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Le Maroc denonce vigoureusement les conditions algériennes
a
27 juin 2013 23:23
Le Royaume du Maroc vient de publier un communiqué pour exprimer son irritation sur le fond et la forme des pseudos conditions algériennes à la normalisation :

[www.diplomatie.ma]



Communiqué : Le Maroc dénonce vigoureusement les "conditions" algériennes à la normalisation des relations bilatérales
Rabat 27.06.2013

Ces dernières semaines, plusieurs sources officielles algériennes ont assorti la normalisation des relations avec le Royaume du Maroc et l’ouverture des frontières terrestres entre les deux pays, de plusieurs « conditions », aussi infondées qu’incompréhensibles.

Plus récemment, le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères algérien a été plus explicite, en développant trois « conditions » précises.

Le Royaume du Maroc ne peut que dénoncer, vigoureusement, l’esprit et la lettre de ces déclarations et regretter vivement ces positions anachroniques dans leur démarche et injustifiées dans leur substance.

D’emblée, le Royaume du Maroc relève que le principe même d’introduire une conditionnalité unilatérale dans la normalisation des relations bilatérales est une pratique d’un autre âge. Il dénote d’une culture politique d’une ère révolue, en totale déphasage avec les exigences et les perspectives du 21ème siècle.

Personne n’a le droit de prendre en otage le destin d’une population. Rien ne saurait justifier un tel acharnement contre les aspirations des deux peuples frères, notamment leur droit reconnu à la libre circulation.

En plus de leur logique déphasée, ces déclarations évoquent des « conditions » sans fondements ni justifications.

Ainsi, les deux premières « conditions » établies par l’Algérie et liées à la soi-disant « campagnes de dénigrement menée par des cercles officiels et non officiels marocains contre l’Algérie » et à la « coopération effective du Maroc pour arrêter les flux de trafics, notamment de drogues », suscitent les réserves les plus fortes et les interrogations légitimes du Maroc.

La troisième « condition » évoquée est encore plus grave. Elle confirme que l’Algérie place la question du Sahara au cœur de la relation bilatérale.

De la sorte, l’Algérie rompt unilatéralement un accord, convenu au plus haut niveau et réitéré à maintes reprises, de découpler la gestion du dossier du Sahara marocain de l’évolution des relations bilatérales.

Depuis la décision conjointe d’organiser des rencontres ministérielles aux fins d’une normalisation bilatérale, le Maroc a respecté pleinement l’approche préconisée, protégeant le processus bilatéral et laissant parallèlement et distinctement les deux pays défendre leurs points de vue respectifs sur la question du Sahara marocain.

Le Maroc prend, aujourd’hui, à témoin la communauté internationale face à ce énième reniement par l’Algérie d’engagement pris et à ce revirement supplémentaire par rapport aux approches convenues.
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Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/06/13 23:24 par axis7.
a
27 juin 2013 23:28
Quand un pouvoir algérien exige sans rire la fin du denigrement de l'Algerie par les cercles "non-officiels" marocains, on se dit que c'est un bel aveu de la conception totalitaire de la liberte d'expression de ce pouvoir.
En clair ce pouvoir exige de chaque marocain, journal, associations, radio ou Ong qui n'ont aucun rapport avec le gouvernement marocain de ne plus critiquer le pouvoir algérien!!!! Ces gens s'imaginent en Coree du Nord.
Et c'est par cette grille de lecture qu'ils gouvernent l'Algérie.
Ils oublient au passage que systematiquement les articles de la presse algérienne et la diplomatie de ce pouvoir algérien font dans le denigrement systematique du Maroc y compris à l'etranger comme vient de le faire Medelci à Moscou ou Sellal à l'OUA à Addis Abbeba.
m
27 juin 2013 23:42
Les dirigeants algériens sont bloqués aux années 60, ce n'est pas de leur faute, Quand on pense que Bouteflika était déjà ministre juste après l'indépendance, c'est du no comment.
a
28 juin 2013 14:15
Voilà la reponse debile du porte parole du MAe algérien au Communiqué du Maroc :

