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Le Maroc, un jeune pays vieux de treize siècles
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18 novembre 2005 09:35
source:www.lemonde.fr


Le Maroc, un jeune pays vieux de treize siècles, par Ahmed Charaï

LE MONDE | 17.11.05 | 15h22 • Mis à jour le 17.11.05 | 15h22


Le 18 novembre, le Maroc fête le cinquantenaire de son indépendance. (Cette date est celle du retour d'exil de Mohamed V ; en France, on retient plutôt la date du 2 mars 1956.) Ce demi-siècle n'a pas été un long fleuve tranquille. On ne peut comprendre le Maroc d'aujourd'hui sans se plonger dans cette période, probablement la plus importante de l'histoire d'un Etat vieux, rappelons-le, de treize siècles.

L'immense particularité du Maroc vient du fait que le mouvement national, la résistance à la colonisation, ne s'est pas fait contre le pouvoir en place, mais avec lui, et souvent sous sa bannière. A l'aube de l'indépendance, la monarchie et le mouvement national avaient tous deux le bénéfice de la victoire. Cette double légitimité allait avoir deux conséquences, l'une positive, l'autre très négative.

Positive ? Même dans les pires moments de répression, le Maroc allait garder une vie politique. En effet, la légitimité des partis issus du mouvement national, leur enracinement, ont fait que le multipartisme et une vie politique réelle, bien que souvent réprimés, ont perduré, sans discontinuité, durant ces cinquante ans. A l'inverse, ces deux légitimités se sont affrontées dès 1958, plongeant le pays dans une lutte féroce, qui a retardé son développement. La mise en cause de la monarchie a justifié le recours de celle-ci aux forces les plus rétrogrades, à des méthodes dictatoriales qui ont essaimé dans l'administration. Elles étaient aux antipodes des préoccupations des populations.

C'est l'affaire du Sahara qui permettra un début de normalisation en soudant le pays derrière une cause nationale. De là découle ce qu'on a appelé le "processus démocratique", qui a lui-même abouti à l'alternance, en 1998. Deux années plus tôt, la gauche avait voté pour une nouvelle Constitution, une façon d'enterrer toute contestation de la monarchie.

Depuis son intronisation, le roi Mohammed VI a enclenché une dynamique de réconciliation par l'entremise de l'IER (Instance équité et réconciliation). Pour la première fois dans le monde arabe, les victimes des années de plomb ont pu raconter leurs souffrances à la télévison. L'Etat a reconnu ses manquements et offert une indemnisation aux victimes.

Cette démarche, quelles que soient ses insuffisances, a abouti à un arsenal législatif qui met le Maroc au diapason des autres démocraties. Ainsi, une loi contre la torture, responsabilisant les exécutants et leur interdisant de se cacher derrière "les ordres", a été votée, le 16 septembre. Le long processus de normalisation, mal expliqué, souvent tortueux, a affaibli les partis issus du mouvement national. L'encadrement partisan souffre de déficiences énormes, dont ont profité deux mouvements régressifs : l'islamisme et le radicalisme amazigh (berbère).

L'intégrisme, surfant sur la crise sociale, l'analphabétisme et le réflexe identitaire face aux événements internationaux, est devenu une donnée réelle de la vie politique. La question amazigh, souvent occultée, s'impose comme l'un des éléments fondamentaux de tout remodelage institutionnel. La transition marocaine vers la démocratie a cette particularité : elle est menée, une fois de plus, par la monarchie. Dans d'autres pays, elle a débuté par la chute des régimes en place. Au Maroc, on assiste à une transition sans soubresauts et, de ce fait, prudente, fragilisée par la situation sociale.

