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Le Maroc et Hassan II - un témoignage
b
15 mars 2005 13:34


source: [www.lemonde.fr]


Les péripéties du règne de Hassan II dans un livre publié au Maroc
AFP | 15.03.05 | 09h49


Le règne de Hassan II, père de l'actuel roi Mohammed VI du Maroc, fait l'objet d'un livre publié simultanément au Canada et au Maroc dans lequel l'historien Abdallah Laroui retrace une page de l'histoire de ce pays, marquée par un pouvoir sans partage.Dans "Le Maroc et Hassan II - un témoignage", l'auteur souligne que le monarque était allé jusqu'à déclarer sa personne "sacrée", dans la première Constitution du royaume adoptée en 1962, "ce qui, affirme l'auteur, ne se justifie que dans une perspective chiite".Dans cette Constitution, indique l'auteur, Hassan II "fit de l'islam la religion d'Etat et du roi un Amir al-Muminin (Commandeur des croyants)", dans le but de "faire plaisir aux traditionnalistes".Le monarque Hassan II "ne niait pas qu'il gardait jalousement la réalité du pouvoir, qu'il n'était pas prêt à déléguer à un parti ou à un homme", souligne Laroui.En 1991, Hassan II charge l'auteur d'aller en Europe pour tenter de convaincre les leaders de la gauche européenne de cesser leur "campagne" médiatique et politique contre le Maroc, raconte Abdallah Laroui qui assure avoir accepté cette mission "par patriotisme".Rencontrant à Strasbourg Gilles Perrault, auteur de "Notre ami le roi" - un livre-pamphlet virulent sur Hassan II - M. Laroui s'exprime dans ces termes: "Oui à la dénonciation des injustices, des erreurs, des crimes; Non aux insultes adressées au roi et qui blessent inutilement le sentiment de la majorité des Marocains". Abdallah Laroui estime d'ailleurs que les décisions que Hassan II allait prendre ultérieurement en faveur des droits de l'Homme "répondaient plus aux observations amicales des Américains qu'aux injonctions insultantes des Européens".Hassan II "a sa place dans la galerie des grands Souverains du Maroc", estime l'historien, qui affirme vouloir être "équitable à l'égard d'un souverain qu'on a tendance soit à louer sans mesure, soit à vilipender sans retenue".Abdallah Laroui - "Le Maroc et Hassan II - un témoignage", Les Presses Inter Universitaires (Québec-Canada) et Centre Culturel Arabe (Casablanca-Maroc) - 248 p.

b
15 mars 2005 13:54

telquel sur le meme sujet: [www.telquel-online.com]


Par Karim Boukhari
Témoignage. Le roi et l'intellectuel

Abdellah Laroui (AFP)
Abdellah Laroui, un des plus grands penseurs marocains et arabes, revient, enfin, sur un sujet qui l’a toujours hanté et sur lequel il s’était longtemps tu : Hassan II.


