr Omar Brouksy "Sahara : La diplomatie algérienne prend le dessus" tout être humain suivant l'actualité sur ce sujet ne peut que se rendre compte deux faits:

1- Votre rédaction s'est aveuglée en voulant régler les comptes avec le "régime" au Maroc. Elle est la seule au monde maintenant à vouloir nier des succès diplomatiques au pays.

2- Elle le fait de manière anachronique, peu recherchée et non pertinente, telle que des allégations avancées imprudemment soient démenties par les faits ou deviennent obsolètes de part leur invalidité. Vous niez par exemple qu'il y avait une large consultation avec les partis politiques, le CORCAS et d'autres institutions du pays et voilà, comme pour faire taire, le texte intégral de la proposition marocaine vient d’être publié sur Internet. Vous "sources proches du dossier ne vous ont-elles pas averti?".

En bas veuillez trouver des articles choisis de la presse internationale, qui, alors jusque là plutôt critique envers le Maroc, sait maintenant faire la part des choses. Chose qu'on ne peut pas dire de vous et de votre magazine, devenu suspect chez les marocains.

Car enfin de compte, critiquer les démarches du pays dans une question est une chose, mais le faire systématiquement en se donnant systématiquement la peine de déclarer la victoire de l'ennemi, encore même quand cela est contraire aux faits, cela relève plus qu'une question sur les intentions et les buts de votre journal.

Dans des forums Internet il est devenu déjà comme chose évidente que vos rédacteurs sur la question (en exemple Mme Graciet) sont acquis au le Polisario et l'Algérie. Chose grave et pour un média marocain et pour la traitement neutre et objectif de l’information.

Dans mon estimation vous allez finir seul. Les marocains peuvent être sévères avec leur pays, mais ils ne sont pas acquis pour ceux de leurs compatriotes qui jouent le rôle de l'ennemi. En témoignent les cas de Ali Lmrabet et Driss Basri.

Salutations

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Le Maroc dépose à l'ONU un plan d'autonomie pour le Sahara occidental
LE MONDE | 12.04.07 | 14h10 • Mis à jour le 12.04.07 | 14h10

Le Maroc a soumis à l'ONU, mercredi 11 avril, un projet d'autonomie pour le Sahara occidental, visant à "mettre fin à l'impasse" de plus de trente ans sur le statut de l'ancienne colonie espagnole, annexée par Rabat en 1975. Les indépendantistes du Front Polisario ont rejeté le plan, qui consacre la souveraineté marocaine, et présenté un projet alternatif préservant le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.

Le projet marocain n'est, selon une source sahraouie pro-marocaine, que "l'ossature d'un plan destiné à s'étoffer". Il prévoit pour les habitants du Sahara occidental un Parlement et un gouvernement autonomes, "comparables à ce qui existe en Espagne". L'enseignement ou la gestion des affaires du Sahara reviendraient à ce pouvoir autonome, alors que les affaires étrangères, la défense, la monnaie, la gendarmerie ou la douane resteraient aux mains de Rabat.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dépositaire de la nouvelle initiative, a, selon une source onusienne, rappelé au Maroc que toute solution devrait être "mutuellement acceptable" et a fait référence aux résolutions du Conseil de sécurité, qui mentionnent le droit à l'autodétermination. Le Conseil de sécurité, qui doit renouveler, fin avril, la Mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso), examinera le projet.

PROPOSITION "CRÉDIBLE"

La monarchie chérifienne maintient son refus du plan "Baker II", du nom de l'ancien secrétaire d'Etat américain, qui prévoit un référendum d'autodétermination après une autonomie de cinq ans. La diplomatie marocaine s'est lancée, ces derniers mois, dans une vaste offensive diplomatique, sur tous les continents, pour défendre son plan, qui exclut l'indépendance.

Le Front Polisario, qui mène une contre-offensive, ne fait pas l'unanimité au Sahara occidental, où le Maroc a eu l'habileté de réactiver le Conseil des tribus sahraouies (Corcas), tombé en désuétude, et l'a associé à l'élaboration de son projet d'autonomie. Epuisée et démoralisée par un conflit qui s'éternise, la population sahraouie n'est pas insensible aux positions du Corcas et rejette aussi bien le pouvoir central marocain que la tutelle du Front Polisario ou de son parrain algérien.

Cette lassitude, la communauté internationale la partage. Cela explique les réactions globalement favorables au projet marocain de pays tels que la France, la Belgique et l'Espagne. Chacun voit là une coquille vide qu'il convient de remplir, avec l'espoir d'aboutir un jour à un compromis acceptable par tous, sur le modèle nord-irlandais.

Le numéro trois du département d'Etat américain, Nicholas Burns, a qualifié la proposition de "sérieuse et



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/04/07 14:39 par bourezza.
 
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