A l'indépendance, 80 % de Marocains vivaient en milieu rural. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 32 %. Ce phénomène est aggravé par une démographie qui a mis plusieurs décennies à se stabiliser, dépassant pendant longtemps une croissance de 3 % par an. Or il ne s'agissait pas d'une urbanisation telle qu'elle a été vécue en Europe. Elle n'est pas le produit d'une amélioration de la productivité agricole ni d'un réel boom économique dans les villes. Cet exode massif a créé un déficit en logements, en infrastructures de base, impossible à résorber sans un chamboulement des priorités budgétaires.

L'enseignement est l'un des échecs du demi-siècle d'indépendance. Pourtant les efforts ont été significatifs : plus de 25 % du budget de l'Etat. L'école marocaine a doté le pays de cadres de haut niveau, avant que la démographie et l'incurie politique ne ruinent le système éducatif : les choix faits dans les années 1970 — arabisation, abandon de la philosophie, islamisation rampante — ont abouti à la déqualification des diplômes. Le chômage des diplômés a achevé de ternir l'image de l'école. Ne servant plus d'ascenseur social, elle importe moins aux yeux des parents.

La santé publique n'a pas non plus suivi ce qu'un célèbre journaliste marocain appelle la "ruralisation des villes", surtout en l'absence de couverture médicale.

Plus de 17 % de la population est au chômage, selon les chiffres officiels. La situation est pire dans les campagnes. La dissémination de l'habitat y augmente le coût des infrastructures. Certains enfants doivent marcher plus de 20 km par jour pour aller à l'école, ce qui dissuade les parents. Conscient de cette situation, le roi vient de lancer l'Initiative nationale pour le développement humain, une opération de mise à niveau des quartiers et régions les plus défavorisés et de combat contre la précarité. Elle réclamera des fonds énormes à un budget exsangue. Mais elle est nécessaire à la cohésion sociale, assurant un minimum de dignité à des millions de Marocains.

Le Maroc a fait le choix de l'économie de marché dès son indépendance. Cependant, la faiblesse du capital privé a abouti à la naissance d'un secteur public tentaculaire, démantelé en partie depuis 1993. Par ailleurs, la politique protectionniste a abouti, en relation avec des déviances systématiques, à un système rentier qui, aujourd'hui encore, freine les réformes adoptées. Le pays a réussi à éviter toute disette malgré les problèmes croissants liés à l'aridité, mais les revenus des agriculteurs stagnent.


Le Maroc est face à un défi majeur : son taux de croissance (3 % sur les quinze dernières années) est insuffisant pour résorber les déficits sociaux. Attirer l'investissement étranger, encourager l'investissement intérieur, améliorer l'environnement des affaires, est l'objectif qui doit commander l'action gouvernementale. Le chemin parcouru, depuis dix ans, est important mais insuffisant.

