Le Maroc, nouvel eldorado des centres d'appels français
Opérateurs télécoms, compagnies d'assurances, instituts de sondages,... : de plus en plus d'entreprises françaises se laissent tenter par la délocalisation de tout ou partie de leurs services clients. Et dans un cas sur deux, elles choisissent le Maroc, où le Français est largement parlé, le coût de la main d'oeuvre peu élevé, et les employés motivés par des salaires équivalent à deux fois le SMIC marocain pour les débutants. RTL a mené l'enquête.
Main d'oeuvre bon marché, langue française parlée
Après l'Inde, le Maroc. Suivant la voie d'entreprises américaines qui se sont installées ces dernières années en Asie, de plus en plus d'entreprises européennes, françaises et espagnoles en tête, se laissent séduire par la délocalisation de tout ou d'une partie de leurs services clients au Maroc.
De l'autre côté de la Méditerranée, le Maroc est ainsi devenu le nouvel eldorado des centres d'appels. Au cours des cinq dernières années, 10 000 emplois de télé-conseillers y ont été créés, à 85% par des entreprises françaises et espagnoles.
Ce qui poussent les fournisseurs d'accès, les opérateurs télécom, les compagnies d'assurance ou encore les instituts de sondage à traverser la mer ? D'abord le coût de la main d'oeuvre, bien moins élevé qu'en France. Le salaire moyen dans les centres d'appels au Maroc tourne ainsi autour de 400 euros, pour 43 heures de travail hebdomadaire. Au total, un téléopérateur revient à environ 600 € par mois, toutes taxes comprises, à son employeur. Ensuite, au Maroc, la langue française est largement parlée. Enfin, les entreprises hexagonales y trouvent des candidats très motivés.
Deux fois le Smic marocain
Travailler dans un centre d'appels est en effet devenu très recherché par les jeunes marocains. Exemple chez ce concurrent de france Télécom, à Casablanca, où 50 à 80 CV sont reçus chaque jour. Car pour les candidats, le métier de télé-opérateur est devenu un moyen de faire carrière. D'autant plus qu'ils y reçoivent, même pour un débutant, un salaire en moyenne deux fois supérieur au Smic local, pour huit heures de travail par jour, cinq jours par semaine. Une opportunité qu'ils sont nombreux, jeunes diplômés ou personnes plus expérimentées, à vouloir saisir.
Conscient de l'attrait qu'il représente pour les entreprises françaises, le Maroc a même mis sur pied une formation de téléconseiller. Elle dure trois ou quatre mois et insiste sur la prononciation et la connaissance du français, mais aussi sur la connaissance de la culture française : histoire, géographie, nom des départements, de personnalités.
mustangd10 a écrit: ------------------------------------------------------- > Salem, > > C'est quoi la difference entre une economie > structuré et le souk? > y a d'autres intox mieux que ca mon amiafin > d'opiumé les gens par le mensonge. > > > Bien a vous
Tu parles bien. Une econmie structuré c´est bien d´en parlé...mais une economie d´assistés socialement il faut en parlé aussi!
essayes d´etre rationel et realiste mon cher meme si la nostalgie pousse les gens a idealiser leur pays d´origine...comme c´est le cas de ce que t´es en train de faire.
Tu mas vu un jour glorifié notre economie bien qu'elle se comporte bien maintenant, mais c'est tellement fragile que pour moi c'est pas le meilleur exemple, et que les economistes aux millions de dollars dans la banque mondiale ou dans le FMi ne viennent me dire le contraire sur l'etat de santé de notre economie.