C'est en 2002, au lendemain des premières élections sous Mohammed VI, que l’on entendit parler "d’un livre critique de Abdellah Laroui sur les années Hassan II". Ceux qui connaissent bien l’intellectuel le disent "déçu, quelque peu aigri" par la nomination surprise, en dehors de la logique démocratique, de Driss Jettou à la Primature. Laroui prend
même la parole, lors d’un débat public organisé par Alternatives, pour exprimer son dépit. Un "tout ça pour ça" distillé tranquillement, diplomatiquement, mais qui n’a pas échappé à l’œil des observateurs. Comme d’autres défenseurs de l’alternance décidée par Hassan II en 1998, Laroui craint de voir dilapider les acquis d’un pacte signé au forceps, au bout d’une attente qui a duré près de quatre décennies. Et il se met plus que jamais à l’écriture. Ce qu’on appelle la transition démocratique nourrit les écrits autobiographiques du penseur et philosophe. Cela tourne à l’obsession. Laroui expédie des chroniques rassemblées en trois livres (les "Khawatir assabah", dont le troisième volet est paru en janvier 2005) et peaufine le livre que tout le monde attend de lui. Raconter Hassan II. Ce n’est qu’en 2003 que le résultat commence à circuler dans un cercle d’amis triés sur le volet. Le manuscrit s’appelle alors "Le Maroc de Hassan II". Laroui sonde ses proches et approche des éditeurs, au Maroc comme en Europe. Les mois défilent et le suspense se prolonge. Personne ne sait si, enfin, Laroui se décidera à éditer son livre. L’écrivain entretient le doute sur ses intentions réelles et retouche, entre-temps, le texte. Les changements apportés, bien que techniquement anecdotiques, modifient le concept du tout au tout. Le Maroc de Hassan II devient en définitive "le Maroc et Hassan II", comme si Laroui voulait adoucir ce qui pouvait ressembler – à tort – à une charge contre l’ancien monarque. Le livre, sorti il y a deux semaines, n’a rien d’un réquisitoire, bien au contraire. Difficile de vérifier les raisons de cette longue hésitation, de ces changements de dernière minute, tant l’intéressé se fait méfiant et discret. Même son passage, dans le dernier salon du livre à Casablanca, n’y a rien changé. Laroui, à l’occasion, s’est fait attaquer par un autre écrivain, Sami El Jaï : "Pourquoi ce livre aujourd’hui, alors qu’on l’attendait, qu’on l’espérait, du vivant de Hassan II ?". La réponse, la seule, existe peut-être dans le livre lui-même : elle apportera de l'eau au moulin aux adeptes de Laroui et aux détracteurs. Mais qui a au moins le mérite d’exister. Et de rester, de bout en bout, instructif tant sur Hassan II, le Maroc que sur Laroui lui-même.
C’est donc à un voyage dans l’histoire tumultueuse du Maroc indépendant que Laroui nous convie. Pas de révélations inédites. L’auteur de "L’histoire du Maghreb" ou "Les origines sociales et culturelles du nationalisme marocain" retrace la longue histoire à la lumière de réflexions tirées d’anecdotes ou d’analyses, scrupuleusement choisies. Hassan II est au cœur de tout. Le roi défunt est présenté distinctement, selon plusieurs étapes chronologiques : le prince ambitieux des années 50, qui tirait les ficelles derrière son père, le roi et zaïm entre 1961 et 1965 qui a assumé toutes les fonctions à la fois, le "zaïm d’abord" jusqu’en 1974 et le "roi d’abord" depuis l’union nationale consécutive à l’affaire du Sahara, jusqu’à nos jours. Autant Laroui semble lucide, et critique, envers le Hassan II des débuts, autant il semble, sur la fin, lui accorder beaucoup de circonstances atténuantes. Le philosophe, de toute évidence, a toujours été fasciné par ce roi qui l’a, comme il l’écrit, "reconnu", mais ne l’a jamais admis parmi ses courtisans. Sans aller jusqu’à réhabiliter le défunt roi, Laroui livre une analyse qui heurtera sans doute ses adversaires d’hier : ceux qui ont toujours considéré Laroui comme le penseur des élites, voire de Sa Majesté. En plus de ceux qui considèrent son travail comme le filet de sécurité de la pensée (et de la politique) libérale au royaume. Laroui n’a pas que des amis, tant s’en faut. Hier, ses adversaires se recrutaient d’abord dans les partis où il a grandi : l’Istiqlal, et l’UNFP. La gauche radicale fustigeait Laroui, accusé d’avoir "tué Marx". Les panarabistes lui reprochaient sa vision peu avantageuse de la pensée arabe contemporaine. Les islamistes, pour finir, voyaient en lui cet "intellectuel qui nous éloigne encore plus de Dieu".
Ce qui est sûr, c’est que, avec "Le Maroc et Hassan II", l’écrivain va plus loin et assume mieux que jamais. Les clés qu’il livre, au fil des chapitres, permettent une relecture intéressante du parcours et de la personnalité de Hassan II, bien sûr, mais aussi d’un certain nombre de personnalités, dont un Ben Barka, un Allal El Fassi ou un Moulay Ahmed Alaoui. Laroui atténue considérablement l’image du "roi geôlier" qui a longtemps collé à l’ancien monarque. Il l’enrichit en expliquant comment Hassan II inventait des concepts bien à lui : exemples du partage qui devient "faire appel aux compétences du mouvement national tout en combattant son idéologie", la cooptation érigée en mode gouvernance ou de l’alternance réduite à "l’élargissement du cercle des collaborateurs". Le penseur s’explique sur lescirconstances qui l’ont conduit à occuper des fonctions honoraires auprès de Hassan II (conseiller pour le Sahara), la façon dont il a été reçu à l’académie du royaume ou encore ses différents rapports avec les Basri, Osman, Bouabid et les autres. Concernant Hassan II, la surprise, au final, vient du ton et des termes choisis par l’écrivain pour décrire certains épisodes de la récente histoire marocaine : le livre de Gilles Perrault ("Notre ami le roi", 1990) présenté comme une simple conséquence de l’accrochage entre Hassan II et Mitterrand deux années auparavant, les critiques émises sur la personne du roi et sa gestion du pays qualifiées de "campagnes de dénigrement". Une terminologie parfois surprenante, qui contraste, dans tous les cas, avec la peinture extra-lucide d’un Mehdi Ben Barka, finalement présenté comme un rêveur qui a sous-estimé les capacités de son adversaire, qui est resté aveugle devant les manipulations dont il pouvait faire l’objet et qui avançait avec beaucoup d’idées générales. Un traitement qui ravivera la polémique qui a toujours existé sur les rapports véritables entre Laroui et Ben Barka (le premier a collaboré, au début, avec l’équipe qui entourait le deuxième)…
Il reste que Abdellah Laroui est sans conteste l’un des esprits les plus brillants du royaume, voire du monde arabe et africain. Il a pénétré très profondément les structures mentales, sociales, culturelles et politiques du Maroc et du monde arabe. Ses recherches sur le rapport au marxisme et à Dieu figurent parmi ce qui s’est fait de mieux sur le sujet. Son nouveau livre, donc, sur Hassan II, comble une attente de plusieurs décennies et constitue un outil de plus pour mieux relire les pages de notre histoire.