Ce demi-siècle d'histoire n'est donc ni une success-story ni une décolonisation à l'africaine. Le Maroc a pu maintenir son unité nationale, bâtir un socle démocratique — en dépit de l'épreuve et du drame que furent les années de plomb —, une économie aux atouts qui autorisent un relatif optimisme. Il lui reste beaucoup d'échelons à gravir. Il lui reste aussi à mieux distribuer les richesses et à s'attaquer à des inégalités criantes. C'est l'enjeu de la prochaine décennie : il est crucial pour l'un des plus vieux Etats-nations du monde.
i
19 novembre 2005 22:11
telev a écrit:
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> source:www.lemonde.fr
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> Le Maroc, un jeune pays vieux de treize siècles,
> par Ahmed Charaï
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> LE MONDE | 17.11.05 | 15h22 • Mis à jour le
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> Le 18 novembre, le Maroc fête le cinquantenaire
> de son indépendance. (Cette date est celle du
> retour d'exil de Mohamed V ; en France, on retient
> plutôt la date du 2 mars 1956.) Ce demi-siècle n'a
> pas été un long fleuve tranquille. On ne peut
> comprendre le Maroc d'aujourd'hui sans se plonger
> dans cette période, probablement la plus
> importante de l'histoire d'un Etat vieux,
> rappelons-le, de treize siècles.
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> L'immense particularité du Maroc vient du fait que
> le mouvement national, la résistance à la
> colonisation, ne s'est pas fait contre le pouvoir
> en place, mais avec lui, et souvent sous sa
> bannière. A l'aube de l'indépendance, la monarchie
> et le mouvement national avaient tous deux le
> bénéfice de la victoire. Cette double légitimité
> allait avoir deux conséquences, l'une positive,
> l'autre très négative.
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> Positive ? Même dans les pires moments de
> répression, le Maroc allait garder une vie
> politique. En effet, la légitimité des partis
> issus du mouvement national, leur enracinement,
> ont fait que le multipartisme et une vie politique
> réelle, bien que souvent réprimés, ont perduré,
> sans discontinuité, durant ces cinquante ans. A
> l'inverse, ces deux légitimités se sont affrontées
> dès 1958, plongeant le pays dans une lutte féroce,
> qui a retardé son développement. La mise en cause
> de la monarchie a justifié le recours de celle-ci
> aux forces les plus rétrogrades, à des méthodes
> dictatoriales qui ont essaimé dans
> l'administration. Elles étaient aux antipodes des
> préoccupations des populations.
>
> C'est l'affaire du Sahara qui permettra un début
> de normalisation en soudant le pays derrière une
> cause nationale. De là découle ce qu'on a appelé
> le "processus démocratique", qui a lui-même abouti
> à l'alternance, en 1998. Deux années plus tôt, la
> gauche avait voté pour une nouvelle Constitution,
> une façon d'enterrer toute contestation de la
> monarchie.
>
> Depuis son intronisation, le roi Mohammed VI a
> enclenché une dynamique de réconciliation par
> l'entremise de l'IER (Instance équité et
> réconciliation). Pour la première fois dans le
> monde arabe, les victimes des années de plomb ont
> pu raconter leurs souffrances à la télévison.
> L'Etat a reconnu ses manquements et offert une
> indemnisation aux victimes.
>
> Cette démarche, quelles que soient ses
> insuffisances, a abouti à un arsenal législatif
> qui met le Maroc au diapason des autres
> démocraties. Ainsi, une loi contre la torture,
> responsabilisant les exécutants et leur
> interdisant de se cacher derrière "les ordres", a
> été votée, le 16 septembre. Le long processus de
> normalisation, mal expliqué, souvent tortueux, a
> affaibli les partis issus du mouvement national.
> L'encadrement partisan souffre de déficiences
> énormes, dont ont profité deux mouvements
> régressifs : l'islamisme et le radicalisme amazigh
> (berbère).
>
> L'intégrisme, surfant sur la crise sociale,
> l'analphabétisme et le réflexe identitaire face
> aux événements internationaux, est devenu une
> donnée réelle de la vie politique. La question