TSA 28/6/13
Réouverture des frontières : Alger réagit aux déclarations du ministère marocain des Affaires étrangères
Hayet Zitouni



Hier jeudi, le gouvernement marocain avait réagi par la voix du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération aux propos du porte-parole de la diplomatie algérienne Amar Belani qui mettait trois conditions préalables à la réouverture des frontières :

l’arrêt de « la campagne de dénigrement menée par des cercles officiels et non officiels marocains contre l'Algérie », la « coopération effective du Maroc pour arrêter les flux de trafics, notamment de drogues » et le « respect de la position algérienne au sujet de la crise du Sahara occidental ».

La diplomatie marocaine considérait que cette dernière condition était « la plus grave », l’Algérie rompant selon Rabat « unilatéralement un accord, convenu au plus haut niveau et réitéré à maintes reprises, de découpler la gestion du dossier du Sahara marocain de l'évolution des relations bilatérales ».

Interrogé par TSA, le ministère des Affaires étrangères par la voix de son porte-parole, Amar Belani, revient sur les déclarations marocaines :

« Pour mémoire et très sereinement, je rappelle, qu'en février dernier et à l'issue de la visite à Alger du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération du royaume du Maroc, M. Nacer Bourita, il avait été convenu d’évaluer, "avec la franchise et la sincérité nécessaires" tout le spectre de la relation bilatérale et de définir conjointement les conditions susceptibles d’engager cette dernière dans un processus de "densification graduelle et pragmatique", l’objectif étant de conférer un "caractère apaisé" aux relations bilatérales algero-marocaines.

Plusieurs mois plus tard, nous avons constaté malheureusement que non seulement la campagne de dénigrement de l'Algérie n'a pas cessé, mais qu'elle a pris une tournure plus grave sous la forme de menace brandie contre l'intégrité territoriale de notre pays sous les agissements irresponsables de certains hommes politiques dont la formation, qui plus est, fait partie de la coalition gouvernementale.

Sur un autre plan, les efforts attendus en matière de coopération et de lutte contre les trafics de drogue n'ont pas été au rendez-vous comme nous l'avions espéré et les quantités de poison déversées sur l'Algérie ont atteint désormais des proportions inquiétantes comme vous pouvez le constater à la lecture des communiqués rendus publics par les services de la Gendarmerie nationale.

Enfin, à propos de la question du Sahara occidental, s'il y a bien un pays qui met cette question au coeur de la relation bilatérale malgré les différentes ententes intervenues à différents niveaux, c'est bien l'autre partie et pour s'en convaincre, il suffit de se référer aux dernières déclarations faites par des officiels de ce pays, évoquant de manière itérative un "différend régional" "artificiel" et relevant de "la logique de la guerre froide". D'autres officiels, intervenant dans l'enceinte du Parlement européen ont été encore plus remarquables dans cette approche "déphasée" puisqu'un représentant gouvernemental n'a pas eu de scrupule à déclarer que la question du Sahara occidental est "la cause de tout un peuple au Maroc alors que pour l’Algérie, elle est perçue comme une affaire de régime"

Les reniements sont donc à chercher ailleurs et l'Algérie, pour sa part, maintient la position qu'elle n'a de cesse de proclamer depuis le début, à savoir que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation qui relève de la responsabilité des Nations unies et qu'elle doit y suivre son cours imperturbable pour trouver une solution conforme à la légalité internationale ».
Réouverture des frontières : Alger réagit aux déclarations du ministère marocain des Affaires étrangères
Hayet Zitouni
t
28 juin 2013 14:57
Pourquoi donner de l importance à cette ouverture de frontière qui risque de nous apporter que des ennuis ? de plus l ' Algérie n 'es pas capable de gérer ses affaires en interne , qu ' attendez vous de bien d ' eux ?