Extraits. Hassan II (et les autres) vu par Abdellah Laroui

Des funérailles pour le peuple
Les funérailles de Mohammed V se déroulèrent dans la plus grande confusion. Cela ne dérangea personne dans la mesure où les scènes d’hystérie collective ne franchirent pas les frontières du pays ; la télévision n’était pas encore ce qu’elle est devenue aujourd’hui, avide d’images fortes, choquantes même, et pressée de les diffuser aux quatre coins du monde. Peut-être même y avait-il, de la part des responsables, une certaine complaisance à laisser une foule déchaînée exhiber son désespoir (…). Le message adressé à ceux, Marocains ou étrangers, qui assistèrent aux obsèques, était clair : voici le peuple qu’il nous faut gouverner, vous et moi ; arrêtons de rêver.

Les erreurs de Ben Barka
Ben Barka ne plaçait pas le prince héritier (futur Hassan II) au premier rang de ses adversaires ; il n’a jamais soupçonné que ce dernier pouvait les résumer en sa personne Pour lui, ils n’étaient que des pantins actionnés de loin par cette force sans visage qu’il appelait le néocolonialisme. S’est-il jamais interrogé sur le rôle de la tradition, de l’islam, de la monarchie dans la politique marocaine ? Je me le demande toujours (…). Ben Barka n’était pas le seul à s’aveugler ainsi. Tous les militants de gauche, à l’époque, totalement allergiques à l’histoire et à la sociologie, se laissaient guider par des idées générales. Un seul homme s’identifiait à la réalité marocaine aidé en cela par sa position, par son intérêt, par ses convictions, profondes. Cet homme, c’était le prince Moulay Hassan…

Le baise-main
Le baise-main n’est ni une pratique arabe, puisqu’il est inconnu en Orient, même en Jordanie où la dynastie régnante est pourtant d’ascendance hashimite, ni islamique puisqu’il peut être interprété comme une forme de shirk (associationnisme). Le Coran fait référence à une bay’a du prophète sans en préciser la forme ; on en donne, pour justifier précisément le baise-main, une interprétation qui est contestable. Le plus probable est qu’il s’agit d’une pratique persane, donc païenne, introduite du temps des Abassides et justifiée par la théologie imamite. Dans la personne du calife, c’est donc l’imam qu’on vénère et non le souverain, le chef politique.

Régner ou gouverner ?
Pour remplir convenablement son rôle de symbole et de garant du pacte national, d’antidote à tous les poisons de guerre civile, la monarchie doit se placer résolument sur le plan des valeurs, et se retirer de celui des utilités, des transactions, qui est par définition le domaine exclusif d’un gouvernement, choisi et étroitement contrôlé par un Parlement librement élu. La monarchie ne gagne rien à être présente dans les deux. Comme l’avait écrit Ibn Khaldoun, elle ne peut sauver son prestige, son caractère sacré, si elle concurrence tous les jours les marchands. Il est indéniable que Hassan II n’aimait pas ce genre de distinction. Il n’avait une confiance totale dans aucun de ses collaborateurs, tant il leur était, pour l’essentiel, supérieur.

Les qualités d’un roi
Pendant la période 1974-1981, le Maroc fit un véritable bond en avant, comparable à celui que lui fit faire l’administration du Protectorat entre 1920 et 1930. Et en même temps, il retrouvait son visage d’antan. En Hassan II réapparaissaient certains caractères de ses ancêtres directs : l’esprit de décision du sultan Abderrahman, qu’on comparait à un lion, la curiosité et l’ouverture d’esprit de Mohammed IV, enclin au réformisme, la prudence de Hassan Ier, père de la bureaucratie marocaine…etc

Adversaires ou serviteurs ?
Chacun servait indirectement le roi en se trompant chaque fois d’adversaire. Les "résistants" affaiblirent les syndicats qui affaiblirent Ben Barka qui affaiblit Abderrahim Bouabid qui affaiblit Allal El Fassi qui affaiblit Ahmed R. Guédira, dernier rempart contre un pouvoir sans partage et sans contrôle.

Le contre-pied hassanien
Si le Hassan II de 1996 est le même que celui de 1960, si son but, comme celui de tous les despotes depuis qu’on écrit l’histoire, est de forcer l’individu à choisir entre le pain et la liberté, alors la tension permanente avec l’Algérie, la crise à répétition avec l’Espagne, la guerre au Sahara étaient voulues, autant que la sécheresse et la pénurie d’énergie. Devrait-on en conclure qu’au moment où le roi demandait aux Marocains de prier dans les mosquées pour la pluie, il priait en privé pour la persistance du beau temps ? Quand il annonçait précipitamment la découverte de gisements de pétrole, souhaitait-il secrètement d’être rapidement démenti ? Il ne montrait aucun empressement à combattre l’analphabétisme, la pauvreté, l’assujettissement des femmes, l’exploitation des enfants, les malversations des haut-fonctionnaires civils et militaires, dites-vous, mais alors pourquoi éprouva-t-il tout à coup le besoin de fustiger publiquement la bureaucratie, de plaider pour la libre concurrence, pour la suppression des monopoles, des quotas, des licences, des agréments (…) Personne ne pouvait nier qu’il prenait le contre-pied de ce qu’il avait fait jusqu’alors.