> amazigh, souvent occultée, s'impose comme l'un des
> éléments fondamentaux de tout remodelage
> institutionnel. La transition marocaine vers la
> démocratie a cette particularité : elle est menée,
> une fois de plus, par la monarchie. Dans d'autres
> pays, elle a débuté par la chute des régimes en
> place. Au Maroc, on assiste à une transition sans
> soubresauts et, de ce fait, prudente, fragilisée
> par la situation sociale.
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> A l'indépendance, 80 % de Marocains vivaient en
> milieu rural. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 32
> %. Ce phénomène est aggravé par une démographie
> qui a mis plusieurs décennies à se stabiliser,
> dépassant pendant longtemps une croissance de 3 %
> par an. Or il ne s'agissait pas d'une urbanisation
> telle qu'elle a été vécue en Europe. Elle n'est
> pas le produit d'une amélioration de la
> productivité agricole ni d'un réel boom économique
> dans les villes. Cet exode massif a créé un
> déficit en logements, en infrastructures de base,
> impossible à résorber sans un chamboulement des
> priorités budgétaires.
>
> L'enseignement est l'un des échecs du demi-siècle
> d'indépendance. Pourtant les efforts ont été
> significatifs : plus de 25 % du budget de l'Etat.
> L'école marocaine a doté le pays de cadres de haut
> niveau, avant que la démographie et l'incurie
> politique ne ruinent le système éducatif : les
> choix faits dans les années 1970 — arabisation,
> abandon de la philosophie, islamisation rampante —
> ont abouti à la déqualification des diplômes. Le
> chômage des diplômés a achevé de ternir l'image de
> l'école. Ne servant plus d'ascenseur social, elle
> importe moins aux yeux des parents.
>
> La santé publique n'a pas non plus suivi ce qu'un
> célèbre journaliste marocain appelle la
> "ruralisation des villes", surtout en l'absence de
> couverture médicale.
>
> Plus de 17 % de la population est au chômage,
> selon les chiffres officiels. La situation est
> pire dans les campagnes. La dissémination de
> l'habitat y augmente le coût des infrastructures.
> Certains enfants doivent marcher plus de 20 km par
> jour pour aller à l'école, ce qui dissuade les
> parents. Conscient de cette situation, le roi
> vient de lancer l'Initiative nationale pour le
> développement humain, une opération de mise à
> niveau des quartiers et régions les plus
> défavorisés et de combat contre la précarité. Elle
> réclamera des fonds énormes à un budget exsangue.
> Mais elle est nécessaire à la cohésion sociale,
> assurant un minimum de dignité à des millions de
> Marocains.
>
> Le Maroc a fait le choix de l'économie de marché
> dès son indépendance. Cependant, la faiblesse du
> capital privé a abouti à la naissance d'un secteur
> public tentaculaire, démantelé en partie depuis
> 1993. Par ailleurs, la politique protectionniste a
> abouti, en relation avec des déviances
> systématiques, à un système rentier qui,
> aujourd'hui encore, freine les réformes adoptées.
> Le pays a réussi à éviter toute disette malgré les
> problèmes croissants liés à l'aridité, mais les
> revenus des agriculteurs stagnent.
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>
> Le Maroc est face à un défi majeur : son taux de
> croissance (3 % sur les quinze dernières années)
> est insuffisant pour résorber les déficits
> sociaux. Attirer l'investissement étranger,
> encourager l'investissement intérieur, améliorer
> l'environnement des affaires, est l'objectif qui
> doit commander l'action gouvernementale. Le chemin
> parcouru, depuis dix ans, est important mais
> insuffisant.
>
> Ce demi-siècle d'histoire n'est donc ni une
> success-story ni une décolonisation à l'africaine.
> Le Maroc a pu maintenir son unité nationale, bâtir
> un socle démocratique — en dépit de l'épreuve et
> du drame que furent les années de plomb —, une
> économie aux atouts qui autorisent un relatif
> optimisme. Il lui reste beaucoup d'échelons à
> gravir. Il lui reste aussi à mieux distribuer les
> richesses et à s'attaquer à des inégalités
> criantes. C'est l'enjeu de la prochaine décennie :
> il est crucial pour l'un des plus vieux
> Etats-nations du monde.