L ' Algérie crois qu ' elle peut gérer les affaires du Maroc en nous imposant leurs façon de raisonner , et malgré tous les ennuis qu ils ont causé chez eux, on dirais qu ils ne sont pas conscients, ou bien ils font exprès histoire de tromper le peuple Algérien .

Faut circuler y a rien à voir , oubliez ce pays !
28 juin 2013 18:07
si pa bien les algériens , si pa bien Oups
28 juin 2013 18:34
en plus en algérie y a pas de papiers toilettes , c'est très ennuyant ! smoking smiley
t
29 juin 2013 11:17
pour les donneurs de leçons , il faut qu ' ils s ' occupent d ' abord de leurs injustice en interne :[www.elwatan.com]




Droits de l’homme en Algérie : nouveau rapport accablant


le 28.06.13 | 10h00 Réagissez


Le Collectif des familles de disparus (CFDA) a présenté, hier, un rapport sur l’état des droits de l’homme en Algérie, au siège de la section française d’Amnesty International à Paris.

Intitulé «Le régime algérien à l’épreuve des droits de l’homme : l’illusion du changement». Ce rapport de 149 pages, élaboré avec l’aide de jeunes militants, rappelle à la suite de la levée de l’état d’urgence en 2011, le pouvoir politique avait intégré des dispositions relevant de ce régime dans le droit commun, transformant des règles d’exception en règles de droit commun. Selon les rédacteurs du rapport, la levée de l’état d’urgence s’est «accompagnée de mesures donnant de larges pouvoirs à l’armée dans la lutte antiterroriste et la légalisation de la mise sous résidence protégée de personnes soupçonnées d’actes terroristes arrêtées ou qui se sont rendues. Cette pratique, qui existait déjà, est particulièrement propice aux négociations opaques entre le régime et certains terroristes, hors de tout contrôle institutionnel et de tout regard de l’opinion publique.»

Par ailleurs, dans un souci de donner l’illusion d’un changement avec la levée de l’état d’urgence et les «réformes» qui l’ont accompagnée, le rapport relève les nombreuses «manœuvres» du régime pour donner le sentiment d’une avancée. «La réalité est marquée par la continuité dans la poursuite d’un objectif inchangé : réprimer et réduire toute tentative émanant de la société pour s’organiser de manière autonome.»

Le rapport dénonce également l’interdiction des manifestations sur la voie publique. Le CFDA rappelle qu’«il appartient à l’Etat de garantir les conditions d’un exercice serein de la liberté de se réunir et de manifester pacifiquement et qu’il lui appartient, en temps de paix particulièrement, d’assurer la sécurité sans sacrifier les libertés publiques.» Le rapport déplore aussi une «justice algérienne souvent expéditive», avec des «procès bâclés par des magistrats qui omettent de vérifier les procédures, l’audition des témoins et les rapports d’expertise.

Un procès mettant en cause des actes passibles de vingt ans d’emprisonnement peut être clos en deux heures. Ceci s’expliquerait par le fait que les magistrats sont menacés par l’inspection du ministère de la Justice qui exige des chiffres. Il ne s’agit donc plus d’une justice de qualité mais d’une justice de quantité, d’une justice à la chaîne qui porte atteinte aux droits des justiciables.» Enfin, les décisions rendues sont le plus souvent très mal motivées et lorsqu’elles le sont, cest sur «de mauvaises bases légales».

Détention arbitraire

Le rapport donne en exemple le cas de Abdelkader Kherba. Suite à son arrestation en mars 2012 alors qu’il participait à un rassemblement pacifique de greffiers grévistes, il a été condamné, le 3 mai 2012, par le tribunal de Sidi M’hamed à une peine d’une année d’emprisonnement avec sursis et à une amende de 20 000 DA pour «provocation directe à un attroupement non armé», «entrave à la liberté du travail» et «usurpation de fonction». Spécialisé dans les «disparitions forcées» de la décennie sombre des années 1990, le CFDA dénonce «l’utilisation de la justice comme moyen de répression des libertés», avec «détention arbitraire et torture».