La personne du roi est sacrée et le restera
On reproche aux Marocains de se laisser gouverner par un monarque qui s’appelle Hassan II. Là, nous nous sentons réellement humiliés. Ce procès est fondé sur l’ignorance et le mépris. Ceux qui mettent en cause la personne du roi, et en quels termes ! croient peut-être nous rendre service. Comment ne se rendent-ils pas compte qu’en toute hypothèse, qu’ils soient entendus ou non, ils font le jeu de l’absolutisme ? Ils nous reprochent de nous plier à ce qu’ils s’obstinent à renforcer. Comment ne voient-ils pas que le seul progrès durable passe nécessairement par les institutions quel que soit leur degré de représentativité aujourd’hui ? Il vaut mieux que les violations des droits de l’homme soient discutées devant ces instances, même si la discussion n’aboutit pas rapidement, plutôt que d’être effacées, sous la pression étrangère, par un acte de souveraineté. C’est pour cette raison que les démocrates marocains en sont venus à demander que la personne du roi soit toujours hors de cause, car ils pensent que c’est le meilleur moyen, à long terme, de laïciser le champ politique.

Dieu, le golf et le makhzen
Un jour qu’on devisait en sa présence sur les règles du golf, sport qu’il aimait pratiquer, je me mis soudain à penser au problème que se posaient certains théologiens : comment faire pour ne pas s’ennuyer au paradis ? Il me semblait que l’inventeur du golf, s’il a vraiment existé, essayait de répondre précisément à cette question car, s’ingéniant à le rendre simple en théorie et à impossible à maîtriser en pratique, il espérait bien qu’on ne s’en lasse jamais. "C’est un sport créé par Dieu ou par le…", commençai-je à dire, avant que Hassan II ne m’interrompe en souriant. Certains mots peuvent bien se présenter spontanément à l’esprit, mais ils ne doivent jamais être ni prononcés ni entendus. C’était cela l’esprit du makhzen…

Le comment d’une cooptation
Le roi avait besoin de techniciens et d’exécutants, plutôt que d’idéologues et de conseillers. Il y eut donc une première alternance, dans le sens qu’a toujours donné à ce mot Hassan II, c’est-à-dire d’un élargissement du cercle de ses collaborateurs. Comment gagner ceux qui semblaient aptes à s’intégrer au système ? En faisant appel à leur patriotisme. Parlent-ils de l’intérêt du pays ? Offrons-leur l’occasion de passer à l’action. Préfèrent-ils emprunter d’autres voies ? Disons-leur que leur collaboration n’est que momentanément requise ; le danger passé, ils pourront retourner à leur jeu favori. C’est ce langage qui me fut implicitement tenu (…). Le roi ne demande pas conseil, il se laisse conseiller. Il ne sollicite pas qu’on le serve, il agrée une offre de service. Tous ceux qui ont servi, contrairement à ce qu’ils prétendent, ont fait le premier pas. Si l’un de ses sujets s’obstine à ne pas faire ce geste, après qu’on le lui a suggéré à maintes reprises, il ne reste plus qu’à le mettre dans une situation qui le force à franchir le pas. C’est la tactique que Driss Basri, ministre de l’Intérieur, adopta à mon égard.

Le lavage de cerveau
Pour Ahmed Alaoui (ndlr : ancien patron du groupe Maroc-Soir, plusieurs fois ministre d’État et ami personnel de Hassan II), les convictions des individus dépendaient du contenu de leur mémoire, et celle-ci pouvait être modifiée à volonté.

Un roi, un système : qui a créé l’autre ?
Hassan II n’aimait pas ceux de ses sujets qui avaient vécu trop longtemps à l’étranger ou qui prétendaient avoir des idées originales. Bien qu’il eut affirmé à plusieurs reprises qu’il n’avait pas besoin de "voix de son maître", il ne se sentait à l’aise que parmi les techniciens, ceux qui se contentent de trouver des solutions aux problèmes qu’il leur posait –ingénieurs, juristes, médecins…etc. Il s’entendait aussi bien avec les Oulémas traditionnels qui étaient également, à leur manière, des techniciens du verbe et de la manipulation psychologique (…). Chaque fois que j’ai eu l’occasion de le voir en tête-à-tête, que j’ai pu observer de près son mode de pensée et de décision, je suis sorti de l’entrevue en me posant toujours la même question : est-ce lui qui a créé le système sous lequel nous vivons, que nous critiquons souvent mais que nous finissons par accepter, ou est-ce le Maroc de toujours, s’il est vrai qu’il existe, qui l’a produit et dont il a été, autant que nous tous, la victime consentante ?

k
16 mars 2005 13:14
Que connaît-on de l’Histoire sociale du Maroc avant l’arrivée des Européens? Rien.
Y a-t-il un seul historien marocain qui a eu le courage de relater les événements sociaux d’une manière indépendante sans tomber dans la propagande des différentes dynasties qu’a connu le Maroc ?
Y a-il un seul historien capable de nous éclairer sur l’économie marocaine du 17eme siècle ?
En claire, l’Histoire du Maroc que nous connaissons tous, se résume à la propagande des différentes dynasties est ce depuis l’avènement d’Idris 1er jusqu’à Mohamed VI.
Abdellah Laroui que je respecte en passant est un historien sujet de sa majesté et dans ce cas, il ne faut pas lui faire confiance lorsqu’il parle de son roi. Je ferais plus confiance aux auteurs étrangers. Cliquez : [www.bibliomonde.net]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/03/05 13:19 par kardach.
b
16 mars 2005 13:34
si abdellah elaroui etait un journaliste bagarreur, mais bien marocain du journal-hebdo tu lui aurais fait confiance.