*******Le Maroc, un jeune pays vieux de treize siècles, par Ahmed Charaï
C’est archifaux ce vous venez de réciter,le Maroc est vieux de plus de 11siécles.Vous connaissez que l’Afrique du nord avait vécu plusieurs intrusions et plusieurs invasions :
phénicienne,juive,bizantine,cartaginoise,romaine,arabe,française,espagnole,italienne…Et que tous ces conquérants avaient trouvé une civilisation séculaire qui est celle des habitants autochtones :Imazifgen qui subsistent encore et luttent pour exister dignement sur leur terre :Tamazgha.



i
19 novembre 2005 22:17
****Réctification,je veut dire :le Maroc est vieux de plus de 110 siécles.
i
19 novembre 2005 22:31
13 koi!! tu reduit l histoire du maroc mon pot!!! yavait personne au l an 100!! ou koi!!!

lit l historien herodote c est un romain ki a ecri pas mal de chose sur le mazroc avant jc!
M
20 novembre 2005 09:48
Mon oeil: Le roi Juba ??? ça dit quelque chose pour les manipulateurs et falsificateurs de l'histoire Marocaine. le Maroc existe avant l'arrivée des musulmans. Lier l'histoire d'un pays à la réligion est une erreur pour ne pas dire une stupidité
I
20 novembre 2005 12:28
iminifri a écrit:
-------------------------------------------------------
> ****Réctification,je veut dire :le Maroc est vieux
> de plus de 110 siécles.







Rectification:

d aprés ton raisonnement il a donc des centaines et des centaines de siécles!!


I
20 novembre 2005 12:33
Murakuch a écrit:
-------------------------------------------------------
> Mon oeil: Le roi Juba ??? ça dit quelque chose
> pour les manipulateurs et falsificateurs de
> l'histoire Marocaine.



Et a part lui???

il y a qui encore???

ce n etait ni plus ni moins que l extension de l empire romain.

comment vivait le peuple amazigh à cette époque??

Il y a t il des traces administratives de ce peuple de son homogénéité??




le Maroc existe avant
> l'arrivée des musulmans. Lier l'histoire d'un pays
> à la réligion est une erreur pour ne pas dire une
> stupidité



Que tu le veuille ou non l histoire du MONDE est liée à la religion.(cf;les dérniéres croisades:1991>>>....)


S
20 novembre 2005 12:42
Toute est y les 1ers humains de l’histoire de l’humanité du Cro-Magnon au Homo.Sapien, et plus de 5 000 ans de civilisation, évidemment il n'y en a qui se contente d'être aiguillé politiquement.

M
20 novembre 2005 14:20
Préhistoire et antiquité
Officiellement, les Marocains n’ont pas d’origine identifiée
"Les premiers habitants du Maroc sont des Berbères. Ils sont venus du Yémen et de Syrie, via la Nubie et l’Égypte". Le Maroc officiel, n’ayant plus un faible pour l’idéologie panarabe, ce gros mensonge ne figure plus dans nos manuels d’histoire. À la place, rien n’est dit sur les autochtones du pays. Omission volontaire ou manque de preuves scientifiques ?

En fait, ils sont de l’Atlas, de Nubie et d’Europe
Les sites rupestres permettent d’attester, aujourd’hui, que les "pasteurs éleveurs de bœufs" étaient déjà à l’époque néolithique des Berbères. Les recherches prouvent aussi que l’écriture libyque (ancêtre du tifinagh), repérée dans l’Atlas et l’Anti-Atlas, date de 3000 ans. D’où viennent donc nos ancêtres les Imazighen ? D’Europe ? Du Sahara ? De l’Orient ? Les historiens les plus scrupuleux n’excluent aucune des trois pistes. Il s’agit d’un mélange : des habitants sédentarisés, dits les "paléo Berbères", auxquels s’adjoignent deux groupes venus de la Méditerranée orientale, les uns blonds car transitant par l’Europe et les autres noirs métissés, provenant de Nubie et d’Afrique orientale. Les Maxyes qu’évoque Hérodote comme habitants de l’Afrique du Nord au 5ème siècle Av. J-C ne sont autres que des Imazighen. Il décrit même le troc muet qu’ils effectuent avec les Carthaginois au-delà des colonnes d’Hercule. Les preuves ne manquent pas pour attester d’une civilisation berbère sempiternelle. Alors pourquoi occulter cette question des origines ?

