LA démocratie «cathodique» soulève une polémique! A peine annoncés, les quotas sur le temps d’antenne et de parole suscitent déjà de vives réactions. Des partis politiques montent au créneau et dénoncent «l’absence d’équité» dans les quotas tels qu’annoncés par les médias. A l’heure où nous mettions sous presse, la Haute autorité de la Communication audiovisuelle (Haca) s’apprêtait à tenir une conférence de presse à Rabat. L’objectif était d’exposer les cadres juridique et pratique ainsi que les mécanismes de suivi qui régissent l’intervention des partis dans les médias audiovisuels dans un souci de pluralisme. Mais, à la dernière minute, la conférence a été annulée, sans explications. Toujours est-il que les réactions des partis ne se sont pas fait attendre. Pour le PJD, «telle qu ’annoncée, la répartition fera apparaître une insuffisance, voire une polarisation en faveur des partis de la majorité», estime le n°2 du parti, Lahcen Daoudi. Selon lui, «des membres du gouvernement se déplacent dans les villes et régions du Maroc pour des activités propres au département dont ils ont la charge. Mais, souvent, la casquette partisane remplace le portefeuille ministériel, et il devient alors difficile de séparer les deux activités». Les petits partis brandissent à leur tour un manquement au principe d’équité. «On favorise les grandes formations. Du coup, on va prendre les mêmes et recommencer», signale un chef de parti qui requiert l’anonymat. Pragmatique, Abdelkrim Benatiq, SG du Parti travailliste, estime, quant à lui, que «les partis doivent bénéficier d’un temps d’antenne parfaitement égal, quelle que soit leur taille». Le temps d’antenne doit, selon lui, consacrer le pluralisme, le droit à la différence, la liberté de choix et d’opinion. Or privilégier les grandes formations aux petites se répercuterait inéluctablement sur les résultats des urnes. C’est «pour cela que notre parti a décidé de privilégier les actions sur le terrain. Rien ne vaut le terrain et la proximité au quotidien», soutient Benatiq. l’enjeu est de mise: la médiatisation de programmes et débats accrocheurs est en mesure de réconcilier les Marocains avec la politique. Une autre contrainte se pose. Avec la libéralisation des ondes, les radios privées ne seront-elles pas aussi tenues de respecter les quotas? «Je ne suis pas obligé de couvrir 33 partis, ni de respecter les quotas et les volumes horaires. D’ailleurs, mon positionnement ne me le permet pas», signale le directeur d’une radio. Quotas : LA répartition du temps d’antenne et de parole des partis politiques dans les médias audiovisuels sélectionne 3 catégories: les partis qui disposent d’un groupe parlementaire. Ils sont au nombre de huit: l’USFP, le PI, le PPS le RNI, le MP, le PJD, le PND et l’UC. Ce groupe dispose de 40% du temps d’antenne. Viennent ensuit les formations représentées dans l’hémicycle mais sans groupe parlementaire (PSU, FFD, MDS, Al Ahd, PRD, ADL…) Ces partis disposeront de 30% du quota. Enfin, le dernier groupe est représenté par les partis qui n’ont pas d’élus au Parlement. Ils bénéficient de 30% du quota. eh bein sa sent le bordel moi je croyais que la seul communication des partis c'était plutôt (chikhatte rouge "alcool" et chwa et couscouss " a désolé c'est un cliché mais bon!
Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/06/07 19:22 par Le marocain_2007.
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