autrement tu ne fais pas confiance a elaroui, non parce qu'apres lecture critique de l'ouvrage ou par connaissance scientifique des faits tu le rejetes, mais parcequ'il ne tient pas le discours que tu aimes: celui de passer son temps a se lamenter sur le maroc, ses miseres, ses rois, speciallement hassan 2 etc.

elaroui dit avec beacoup de raison "on a tendance soit à louer sans mesure, soit à vilipender sans retenue" hassan 2. sa grandeur de scientifique, il n'attendra pas ton respect pour sa reconnaissance mondiale, il la tire de ne pas tomber dans ce piege ni de l'un cote ni de l'autre. un piege que je commence a dire "bete".




kardach a écrit:
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> Abdellah Laroui que je respecte en passant est un
> historien sujet de sa majesté et dans ce cas, il
> ne faut pas lui faire confiance lorsqu’il parle de
> son roi. Je ferais plus confiance aux auteurs
> étrangers. Cliquez :
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> Edité 1 fois. Dernière modification
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b
16 mars 2005 13:37
d'ailleurs j'ai lu le dernier livre de dalle. que dalle. le citer aupres de elaroui c'est faire preuve de dilettantisme.
k
16 mars 2005 15:21
Tous les opportunistes se lancent dans la surenchère à savoir : exploiter une situation que d’autres vétérans ont eu le courage de l’aborder au prix de leur vie, et dans le cas moins grave, ils ont subi une torture physique digne des temps de Ramasses II.
Tout le monde veut se montrer courageux : Tahar Ben Jelloun avec son live : une si aveuglante…. je ne sais quoi….. Sans oublier Le magasine Tel quel qui reproche à Lemrabet d’aller trop vite, alors que le dite magasine ne rate pas une seule occasion pour vendre l’image du roi.
Les vrais Historiens marocains qui ont eu le courage d’aborder le sujet objectivement, sont soit morts sous la torture ou exilés. Les auteurs qui vivent au Maroc ne sont sérieux que dans l’Histoire qui n’aborde pas le palais.
Je vous recommande de lire la monarchie marocaine et la lutte pour le pouvoir Édition L'Harmattan, auteur Maâti Monjib



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/03/05 15:27 par kardach.
a
16 mars 2005 15:32
Je savais que LAAROUI JOUAIT un double jeu durant le règne de hassan II . D' ailleurs je l' ai souligné à plusieurs reprises .
Quand l'histoire se voile la face cela donne des renégats comme Laaroui et d'autres .Une chose est sûr : il n' a plus de leçon à donner au peuple marocain.
L'histoire n'a pas besoin de lui .
H
16 mars 2005 15:46
Ceux qui continuent a glorifier Hassan 2 après toutes les révélations faites sur son règne ont ou bien mangé dans sa main, ou bien sont des purs ignorants qui ne savent absolument rien de que ce roi a fait subir a ses opposants. Ils se bouchent probablement les oreilles et ce sont ceux la que j’appellerai bêtes.

Dieu a dit que celui qui tue un homme c’est comme s’il a tué l’humanité entière. Combien d’humanité entière Hassan 2 a tué ?
b
16 mars 2005 16:23
il y a un tat d'ouvrages a recommander.
ici il s'agit de celui d'un des grands historiens du maghreb.
j'ai lu son histoire du maghreb et je crois a sa grande lucidite et sa pertinence scientifique.
peut-etre qu'il etait un collabo, un nazi ou qu'il aimait les filles qui ont une joues plus grosse que l'autre. je m'en foue.

essayez d'apprendre l'objectivite. c'est faisable je vous assure.


kardach a écrit:
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> Tous les opportunistes se lancent dans la
> surenchère à savoir : exploiter une situation que
> d’autres vétérans ont eu le courage de l’aborder
> au prix de leur vie, et dans le cas moins grave,
> ils ont subi une torture physique digne des temps
> de Ramasses II.
> Tout le monde veut se montrer courageux : Tahar
> Ben Jelloun avec son live : une si aveuglante…. je
> ne sais quoi….. Sans oublier Le magasine Tel quel
> qui reproche à Lemrabet d’aller trop vite, alors
> que le dite magasine ne rate pas une seule
> occasion pour vendre l’image du roi.
> Les vrais Historiens marocains qui ont eu le
> courage d’aborder le sujet objectivement, sont
> soit morts sous la torture ou exilés. Les auteurs
> qui vivent au Maroc ne sont sérieux que dans
> l’Histoire qui n’aborde pas le palais.
> Je vous recommande de lire la monarchie marocaine
> et la lutte pour le pouvoir Édition L'Harmattan,
> auteur Maâti Monjib
>
>
>
> Edité 1 fois. Dernière modification
> le 16-03-05 15h27.






Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/03/05 16:26 par bikhir.
b
16 mars 2005 16:24
la tu me permetteras de dire que c'est hors sujet.
relis un peu, lentement. tu verras, on ne parle pas de la glorifications de hassan 2.