À partir du 12ème siècle av J-C
Officiellement, les Imazighen ont résisté aux invasions
L’élève de première année de collège apprend que le Maroc antique était un carrefour de civilisations. Que les Phéniciens et les Carthaginois (12ème s. Av. J-C - 1er s. Ap. J-C) ont atterri au Maroc pour des raisons purement commerciales et n’ont eu qu’une influence culturelle sur les Imazighzen. Et que les Romains (1er - 4ème s. Ap. J-C) ont fini par occuper la Maurétanie tingitane (comprenant le nord du Maroc), mais ont buté sur la résistance farouche des dynasties amazighes, surtout les Bacchus, qui régnaient sur le Maroc, dans ses frontières actuelles. Ainsi, donc, les Imazighen sont réhabilités par l’histoire. Mais étaient-ils si résistants que cela ?

En fait, ils ont été envahis à plusieurs reprises
Dans les manuels coloniaux, les Imazighen sont décrits comme un peuple "frappé d’une inaptitude congénitale à l’indépendance", dixit Charles André Julien. L’image qui était véhiculée, pour justifier le Protectorat, est celle d’une "cascade ininterrompue de dominations étrangères". Où se situe la vérité historique ? Il y a eu, certes, une période antérieure aux invasions, où une dynastie maurétanienne régnait. Depuis le 7ème siècle av. J-C, il y a eu une série de colonisations, plus ou moins partielles et peu contestées par les Imazighen. Lixus et Mogador ont été soumis aux Phéniciens. Les Carthaginois ne se contentaient pas de commercer avec nous, mais occupaient plusieurs de nos villes côtières. Venons-en aux Romains. Ils ont occupé le triangle Rabat - Tanger - Oujda. Certes, le meurtre de Ptolémée, fils de Juba, par Caligula, prouve qu’il y avait des velléités d’indépendance chez nos amazighes. Certes, le mot Arrumi, a d’abord été brandi par les Imazighen pour désigner les Romains avec mépris. Mais bien avant la colonisation datée au 1er siècle, des rois maurétaniens étaient des vassaux de Rome, Juba II a même été adopté par les Romains et l’un des rois de la dynastie Bacchus (établie au Maroc) a livré sans scrupule son rival algérien Jugurtha à Rome - nos voisins nous en veulent encore. Cinq siècles plus tard, nos colonisateurs ont rebroussé chemin. Peut-on parler de décolonisation ? Plutôt "déromanisation". Les historiens précisent que le Maroc d’alors était d’un enjeu mineur pour Rome. Ce qui arrive, après, et que les manuels gomment complètement, montre que la thèse des "invasions successives" n’est pas tout à fait farfelue. Après 40 ans de Vandales, les Byzantins ont pris le relais du 4ème au 7ème siècle. Malgré leur présence effective, confinée au Détroit, ils ont eu le temps d’essaimer des églises dans le pays profond (Aghmat, Ribat Chakir, etc.). Mais la christianisation n’a touché que certaines villes. Les campagnes, plus résistantes, sont restées juives ou païennes. Mais tout cela, nos élèves ne le sauront pas.

8ème - 10ème siècle
Officiellement, les Idrissides ont fondé un État islamique
i
20 novembre 2005 15:44
Iron-man a écrit:
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> Murakuch a écrit:
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> > Mon oeil: Le roi Juba ??? ça dit quelque
> chose
> > pour les manipulateurs et falsificateurs de
> > l'histoire Marocaine.
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>
> Et a part lui???
>
> il y a qui encore???
>
> ce n etait ni plus ni moins que l extension de l
> empire romain.
>
> comment vivait le peuple amazigh à cette époque??
>
> Il y a t il des traces administratives de ce
> peuple de son homogénéité??
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>
> le Maroc existe avant
> > l'arrivée des musulmans. Lier l'histoire d'un
> pays
> > à la réligion est une erreur pour ne pas dire
> une
> > stupidité
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> Que tu le veuille ou non l histoire du MONDE est
> liée à la religion.(cf;les dérniéres
> croisades:1991>>>....)
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et alors!! c est koi le problem!! il existait la religion au maroc avant l islam!! donc ta logik est valable!! tu a raison! l histoire du maroc ne va se resumer en 14 siecle!


apart si veu dire la religion c est l islam et rien d autre!
 
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