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Maroc : 1,7 million de dirhams pour la restauration des Mosaïque de Volubilis
m
15 juillet 2021 20:25
Encore une très bonne nouvelle pour notre patrimoine et là il s'agit comme écris dans l'article du joyau du Maroc : Volubilis.
Chapeau à l'association Ifker qui s'est manifesté pour la protection de ce monument de notre culture, et un grand merci au Département d'État pour l'octroie de fond car le nerf de la guerre c'est l'argent.
J'ai vu récemment un reportage à la TV traitant du pillage des joyaux de la civilisation nubienne au Soudan, c'est effroyable !
Le Maroc doit toujours garder à l'esprit que les hommes passent mais les monuments restent, et sans histoires, un peuple n'est rien.
Lors d'une rencontre avec Bourguiba, Hassan II dira "Entre nous, il y a malheureusement un grand Zoo" (L'Algérie)
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15 juillet 2021 20:27
Et qu’est-ce que c’est ?
Vol de nuit
15 juillet 2021 20:27
Pour les génération future

Nation millenaire on a dis
Citation
chéri bibi a écrit:
Encore une très bonne nouvelle pour notre patrimoine et là il s'agit comme écris dans l'article du joyau du Maroc : Volubilis.
Chapeau à l'association Ifker qui s'est manifesté pour la protection de ce monument de notre culture, et un grand merci au Département d'État pour l'octroie de fond car le nerf de la guerre c'est l'argent.
J'ai vu récemment un reportage à la TV traitant du pillage des joyaux de la civilisation nubienne au Soudan, c'est effroyable !
Le Maroc doit toujours garder à l'esprit que les hommes passent mais les monuments restent, et sans histoires, un peuple n'est rien.
15 juillet 2021 20:52
Excellente initiative, un magnifique site qui mérite d'être entretenu
16 juillet 2021 14:54
Mon père (rahimahou allah) avant de s'engager dans la résistance puis dans les FAR avait travaillé à Volubilis comme restaurateur de ces mosaïques. A l'époque c'était des Italiens qui s'en occupaient et il lui avaient appris la technique comment réparer une mosaïque. La prendre en photo, sortir la photo à l'échelle 1, dessiner les parties manquantes (partie artistique) et les subdiviser pour et passer à la réalisation de la mosaïque en argile avec passage au four, puis coloriage. L'étape la plus délicate était le collage. ça se faisait avec draps. (partie technique).
Après l'indépendance, mon père avait reçu plusieurs invitations des spécialistes pour émigrer les rejoindre en Europe, mais il a toujours rejeté la proposition par pur patriotisme. Après quand on se promenait à Volubilis on voyait ces mosaïques qui étaient colmatées au ciment. Il n'y avait plus de techniciens. Nous qui connaissions l'histoire, on avait mal au cœur.
m
16 juillet 2021 14:59
thumbs up Jolie histoire personnelle qui renseigne sur ce qui se faisait de bien avant.
C’est de savoir faire locale qu'il faut, et aussi inculqué aux générations futures le respect et le goût pour tout ce qui est patrimoine ancien, car une nation sans patrimoine ce n'est pas une nation. On l'a vu en Syrie le carnage que la guerre civile et les multiples interventions étrangères ont provoqué sur le patrimoine irremplaçable du pays.
Ne jamais oublier l'Histoire et protéger à tout prix le patrimoine national.
Citation
AL MASSIRA a écrit:
Mon père (rahimahou allah) avant de s'engager dans la résistance puis dans les FAR avait travaillé à Volubilis comme restaurateur de ces mosaïques. A l'époque c'était des Italiens qui s'en occupaient et il lui avaient appris la technique comment réparer une mosaïque. La prendre en photo, sortir la photo à l'échelle 1, dessiner les parties manquantes (partie artistique) et les subdiviser pour et passer à la réalisation de la mosaïque en argile avec passage au four, puis coloriage. L'étape la plus délicate était le collage. ça se faisait avec draps. (partie technique).
Après l'indépendance, mon père avait reçu plusieurs invitations des spécialistes pour émigrer les rejoindre en Europe, mais il a toujours rejeté la proposition par pur patriotisme. Après quand on se promenait à Volubilis on voyait ces mosaïques qui étaient colmatées au ciment. Il n'y avait plus de techniciens. Nous qui connaissions l'histoire, on avait mal au cœur.
 
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