Hichamo a écrit:
-------------------------------------------------------
> Ceux qui continuent a glorifier Hassan 2 après
> toutes les révélations faites sur son règne ont ou
> bien mangé dans sa main, ou bien sont des purs
> ignorants qui ne savent absolument rien de que ce
> roi a fait subir a ses opposants. Ils se bouchent
> probablement les oreilles et ce sont ceux la que
> j’appellerai bêtes.
>
> Dieu a dit que celui qui tue un homme c’est comme
> s’il a tué l’humanité entière. Combien d’humanité
> entière Hassan 2 a tué ?
>


k
16 mars 2005 17:17
Si on écoute les Historiens haut-parleurs du palais ils vous diront sans hésiter que Mohamed V et son fils Hassan II sont les vrais architectes de l’unification du Maroc. En réalité le Maroc vivait dans l’anarchie blad siba . Les sultans n’arrivaient même pas à contrôler la ville impériale de Fès. Avant l’arrivée des Français ; Combien de Marocains ont eu recours à se placer sous la protection des puissances étrangères pour échapper à l’injustice des sultans et à la rapacité des Caïds ?
C’est la France qu’a unifié le Maroc sous sa domination et c’est la France qu’a livré le Maroc unifié à Mohamed V. S’ils ne sont pas des mercenaires intellectuels ! Les Historiens marocains ne sont pas libres pour nous renseigner objectivement.
Voulez-vous savoir l'anarchie qui régnait au Maroc à la fin du 19eme siècle? Lisez: Reconnaissance du Maroc par Père de foucault. Le livre est disponible pour consultation gratuite sur le site de la bibliotheque nationale de France.
H
16 mars 2005 18:52
bikhir : Est-ce que tu prends la peine de lire ce que tu nous copies ici ??? J'en doute fort. Si le sujet est la personnalité de Laroui, ou de l’œuvre de Laroui et bien évidement que je suis hors sujet mais le sujet est le LIVRE de LAROUI SUR HASSAN II et non pas Laroui lui même. Difficile à saisir ça ?

Laroui a écrit un livre pour justement donner une belle image du roi. C'est ton article qui le dit et ce n'est pas moi : "Laroui atténue considérablement l’image du "roi geôlier" qui a longtemps collé à l’ancien monarque" Source : Tel-quel rapporté par bikhir.

Relis bien cette phrase et relis mon message et tu comprendras de quoi je parle. De plus je te défis de dire ce que tu penses de Hassan II. Toutes tes réponses sans exceptions ne font que caresser les sujets sans aller dans le fond. Encore une fois je te défis de dire clairement ce que tu penses de Hassan II et de M6.

Je sais que je m'emporte un peu a chaque fois que je te réponds mais ton style de provocateur et j'avoue que tu y excelles parfaitement fait toujours baisser le niveau du débat. A chaque que tu interviens sur un sujet, on parle plus du sujet mais plutôt du niveau intellectuel des intervenants, de leur manière de penser etc.
Si tu n'as rien a propos du sujet lui même il vaut mieux s'abstenir.

Tu veux des preuves ? : Je ne vais citer que tes réactions sur ce même sujet : Tu généraliseras pour tes autres.

Chehdou 3lih a 3ibad llah smiling smiley

Voila ce que tu as répondu a Kardach :

- si abdellah elaroui etait un journaliste bagarreur, mais bien marocain du journal-hebdo tu lui aurais fait confiance.
- mais parcequ'il ne tient pas le discours que tu aimes
- il n'attendra pas ton respect pour sa reconnaissance mondiale

Une autre réponse a Kardach :
- d'ailleurs j'ai lu le dernier livre de dalle. que dalle. le citer aupres de elaroui c'est faire preuve de dilettantisme.

Encore une autre leçon a Kardach :
- essayez d'apprendre l'objectivite. c'est faisable je vous assure.

Une leçon a moi :
- la tu me permetteras de dire que c'est hors sujet.
relis un peu, lentement. tu verras, on ne parle pas de la glorifications de hassan 2.

A aucun moment mais vraiment aucun tu n'as parlé du sujet du livre. Tu n'as fait que glorifier Laroui (qui le mérite probablement). Si c'était juste le but de ton message alors on est tous hors sujet.

Tu passes ton temps à nous copier des articles. Des que quelqu'un répond tu lui donne une leçon. Tu te prends pour qui ?

On continue a te répondre su le sujet lui même comme des imbéciles et tu nous fais que nous insulter à chaque intervention. a sidi si nous ne sommes pas de ton niveau vas faire un tour ailleurs et je doute fort que notre niveau soit en dessous du tien c'est plutôt le contraire.