Il rappelle que le Comité contre la torture avait recommandé à l’Algérie de «réviser son code de procédure pénale afin qu’il soit pleinement conforme à l’article 15 de la convention» dans ses observations finales de 2008. Néanmoins, aucune modification n’a été effectuée. Par ailleurs, l’article 213 du code de procédure pénale qui établit que «l’aveu, comme tout élément de preuve, est laissé à la libre appréciation du juge» viole l’article 15 de la convention contre la torture, au regard d’informations «selon lesquelles des aveux obtenus sous la torture auraient été admis dans le cadre de procédures judiciaires».

Pour les auteurs du rapport, la pratique témoigne qu’aujourd’hui encore, des Algériens sont victimes de détention arbitraire et secrète, et de torture. En conclusion, le CFDA demande au pouvoir «d’instaurer un Etat de droit respectueux des droits et libertés», «de mettre fin au harcèlement des défenseurs des droits», et «de mettre sa législation en conformité avec les engagements pris au niveau international».



Modifié 2 fois. Dernière modification le 29/06/13 11:22 par tatouage.
29 juin 2013 12:35
merci tatouage , c'est vraiment sympa de ta part de nous tenir informer de l'actu en algérie sans toi et elwatan on resterait des ignorants , j'espère qu'on restera ta seule préoccupationwinking smiley
D
29 juin 2013 20:03
Citation
axis7 a écrit:
Voilà l] reponse debile du porte parole du MAe algérien


ni

La lettre marocaine est vigoureuse et la réponse algérienne est débile smiling smiley

On ne peut être plus partisan smiling smiley
t
30 juin 2013 10:31
Citation
rhonrhon a écrit:
merci tatouage , c'est vraiment sympa de ta part de nous tenir informer de l'actu en algérie sans toi et elwatan on resterait des ignorants ,j' espère qu ' on restera ta seule préoccupation;[/b])

C ' est moi qui doit te rafraichir la mémoire (nous sommes votre seule préoccupation ) lis les journaux Algériens et tu sera confirmé .
Concernant ce qui est écris sur le journal elwatan et les autres "journaux algérien" , si tu veux contester adresse toi aux journaux de ton pays .les articles sont écris par eux ,et il y a que du concret .Laisse ton orgueil de côté
a
30 juin 2013 18:27
Salam,

Digne d'une série TV de 1500000 épisodes : Santa Maghreba, amour et haine. - "Quand l'amour et la haine ne sont pas de la partie, la femme est médiocre joueuse." Nietzsche

Un guerrier serait déjà fatigué de ces querelles de vieilles mégères... Une guerre physique ou rien !
Z
30 juin 2013 21:07
Je ne sais pourquoi le gouvernement algérien pour la énième fois cite ces trois conditions sur la deuxième et la troisiéme premièrement c'est de la frontière algérien que rentre le karkoubi en direction des villes marocaines avec un bas prix pour les acheteurs pour qu'ils le distribuent facilement a notre jeunesse deuxièmement aunes relations avec les ennemis de notre unité nationale enfin les deux pays sont perdants économiquement si les frontiéres restes fermées si a chaque fois le gouvernement marocain souhaite l'ouverture de ces frontières c'est seulement pour le bien des deux peuples qui ont des liens familiales a part ca on s'enfiche qu'elle reste fermée au moins les prix des légumes ne prennent pas la hausse car en ouvrant les frontières on verra dans chaque maison algérienne des pastiques et des caisses de tomates alors qu’actuellement l'algeriens ne connais meme pas la couleur de la pasteque et achete notre tomate importé de la France et a haut prix
n
30 septembre 2013 18:02
en ce moment,je le jure que la tomate au maroc ( oujda ) se vend entre 2 et 2,50 dh le kg.
5 fois moins qu'en France.
 
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