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MAroc Outsourcing
z
13 décembre 2006 20:02
dommage le reste des articles est payant: [www.jeuneafrique.com]

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De l’autre côté du miroir

MAROC - 10 décembre 2006 - par PAR PATRICK SANDOULY
La phrase que voici fera frémir d’horreur les défenseurs de la langue française : « Pour saisir toutes les opportunités de l’outsourcing, notre stratégie offshoring doit s’orienter vers le back-office. » Comme souvent dès qu’il est question de management ou de nouvelles technologies, les anglicismes s’imposent dans les conversations jusqu’à ce que des termes francophones prennent le relais. Et, dans la plupart des cas, le temps d’adaptation du vocabulaire traduit un certain retard français dans l’assimilation de la technique concernée, généralement inventée ailleurs. Dès lors que la délocalisation est à destination d’un autre pays, généralement choisi pour ses coûts de main-d’œuvre avantageux, il est question d’offshoring. Le marché mondial ainsi créé est celui de l’outsourcing (« externalisation »).

Baisse des coûts de communication aidant, le mouvement s’amplifie : parti du textile, il atteint aujourd’hui les services téléphoniques ou les équipements automobiles avant de concerner, demain, la production de missions bancaires (back-office) ou celle de logiciels. Pour un pays qui se veut résolument moderne, il y a là un gisement d’activités rémunératrices, créatrices d’emplois et de croissance économique. À condition, bien sûr, d’être à la hauteur, et c’est tout l’objet de la stratégie Offshoring Maroc 2010. Respectant cette appellation, nous n’avons pu, dans ce dossier qui lui est consacré, éviter d’utiliser les mots du jargon professionnel. Le premier apparaît dès la couverture, dont le titre résume l’ambition de tout un pays sous forme d’une adresse Internet.

Il faut croire que, dans ce domaine aussi, le retard français et, plus généralement, européen est patent. Alors que depuis plus de dix ans entre 15 000 et 30 000 postes de travail quittent chaque mois les États-Unis pour s’installer en Inde, en Chine ou ailleurs, les annonces de licenciements ou de suppressions de postes sont mal vécues au nord de la Méditerranée, et plus encore si les emplois perdus partent à l’étranger. Le phénomène est pourtant inéluctable : la gamme des activités transférables s’élargit, tout comme la liste des pays cibles, qui attirent de plus en plus d’entreprises, toujours à la recherche de marchés plus dynamiques. Tant mieux pour les pays du Sud et pour leur développement. C’est à l’Europe vieillissante qu’il appartient de trouver sa place sur cet échiquier économique international. Le Maroc, quant à lui, semble se donner les moyens d’en tirer le meilleur parti.
s
15 décembre 2006 09:47
le Maroc pourra en tirer le meilleur parti à condition de mettre à niveau les Hommes (ressources humaines), ce qui est loin d'être le cas, ce sujet à été abordé durant les intégrales de l'investissement tenu il y a une semaine à skhirrat (au passage c'était un flop) notamment par M. Jamal BOUOIYOUR Economiste à l'université de Pau, mais comme ici les gens n'ont pas le droit de critiquer, on lui a coupé la parole et il ne l'a plus repris ensuite...
t
15 décembre 2006 09:57
salut sofiane68, tu crois que le Maroc a un manque de ressources humaines?
 
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