La je l’avoue que je suis hors sujet mais Ouffffff ça fait du bien smiling smiley
b
16 mars 2005 20:12
voila, tu peux prolonger mais tu restes malherueusement a cote de la plaque.

mon intention n'etait autre que de passer ces deux articles, donc + ou - deux avis differents sur un livre actuel d'un grand historien du mgahreb sur hassan2 en tant que personalite ayant incomprabalement marque le maroc recent.

je n'ai meme pas ecrit d'intro a mes copy/pastes, ce que je fais souvent.

mais vous demontrer que vous n'etes pas capable de baisser le ballon un jour et de jouer calme et objectif.

ce sont les meme reactions, trop connues, usees et depassees. un kardach qui decredibilise de maniere si dillitantise un grand scientifique de l'histoire, toi qui parles de la glorification de hassan 2 et bla et tralalla.

dans vos reactions, souvent affectives, se reflete une immaturite que l'on doit surmonter absolument si on veut avancer d'un iota.

faites un effort, je parle serieuesment. vous avez certainnement fait l'universite ou chose de la sorte et ca doit vous avoir appris d'essayer de se surmonter une fois, une seule fois peut-etre.

de mon cote je garde tjrs l'espoire qu'un jour nous y arriverons



Hichamo a écrit:
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> bikhir : Est-ce que tu prends la peine de lire ce
> que tu nous copies ici ??? J'en doute fort. Si le
> sujet est la personnalité de Laroui, ou de l’œuvre
> de Laroui et bien évidement que je suis hors
> sujet mais le sujet est le LIVRE de LAROUI SUR
> HASSAN II et non pas Laroui lui même. Difficile à
> saisir ça ?
>
> Laroui a écrit un livre pour justement donner une
> belle image du roi. C'est ton article qui le dit
> et ce n'est pas moi : "Laroui atténue
> considérablement l’image du "roi geôlier" qui a
> longtemps collé à l’ancien monarque" Source :
> Tel-quel rapporté par bikhir.
>
> Relis bien cette phrase et relis mon message et tu
> comprendras de quoi je parle. De plus je te défis
> de dire ce que tu penses de Hassan II. Toutes tes
> réponses sans exceptions ne font que caresser les
> sujets sans aller dans le fond. Encore une fois je
> te défis de dire clairement ce que tu penses de
> Hassan II et de M6.
>
> Je sais que je m'emporte un peu a chaque fois que
> je te réponds mais ton style de provocateur et
> j'avoue que tu y excelles parfaitement fait
> toujours baisser le niveau du débat. A chaque que
> tu interviens sur un sujet, on parle plus du sujet
> mais plutôt du niveau intellectuel des
> intervenants, de leur manière de penser etc.
> Si tu n'as rien a propos du sujet lui même il vaut
> mieux s'abstenir.
>
> Tu veux des preuves ? : Je ne vais citer que tes
> réactions sur ce même sujet : Tu généraliseras
> pour tes autres.
>
> Chehdou 3lih a 3ibad llah
>
> Voila ce que tu as répondu a Kardach :
>
> - si abdellah elaroui etait un journaliste
> bagarreur, mais bien marocain du journal-hebdo tu
> lui aurais fait confiance.
> - mais parcequ'il ne tient pas le discours que tu
> aimes
> - il n'attendra pas ton respect pour sa
> reconnaissance mondiale
>
> Une autre réponse a Kardach :
> - d'ailleurs j'ai lu le dernier livre de dalle.
> que dalle. le citer aupres de elaroui c'est faire
> preuve de dilettantisme.
>
> Encore une autre leçon a Kardach :
> - essayez d'apprendre l'objectivite. c'est
> faisable je vous assure.
>
> Une leçon a moi :
> - la tu me permetteras de dire que c'est hors
> sujet.
> relis un peu, lentement. tu verras, on ne parle
> pas de la glorifications de hassan 2.
>
> A aucun moment mais vraiment aucun tu n'as parlé
> du sujet du livre. Tu n'as fait que glorifier
> Laroui (qui le mérite probablement). Si c'était
> juste le but de ton message alors on est tous hors
> sujet.
>
> Tu passes ton temps à nous copier des articles.
> Des que quelqu'un répond tu lui donne une leçon.
> Tu te prends pour qui ?
>
> On continue a te répondre su le sujet lui même
> comme des imbéciles et tu nous fais que nous
> insulter à chaque intervention. a sidi si nous ne
> sommes pas de ton niveau vas faire un tour
> ailleurs et je doute fort que notre niveau soit en
> dessous du tien c'est plutôt le contraire.
>
> La je l’avoue que je suis hors sujet mais Ouffffff
> ça fait du bien
>


N
16 mars 2005 20:41
"la tu me permetteras de dire que c'est hors sujet.
relis un peu, lentement. tu verras, on ne parle pas de la glorifications de hassan 2."



J'ai lu depuis le début. la glorification de hassan 2 est un segment lumineux qui anime ce sujet. on ne peut le conciderer comme "hors sujet". d'ailleurs rien n'empêche d'élargir le sujet dans débat.

Les remarques faites à bikhir par hichamo je les confirme.


H
16 mars 2005 21:02
Tu ne releves pas mon defis ?
b
16 mars 2005 21:10
et tu ne peux pas savoir combien j'en suis supris !
Il y a la reaction de notre cher rmermerme qui tarde.
connaissant bien le choeur je sors deja le volion ...

Nabil9000 a écrit:
-------------------------------------------------------

> Les remarques faites à bikhir par hichamo je les
> confirme.
>
>
>


H
16 mars 2005 21:38
bikhir : j'ai pris tes messages sur ce sujet et j'ai repondu point par point.
si tu fais de même on pourrait avoir un debat structuré. Pour mes critiques envers tes messages et reponds y point par point. Je suis certain que tu ne le ferais pas mais je garde espoir. tu ne le feras pas parce que tu as ZERO argument. Tu n'as que des critiques mais aucun argument, rien, niet, nada, walou.
N'oublies pas de relever mon defis. J'y tiens...
m
17 mars 2005 10:41


[www.emarrakech.info ]`

L´auteur s´explique




Modifié 3 fois. Dernière modification le 17/03/05 15:44 par Krim.
b
17 mars 2005 11:43
bonjour Krim,

tu poses de bonnes questions. etant du meme avis que toi qu'il faut d'abords lire avant de juger, je pense cependant que les introductions sont la aussi pour nous donner une idee prelimnaire. dans ce sens j'ai fait confiance a deux sources, lemonde comme journal etranger, globalement professionel, et telquel, comme le magazine marocain qui me parait le plus apte et le plus equilibre a traiter le sujet.

j'attend de lire ce livre avec le plus grand interet: c'est l'un des meilleurs historiens du maghreb qui traite l'une des personalites les plus importantes du maroc.

au niveau methodologique, dans son histoire du maghreb, elaroui ne se voyait pas livrer de nouveaux faits, mais une analyse qui, en forme de synthese des travaux recus des historiens jusque la, s'efforce avec succes de rectifier une serie d'informations et de vues jugees acquises. le renversement qu'il fait de l'histoire du maroc voire du maghreb est d'une dimension dont on n'est pas encore bien conscient.

si elaroui reste fidel a cette lucidite et cette pertinence, le service qu'il rendra au maroc, mais a aussi tous les interesses, est enorme. dans ce sens son role come historien du maroc ou comme proche des instances royales ou je ne sais quoi, serait, comme tu l'insinues bien, un atout et non un handicap.

politiquement, c'est donc sur une ligne delicate et severe qu'il bouge, et je crois pouvoir esperer qu'il en est, son abilite scientifique aidant bien sur, bien conscient.

amicalement.





Krim a écrit:
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> Calmez vous chèrs compatriotes
>
> Moi je n´ai pas encore lu le bouquin entier de
> Laroui. C´est très difficile de juger seulement à
> travers les éxtrais présentés ici.
> Seulement, si quequ´un veut demonter ou mettre en
> cause l ´honnêté intellectuel d´un écrivain, il
> faut discuter le contenu du bouquin.
>
> Après il faut se poser qlq questions:
>
> Pourqoui il a écris ce bouquin d´abord? le but?
> Es ce que l´historien, socioloque et philosophe a
> respecter les règles de son mètier ? Objectivité
> et le respect de la vérité historique ?
>
> Et ce que le fait d´être conseiller ne lui a pas
> permis d´avoir plus d´information sur les
> structures du pouvoir et les rouages internes ?
>
> La publication aprés la mort est une possibilité
> d´éviter de renter en confrontation avec le roi
> ???
>
> En tous cas, la vie continue au Maroc, l´apport du
> bouquin peut être benéfique pour les compatriotes.
> Comprendre le passé permet de mieux préparer le
> futur.
>
> En tous cas en le lisant, j´éspère que je ne
> regrettrai pas d´avoir perdu mon temps et mon
> argent.
>
>


k
17 mars 2005 13:27
En 1991, Hassan II charge l'auteur d'aller en Europe pour tenter de convaincre les leaders de la gauche européenne de cesser leur "campagne" médiatique et politique contre le Maroc, raconte Abdallah Laroui qui assure avoir accepté cette mission "par patriotisme". Rencontrant à Strasbourg Gilles Perrault, auteur de "Notre ami le roi" - un livre pamphlet virulent sur Hassan II - M. Laroui s'exprime dans ces termes: "Oui à la dénonciation des injustices, des erreurs, des crimes; Non aux insultes adressées au roi et qui blessent inutilement le sentiment de la majorité des Marocains". Abdallah Laroui estime d'ailleurs que les décisions que Hassan II allait prendre ultérieurement en faveur des droits de l'Homme "répondaient plus aux observations amicales des Américains qu'aux injonctions insultantes des Européens".
Source : [www.yabiladi.com]
Je me pose la question :
Est-ce que le travail d’un historien consiste à aller convaincre un auteur en la personne de Gilles Perrault de ne pas écrire ?

Je cite Laroui : Oui à la dénonciation des injustices, des erreurs, des crimes; Non aux insultes adressées au roi et qui blessent inutilement le sentiment de la majorité des Marocains. Fin de citation

Je comprends parfaitement la peur qui envahi chacun de nous en abordant la discussion sur un sanguinaire, c’est pour cela, Je ne blâme pas Laroui de ne pas avoir dénoncé le crime de Hassan II. Le problème de notre historien national est qu’il est allé en France voir un écrivain libre vivant dans un pays démocratique pour lui dire quoi faire, alors que lui qui vit sous la dictature et par conséquent il n’a même pas les couilles pour adresser une seule critique sur le crime de son roi se permet de donner les leçons aux autres en accomplissant une mission pour défendre un despote.


Il dit Hassan II "a sa place dans la galerie des grands Souverains du Maroc

Non Hassan II a sa place dans la galerie des grands despotes qu’a construit des palais un peu partout avec les deniers publics alors que son peuple continue de fuir son royaume dans des pateras de fortune. Si j’étais à la place de Laroui je serais gêné de dire que Hassan II mérite la dénomination d’un grand roi.
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